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 FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.

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Freyja T. Westernlund
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Freyja T. Westernlund

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It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans.
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MessageSujet: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeDim 18 Mar - 1:37


Freyja Tina Westernlund


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FTW
FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Zqsdecfrg
✂ Surnom : Tits. Sale pute et équivalents.
✂ Age : 18 ans.
✂ Année : Septième année.
✂ Année d'arrivée : Première année.
✂ Classe : SPE



Excitation Introduction


.
PORTE-JARETELLE ET GROS NICHONS
FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Freyai10
FREYJA EST UNE CATIN.
Freyja est la petite pute de votre enfance. Celle qui a découvert le gloss et les minijupes à dix ans, qui semblait tout connaître des échanges de bave et du touche-pipi à douze, et qui au collège, s'éclipsait avec Mike le Grand derrière la cantine. C'est un Quartier Rouge à elle toute seule qui donne l'impression d'être née avec la science infuse du sexe. C'est l'amie qui a eu son premier soutien-gorge des années avant vous, qui a eu ses règles des siècles auparavant et expérimenté des millénaires de baise.
Elle s'en retrouve entourée de cette douce aura dorée qui lui procure tous les super-pouvoirs du monde. C'est Freyja la Mature, Freyja l'Impressionante, Freyja-dont-il-faut-boire-chaque-parole, Freyja-qui-a-toujours-le-bon-conseil. Et si Freyja te dit qu'il faut sucer, tu ne réfléchis pas et tu suces.
Freyja est la déjantée précoce qui a vécu assez de merdes pour se défouler sur le système. Et le tout premier système qu'elle aura appréhendé est celui des seins qui dirigent les bites qui dirigent les hommes qui dirigent le monde. Et n'a pas jugé utile de creuser plus loin depuis.

UNE CATIN AVEC UN CERVEAU.
Freyja n'a rien d'un evil mastermind ; mais parvient tout de même à réfléchir plus loin que le bout de ses collants. Si passer pour un simple bout de viande nymphomane lui convient parfaitement, c'est pour mieux parvenir à ses fins -du moins s'en persuade-t-elle. Passée experte dans le domaine des confidences sur l'oreiller et autres séances de blackmail à l'aide de preuves plus ou moins accablantes, la salope mérite tous les insultes qui lui sont servies. Malheureusement, cet esprit moins médiocre qu'il n'y paraît ne se tournera jamais assez vers les études. Baiser tout ce qui bouge demande une forme physique et une disponibilité constante, voyez-vous.
Alors oui, Freyja ne se contente pas d'être une paire de nichons remodelés à la perfection surplombée d'une tignasse décolorée. Freyja pense, Freyja nique dans tous les sens du terme et récolte les avantages de ses petites arnaques, mais Freyja rêve, Freyja s'échappe un peu, et parfois, Freyja éprouve. Tout ça enfoui bien assez profond pour ne jamais révéler la moindre faiblesse, bien entendu. À simuler orgasme sur orgasme, il en devient difficile de laisser paraître quoi que ce soit.

UN CERVEAU DE CATIN.
Quelques chantages par-ci par-là permettent à Freyja de mêler plaisir et profit, mais il ne s'agit pas d'inverser les valeurs. Freyja est amour, et plaisir, et or. Freyja est une catin à l'expérience incommensurable, un amas de chair dont l'existence même semble vouée aux pires des vices. Loin d'être un brillant cerveau ayant tiré les conclusions nécessaires à l'exploitation totale des appâts féminins, Freyja, c'est une paire de jambes vénale au possible qui s'ouvre par choix, ou par besoin. C'est une éducation minable et un langage de charretier que l'on tente de cacher par un caractère hautain, c'est un déséquilibre monstrueux camouflé par une attitude des plus sadiques. C'est un vertigineux fossé de vicissitudes et de haine que l'on ne pourrait apercevoir qu'à travers deux insultes gueulées en néerlandais qui donnent le tempo aux coups meurtrissant les corps auxquels elle procure un plaisir simultané.
Freyja, c'est une déesse de beauté et de jouissance qui s'acharne à élever son propre piédestal pierre après pierre, de peur que sa propre laideur ne parvienne à la rattraper.

FTW FACTS.
◊ Freyja n'a jamais appris à nager et préfèrerait baiser l'intégralité d'une équipe de waterpolo plutôt que de s'approcher à moins de dix mètres d'une étendue d'eau.
◊ Freyja aime lire, Freyja déteste écrire. Par ailleurs, elle a beau engloutir des dizaines de bouquins de tous genres et posséder une collection digne du pire des rats de bibliothèque, la littérature elle-même n'aura probablement jamais de place dans son petit crâne. Wilde et Austen y côtoient des romans de gare qui feraient gerber le moindre connaisseur. Elle est aussi amoureuse d'Edmond Dantès que de Willy Wonka ; et ses comparaisons d'ignare Shakespeare-Meyer ont tendance à faire hérisser les poils.
◊ De temps à autre, Freyja disparaît. Jamais pour très longtemps ; principalement par besoin de se ressourcer. Et par fainéantise. Et par fatigue, et pour ne pas succomber à la pression sociale qu'elle se met toute seule en couchant dans tous les coins. Rire très fort devant des comédies pourries et relire l'intégrale des Babar sapée comme un sac.
◊ Freyja a le bec sucré, très sucré. Mais Freyja a aussi une obsession compulsive pour le maintien de son corps ; aussi la diète prime sur son plaisir. Plutôt crever la dalle que devoir se mettre au sport.
◊ Freyja ne supporte pas les animaux. Ni les enfants. Ni les peluches. Globalement, Freyja ne supporte rien qui demande un tant soit peu d'attention. C'est moche, ça pue et ça bave.
◊ Lorsque Freyja n'a pas compris quelque chose, elle rigole tout doucement et penche son décolleté vers l'avant. C'est souvent.
◊ Freyja souffre d'une superstition maladive : parapluies, sel, échelles, tout y passe. Il n'est pas rare de la voir sortir de ses gonds ou soudainement paniquer parce que trois corbeaux se sont suivis dans son champ de vision. Ç'a d'ailleurs tendance à contraster avec ses semblants de bonnes manières, mais voilà : C'EST UN SIGNE.






Teeny Weeny String Bikini


.
OULALAH TCHA TCHA TCHA
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DON DE CENSURE, DON DE SAINTE-NITOUCHE.
L'avenir appartient à ceux qui ont le veto. Oui oui, je cite Coluche chez Freyja. Normal.
La censure est un don pour le moins utile. Et pour cause : le possesseur de ce don a droit de veto absolu sur tout ce qui l'entoure. Son, image, peu importe le sens : un utilisateur de la censure peut brouiller les sens à sa guise pour faire en sorte qu'un message n'atteigne jamais son but. Fort pratique pour priver un mécréant de toute répartie -Oh. Mais pourquoi vociférer à ce point si c'est pour n'évoquer que poneys et arc-en-ciels ? Enfin, calme-toi, bien sûr que tu peux m'offrir des fleurs. Pas la peine de lever ce doigt, il y a déjà un petit coeur à la place. Charmant. ou encore garder privées des parties que personne ne tient à voir. Vraiment personne.
Oui mais voilà. S'il était aussi simple de charmer les esprits en illusions que de faire cuire un oeuf, les régimes totalitaires fleuriraient plus facilement que les émissions de cuisine. Le possesseur de la censure, quel que soit son niveau de maîtrise, subit le contre-coup presque constant de son pouvoir. La capacité à remplacer les jurons des autres par de désagréables BIIIIP a pour retour assez désagréable d'être aussi efficace sur le porteur du don que sur les personnes visées. Pire : un intérêt médiocre et une concentration inexistante mèneront à une auto-censure quasi-permanente. Inutile de préciser qu'aux yeux de Freyja, ce que la majorité qualifie de don n'est guère plus qu'une malédiction.


DON DE CENSURE, DON DE FRUSTRATION.
Sept ans que Freyja s'entraîne avec plus ou moins -surtout moins- d'intensité afin de maîtriser son don. Sept ans que les échecs s'enchaînent. Quiconque considère son don comme un boulet et aurait un minimum de jugeote comprendrait l'intérêt de le maîtriser. Ne serait-ce que pour l'empêcher de se déclencher. Mais n'en demandons pas tant à Freyja ; un usage abusif de sa matière grise pourrait peut-être provoquer un bug de la Matrice.
Si la bouillante Néerlandaise était en mesure de contrôler son Don, il pourrait devenir particulièrement puissant. Avec la maîtrise s'améliorent progressivement la visée de la Censure -censurer qui, à quel moment-, la nature de celle-ci -de simples "biiip" et rectangles noirs peuvent évoluer vers des image complexes et des phrases entières- et surtout, la violence du contre-coup que subit l'utilisateur. Mais voilà, Freyja, son Don, elle l'exècre et elle le dégueule. Prenant la problématique à l'envers, elle préfère chercher un moyen de s'en débarrasser plutôt que de travailler à son contrôle. Par conséquent, la Censure, c'est n'importe quoi. Comme une aura de bienséance, un périmètre de rectangles noirs et de sons stridents font constamment leur apparition à son approche.
Malgré sa maîtrise tout bonnement pitoyable, Freyja ne porte pas de bracelet de protection ; son Don n'étant pas considéré dangereux. Et puis, personne ne tient vraiment à ce que ses séances d'exhibition parviennent à leur terme.
En privé, c'est une autre affaire, et un... certain handicap.
Les ELEM sont trop coincés pour laisser Freyja approcher, trop bien éduqués pour que sa mascarade passe inaperçue. Se mêler à eux serait un accomplissement, mais aussi un trop grand risque. Elle les jalouse donc de loin.
Les
SPE sont complexes, divers et variés. Freyja aime bien sa classe. Ils sont aussi peu concentrés qu'elle. Et puis merde, un bateau pirate, quoi. Qui dit bateau dit maillot.
Les
PHY souhaiteraient adopter Freyja qu'ils n'auraient pas pu mieux faire. Souvent fourrée dans leurs pattes ou dans leurs cours, elle y trouve ses spécimens préférés et ses BFFLKRRLOL.
Les
PSY sont un peu chiants, hein. Avouons-le. Mais ils ont des dons intéressants. Du coup, Freyja s'y attaque au cas par cas.




Somebody once told me


.
THE WORLD IS GONNA ROLL ME
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I LIGHT 'EM UP BEFORE THE MOTOR STARTS

Je me souviens des embruns qui me giflent les joues, de l'air salin qui s'engouffre avec vigueur dans mes narines jusqu'à me brûler les poumons. Je me souviens de l'odeur. Des algues noircies, de l'écume bouillonnante, de la chair ensanglantée. Je me souviens d'avoir plissé le nez lors des excursions en ville, aussi agressée par les miasmes de la civilisation que les rares visiteurs l'étaient par l'air de ma falaise.
Je me souviens des mains de mon père, d'une chaleur intense se diffusant dans mon corps, partie du plus haut de mon crâne, lorsqu'il y déposait l'un de ces deux monstres calleux, glacés, encore sanguinolents des entrailles d'un poisson. De ses paumes de géant, je me souviens de l'apprentissage qu'elles m'ont inculqué. Des cordages quatre fois plus larges que mes poignets que j'essayais de nouer à sa façon, avant même de marcher droit. Des espèces que l'on pouvait trouver dans et sur la terre, et surtout de toutes celles qui peuplaient la grande salée. Il me montrait ce qu'il ramenait dans ses filets, me décrivait avec vigueur ce qu'il avait pu observer au large ; et nous spéculions sur ce qui se trouvait plus profond encore, inatteignable, et que l'homme ne pourrait jamais cerner tout à fait. Il me racontait l'amour de la mer, ses bras ourlés d'écume et l'horizon infini. Il me racontait sa colère, les hautes lames qui venaient se briser impitoyablement sur le pont, emportant par le fond sans distinction chargement et équipage.
Je me souviens de mes doigts fins et faibles, qui suivaient le sillon des lignes que les tempêtes avaient creusé dans ses mains et sur son front. Je me souviens de mes doigts minuscules qui se perdaient dans une barbe gigantesque, broussailleuse, qui lui mangeait le visage. Je me souviens d'un géant et d'un capitaine.
Je me souviens de la voix de ma mère. De son rire qui n'en était pas vraiment un, qui déferlait depuis son coeur mais s'étouffait dans sa gorge, pour venir mourir en de légers hoquetements sur le bord de ses lèvres. Les chansons que sa mère tenait de la nuit des temps, elle me les murmurait jusque dans mon sommeil, et les grosses consonnes et les graves voyelles devenaient autant de petits animaux venus doucement chatouiller mes tympans.

Je me souviens que le rire de ma mère a disparu d'entre nos murs.
Je me souviens que la main de mon père a cessé de venir rassurer les épis blonds qui couvraient mon crâne.

Il n'y avait pas vraiment de raison. Chercher des causes est un acharnement commun et incompréhensible. Il faut cesser de se leurrer. À partir du moment où le cerveau humain fait partie de l'équation, rien n'entre dans la norme. Tout n'est pas explicable. Ou rien n'est jamais expliqué.
Ils avaient vécu leur conte de fées à leur façon. Sans s'encombrer de royaumes ni de dragons, ils s'étaient simplement trouvés. Ça leur avait suffi pour sombrer dans un amour profond et gluant, plus semblable à une mélasse dont ils ne parviendraient jamais à s'extirper qu'à la liberté niaise et utopique avec laquelle on endort les fillettes. Ils n'avaient pas quitté grand-chose, mais avaient tout fondé de leurs mains. Ils avaient trouvé leur falaise, il avait son navire, son épouse et la mer ; elle avait sa petite maison isolée, son mari et leur bonheur. Ils avaient eu leur fille. Ils avaient tout ce dont un conte de gamine pouvait rêver.
Et c'était trop, ou pas assez. Ou peut-être juste assez bien, mais ils n'étaient déjà plus dans ces réflexions d'amour et d'eau fraîche lorsqu'il avait fallu faire les comptes. Bien sûr qu'on avait tout pour être heureux. Bien sûr qu'on ne l'était absolument pas. On ne l'est jamais. Petit à petit, ils s'étaient éloignés. Comme ça. Ce n'était pas la trahison qui s'était glissée entre eux, ce n'était pas la société dont ils étaient absents qui les influençaient, ce n'était pas la laideur de l'âge qui s'emparait de leurs visages.
Juste l'ever after qui ne se révélait pas aussi heureux qu'il aurait dû l'être.
Petit à petit, tout s'étiolait, et les gestes, et les sentiments. Et bientôt ils ne s'aimaient plus. Et bientôt ils ne comprenaient pas, et ils se haïssaient de ne pas comprendre, et ils se haïssaient de ne plus s'aimer. Et leur fille grandissait là-dedans, et comme tous les parents qui pensent à leur enfant, ils ne pensaient qu'à eux-même. Et ses doigts ne trouvaient plus la barbe grisonnante et crépue de son père, et ses soirées se vidaient des comptines des anciens temps. Et ça suffisait amplement pour comprendre. Lorsqu'on est occupé à ne plus s'aimer, on oublie souvent à quel point les enfants peuvent être rapides à la détente.
Son don était arrivé comme une évidence. Peut-être bien que c'était ça, qui faisait naître tous ces pouvoirs dans le monde : le besoin d'un enfant. Les causes pouvaient être génétiques, inter-dimensionnelles ou extra-terrestres, mais la coïncidence elle-même était trop grande pour en être une. C'était à l'époque où une gamine isolée sur sa falaise faisait tous les efforts du monde pour ne pas entendre, mais ne pouvait s'empêcher d'écouter, et ne souhaitait surtout pas voir mais n'avait d'autre choix que de regarder. C'est à cette période qu'un soir, les mots de ses parents s'étaient brouillés pour laisser place à un charabia incompréhensible, aussi vide de sens que les injures qu'ils se jetaient au visage et dans les poumons, mais infiniment moins douloureux.
L'époque des pots cassés n'avait pris fin que quelques années plus tard, malgré la lettre reçue le lendemain de l'exceptionnelle confrontation qui n'avait trouvé d'explication que dans cette missive. Un bracelet avait été passé au poignet de leur fille, une promesse de scolarisation pour le moins spéciale avait été faite, et les insultes avaient à nouveau fusé, et les fissures avaient continué à s'élargir. Sans interruption, cette fois-ci. Cinq ans à grandir sous un couple qui s'entre-déchirait mais qui ne se séparait pas. Cinq ans à observer deux adultes faire face à la réalité de leur condition, la vraie, et l'absurdité de ce qu'ils n'éprouvaient pas. À vivre dans une famille qui n'était plus connectée par quoi que ce soit sinon l'impossibilité de fuir. Les responsabilités, le manque de moyens, la barrière physique que représentait cette petite clôture qui entourait la maison. Tout ce qui leur restait de tangible. Plutôt survivre malheureusement que partir crever à la recherche d'un nouveau bonheur que l'on ne trouvera pas à temps.

Et puis, tout à coup, à l'aube de sa douzième année, adieu la falaise et les embruns et les filets et l'apprentissage à la lumière de la bougie et les regards tristes et les désillusions douloureuses. Bienvenue à Aisling.


I GO SO FAST THAT I COULD NEVER STOP

On régnait sur ce putain d'univers. Il n'était peut-être pas bien grand, on en imaginait la moitié. Mais qu'est-ce qu'on pouvait y être bien.
On était capables de tout. On était jeunes, on était cool, on avait douze ans, puis treize, puis quatorze. On découvrait le mascara, les coups de pute, les mots qui font mal et les poings qui visent bien. Et on se plaisait à se vautrer là-dedans, à s'enfoncer toujours plus profond dans des comportements en inadéquation la plus totale avec notre âge. Tout ça avec une indécence tout bonnement spectaculaire. On construisait notre royaume de débris et de vulgarités. On posait les pathétiques fondations de tout ce qui nous fait tenir debout aujourd'hui. Quitte à écraser sans le moindre scrupule quiconque venait les titiller.
On allait plus loin, plus haut et plus fort. On flirtait joyeusement avec tout ce qui s'éloignait du peu de morale que l'on nous avait inculquée. Mentir, voler, tricher. Ils pourront prétendre à la paix dans le monde et dégueuler leurs papillons dans les maisons, on ne sombrera jamais dans leur philosophie molle et bancale. On n'est pas comme ça ; on vaut mieux que ça. On ne vaut pas grand-chose, avec nos lèvres humidifiées par le gloss à treize ans. On vaut moins que rien, mais ne pas se voiler la face, c'est déjà quelque chose. Non ?
À sept comme à soixante-dix sept ans, le crime lie mieux que tous les cafés du monde. Casser une vitre avec un inconnu vous rapprochera plus en trente secondes que les six rendez-vous que vous vous êtes acharnés à organiser pour cette fille qui n'a toujours pas retenu votre nom de famille.

Bon sang, ce qu'on aura pu péter, comme vitres.

Entrer à Aisling, c'était découvrir le monde. La planète entière se forgeait à coups de grands couloirs, d'élèves agités, de salles impossibles. Et les premières impressions et les premières rencontres forgeaient Freyja. Entrer à Aisling, c'est courir le monde, apprendre les gens. Et très vite, les gens se révèlent n'être que des ombres, des flaques miroitantes reflétant sa falaise, et la solitude malgré la famille, et le malheur malgré l'amour. Les retours au Pays-Bas sont nombreux, mais différents. Une fille unique, c'est une puissante charnière ; mais c'était aussi la dernière. Le départ de Freyja a insufflé le courage qui manquait à ses parents pour mettre fin à leur condition, renoncer à leurs questions et se contenter d'arrêter là. Arrêter de se faire mal, cesser de nourrir leurs propres démons. Partir loin sur l'océan, se perdre dans le sel et dans les haubans pour ne plus revenir à une falaise sur laquelle personne ne vous attend plus. Partir au fin fond de la ville grisâtre, se perdre dans les ruelles et la fumée pour oublier une falaise qui s'ouvrait sur beaucoup trop d'espace, beaucoup trop de questions.
Dans l'incapacité de rejoindre son père parti vers d'autres côtes, Freyja se trouvait soudainement projetée dans la civilisation, dans la société, dans les quartiers où il ne fait pas bon traîner. Bonjour Aisling et les premières interactions sociales, bonjour Amsterdam et les moyens auxquels il faut bien se réduire pour avoir à manger jusqu'à la fin du mois. Freyja n'a jamais été une lumière -et il est probablement trop tard pour que le déclic se fasse. En revanche, les désillusions arrivées bien trop tôt et l'analyse désabusée d'un monde qu'elle voit torturé, machiste, injuste peuvent bien justifier ses métamorphoses de gamine. Plus tard, je serai pétée de thunes. Plus tard, je ne perdrai pas mon temps avec l'amour. Plus tard, je vivrai mieux que tout le monde. Je vivrai seule, et je vivrai heureuse, et je le gueulerai plus fort que tout le monde. Ce jour arrivera, et ce jour-là, j'aurai raison.
Alors autant s'y mettre maintenant. Les hommes sont plus forts, apprenons à amadouer les hommes. Exit les couettes et les salopettes de sauvageonne, bienvenue à la Freyja à jupettes qui échange des bisous derrière les casiers contre deux carambars. De la prostitution ? Ah non non. Un commerce avantageux.
Et au milieu du plan sans failles qui consistait à se faire une place en société, à creuser son trou avec les dents dans un bitume que tu n'avais jamais foulé, il y avait eu Camélia. Dès la première année, vous avez appris à évoluer ensemble. Elle prenait ses dragibus par la force, et tu négociais tes carambars par les œillades suggestives, et vous dégustiez votre butin en commun, et vous rigoliez bien fort. Vous étiez fières, vous étiez fortes, vous étiez invincibles. Elle t'apprenait à faire peur, tu lui apprenais à faire plaisir.
Les années passaient, et vous évoluiez, et vous changiez. Se séparer, jamais. C'est à la vie, à la mort, et un King peut se transformer en lopette catégorie serpillère, et le ciel peut vous tomber sur la tête que ça ne vous empêcherait pas de rire et de pleurer et de vivre de concert. La preuve : vous avez grandi, et même ça n'est pas parvenu à vous séparer. Camélia s'est calmée sur le racket. Freyja a appris la discrétion. La gamine à tentacules et devenue une jeune fille attirant les attentions. La petite salope de service est devenue une grande salope de service, l'expérience améliorant grandement son rendement.

Et quelles expériences.


I'M A MOVING VIOLATION HOT HOT HOT

De l'eau. La gorge asséchée d'avoir soufflé, crié, embrassé, mordu, léché, pleuré. Comparé au désert de mon oesophage, le reste de mon corps n'est qu'un ruissellement de sueur. Le carrelage n'en est que plus gelé. Froid. Chaud. Mes genoux s'entrechoquent. Soif. En deux-trois gorgées goulûment englouties à même le robinet, elle s'abrège. Ma tignasse se colle en mèches brûlantes sur mes épaules. Je rafraîchis ma nuque. Me laisse tomber sur le bord de la cuvette adjacente au lavabo. Mes cuisses tremblent encore. À les observer, je peux sentir l'ensemble de mon système nerveux paniqué et les tressaillements qui subsistent.
C'est donc ça, ce qu'il nous reste après la mort ? Ces mouvements. Ceux qui véhiculent l'illusion de la vie alors que le souffle et l'espoir et tout le reste sont éteints depuis belle lurette. Ceux qui nous remettent à notre place, stupides carcans de chair et d'os et de nerfs qui ne tiennent debout que par la magie incertaine d'une science qui n'a pas encore tout découvert. Ces petits réflexes communs au chat écrasé, au type qui a trouvé le courage de sauter, au poisson qu'on écaille.
Le visage dans les mains. Les paumes assez lourdes pour que mes globes oculaires s'enfoncent dans mon crâne, loin, plus loin. Jusqu'à pénétrer mon cerveau ; mais je ne sens plus rien. La dimension parallèle dans laquelle on évolue après l'amour m'a fait basculer du côté de ce que j'ai oublié, de ce que j'exècre. Je n'ai pas fermé l'eau, et le glouglou dans le siphon me ramène en des lieux que je n'ai pas envie de reconnaître. Il y a l'herbe mouillée entre mes orteils, le vent qui emmêle la paille couvrant mon crâne, il y a les vagues en bas, tout en bas. Qui se fracassent sur les rochers avec leur violence habituelle, avec la puissance venue du fin fond de l'océan. Au bord de ces chiottes, il y a le bord de ma falaise.
B L A C K O U T
Hnkslgzdk- Merde. Merde.
Le cerveau dans les choux, le bras ankylosé, je me redresse avec la brutalité d'un réveil en sursaut. Il y a cette fraction de seconde désagréable où l'on ne sait plus où l'on est, ce qu'on y fait. Je me lève avec un petit soupir. Titube, trouve un soutien au bord du lavabo. Impossible de savoir combien de temps j'ai comaté ; deux minutes, deux heures ?
Mes doigts frôlent les murs dans l'obscurité et je retrouve le lit. Horloge numérique. 03:48, qu'elle me dit. Il est toujours sous les draps, écrasé en étoile de mer. L'air paisible. Presque bienheureux. Je souris bêtement en pensant au cheminement que l'on a fait pour en arriver là. Sa démarche emplie de fierté, teintée de timidité. L'hésitation mi-hautaine, mi-admirative avec laquelle il m'avait abordée. Il paraît qu'elle s'y connaît, Freyja. Il paraît qu'elle a déjà couchée avec des hommes, des vrais, et que c'était il y a des années de ça. Il paraît qu'elle sera d'accord. Elle est belle, la rumeur. Il l'a suivie, comme tout le monde, consciemment ou pas. Et voilà où ça nous mène.
Si j'avais encore de la place pour les sentiments et leur niaiserie toute surfaite, je me laisserais aller à ébouriffer ses mèches éparses sur l'oreiller. Il a tous les outils en main pour devenir quelqu'un. Peut-être pas quelqu'un de bien ; mais quelqu'un. Je ne peux pas vraiment en dire autant. Mais là, maintenant, Adriel Stratford est dans mes draps. C'est déjà une sorte d'achèvement. Il a quatorze ans, et c'est un homme.
J'ai quinze ans et je suis une putain.




Capri


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Dernière édition par Freyja T. Westernlund le Ven 27 Avr - 18:14, édité 50 fois
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeSam 24 Mar - 1:59

    Bienvenue sur Aisling ♥ !
    Aphrodite est parmi nous.

    Je te propose CENSURE, "Permet de faire apparaître une censure. Il peut s’agir d’un bip sur un mot donné, ou d’un petit rectangle noir sur une image/zone choisie. La maîtrise consistera à choisir le genre de censure, sa forme, sa couleur, son bruit." ON NE DEMANDERA PAS POURQUOI HEIN (faudrait la censurer cette nana, fais gaffe, qu'elle ne touche pas Athos, Alexie mord) ; ou alors AGILITÉ ACCRUE parce que le sport au lit quand on est souple c'est encore mieux (et puis elle pourra lancer un défi à Athos, qui le relèvera parce qu'il est débile et l'envoyer à l'hôpital).

    Enjoy ♥.
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeSam 24 Mar - 2:26

Arthur N. Padraig a écrit:
faudrait la censurer cette nana
HNG ARTHUR tu es perrr-fection. C'est exactement ce qu'il lui faut. Pour foirer ses strip-teases.
Ce sera donc CENSURE, avec joie ! MERCI ♥
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeMer 4 Avr - 17:40

BONJOURMADAME. Besoin d'un délai de dix jours ? Manifeste toi dans la semaine.
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Freyja T. Westernlund

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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeMer 4 Avr - 19:19

VOLONTIERSMADAME ! Nous traversons actuellement une zone de turbulences IRL, aussi notre arrivée sera-t-elle prévue avec quelques jours de retard. Le plan de vol ne change pas pour autant. Hein.

EDIT: Eeet ça va encore s'allonger un peu, cf ici.
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Pavel Němec
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeDim 22 Avr - 16:49

Revenue ? Besoin d'un nouveau délai ?
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Freyja T. Westernlund
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeJeu 26 Avr - 11:41

Nope ! C'est terminé. ♥
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Arthur N. Padraig
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitimeDim 29 Avr - 20:30

    Tout le monde se tape Adriel. C'est lui la vraie catin de l'histoire. Ahaha.

    Je te valide avec tout mon corps (parce que Freyja a plus d'intérêt pour ça que pour mon amour) ♥. Secret par MP à Aelys ou Discord, tu n'oublieras pas, jeune padawan.
    Bon jeu ♥.
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MessageSujet: Re: FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638.   FREYJA— Toi aussi envoie P U T E au 3638. Icon_minitime

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