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Messages : 91
Date d'inscription : 22/05/2010
Age : 35
 |  Sujet: Mimi {Oh, vous avez dessiné des hommes-bâton aujourd'hui ?}  Dim 30 Mai - 1:20 | |
| « Pleased to meet you » « Les plus grandes aventures sont intérieures. [Hergé] » | |
• Surnom : Mimi, Monsieur Mimi, Emil', Emilie, ... C'est au bon vouloir de chacun, même si Mimi est le surnom le plus courant. Et Mimile est un surnom réservé à la directrice (sinon elle en fait tout un caca nerveux).
• Age : 24 ans, né un 25 août.
• Profession : Professeur de dessin d'observation.
• Ancienneté : Tout frais de l'année en cours. C'est la première fois qu'il enseigne.
• Situation amoureuse : Il vous répondra célibataire et qu'il ne compte pas avoir de relation "intime" avec quiconque. Professeur de dessin ne laisse pas de temps libre pour être en couple. ♥
• Ancienne classe : Allez, soyons fous. Random ! *^*
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« Et moi, et moi, et moi... » « Dessiner peut être parfois très indécent. [Crisse] »
Grand cru Français, De Polignac depuis 870.
Autant vous dire que c'est une très, très vieille famille Française, qui date d'il y a très, très longtemps, et qu'elle s'en enorgueillit aisément. Fière d'avoir marqué plusieurs fois l'Histoire, à l'heure actuelle elle tend cependant à disparaître. Véritable tragédie qu'une famille des plus prestigieuses finissent dans l'oubli... Non, l'Oubli avec un grand O, disparaître de l'Histoire même !! Que dis-je cela serait une graaaande perte pour l'Humanité entière !
Sauf que l'Héritier n'en a que faire. Émilien de Polignac déteste l'idée même qu'il puisse être "supérieur" aux autres. Mais Émilien de Polignac n'avait d'autre choix que de suivre la volonté de sa famille jusqu'à la fin de sa scolarité, hors vous l'aurez compris, sa scolarité à duré assez longtemps. Parce que "Môsieur" aime le dessin. Pas de politique, pas d'économie, non rien de tout ce qui est aussi banal dans le milieu des grandes familles. Le dessin c'est sa vie.
Cependant, gardons cela pour l'histoire personnelle du jeune homme, car il est plus important de vous le dépeindre. Et bien que sa jeune enfance s'est vu régie par une obéissance nécessaire à sa famille, Émilien a su garder une personnalité... Déconcertante pour son statut.
Pour faire dans la simplicité, il peut aussi bien se faire passer mentalement pour un enfant, que faire preuve de maturité. Et croyez-le, il sait s'y faire... Bien que cela soit naturel et sans arrière-pensée.
Grand demandeur de câlins, Mimi n'a d'autres idées que de chouchouter ses élèves et les gens auxquels il tient. Quoi de plus agréable que bien s'entendre avec ceux qui vous entourent après tout ?
Mais attention, ne croyez pas que c'est un grand laxiste qui mettra de bonnes notes à tous ! Il sait faire la part des choses quand cela est nécessaire, et se montrer sévère... Dans les limites de ce qu'il peut. Ce qui revient à dire qu'il est aussi dangereux qu'un gros nounours en peluche.
N'allez quand même pas trop loin.
Certes, Émilien est quelqu'un de très agréable, mais cela en devient presque un poids à vrai dire. Pas qu'il va vous coller jusqu'à l'autre bout d'Aisling, non... Juste qu'il vous fera spontanément un câlin, ne se mettra jamais en colère (ou sinon il faut vraiment le pousser à bout), n'ira jamais vous chercher des noises... Non. Il vous aidera au moindre petit souci, s'inquiètera pour vous et sera un véritable antistress ambulant si vous le voulez. Ou peut-être vous rajouterai-t-il du stress en fait.
Mais il y a un cas où Émilien vous adulera toute sa vie... Offrez-lui un quelconque habit ancien, peu importe l'époque, peu importe masculin ou féminin, il aimera. Les habits historiques c'est une de ses grandes passions cachées (avec difficulté vu les vêtements qu'il porte en temps normal...) tout comme la couture. A contrario, si vous tentez d'aborder avec lui un quelconque sujet d'Histoire, des dates, des personnages célèbres... Il sourira en vous laissant parler seul. Ce n'est vraiment PAS son truc. Bon, c'est surtout à cause de sa famille cette aversion pour l'Histoire, tout comme de nombreuses autres matières. Mais le fait est là, Mimi, c'est un personnage paradoxal.
Et il vous le prouvera plus d'une fois. Monsieur aime les chats, mais eux ne l'aime pas. Il aime les fraises, mais hors saison. Il aime la nature mais n'arrivera jamais à habiter à la campagne. Il fait la poussière dans sa chambre... Mais ses cours et ses dessins restent en fouillis par terre. Qui plus est, sa naïveté le pousse à s'embourber dans des situations totalement improbables, indémêlables et même pathétiques pour certaines. Cependant, être naïf ne veut pas dire être débile. Mimi ne manque pas de jugeote bien qu'il soit parfois lent de réflexion ou qu'il ne connait pas un terme... . Il marche plus sur instinct après tout.
De même, il est incontestable que notre Français est agile, léger et sportif. Il sait manier le fleuret comme personne. Mais, parce qu'il y a toujours un "mais" avec Émilien... Sa santé est vraiment ce qu'il y a de pire chez lui. Il se récupère toutes les maladies qui traînent, et ce avec une aisance déconcertante. Alors imaginez un peu après le nombre de fois où il a dû resté chez lui.
Et c'est pour cela qu'il avait également des cours particuliers, de grands professeurs
Tout cela fait d'ailleurs partie de son enfance, à être éduqué dans une "bonne famille" bien bourgeoise. Trop à son goût. Et il en a gardé les manières. Difficile de tutoyer de lui-même, vous allez devoir le forcer pour que ça devienne naturel pour qu'il vous appelle par votre prénom aussi. Et bien qu'il vouvoie les élèves, il les considère plus comme des collègues que des élèves... Certainement à cause de son jeune âge. Ce qui au final, le rends câlin avec tout le monde.
Mais le mieux, reste encore de découvrir vous-même le nouveau professeur de dessin d'Aisling ♥
« Don » « J'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant. [Pablo Picasso] »
• Don :Lilliput
• En détail : A vrai dire, il n'est rien de bien compliqué à comprendre ce Don quand on connait l'origine de son nom : Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Un roman qui, même si ne nous l'avons pas tous lu, nous en connaissons les habitants de la première partie de l'œuvre.
Je citerais donc l'article de Wikipédia sur le sujet, "Après un naufrage, il [Gulliver] se retrouve sur l’île de Lilliput, dont les habitants, les Lilliputiens, ne mesurent qu'environ six pouces de haut (env. 15 cm)."
Sauf qu'à l'instar de ces petits êtres, Emilien de Polignac a la capacité de pouvoir prendre n'importe quelle taille inférieure à la sienne, aussi bien une différence de quelques centimètres qu'une taille infiniment petite (oh, bonjour la molécule du permanganate de potassium... Hé !! Le grain de poussière, fait attention où tu vas !!).
Je tiens juste à préciser que Mimi ne devient pas ce qu'on appelle "chibi" mais garde bien les mêmes proportions d'adulte.
En outre, tout objet qui se trouve en contact avec sa peau prends la même taille que lui (histoire qu'il ne se retrouve pas sans vêtement s'il vous plait). Et ces mêmes objets reprennent obligatoirement leur forme s'il vient à les lâcher ou dès qu'il retrouve lui-même sa taille d'origine.
Il lui est impossible de rétrécir un autre être vivant.
(Et parce qu'on a la chance d'avoir l'œuvre à l'origine du Don sur le net, je vous invite à aller la lire ici.)
• Maitrise : Est-il étonnant de dire qu'un professeur maîtrise son Don ? Emilien est capable de rétrécir autant qu'il veut... Mais rétrécit très rarement à une taille inférieure à une dizaine de centimètres.
• Lui & les ELEM : Des...
• Lui & les SPE :câlins...
• Lui et les PHY :à la...
• Lui et les PSY :Folie !
Mimi n'a aucune préférence dans ces classes, et est tout content quand il peut faire un câlin. Mimi est le genre de professeur qu'on prendrait pour un grand-frère tellement il vous chouchoute.
• Lui et ses collègues : Et bien... Là ce serait un avis assez mitigé. Mimi c'est un réservoir à câlins au premier abord, mais il est moins tolérant avec les adultes qu'avec les élèves, certainement à cause de sa récente scolarité à Aurore. Donc essayez de lui chercher des crasses et... Et vous n'aurez plus de câlins. Très menaçant n'est-ce pas ?
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« Tell me baby, what's your story... » « Ce dessin m'a pris cinq minutes, mais j'ai mis soixante ans pour y arriver. [Pierre-Auguste Renoir] » Would you listen a little of music, please ?
Il était une fois un petit garçon, héritier d'une grande famille Française et qui ne savait absolument rien de ce que la vie lui réservait. Il s'appelait Émilien de Polignac, descendant d'une famille de longue lignée et qui avait sut s'imposer au fil des années.
Malheureux dans un premier temps, le bout de chou ne pouvait pas faire autrement. Après tout, on ne choisit pas sa famille. Tout en blondeur (au grand étonnement de ses parents qui étaient châtain et brun), il se retrouva avec des parents bien trop occupés, le nez plongé dans les papiers de leurs entreprises de téléphonie mobile et dans les actions pour leur parti politique. Quand aux autres personnes vivant dans la maison -dont le commun des mortels auraient appeler cela "château"- les employés de la maison n'étaient pas ce qui était du plus bavard. Et c'est bien parce notre petit protagoniste se senti vite bien seul.
Mais ne vous méprenez pas. J'ai bien dis "seul", mais ce n'était pas pour autant que cela était un poids sur ses épaules. Du moins pas dans l'immédiat. Si on ne connait pas un sentiment après tout, on ne peut pas partir à sa recherche. Ainsi sa vie depuis très jeune à... moins jeune, ne fût rempli que d'obéissance et d'apprentissage, de politesse et de manières. Un vrai lavage de cerveau. Mais comme tout un chacun, vient un jour où le monde bouge, où on se rend compte que nous ne sommes pas seul sur Terre et que des inconnus peuvent venir s'incruster dans notre petit monde bien malgré nous.
C'est ainsi que "Papy Chefcook", alias Laurent le Chef Cuisinier de la maisonnée, vient le premier à bouleverser les habitudes de notre cher Émilien. Une figure paternelle et fraternelle à la fois, voir presque maternelle. Le quadragénaire veuf bien trop tôt et sans enfant, avait pris en affection le petit garçon aux cheveux dorés. Et ce dernier ne manquait pas une occasion pour aller le voir aux cuisines malgré l'interdiction de ses parents.
"Alors bonhomme, tu me racontes quoi aujourd'hui ?" était la phrase par laquelle commençait toujours leurs discussions. Émilien devenue dès lors très curieux et bien bavard comme tout enfant de son âge, débitait mot sur mot, phrase sur phrase, et ils discutaient de longs moments alors que Laurent donnait des ordres et supervisait l'équipe sous ses ordres.
Ainsi commença le train-train habituel : cours particuliers en tout genre (piano, littérature, histoire-géographie, mathématiques, dessin classique, équitation, bonnes manières, codes sociaux, politique, économie...). Des enseignements bien barbants. L'unique cours où Émilien prenait plaisir à s'exercer était sans nul doute l'escrime. Pourquoi alors qu'il trouvait cela impraticable à ses débuts ? Parce que Papy Chefcook était un ancien escrimeur, champion national, et lui avait transmis sa passion de ce sport à travers leurs papotages incessants. Et le garçon avait même appris à apprécier son professeur d'escrime qui se montrait compétent dans son domaine... Après tout, c'était un ancien ami de Laurent.
Ainsi se passa la première moitié de sa petite enfance. Sans douleur ni peine plus que passagère.
Le premier vrai choc de sa vie a été avec certitude le matin d'un jour qui s'annonçait banal. Et pourtant.
Les paupières qui s'ouvrent. La faible lumière qui filtrait des rideaux lui semblait vraiment plus violente qu'à l'habitude, et son matelas plus... rêche et rempli de creux. Et son oreiller bien trop penché. Émilien tente de le tirer vers lui pour mieux le positionner. Sauf qu'il est terriblement lourd. Un œil d'ouvert. Deux yeux d'ouvert. Et un hurlement de terreur qui raisonne dans la pièce, inaudible pour toute personne hors de la pièce. Autant dire que personne ne l'a entendu.
Non, c'était définitivement un rêve ? Pas vrai ? Comme ça c'était la réalité ? Le jeune garçon se pinça de nombreuses fois, se demandant bien s'il n'avait pas pu boire quelque chose comme la potion de réduction d'Alice. Il se sort de dessous les draps... Regarde ses mains. Normales. Ses pieds. Normaux. Et il parcourt pendant une bonne dizaine de secondes son lit pour en atteindre le rebord.
Oh mon Dieu. Non, il avait la certitude maintenant d'avoir le vertige. Et par malchance, il trébucha sur un fil du drap mal cousu, et tomba dans le précipice...
Avant de retomber à plat ventre sur le sol, de retour à la normale.
Voila donc sa première expérience bien désastreuse de son Don. Et ses parents furent bien obligé d'admettre la réalité des choses, le soir, lorsqu'Émilien rétrécit prenant la taille de sa petite-cuillère lors du souper.
Et de fil en aiguille, Émilien de Polignac se retrouva obligé d'aller suivre des cours spéciaux dans une des plus prestigieuses écoles Françaises qui soit, Aurore. Maîtriser son Don, en voila une tâche bien difficile. Et le port du bracelet fût obligatoire bien que le "Lilliput" ainsi nommé pouvait sembler insignifiant : rétrécir à la taille d'un atome n'est pas ce qui est des plus amusants, ni risquer de se faire écraser par un pied, balayer par les femmes de ménage, envoler à cause d'un éternuement, dévorer par un insecte, ... Toutes les meilleures raisons de ne pas vouloir de ce Don.
Seulement, voyez-vous, j'ai omis de vous expliquer une petite chose sur le blondinet : la santé n'est vraiment pas son point fort. Et dès lors, il se retrouve abonné à l'infirmerie, ce dont il aurait aimé pouvoir se passer au vu de la l'amabilité de la vieille dame qui occupait les lieux. Mais là n'est pas le plus important après tout.
A cause de ces incessantes absences involontaires, Émilien de Polignac se retrouva vite sans amis alors qu'il avait tant d'amour à donner. Et oui, essayez un peu de sociabiliser alors que vous vous trouvez régulièrement dans l'un des endroits les plus détestés des élèves lorsqu'ils ne feintent pas d'être malade (et d'ailleurs, ceux qui feintaient, eux, n'allaient pas plus à l'infirmerie).
Il tenta de participer à un club, chose qu'il n'avait jamais faite auparavant, mais rien n'y fit. Au club de théâtre, alors qu'il aimait voir les autres jouer sur scène, espérant qu'un jour il pourrait être à leur place, on prit comme mauvaise excuse qu'on ne saurait jamais quand il pourrait venir aux répétitions, le petit garçon se retrouva vite au poste de couturier. Mais au moins, le club lui apporta deux nouvelles passions : l'amour des costumes historiques et celui de jouer un rôle.
Mais très vite alors, Émilien reçu l'autorisation de retourner le samedi et le dimanche dans sa famille pour aller voir son médecin traitant.
Sauf qu' un docteur ne vous garde que très rarement en consultation plus d'une heure... Et ainsi, les cours particuliers reprirent bien rapidement pour le restant du week-end. Et une double dose d'économie parce que M. et Mme de Polignac tiennent à ce que leur fils devienne patron d'entreprise, politicien ou qu'il obtienne un rôle important qui serait tout au bénéfice financier de la famille.
Et c'était sans compter une sur quelques rencontres assez... Inhabituelles.
Il faut tout d'abord expliquer, que les Polignac, par intérêt financier, ne se liaient qu'à des familles "intéressantes". Et c'est ainsi qu'en un premier temps, Émilien eu la chance - ou la malchance - de connaître Dahlia Sarny, fille d'un grand couturier et d'une mannequin reconnue dans le milieu.
Mais... Malgré tout, le blondinet n'osa jamais réellement l'aborder, bafouillant comme jamais. Impressionnante. C'était la première chose qui lui venait à l'esprit lorsqu'il la voyait. Ça se voyait que Dahlia avait du caractère et qu'elle savait ce qu'elle voulait malgré les nombreuses années qui séparait leur âge. Et donc, une potentielle première amie lui passa sous le nez. Il ne la détestait pas, loin de là, mais il n'arrivait qu'à l'observer de loin, se demandant bien comment il pouvait faire pour réussir à lui parler sans anicroche. De même, les rares fois où il pu la voir chez lui lorsque leurs parents se rencontraient, le Français n'arrivait qu'à faire d'innombrables gaffes comme se prendre les pieds dans le tapis et se vautrer PILE en face d'elle.
Un véritable désastre donc.
Et vint alors sa deuxième rencontre. Alors qu'il arrivait enfin à aligner quatre mots avec Dahlia ("Bonjour... Vous... Allez bien ?"), une fillette du même âge que Dahlia entra violemment, au sens propre du terme, dans la vie d'un Émilien encore adolescent. Désireuse de suivre également des cours d'escrime pour une raison futile que je passerais sous silence (waouh ça a l'air cool !), les Polignac lui proposèrent de rejoindre Émilien durant ces heures-là. Mais leur vraie rencontre fut pour le moins mouvementée : alors qu'Émilien s'apprêta à sortir de sa chambre, d'une il se prit la porte qui s'ouvrit violemment en plein visage, et de deux, la petite demoiselle qui de toute évidence était venue le saluer avant leur premier cours en commun... Ne trouva d'autre moyen que de sympathiser en jetant divers "revues" au nez d'un Émilien encore sous le choc, le nez bien rougi à cause de la rencontre directe avec la porte.
Et ainsi commença une longue et durable amitié, bien qu'elle soit assez hors norme. Entre Mary qui considère Mimi comme un sujet de test pour tout et n'importe quoi, et ce dernier qui se retrouve à suivre comme un gentil petit toutou la jeune fille, c'était à se poser des questions.
Passèrent donc, plus ou moins tranquillement, le peu d'années restantes à Aisling. Vint le jour où, ô grand étonnement de tous, Émilien réussit à obtenir son certificat de réussite. Diplôme en poche, il n'avait plus qu'une seule idée en tête. Dessin, dessin, dessin. Parce que depuis ce jour, depuis que ces "revues", qui étaient en fait des comics américains, lui étaient littéralement tombés sur la tête (merci Mary), c'était une révélation. Être illustrateur.
Non mais comprenez, tout ce mouvement, cette vie qui transparait sur du papier. C'était comme... Comme créer des vies, inventer était si excitant, et après tout, l'imaginaire est un don que l'on nous offre à notre naissance, alors pourquoi ne pas l'utiliser ?
Naturellement, ses parents étaient contre l'idée. Et malgré les tentatives pour les convaincre de l'intérêt de ce métier, il était hors de question d'échapper à sa destinée qui se voulait être au profit de la famille.
Grossière erreur, puisque cela força Emilien a faire la dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre venant de lui. Après quelques années à débattre avec ses parents, puis à faire semblant de les obéir pour aller à des cours de dessin supplémentaires au lieu d'une des plus grandes écoles d'économie de France, il fugua tout en emportant ses économies qui lui permirent de subvenir à ses besoins le temps de passer le concours de professeur d'art. Il avait bien dû admettre, qu'être illustrateur était encore bien trop précaire comme métier, et s'était rabattu sur un métier plus stable, mais pas inintéressant non plus.
De nombreuses nouvelles péripéties arrivèrent puisque vint le jour de son obtention de diplôme... avec toutes ses économies qui étaient passé dans l'internat et les frais de l'école. Surtout, que la seule école de France à laquelle il pouvait espérer enseigner, Aurore, avait déjà son équipe de professeurs au complet. Et hors de question de postuler dans des écoles qui ne connaissait rien aux dons, d'une part à cause d'une probabilité de se voir transformé en lilliputien si le jeune homme venait à se faire surprendre, et d'autre part, parce que sa famille avait de nombreux contacts... Et retrouvé leur fils unique que ce soit pour le déshériter ou pour trouver le moyen de le forcer à suivre leur désir, était certainement une de leur priorité.
De fil en aiguille, Émilien réussit à partir pour l'Irlande, afin de répondre à une offre d'emploi qu'il avait réussi à obtenir - à son grand étonnement au vu de la rivalité des écoles - grâce à la Directrice d'Aurore. Je passerais les détails trop nombreux de son voyage jusqu'au pays enchanteur et légendaire, mais cela ne fût pas de tout repos. Et à son grand soulagement et après un entretien des plus... inhabituels que je passerais également sous silence par respect pour notre chère Aliénor, il réussit à se faire embaucher.
Et maintenant mes très chers lecteurs, profitez donc de ce nouveau prof qui ne connait pas encore très bien les lieux, je laisse ce très cher Émilien entre vos mains. Prenez-en soin comme bon vous semble.
- Spoiler:
Références :
Famille Polignac : http://fr.wikipedia.org/wiki/Polignac
Château Lavoute-Polignac dans le Loire: http://www.lavoute-polignac.fr/
Palazzio Contarini-Polignac : http://venice.jc-r.net/palaces/contarini-polignac.htm
Singer Winnaretta : http://www.musicologie.org/Biographies/p/polignac.html
Métier de Chef Cuisinier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chef_cuisinier
« Kaya... Ou Dante. Au choix. » « La vie n'est pas un long fleuve tranquille comme le veut l'adage. » [Moi] | • Age :
• Sexe : *Mimi se bouche les oreilles* (FILLE. Je tiens à le préciser vu qu'on m'a confondue par deux fois... Je dois être un raté de naissance, et j'aurais dû être un garçon en fait 8D).
• Avatar : *Mimi ne veut pas voir* [Richard Windol, Tales of Graces]
• Comment avez-vous connu le forum ? *ne veut pas le dire*
• Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Double compte d'un roux, râleur et qui n'aime pas les câlins, ça vous dit quelque chose ?
• Autre chose ? Ce personnage est totalement fictif, et les dessins utilisés pour mon kit ne sont absolument pas de moi. Cependant, les dessins "académiques", que je posterais en rp sont de moi. Le premier qui me les pique je le transforme en steak haché et je le donne à mon chien Dx
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Dernière édition par Émilien de Polignac le Lun 25 Oct - 21:10, édité 18 fois |
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