Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 lisandra • twisted mind

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
▬▬▬▬▬▬▬
Lisandra L. Haraldson
lisandra • twisted mind Rangpsy
Lisandra L. Haraldson

Messages : 67
Date d'inscription : 18/04/2012
Age : 30


lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:14



lisandra • twisted mind Japan28icon
LISANDRA LIV HARALDSON
SURNOM LETHAL
AGE 14 ANS
ANNEE 3EME ANNEE
ANNEE D'ARRIVEE 1ERE ANNEE
CLASSE PSY

lisandra • twisted mind Japan15



CARACTERE      

C’est une journée comme une autre, sous la pluie d’Irlande, entre les quatre murs d’Aisling. Peut-être discutes-tu avec quelques amis, peut-être prépares-tu quelque stratagème divertissant, peut-être recherches-tu simplement un peu de tranquillité, aux détours des couloirs du grand établissement. Tu te crois entouré de personnes que tu connais bien, tu te crois seul — tu ne l’as pas encore remarquée. Tu n’as pas fait attention à elle, petite poupée de 14 ans, avec son teint de porcelaine, son carré noir, ses ballerines blanches et ses vêtements repassés. Elle se tient bien droite, les mains jointes, et pose un pied devant l’autre, en avançant bien droit. Tu l’as probablement déjà croisée, peut-être même t’a-t-elle attendri, jolie poupée aux yeux bruns, cachés derrière les mèches régulières de sa frange. Ou bien tu ne l’as pas vue, comme souvent, tant elle est discrète. Petite fille bien élevée, elle est sage, si sage. Trop sage. Quand enfin tu la remarques, qui marche sans bruit derrière toi, tu te demandes depuis combien de temps elle est là. Tu te demandes où elle va, comme ça, la petite Lisandra. Si tu t’arrêtes et que tu la regardes, elle te fera un sourire. Un sourire d’une politesse extrême. Si extrême, que c’en est presque dérangeant. Tu ne le verras pas, au début. Ce n’est que lorsqu’elle commencera à te parler, lorsque, telle une princesse capricieuse, elle te donnera des ordres, lorsque sa voix cristalline profèrera les pires insanités et que que tu apercevras l’éclat d’une lame de scalpel entre ses mains, que tu percevras la tension de ce sourire poli qu’elle affiche toujours, même lorsqu’elle te menace. Tu verras les frétillements aux coins de sa bouche, le tremblement discret de ses lèvres qu’elle se retient de mordiller ; tous les signes qui trahissent son excitation. C’est un sourire fendu qu’elle accroche à ses lèvres, un sourire de jouissance, à l’idée de tout ce qu’elle pourrait te faire. Et qu’elle fera.

Lisandra, c’est une enfant. C’est l’enfant qu’on aurait voulu avoir, l’élève attentive qui fait toujours ses devoirs, la petite fille bien élevée et docile dont rêvent tous les parents. C’est la petite soeur que tu voudrais protéger, et tu t’imagines déjà qu’elle te regarde avec admiration, alors que ses yeux convoitent ton pull, pourtant trop grand pour elle, ou s’émerveillent sur le tracé de tes veines. Elle se demande si elle serait capable de le suivre au bistouri, et si les lignes écarlates qu’elle tracerait ainsi seraient plus jolies sur ta peau que les bleues qui paraissent en transparence.

Parce que dès qu’elle pose les yeux sur toi, elle ne voit en toi qu’une nouvelle acquisition. D’un regard, elle possède toute chose et tout être. Elle est gentille et discrète, la petite Lisandra, elle paraît même un peu timide parfois. Mais au fond, elle n’est que jouissance et pulsions, et elle a décidé de jouir de toi. Elle attend tout de toi, même que tu lui donnes ta vie si elle te la demandait. Lorsqu’elle se tient devant toi, mains et pieds joints, et qu’elle lève vers toi ses brillants yeux bruns, pour te demander avec un sourire de lui donner ton gâteau, aurais-tu le cœur de le lui refuser ? Lorsqu’elle s’agrippe à ta manche pour quémander un câlin, en invoquant une peur ou un chagrin, serais-tu assez rustre pour l’en priver ? Mais lorsque la jeune fille te suit depuis plusieurs heures, comme une ombre, en réclamant ton sac ou ta veste, tu hésites. Parfois, on ne la prend pas au sérieux, lorsqu’elle joue à l’impératrice. On s’attendrit face à son sourire, ou on la repousse avec indifférence. Mais ses requêtes sont bel et bien des ordres : elle ne demande pas, Lisandra. Elle exige. Et elle ne manque pas de moyens de le faire savoir. Quand, suite à un refus, Lisandra reformule sa requête en usant d’un ton et d’un vocabulaire plus durs, ça surprend. Surtout lorsque ses yeux sombres te fixent intensément, avec ce petit je-ne-sais-quoi de macabre au fond qui te fait frissonner. Lisandra stalke, crie, insulte, menace, et met ses menaces à exécution, si besoin. On peut dire qu’elle a le sens des affaires, ce qui n’est guère surprenant quand on considère que c’est une Haraldson. Du genre à te faire une offre que tu ne pourras pas refuser, pour citer Marlon Brando. L’une des plus dangereuses, paraît-il, mais tous se garderont bien de le dire : au contraire, on lui donne crédit, on vante son innocence, on protège sa réputation. Ce salaud de Ludvik lui-même veille à ce que sa petite Lisandra reste blanche comme neige, si c’est pas mignon. Qui voudrait bien te croire, lorsque tu accuses de monstruosité l’image même de la candeur ? Elle connaît son rôle, Lisandra, elle sait que pour régner il faut légitimer ses actions. Qu’il faut se faire aimer. Jamais les adultes ne te croiront, pauvre que tu es, pauvre victime. C’est une louve qui sait faire patte blanche, une louve qui ne montre les crocs que quand le berger n’est pas là. C’est un joli monstre, qui cache très bien ses pendants pervers sous une couche de vernis irréprochable, et qui ne laisse voir que ce qu’elle veut voir. Elle écrit des messages morbides en grandes lettres rouges sur les murs ou les portes, et s’infiltre dans les chambres des autres pour égorger leurs peluches ou voler leurs rongeurs, peut-être bien pour les disséquer. Elle planque des rats morts dans la salle Dalach, accroche des nœuds coulants dans les salles de classe, le soir, quand elles sont vides. Lisandra veut vous pourrir la vie et obtenir tout ce qu’il est possible d’obtenir, elle vous maintient dans l’horreur et dans la peur pour mieux vous tenir, elle use et abuse du chantage et des menaces, pour que vous assouvissiez ses caprices. Lisandra, c'est la reine mère et Blanche Neige à la fois.


lisandra • twisted mind Japan31



DON    

DON MINDFUCK

EN DETAIL Ou comment harceler les gens sans témoins, tout en conservant son air innocent. Lisandra a le pouvoir de s'introduire dans votre esprit. Mieux, elle a le pouvoir de mettre ce qu'elle veut dedans. De préférence, ce qui va vous agacer. Mieux, ce qui va vous traumatiser. Images choquantes, creepy, gores. Phrases compromettantes que vous finirez par ressortir sans même vous en rendre compte, tant elle vous auront trotté dans la tête. Airs de musique insupportables. De quoi devenir fou. Prenez garde : Lisandra spamme votre esprit. Et, la connaissant, ça ne sera pas joli joli.


MAITRISE On peut dire que Lisandra possède une bonne maîtrise de son don. Il s’active selon son bon vouloir, et elle peut y mettre un terme à tout moment. Il es très rare que son don s’active à l’improviste : il faut vraiment que la jeune fille soit soumise à une émotion très forte, que sa propre pensée s’impose extrêmement fort à elle pour qu’elle s’imprime également dans l’esprit de son interlocuteur indépendamment de sa volonté. Cela fait plusieurs années que ça n’est pas arrivé. Pour ce qui est de ce qu’elle cherche à imprimer dans l’esprit de sa cible, c’est d’autant plus net que ça l’est dans son propre esprit et qu’elle y pense fort. Une image qu’elle parvient à visualiser parfaitement s’imposera beaucoup plus nettement à sa cible qu’une scène qu’elle a elle-même du mal à se représenter. Bien entendu, l’utilisation de ce don nécessite de la concentration, pour sélectionner les informations à transmettre et se les représenter clairement. Lisandra a parfois du mal au niveau de cette sélection : il arrive qu’elle transmette « par erreur » des images, sons, pensées, qui proviennent de son propre esprit, en plus ou bien même à la place de ce qu’elle avait pensé transmettre à la base. Ce scénario est d’autant plus probable si quelque chose la distrait, sans qu’elle ait le réflexe d’interrompre l’usage de son don. Mais ce n’est pas un problème aux yeux de la psychique : elle a de nombreuses cibles sous la main sur lesquelles s’exercer.


ELLE ET LES AUTRES Lisandra classe les gens en deux catégories : les adultes, et les autres. En présence d'adultes, Lisandra soigne son image de petite fille sage, de petite fille modèle. Elle a compris que c'était le meilleur moyen de ne pas avoir d'ennuis, et qu'on la laisse tranquille. Les adultes représentent l'autorité : il est beaucoup plus avantageux de les avoir de son côté que de devoir les affronter. Quand aux autres, elle ne fait que jouer avec eux. Elle joue à la petite chose adorable qu'on aimerait câliner, elle les enroule autour de son petit doigt, veut leur faire assouvir ses caprices, s'amuse à les effrayer et à les conquérir. Elle aime faire des affaires aussi, et s'arrange toujours pour y gagner beaucoup, tourner les choses à son avantage. Elle est douée. C'est une Haraldson. Ceux qui lui sont dévoués bénéficieront de quelques grâces, ceux avec qui elle parvient à des arrangements satisfaisants auront peut-être droit à un semblant de respect. Les autres sont soit des victimes toutes désignées, soit des cibles à abattre, pour ceux qui lui tiennent tête.


lisandra • twisted mind Japan20



HISTOIRE      

Quand on vous répète depuis votre plus jeune âge que vous êtes amené à contrôler le monde dans l’ombre, à tirer les ficelles, à profiter des autres et à régir leurs vies en les faisant dépendre de vous, ça a tendance à vous donner de l’ambition. Les Haraldson étaient ce genre de famille. Haraldson. Un nom islandais, tout ce qu’il y a de plus banal. Ça sonne bien, ça a un petit côté brut, un petit côté sifflant, mais étouffé. À peine suggéré. Haraldson — ça ferait presque courant. Et pourtant. Ce nom en fait frissonner plus d’un. Haraldson, la plus grande famille de trafiquants d’Islande. La famille qui a fait main mise sur tout le marché noir du coin, dans tous les domaines. Armes, drogue, filles, organes et tant d’autres. Ils contrôlent toutes les transactions illégales — les plus importantes. Les plus lucratives. Les Haraldson sont effectivement des marionnettistes, qui contrôlent le monde dans l’ombre. Les hommes importants, sur le devant de la scène, ceux qui détiennent le pouvoir ? Ils mangent tous dans leur main. Ce ne sont que des pions sur l’échiquier, sous l’emprise d’un joueur terrifiant qui les déplace à sa guise.

C’est dans cette famille qu’est née Lisandra. La petite dernière, pour l’heure. Les Haraldson sont une grande famille. Les Haraldson s’entendent très bien entre eux. Tellement bien, que c’en est parfois effrayant. Lisandra eut donc droit à tout l’amour — tordu, parfois — des membres de sa famille. En sa qualité de petite dernière, elle est née dans un monde qui ne semblait bâti que pour elle, où elle fut choyée au-delà de toutes espérances. Et elle était de celles qui se nourrissent de cet amour, de cette attention. Pas de celles qui s’en réjouissent candidement, presque timidement, en rougissant. Non, Lisandra était de celles qui dévorent l’amour des autres, avidement, gloutonnement. C’était laid, tellement laid. Et pourtant, avec son apparence fragile et son sourire radieux, elle est si mignonne, la petite Lisandra. Elle l’a toujours été. Elle était ravissante dans sa monstruosité. Le petit joyau de la famille.

Elle a toujours été peste. Ce n’était qu’une gamine pourrie gâtée, mais intelligente, persuadée de pouvoir régner sur tout et tout le monde. On lui avait bourré le crâne avec ça, et ça lui convenait très bien. Les membres de sa famille ne voyaient là que des qualités — quand on vous dit qu’ils sont tordus. On ne se préoccupe pas de la vertu ni de la morale, chez les Haraldson. Seuls comptent les affaires, le pouvoir et le plaisir. Et la famille. Très important, la famille. Lisandra elle-même avait beau être une peste, elle aimait sa famille, et ça se voyait. Elle ne leur épargnait pas ses caprices, mais ils étaient doux, et on ne se privait pas de satisfaire la petite chose qu’elle était. Une petite chose précieuse.

Lisandra ne manquait donc pas d’attention. Elle avait toujours du monde pour la regarder, pour jouer avec elle, pour la gâter. Elle passait d’un frère à l’autre quand bon lui semblait, réclamait une soeur, apprenait les valeurs de ses parents. Mais ça ne suffisait pas. Ça ne lui suffisait pas. Elle voulait plus, elle voulait agrandir sa cour, jouer avec d’autre personnes, extérieures au cercle familial. Elle voulait des gens qui ne représentaient rien, des jouets, avec lesquels elle pourrait vraiment s’amuser comme bon lui semblerait. Petite, elle trouva plusieurs compagnons de jeu. De pauvres enfants innocents, bernés par son sourire délicat et sa fragilité feinte. Elle les amadouait d’abord, timide, effarouchée, donnait l’impression de vouloir être protégée. Elle flattait leur ego, pour les mettre en confiance, leur donner l’impression qu’ils étaient importants. Importants pour elle. Et elle, c’était le monde. Puis les rôles s’inversaient petit à petit. Ils avaient tant pris l’habitude de prendre soin d’elle, qu’elle finissait par leur donner des ordres sans même qu’ils n’en prennent conscience. Au fond, elle avait toujours dominé leurs jeux. Mais ils avaient toujours cru le contraire.

Elle se souvient de deux enfants en particulier. Un frère et une soeur. La petite fille avait son âge, et son frère, un an de moins. Lisandra avait rapidement amadoué le petit. Sa soeur, par contre, s’était montrée plus méfiante. Lisandra avait d’abord cru qu’elle pourrait la convaincre, que cela prendrait juste plus longtemps. Mais Lisandra manque de patience. Elle n’aime pas être contredite. Elle n’aime pas qu’on lui résiste. Et elle n’aime surtout pas qu’on la soupçonne, quand elle joue parfaitement son rôle d’innocente. Alors Lisandra s’impatienta, et décida de punir l’effronterie. Elle affermit son influence sur le petit garçon, et le retourna peu à peu contre sa propre soeur, à force de paroles mielleuses et de fausses larmes. Elle jubilait en le voyant prendre sa défense contre cette importune. Elle jubilait de prendre peu à peu sa place. Regarde. Regarde bien. Je peux tout te prendre. Je peux tout avoir. Ton sourire, ta haine, ton frère. Tout m’appartient. Tout appartient aux Haraldson. Quoi que vous cherchiez, ils peuvent l’avoir ou l’ont déjà. Et si vous voulez obtenir quelque chose d’eux, il suffit d’en payer le prix. Tu as compris, petite fille ? Elle demandait ta loyauté, ton asservissement. On ne refuse pas de payer les Haraldson : ils te le font juste payer beaucoup plus cher.

C’était un brave garçon. Un bon petit soldat. Elle était sa princesse, peut-être même sa reine, et il lui était dévoué comme un chevalier servant. Tant de complaisance mettait la gamine dans de bonnes dispositions à son égard. Elle était presque tendre avec lui — autant que Lisandra puisse se montrer tendre avec quelqu’un qui ne soit pas de sa famille. C’était plus de l’indulgence qu’autre chose, en fait. Une grâce qu’elle lui accordait négligemment, parce qu’elle en avait le pouvoir. Ah, vraiment, elle était trop bonne avec lui. Mais tant qu’il obéissait à ses caprices, qu’il flattait sa vanité, qu’il la nourrissait d’attention, elle consentait à se montrer généreuse. Les quelques fois où elle le voyait hésiter, elle n’en devenait que plus exigeante. Non, tout se passait si bien, pourquoi décider soudainement de me résister ? Pourriture. Moins que rien. Myase. Les insultes sifflaient, frappaient, violemment. Sur un ton froid et cassant, autoritaire. Ça surprenait toujours, dans cette petite bouche d’enfant, avec cette voix ravissante, de la part de cette petite fille d’ordinaire si polie. Un rappel à l’ordre, dans lequel tremblait l’ombre de la sentence. Prends garde, il n’y aura pas d’autres avertissements.

Son vaillant petit soldat lui échappa le jour où elle lui demanda le plus sérieusement du monde de lui donner un rein. Avec un grand sourire, et une voix joyeuse. Sans doute était-elle ravie de son idée. L’enfant n’avait pas réalisé. Mais lorsqu’il avait demandé à ses parents comment on faisait pour trouver son rein, et que c’était pour le donner à Lisandra, ces derniers s’étaient arrangés pour que leur fils ne s’approchât plus jamais de la dangereuse enfant. Lisandra fut davantage frustrée qu’on lui ait volé ce qui, d’après elle, lui appartenait, qu’elle ne fut véritablement peinée d’avoir perdu son camarade. Qu’importe, elle en trouverait d’autres. Voyant qu’il ne venait plus à leurs rendez-vous, elle avait tenté d’aller le chercher, mais elle s’était heurtée à ses parents. Folle de rage à l’idée des adultes insignifiants la privent de son bien, elle les avait maudits de toutes ses forces, en imaginant pour eux de terribles malheurs et tortures. Oh, comme elle aurait aimé que Ludvik fût là ce jour-là. Elle se serait délectée de sa vengeance. Ce ne fut pas une malédiction qui s’abattit sur le couple, ce jour-là. Ce n’était que le début des cauchemars et de la paranoïa. Les deux êtres furent submergés d’un flot d’images saisissantes, qui s’imprimaient vivement dans leur esprit. Comme un film d’horreur dont ils seraient protagonistes. Ce n’était qu’un mauvais rêve, qui semblait dangereusement réel. La jeune Haraldson ne comprit pas tout. Elle vit leurs regards horrifiés, elle vit la porte lui claquer au nez.

Son don. C’était donc ça. La lettre arriva quelques jours après, pour le plus grand bonheur de la famille. Les membres de la famille avaient toujours eu des dons terrifiants, ce qui avait grandement contribué à leur réputation, et Lisandra ne fit pas exception. Elle-même le trouva follement amusant, et elle ne se priva pas de s’en servir à tout va. C’est à cette époque qu’émergea le surnom qu’elle ne devait plus quitter. Lethal. Prenez garde, la petite Lisandra est bien plus dangereuse qu’il n’y paraît. Et elle manie les pires armes qui soit : votre esprit. Votre propre esprit, contaminé, parasité par son imagination perverse et morbide, qui se retourne contre vous. En digne Haraldson qu’elle est, elle a cherché à l’exploiter au maximum dès son activation. Et le-dit don s’est rapidement révélé utile, autant que divertissant, lorsqu’il s’agissait de persuasion. Quand une gamine bien élevée menace de vous briser les doigts un par un si vous ne remboursez pas l’argent que vous devez à sa famille, c’est souvent peu crédible. Quand elle vous balance des images explicites directement dans votre esprit, c’est tout de suite plus convainquant.

Enfin, lorsqu’elle eut 12 ans, Lisandra fit sa rentrée à Aisling, où elle retrouva son frère aîné, Ludvik. Tout comme lui, elle fit de l’école son terrain de jeu. Mais elle commença dans un premier temps par établir les règles du jeu. Depuis la première activation de son don, la jeune fille avait décidé de ne plus contrarier les adultes, afin d’éviter qu’ils ne se mettent à nouveau en-travers de son chemin. Elle apprivoisa rapidement toute l’équipe pédagogue d’Aisling. Son jeu de petit fille modèle n’avait plus de faille. Dès qu’un adulte se trouvait dans les parages, Lisandra était irréprochable. Lorsqu’elle se fut assurée que les adultes ne la dérangeraient pas, elle put reprendre ses occupations préférées. L’école est le plus grand terrain de jeu auquel elle ait jamais eu accès. Élèves et leurs affaires lui appartiennent tous. C’est comme cela qu’elle le voit.

Prenez garde, Lethal a pris possession des lieux.

lisandra • twisted mind Japan29



ALCYONE      

AGE 18 ANS
SEXE FEMALE
AVATAR FEMALE!JAPAN ( AXIS POWER HETALIA )
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? TC. ( SULLY, NIKOLAÏ )

lisandra • twisted mind Autumnleavesbyjimmyjam7


Dernière édition par Lisandra L. Haraldson le Sam 21 Avr - 19:56, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Leif Karlstrøm
MODO | You seem unhappy. I like that.
MODO | You seem unhappy. I like that.
Leif Karlstrøm

Messages : 3534
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 31


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans
Nationalité: Suédois
Relationship:

lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: Re: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitimeMer 18 Avr - 22:05

Reee-bienvenue à Aisling !

... OUI JE POUSSEZ VOUS. Je suis censée être en absence. Je suis au milieu de trucs. Mais. Alcyone + Haraldson JE PRENDS. Allez du coup je te propooose le mindfuck ou le voleur d'âmes. ... Oui ça te fait un troisième psy mais. Haraldson quoi. Et puis c'est les best tu vas pas te plaindre hein ?
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Lisandra L. Haraldson
lisandra • twisted mind Rangpsy
Lisandra L. Haraldson

Messages : 67
Date d'inscription : 18/04/2012
Age : 30


lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: Re: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitimeJeu 19 Avr - 0:11

... GNNN WADOO ILU. Je t'ai déjà inondée d'amour sur l'HP mais voilà. Ces dons. aaaaaa. Je sais pas choisir, ils sont. roawr.

Je vais faire la petite fille pénible mais je pourrais avoir des précisions sur les deux dons ? J'ai pas trouvé de descriptions. J'ai une vague idée de ce qu'ils font (les noms sont grandement évocateurs fufufu), mais je me demande un peu comment ils fonctionnent et en quoi ils consistent exactement.

( ET PSY POWER PAS DE PROBLEME BABY )


Edit : autant pour moi, j'ai retrouvé la description du voleur d'âme dans les propositions de dons. Et pour mindfuck, la description est la même que le headfuck qui avait été proposé ? Si oui je preeeends. (trololol)
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Lisandra L. Haraldson
lisandra • twisted mind Rangpsy
Lisandra L. Haraldson

Messages : 67
Date d'inscription : 18/04/2012
Age : 30


lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: Re: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitimeSam 21 Avr - 16:22

Double post, juste pour prévenir qu'en fait j'ai fini. J'ai eu un peu de mal avec l'histoire donc j'espère que ça ira, mais j'ai eu un semblant d'inspiration ce matin alors voilà~
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Pavel Němec
MODO | I wrote this for you.
MODO | I wrote this for you.
Pavel Němec

Messages : 1280
Date d'inscription : 12/03/2011
Age : 27


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans.
Nationalité: Tchèque.
Relationship:

lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: Re: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitimeDim 22 Avr - 19:03

Gniii toi je t'aime, et les Haraldson, why so awesome. Je valide, évidemment. ♥
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Contenu sponsorisé



lisandra • twisted mind Vide
MessageSujet: Re: lisandra • twisted mind   lisandra • twisted mind Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

lisandra • twisted mind

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: « CAP OU PAS CAP ? :: « Que la partie commence. :: « Bienvenue à Aisling.-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit