La salle créée pour le club des geeks. Ici, des écrans d’ordinateur tapissent les murs. C’est une antre de technologie, les dernières nouveau s’ajoutent petit à petit et ce sans que personne n’y fasse grand-chose. C’est sombre, c’est froid, on cotoie plus de cable que d’être humain. C’est des consoles de jeux vidéos, de la dreamcast à la PS3 qui s’alignent. C’est une montagne de jeux vidéos, anglais, français, japonais qui s’entassent sur le sol. Un frigo avec de la pizza à volonté, des manettes. Oh oui, une pièce qui fait bien des heureux mais il faut avouer que seul, la nuit, elle a des allures d’apocalypse, de 1984.

C’est une salle bien étrange. A première vu, rien de bien anormal. C’est un espèce de laboratoire, avec des fours, des éviers, un frigo et tout le nécessaire à pâtisseries et autre plats plus complexe. Sauf que dans cette salle vit, profondément endormie dans un paquet de sucre oublié, la Fée du Sucre. Alors parfois, les tabourets sont de pains d’épice et le tableau noir d’un délicieux chocolat. Joueuse, la fée se réveille parfois pour venir faire foirer vos créations, les adoucir ou encore les améliorer. Il faut savoir apprivoiser cette petite bestiole. Tâche Ardue, elle fuit les êtres humains. Mais sachez que cette cuisine est soit une salle normale, soit la véritable maison de la sorcière d’Hansel et Gretel.

Le repère, c’est la salle pour Must Destroy Human Race. Le repère, bah ça ressemble à un laboratoire géant. Avec un grand fauteuil en cuir pour la directrice du club, et puis une grande table ovale, genre, salle de réunion, entouré par des tubes en formol, des bescher, bref un laboratoire de grand-méchant de série dessins animé. Le repère, c’est un peu le laboratoire de Dexter. Mais en vachement plus effrayant, quoi. Considérant les membres du club et leur but. Ca se comprend.

Le Fight Club n'est pas vraiment un lieu chaleureux à première vue. À vrai dire, il fait partie de ces nombreuses salles à l'existence douteuses d'Aisling que Leif Karlstrøm aurait découvert dans une de ses escapades. C'est aussitôt devenu une planque aménagée, où il y trame des choses peu nettes ; ici, on étudie nos dons de façon un petit peu différente, de façon à en tirer le meilleur. Soluces, entraînements, et petits deals étranges sous le manteau, tout est bon tant que c'est lucratif pour le gérant de ce petit club plutôt secret. Mais surtout, le vendredi soir, les combats singuliers sous paris sont enfin l'occasion de se défouler un peu, régler des comptes et se remplir les poches, ce qui a valu à ce lieu sans nom son appellation.