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 reeta • je suis ta putain

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Reeta L. Mattiesko
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Reeta L. Mattiesko

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reeta • je suis ta putain Vide
MessageSujet: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeDim 16 Mai - 23:36

« Pleased to meet you »

« Oh watcha gonna do, Katie? You're a sweet sweet girl. But it's a cruel, cruel world, a cruel, cruel world. »

reeta • je suis ta putain Iconreeta

    • Surnom : Son prénom se prononçant « Réta » et n'étant donc pas du tout esthétique, tout le monde l'appelle Rita. Ceci dit, elle a aussi droit aux « pute », « salope », « garage à bites », et autres barbarismes.
    • Age : Dix-neuf ans
    • Année : 8ème.
    • Année d'arrivée : Elle est arrivée à 16 ans. En 5ème année donc.
    • Classe : PSY.


« Et moi, et moi, et moi... »

« My pins are none too strong, Katie. Oh hurry up Mrs Brown, I can feel 'em coming down & it won't take none too long. »

« ▬ Tu devrais ouvrir les yeux, Reeta.
Et si j’ai pas envie ? Tu vas faire quoi ? Me dire que c’est pas bien et que je suis qu’une vilaine fille ? Tu vas me donner la fessée ? Oh oui, j’adore quand tu me frappes. Punis moi ! Ah, pitié, épargnes moi tes remarques mon vieux. Ouvrir les yeux sur quoi ? Sur la pourriture humaine que je suis en train de devenir ? Laisse moi rire. Je préfère me complaire dans ma supériorité illusoire. Tu sais, se sentir supérieur, c’est bien parfois, ça réchauffe l’ego. Mon ego. Oh oui je sais, tu vas me dire que je n’ai pas besoin d’agir comme ça pour être orgueilleuse. Que veux-tu ? Je crois que maintenant, il n’y a qu’en étant désagréable que je parviens à me sentir bien. C’est triste hein. Bouhouhou, pleurons tous sur le sort de Reeta Loviisa Mattiesko dont l’enfant candide et innocent qui résidait en elle il y a encore quelques années vient de décéder. Reeta est maintenant vouée à une courte vie de débauche, de solitude et d‘emmerdes sociales venues de on ne sait où. Tu me fais marrer, vieux. Enfin, tu devrais essayer de gonfler ton ego, ça t’enlèvera peut-être le balais que tu as enfoncé dans ton magistral séant.
▬ Tu sais, je dis ça pour ton bien.
Depuis quand tu te la joues Messie venu sauver les brebis égarées ? Merci, j‘ai pas besoin de berger, j‘en ai déjà un et il s‘appelle « défonce et sexe ». Oh, that‘s so cliché ! Ouais, je sais. Mais je trouve ça fun d’être un stéréotype vivant. Au moins, dès que les gens me voient, c’est comme si une alarme sonnait dans leur tête et leur indiquait le danger. Ils m’approchent pas, ils me fouttent la paix. Et puis ceux qui viennent se frotter contre moi, ils savent à quoi s‘attendre. C‘est pas mal hein ? Tu vois, si t‘étais un peu plus débile, t‘aurais moins de témoins de Jéhovah qui sonneraient à ta porte. Oh arrête, ne me fait pas ce regard désabusé, tu amadoues peut-être tes parents, ta copine et tes professeurs avec, mais pas moi. Oh oui, je suis méchante. Oh oui, je suis insensible. Mais ce serait à toi d‘ouvrir les yeux, mon chéri. C‘est la vie, pas le paradis. Finalement, mes yeux, je les ai ouvert. Depuis bien longtemps. Je devrais remercier la providence de m‘avoir permis de me rendre compte à quel point le monde qui m‘entourait était sale. Enfin, elle a pas fait grand-chose, cette salope de providence. Je devrais plutôt me remercier moi-même. Qu‘est-ce que je m‘aime ! T’as vu, je suis tellement géniale que je m’en rend même pas compte. Allez, admire moi petit. Admire à quel point je brille.
▬ Ce que tu peux être … détestable parfois. Quand vas-tu cesser de te mentir, Reeta ? Tu t‘enfonces, tu te consumes.
T‘as trouvé cette réplique dans quel bouquin ? Que je le lise, histoire de me marrer. Détestable, dis-tu ? T‘as pas tort. Mais moi je m‘aime bien, je me supporte. Et c‘est ça le plus important. Mais je ne me mens pas, mon petit. Je suis d‘une totale honnêteté. Ce que je dis est vrai. Mais vas-y, je t‘en prie. Prouve moi que je ne fais pas partie de ces connards qui ne pensent qu‘à eux. Prouve moi que je ne suis pas cette fille qui fait le trottoir. Prouve moi que je ne suis pas cet Homme qui se sent plus pisser tellement il se trouve merveilleux. Prouve moi que je ne suis pas celui là, là-bas, qui se fait bouffer par la société. Je t’en prie, prouve moi que je ne suis pas moi. Ce que tu es naïf. A toujours penser qu’il y a du bon en chaque humain. Oh, c’est trop mignon. Mais putain, mais toi cesse de te mentir ! Tu vois pas que je suis la personne la plus apte à te prouver que, merde, les gens bien, les Charles Ingalls et compagnie, ils sont morts et enterrés depuis des lustres ? Les Hommes sont profondément mauvais, c’est ancré dans leur être. Mais vois un peu cet Adam et cette Ève. Regarde ces Dieux grecs ! Regarde cette Junon bouffée par la jalousie ! Regarde ce Zeus soumis à ses pulsions animales ! Bah voilà. On est que des animaux. Et encore, même eux sont parfois plus humains que nous. Mais regarde nous, là, à nous bouffer, pour savoir qui sera tout en haut. Et tu sais quoi, ouvre grand tes oreilles, parce que tu vas pas en revenir : je vaux pas mieux qu’un autre. Han mon dieu, que c’est étonnant. T’as de la chance que je t’aime bien, quand même. Les autres, je les préviens même pas. Faut dire aussi, je leur parle pas.
▬ T’es con, Reeta. T’es vraiment con. Arrête de jouer à la méchante. Tu peux faire ça avec les autres. Mais pas avec moi. Si les autres s’arrêtent à ton image de pute violente et asociale, moi, je cherche à voir ce qu’il y a en dessous. Je l’ai bien connu, ce vrai toi. J’arriverai bien à le retrouver.
Violente ! Tout de suite les grands mots. Tout ça parce que j’ai tendance à m’énerver facilement. Mais tu sais, c’est juste que des fois, ma main glisse et puis, oh c’est bizarre, elle tombe sur une branche d’arbre ou un tuyau et … Je mens vraiment mal hein ? Tss, t’as de l’espoir. Elle est morte, cette Reeta là. Va falloir t’y faire. Fini le bon temps où… où je sais plus d’ailleurs. Où j’étais encore immaculé du vice ? Où je craignais encore les baffes de mon père ? Où j’étais vierge et pure ? Hum, pour ma virginité, ça va être difficile de la retrouver, j’ai dû la perdre lors d’une tournante. Tu commences à m’énerver. Tu veux vraiment que je te tue ? Avec ces deux mains dans lesquelles tu penses qu’il y a toujours du sang chaud qui coule ? C’est plus du sang. C’est du poison.
▬ Reeta… Je crois que je commence à comprendre. Tu… T’es pas aussi forte que tu veux le paraître. T’es même… d’une faiblesse extrême.
Mais… T’as compris quoi ? Que j’étais faible ! C’est pas justement un des traits même de l’Homme ? T’es trop drôle mec. Tss, tu commences à m’ennuyer. Allez, casses toi. Tu m’ennuies. Dégages ! Dégages !
▬ Reeta. Reeta. Ton problème, c’est pas le monde. Ton problème, c’est juste toi. TOI. Putain. Ce que t’es conne Reeta, mais vraiment ! C’est bon, je me tire. Mais franchement, arrêtes. Tu tombes, tu tombes et t’essayes même pas de tendre la main pour te rattraper. Faut que tu fasses quelques chose Reeta. Parce que quand tu vas toucher le fond, tu vas avoir mal. Très mal.
… Oh mon dieu, quelles paroles salvatrices ! Je sais pas ce que je ferais sans toi ! Et je devrais faire quoi à ton avis ? Que j’aille voir un psy ? Que je demande de l’aide à mes vieux ? Que je me raccroche au premier inconnu qui me montrera un peu d’affection ? Tss, je suis pas en train de tomber. Je me relève, justement.
▬ Tu mens, TU MENS ! Tu t’enfonces dans cette dégringolade un peu plus chaque instant. Reeta. T’es en train de crever. Doucement, à petit feu. Et tu t’en rends même pas compte.
Ouh, je ne connaissais pas ce côté mystique de ta personnalité ! Mais moi, je suis bien comme je suis là !
▬ Tu meurs, Reeta. »
Mais oui, Reeta, pauvre gamine des temps modernes. Tu tombes, tu tombes lentement et tu ne t’en rends même pas compte. T’as les yeux grand ouvert, grand ouvert sur une illusion dans laquelle tu crois dur comme fer. Tu te penses forte, intouchable comme si les remarques des gens ne parvenaient pas à tes tympans. Mais pourtant, Reeta. Tu sais bien ce que les gens pensent de toi, que tu n’es qu’un déchet, une Marie-couche-toi-là, une sale gamine. Tu te penses insensible mais qui est l’enfant qui pleure à chaudes larmes lors des soirs d’orages ? Tu te penses indépendante mais qui a besoin le plus de cette cigarette qui lui apporte un tant soi peu de chaleur, qui a besoin de cette poudre blanche qui s’insinue en elle, qui a besoin de recracher ce qu’elle a ingéré ? Tu te penses puissante mais qui a besoin d’une arme pour faire céder les autres à ses demandes capricieuses ? Tu te penses indomptable mais qui est cette femelle, cette loque qui se couche et s’oublie dans des bras, différents chaque soir ? Mais c’est toi Reeta. Encore et toujours toi. Mais tu sais tout ça, Reeta. Tu fais juste semblant de ne pas voir cet ensemble d‘immondes vérités. Tu te mens. Et tu joues encore et encore, inlassablement dans cette pièce de théâtre qui n’est que ta vie, après tout.

Tais-toi, tais-toi !

Tu es pitoyable, Reeta. Tu te tisses un véritable personnage dans lequel tu t’enfermes. Tu joues à la fille facile, pseudo rebelle qui carbure aux drogues et aux cigarettes. Tu t’inventes une répartie, une religion que l’on appellerait « langue de pute » et que tu pratiques vivement. Tu te construis un orgueil qui fait peine à voir et à la moindre attaque, tu t’effondres. Tu fais la fille violente et susceptible, qui n’a pas peur des plus grands et plus forts qu’elle, et tant pis si tu t’en sors avec quelques côtes cassées. Tu n’es qu’une comédie. Une triste comédie ! Et les gens ne se lassent pas de se moquer du bas niveau de cette pièce de théâtre ; la critique et les temps sont durs, tu le sais. Ton maigre rôle de jeune fille qui assume pleinement le fait d’être bouffée par notre belle société ne plaît pas beaucoup. Les gens ne sont pas idiots, Reeta. Ils voient bien à travers ton jeu. Ils voient bien que tes frêles épaules, squelettiques, marqués par les griffures de tes amours dérisoires, peinent à supporter ce rôle que tu t’imposes. Tu ne fait que prétendre, encore et encore. Tu mens au monde entier, à toi la première. Ma pauvre Reeta. Tu n’es qu’un leurre, un mensonge qui s’épuise et se brise contre les gens. Tu te meurs un peu plus chaque jour. Et tu ne le vois pas. Tout le monde te le dit, te le crie. Mais tu te butes à penser que ce que tu fais n’est que le strict reflet de notre société et que tes idées, tes paroles brillent de vérité.

C’est faux, c’est faux. C’est toi la menteuse.

Mais je t’en prie Reeta, rejette la faute sur les autres. Comme tu dis, c’est la société qui t’as rendu comme ça ! Elle a bon dos la société, ils ont bon dos les autres. Les seuls moments où tu es authentique, c’est le soir, dans ta chambre seulement éclairée par les rayons de lunes, quand tu es nue et que tu te regardes dans ce miroir. Tu admires ce corps rongé, ton visage ravagé par les larmes. C’est quand ensuite tu dévores, encore et encore, jusqu’à t’en éclater le ventre. Et après tu cours et tu te forces, tu enfonces et tu recraches tout. Il n’y a que dans ces moments là où tu es humaine. Où toi-même tu te sens vivante. Même la drogue ne parvient plus à te rendre un peu moins morte. Bien au contraire, même ! Mais ça, tu ne le sais pas, évidemment. Tu ne sais rien, tu préfères rester idiote. Chacun ses problèmes.

Quels problèmes ? Quels mensonges ? Qui es-tu pour me dire qui je suis ? Tu m’agaces, je te déteste.

Mais enfin Reeta. Ton problème, c’est toi. Tes mensonges sont la personne que tu incarnes. Et moi. Moi je suis la gamine encore lucide qui vit au fond de ton pauvre et ridicule cœur. Moi, je suis toi. C’est moi le mensonge, c’est moi le problème, c’est moi qui t’agaces. Reeta. Tu te détestes, n’est-ce pas ?

MENTEUSE!

Mais oui, Reeta. Tu n’es qu’une menteuse. Un songe. Une poupée. Un mensonge. Un rien. Un point. Et tu meurs. Chute finale ; tu t'écrases.

« Don »

« Shoop, shoop, shoop de-lang de-lang »


    • Don : Contrôle des rêves.
    • En détail : Reeta, elle peut faire n'importe quoi, dans vos rêves. Elle s'incruste dedans, les modifier, et elle peut faire n'importe quoi. Faire tourner votre rêve en cauchemar, ou inversement. Saccager, détruire, empirer, déclencher vos rêves. Vous faire rêver une réalité. Reeta, c'est une reine, en quelque sorte. La Reine des songes.
    • Maitrise : Reeta, elle aurait pu être gentille et embellir vos rêves, elle aurait pu parsemer dans vos songes des bisounours et des poneys roses. Elle aurait pu, oui. Mais Reeta, elle est pas spécialement gentille, ça dépend des périodes. Et puis même. Non, Reeta, elle fait pas le bien, autour d'elle. Elle est méchante, en fait, Reeta. Elle a plus de rêve, elle, alors pourquoi vous, vous en aurez. Elle utilise pas son don pour faire le bien. Elle fait du mal, elle aime bien tout foutre en l'air. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle le contrôle même pas. Vous dormiez, elle passait par là et pouf, elle est comme aspirée par votre inconscient. Il se passera rien, mais dès fois, il se passera quelque chose. Et s'l se passe quelque chose, eh bien dès fois, ce sera bien, dès fois, ce sera mal et vous serez triste. Et puis dès fois, ça fera rien, elle se mettra dans un coin de votre songe et attendre que ça passe. C'est tout. C'est à pile ou face.
    • Lui & les ELEM : Han. Mais. ... Non sérieux, ils prennent quoi ? Reeta aimerait bien tester.
    • Lui & les SPE : Wouhou, trop cool, des VIP trop spéciaux du corps quoi... C'est quand qu'on mange ?
    • Lui et les PHY : Plutôt drôles, c'est assez relaxant d'être avec eux. Mais un brin trop actifs.
    • Lui et les PSY : Sa classe. Aucun intérêt.


«Tell me baby, what's your story... »

« Oh but since you said goodbye, the polka dots fill my eyes... And I don't know why. »



Elle tombe, encore et toujours. Sa vie ne se résume qu’à ça, d’ailleurs : tomber, toujours plus bas, toujours plus fort, et ce quelque soit la raison ; elle est si faible. Un rien la déséquilibre, cette fille déjà de travers. Ses dents s’éclatent sur le béton du trottoir sur lequel elle erre depuis des soirs,seulement éclairée par la lumière blafarde du réverbère. Que c’est drôle, de la voir se briser sans jamais se relever, malgré tout ses efforts pour se rattraper qui n’aboutissent finalement à rien. Elle a beau tenté de se raccrocher, elle a beau s’user les doigts, elle chute indéniablement. C’est sans espoir, elle est tombée trop bas cette fois là. Je crois que c’est-ce genre de personne, ce genre de fille complètement perdue qui nous permettent de nous sentir supérieurs. De se dire que bordel, on est mieux que ces trucs là. Oh oui, on se sent mal, oh oui on s’en veut, et cette culpabilité qui nous prend soudainement nous donne envie de vomir nos tripes. Mais il faut voir la réalité en face ; il y a des gens sur cette Terre qui ne sont là que pour ça, que pour combler notre ego désillusoire. Bien sûr on se dit que le monde n’est pas si cruel, que tout n’est pas noir et que quelqu’un viendra sûrement la sortir de son trou, car après tout, on est pas si con, hein ! Oui, peut-être. Le problème, c’est que ce quelqu’un, il existe pas. Alors boum, elle tombe encore. Elle fait que ça tomber. Si au moins elle essayait de s’en sortir, si au moins elle essayait de se rétablir. Peut-être qu’on la détesterait moins, peut-être qu’on l’apprécierait un peu plus, peut-être qu’elle attiserait notre pitié dégueulasse. Mais non, elle fait rien, elle ne bouge pas, elle attend, elle est passive, elle est de passage et elle doit se dire qu’il est trop tard. Elle a peut-être raison, elle a peut-être tort. Mais elle ne réagit pas, complètement irresponsable de sa propre personne. Oh, tendez l’oreille, tendez l’oreille juste pendant quelques secondes, vous entendrez, vous verrez ! Elle va crier.
 « ▬ Comment t’es arrivée là, toi ?
Je sais pas, je sais plus, j’ai oublié. Je sais pas qui je suis, je sais ou je vais, je sais pas qu’est-ce que c’était. Et toi, tu le sais ?
▬ J’ai oublié. »

Pourtant cette fille, ce genre de fille, elle avait l’air d’aller bien, avant. C’est quoi des temps révolus, en fait ? Avant, elle souriait, avant, elle vivait. Je me souviens l’avoir vu, je me souviens l’avoir entendu. Mais je me souviens plus comment elle a fait pour réussir à tomber si bas, un véritable exploit. Parce qu’aux fonds, aux sources et aux belles origines, cette fille, elle était plutôt heureuse. Elle a eu de la chance au début, on l’a livrée chez un jeune couple plutôt aisé, ils habitaient dans la maison blanche au fond de la rue, à Helsinki. Ils étaient pas riches, ils étaient plutôt tranquilles et bordel, ils aimaient leur fille. Elle a toujours eu ce qu’elle voulait, ils lui ont toujours tout cédé. Et puis un jour, elle a pas eu ce qu’elle voulait. On lui a dit que c’était mal, on lui a dit de pas y toucher. Elle a eu le cœur brisé, la petite ! La belle chose avait été brisée. Non, perdue. Perdue dieu sait où. Ils ont dit que c’était mal, qu’elle ne devait pas rester avec elle. Ils ont dit que ça tombait bien, que cette chose soit spéciale. Et puis ils l’ont perdue, semée dans le vent. Et cette pauvre gamine, folle de rage, folle de désespoir, est devenue ce genre de fille. Elle est devenue vilaine, ils ont dit les adultes. Elle a arrêté d’allée à l’école. Elle a tout renversé dans sa chambre. Elle a commencé à traîner dehors. A traîner avec les mauvaises personnes. C’est con la vie, parfois. Elle était si facile, la petite. Aujourd’hui c’est pire.

 « ▬ Détend toi, Rita chérie. Je sais que c’est ta première fois mais tu verras, ça va aller.
Oh pitié, la ferme. Fais moi oublier, juste oublier.
▬ Oublier quoi ?
Qui je suis. Qui j’étais. Qui il était. Qui il est. Qui on va être.
▬ Donne moi ton bras, ma jolie Rita. Tu vois, ça fait pas mal. C’était qui ?
Je sais plus. Mais c‘était mal. Mais ça faisait du bien. »

Pendant quelques temps, elle a essayé d’arrêter. Mais elle a craqué le manque se faisait trop pesant. Et elle est tombée encore plus bas. Elle est devenue un peu violente. Elle est devenue trop facile. Elle est devenue éphémère. Elle s’est perdue dans des draps et des bas, elle s’est oubliée sur des tables et des bars. Elle a commencé à se consumer. Tout ça pour quoi ? Pour rien. Tout ça à cause de quoi ? Oh, elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Elle a pas voulu. Mais elle a dit que c’était pas sa faute. Elle a dit que c’était les autres. Et puis, on l’a emmenée voir un psy. Juste dix séances. Et puis elle a dit que c’était la faute de la société. Après, elle a plus revu personne. Sauf son ombre et personne. Ses parents ont bien essayé de la raisonner, sa mère a eu beau pleurer son père a eu beau crier mais elle s’entêtait dans cette longue chute. Ils sont essayé de l’aider, je vous jure. Ils ont essayé. Mais elle pas voulu. Elle veut jamais.

 « ▬ Bah, ça va pas Rita, qu’est-ce que t’as à dégueuler comme ça ?
La ferme. Dégage. Oublie ce que tu as vu. Oublie moi.
▬ Ouh, sois pas si féroce. En tout cas, j’aurais dû te prévenir des effets secondaires. Fais gaffe Rita chérie, tu deviens toute maigrichonne, ce serait triste que tu deviennes un squelette ambulant.
Ta gueule, j’ai besoin de rien ni personne.
▬ Mouais, c’est pas ce que dit le shoot que tu t’es enfilé hier soir. »

Elle tombe, c’es tout.

 « ▬ Putain, putain, putain merde. Ça va pas, Tony, putain, réveille toi, réveille toi, rév…  »

Tony, il faisait que dormir, après une bonne soirée arrosée. Mais il s’est pas réveillé. Oh non, il est pas mort. Mais Reeta, elle, elle a crû mourir. Elle est allée ailleurs. Elle sait pas trop où. Mais il y avait Tony, debout. Et puis il se faisait frapper. Et puis il avait mal, il criait. Elle sait pas qui était les gens qui le frappaient. Mais elle a eu peur, très peur. Et elle a eu mal, si mal qu’elle en a pleuré. Et puis tout d’un coup, tout est redevenu normal. Elle était toujours à côté de Tony, endormi. Sa main posé sur son dos. Elle l’a regardé longtemps. Et puis elle s’est levée doucement, a prit son manteau, son paquet de cigarettes et elle partie. Elle est plus jamais revenue. Plus jamais.

 « ▬ Alors, ça vous change pas trop le climat irlandais ? Hein ?
Non.
▬ Ah oui, tu dois trouver qu’il fait chaud hein, ahah ! … Bon, bref. Alors, Mademoiselle Mattiesko Loviisa Reeta. Visiblement, votre don a été identifié comme celui étant le contrôle des rêves. Hum, pas mal. Oh, j’aimerai bien vous avoir dans mon rêve, uhuh ! … Vous êtes pas très expressive, dîtes donc.
… C’est où les chambres ? »

Elle aurait pu profiter de ce changement. Pour changer elle. Pour recommencer quelque chose. Et puis finalement, non. Elle est assez débrouillarde, en fait. Elle a continué son petit chemin, elle a rejoué sa comédie. Après tout, c’est la seule qu’elle connaît. Elle la connaît par cœur. Elle a trouvé le bon filon, un mauvais filon. C’est mal, oh oui c’est mal de s’accrocher à des gens différents chaque soirs, en échange d’une jolie pile de papiers. Mais qu’est-ce que ça fait du bien, après, quand elle sent enfin l’aiguille transpercer sa peau. Et puis pendant quelques instants, elle oublie. Elle oublie enfin qui elle est. Où elle va. Où elle est. Pendant quelques instants, elle se sent voler, remonter la pente ! Et puis elle se dit qu’elle y arrivera, finalement, qu’elle arrivera enfin à redevenir la gamine insouciante qu’elle était.

Et puis les effets s’estompent.
Et puis la scène recommence.
Et elle retombe.

Parce qu’après tout, Reeta, elle est bonne qu’à ça.

« Guess who, kid ! »

« Shoop, shoop, shoop de-lang de-lang »


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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeLun 17 Mai - 0:02

(re)(re)(re)(re) Rolling Eyes Bienvenue

Han comment je kiffe. Comment je la vois en PSY avec le contrôle des rêves ou la lecture de l'âme ~
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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeLun 17 Mai - 0:18

( ahah, la concurrence est rude en matière de double-compte, hein ! o/ )

Well well. J'ai compris en quoi consistait la lecture de l'âme. Mais le contrôle de rêve ? Il permet de modifier simplement les rêves ? Genre « Tiens, tu m'emmerdes toi. Ce soir, en direct de ton rêve, Chuck Norris va te défoncer ta race, voilà. »
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reeta • je suis ta putain Vide
MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeLun 17 Mai - 0:27

C'est ça. Ou tu t'introduis sordidement dedans, et crois moi, ça peut fortement pertuber une personne. Tu peux aussi alterner le tout et lui faire croire que son rêve et la réalité en le faisant rêver éveillé (sans illusion, hein, juste que tu déclanches son rêve quoi)
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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeLun 17 Mai - 0:29

    adjugé vendu pour le contrôle des rêves !


Dernière édition par Reeta L. Mattiesko le Dim 29 Juil - 2:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:47

Fiche finie ~♫
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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitimeDim 23 Mai - 20:29

ahzjkhqfjethygr'jegtbjezhk.

Je vais démissionner. je dois avoir la corvée de lire des trucs bien. Cette lose. Va y, c'est pas juste. Je suis contre. Je vais me rebeller, moi... je valide même pas... on a pas idée de faire un truc aussi bien.. tain...
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MessageSujet: Re: reeta • je suis ta putain   reeta • je suis ta putain Icon_minitime

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reeta • je suis ta putain

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