Yopla ! Voici mon écrit du moment...! 8'D En espérant que ça vous plaise... Bonne lecture.
Pardonnez-moi pour les faute d'ortho. ^^'

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Comment vous comportiez-vous si vous saviez que vous étiez observé ? Le moindre fait et geste enregistré dans les yeux d’un autre. Vous n’êtes jamais seul.

Cela si longtemps que l’homme n’est plus libre de faire ce qu’il veut. L’évolution des être humain serait coupable ? Non. Les vrais coupables, se sont ceux qui ont fiancé cette nouvelle ère, ceux qui se sont cachés derrière leur fortune. Et pourtant, beaucoup de gens du peuple les connaissaient mais ils n’ont rien fait, impuissant. Bien sur, ils ne connaissaient pas leurs noms exacts mais leur organisation. Le nouvel Ordre a gagné la guerre en imposant leur contrôle, se servant de l’armée et des églises corrompues, mais rien n’est loin d’être fini.

Marshall arriva devant sa petite échoppe, il se dépêcha de l’ouvrir pour ensuite tout préparer avant l’arrivée des premiers clients. Bien qu’il aille peu de visite… Que se soit avant ou après le nouveau règne, sa boutique d’antiquaire n’avait jamais vraiment eu de succès. Et comme tous les matins, le brun rallait en fusillant du regard le golem qui lui avait été donné. Tout le monde, sans exception, avait un golem. Qu’on le veille ou non. La créature vous observe 24/24, rédigeant des rapports toute les heures. On leur avait implanté dans leur organisme, une sorte de technologie sous forme de puce électronique pour qu’il puisse faire leur petite paperasse juste en enregistrant ce qu’ils ont vu sur un programme des plus complexe pour ensuite l’envoyer au building des sept Maîtres du monde. C’était le plus grand building de la cité de New York. Et bien sur, impossible pour quiconque de retirer la puce, elle était quelque part dans le golem, on ne sait ou exactement. Ces rapports allaient être triés dans la base de données d’un ordinateur centrale qui dirigeait tout le bâtiment. Chaque action louche avoir avec la banque, un grand rassemblement pour une émeute ou encore une attaque envers le nouvel Ordre serait de suite signalée et au plus vite maîtrisée.

- "Tas de terre inutile ! Tu fous du chenis partout ! J’en ai marre de passer le balais ! "
Comme simple réponse, le golem grinça en le fixant et se colla à une porte qui menait à un placard contenant des livres très anciens et rare. Mais il ne s’en servait jamais. Marshall le fusilla une nouvelle fois du regard avant de balayer en vitesse la traînée d’argile usé venant du golem. Puis il alluma une de ses vieille radio et se posta derrière son comptoir, attendant ses rares clients. C’est en rivant son regard sur la vitrine qu’une peur primaire lui prit les tripes. Son souffle se fit plus courts, une légère sueur s’écoula sur sa nuque et sa tempe et ses mains furent prient d’un léger tremblotement. Le jeune homme sera les poing et détourna le regard, faisant semblant de donner un coup de serpillère sur sa caisse enregistreuse. Mais malgré la circonstance, Marshall ne put s’empêcher de lâcher :

- "C’est la fête du slip. Youhoooou… !"
Il n’y avait pas que le fait de se faire surveiller par un golem qui avait été imposé depuis que le nouvel Ordre avait prit le contrôle. Cela aurait été bien trop beau.

Les golems sont des créatures faites de matière première, prenant vie par magie. Sorciers et mages en sont responsables. Qui aurait cru que cela pouvait vraiment exister… ?

Les grands Maîtres s’étaient appropriés une sorcière qui semblait venir de l’Amérique du sud. Dotée de cheveux noirs ondulant le long de son dos et de ses hanches, d’yeux couleur noisette brillant de sadisme et d’une peau halée qui lui donnait une grande beauté. Et c’était justement cette dernière qui se trouvait juste derrière la vitre du magasin de Marshall. Un frisson s’empara de l’échine du jeune homme, imaginant ce que cette folle dingue allait lui faire. La sorcière ne se limite pas à animer les golems, elle aimait bien maudire les pauvres âmes des humains, les transformant en monstre. Vampire, loup-garou, zombi, elfe, centaure et encore plein d’autres créatures… La sorcière entra dans la boutique avec un sourire mauvais affiché aux lèvres. D’un pas langoureux, elle s’approcha de Marshall ne le lâchant pas du regard.

- "Tu es bien matinal jeune humain, pourtant tu n’as jamais de clients", ricana t’elle.
- "Bien sur que j’en ai. La preuve, vous êtes là."
Le brun avait bien veillé à garder un ton normal, il voulait qu’elle parte et pour cela il ne devait pas lui montrer sa peur. La sorcière sourit amusée par son comportement, lisant bien dans son jeu. Elle déposa ses mains sur le comptoir et se pencha sur lui, plongeant ses yeux dans le regard bleuté du jeune homme.

- "Tu as lancé une rumeur comme quoi tu aurais des livres expliquant comment me vaincre. J’espère que tu as une explication à me donner. Je suis toute ouïe."
Et merde, Marshall déglutit avec peine. Qui avait pu vendre la mèche ? Dans tous les cas, s’il mettait la main dessus, il était mort. Faut-il déjà qu’il ne meure pas pendant ses prochains instant de tête à tête. Heureusement, l’antiquaire avait une excuse toute prête et en plus de ça, une cliente, et amie, lui avait prit le livre en question. Donc pas de preuve. A moins que ce fût cette dernière qui l’avait vendu ? Non, impossible, il la connaissait que trop bien. Il interrompit ses pensées pour raconter son petit mensonge.

- "Ce n’est qu’un piège pour les naïfs, je les mènerais sur des fausses pistes en leur donnant un livre de conte de fée s’il y aurait des intéressés."
- "Vraiment ? Tu ne me mentirais pas, par hasard ?"
- "Mais parce que je ne veux surtout pas attirer vos foudres sur moi ! D’ailleurs, vous pouvez fouiller, je n’ai aucun livre sur les sorcières qui soit sérieux."
La sorcière recula de quelque pas, tournant un peu en rond, réfléchissant. Elle s’arrêta d’un coup, regardant de haut Marshall et finit par ordonner au golem du jeune homme de lui sortir tous les livres parlant de sorcière. Certes, il y en avait pas mal, mais tous sans valeur. Le monstre d’argile se mettant au travail, la sorcière se mit devant le brun et lui caressa la joue, geste qui répugna ce dernier mais il se retenu de faire la grimace. Gardant son sang-froid.

- "Tu dois être épris de moi, alors. Pour ne pas avoir l’envie de me faire du mal. "
Cette fois, le déglutissement du jeune homme se fit plus bruyant et plus dur. Beaucoup de rumeurs circulaient à propos de la sorcière. Les hommes tombant amoureux d’elle étaient devenus fou, tous avait arraché leur cœur pour le donner a leur douce aimée. Qui bien sur, c’était elle qui leur avait ordonné de faire ça. Et ce fus sous son ricanement malsain qu’ils mourraient leur cœur entre leurs mains, encore chaud et palpitant. Et comme on pouvait bien le pensé, Marshall ne voulait absolument pas subir ce sort, surtout qu’il ne l’aimait vraiment pas. Elle était belle mais bien trop dangereuse, une vraie diablesse.

- "Ne vous m’éprenez pas… Je veux juste garder ma vie. "
La sorcière lui sourit et lui tourna le dos pour s’approcher de la sortie.

- "Mon nom est Suzana, ne l’oublie pas et ne le dit à personne. Je reviendrais te rendre visite pour te rendre tes livres. "
D’un claquement de doigt, le golem revint vers elle, les bras chargés de livres, Suzana marmonna une incantation dans une langue inconnue et les livres se mit tour à tour à s’élevé dans les aire bien sagement regroupés derrière elle en file indienne.
Marshall soupira de soulagement en la voyant sortir de sa boutique et s’en aller. Il alla s’affaler dans un vieux fauteuil défraichit et poussiéreux en repensant à son nom. Etait ce vraiment son nom ? En temps normal, les sorciers ne doivent jamais dévoiler leur véritable identité. Pour le détruire ses adeptes de la magie, on devait justement connaître leur nom pour le cité dans un chant scandé indispensable pour la marche à suivre pour les tuer. Certes, ils pourraient mourir par des blessures mortelles par balles ou arme blanche, mais fallait-il déjà pouvoir les atteindre. Le brun regarda son golem se remettant à sa place devant le placard et distinguait les deux billes orangées lui servant d’yeux. Plein d’inscriptions y défilaient, la créature rédigeait le rapport de l’heure qui venait de s’écoulée.
Une chose était sur, il ne se réjouissait pas que Suzana revienne. Même s’il devait quand même avouer qu’elle était… ensorcelante ! Elle avait des hanches bien faite et une paire de loche des plus appétissantes, la température au lit devait être aussi chaud que dans son pays d’origine. Un sourire béat naquit sur le visage de Marshall.

- "Marsh ! J’te cause, bordel ! "
Le jeune homme sursauta, sortant de sa rêverie. Une brune à l’air renfrogné venait de se planté devant lui et elle semblait un peu sur les nerfs. Elle n’avait surement pas eu l’occasion de boire son café ce matin pour être aussi grinche. Deux femmes en une matinée ! C’était son jour de chance ! Enfin, ça aurait pu l’être si la petite brune en face de lui ne s’appelait pas Luna et qu’elle n’allait pas encore le bassiner avec des théories sur comment se débarrasser du nouvel Ordre. C’était elle, la cliente qui avait la sorcière que la sorcière cherchait.
C’était toujours la même rengaine, heureusement que les golems n’enregistraient pas les discutions… Mais quand on sait ce qui lui était arrivée. On ne pouvait que comprendre sa soif de révolution et son empressement pour basculer cette sorte de gouvernement. Luna était une victime de Suzana. La jeune femme ne s’étant pas pliée devant les sept Maîtres au moment où ils passaient au pouvoir, on l’avait transformé en bon toutou. Devenir une louve-garou était une punition sévère qui lui restait à la gorge. Se soumettre au caprice de la lune n’était pas de tout repos. Elle avait encore beaucoup de mal pour contrôler sa nouvelle nature.
Amis de longue date, Marshall et Luna se voyaient le plus souvent possible et comme Luna était au chômage, elle traînait souvent dans les parages. Personne ne voulait employer de lycan, bien trop risquer. Et Marshall ne pouvait pas se permettre de prendre un employer, lui qui ne gagne déjà pas des masses…

- "Je me suis alliée avec deux commerces assez important qui sont eux aussi contre le nouveau monde. Et là, maintenant que j’ai ta merveille de petite livre, on va s’arranger pour tuer cette sale petite pétasse de sorcière ! Et on pourra enfin ses horribles golems ! ", expliqua Luna.
En désignant le golem de Marshall et son propre golem de pierre qui s’était positionné devant la vitrine du magasin, privant l’intérieur de la boutique de lumière. Marshall se contenta d’arquer un sourcil en la regardant, un peu septique quand à ses alliances. Voyant bien que le jeune homme n’allait pas répondre, Luna développa sa nouvelle. En traînant près de central pars, la brune avait trouvé un bordel qui rassemblait des informations sur les illuminatis et que la patronne de ce busines n’aimait pas beaucoup le nouveau monde. De plus, la dirigeante du bordel était une très vieille amie de Luna. Elles s’étaient perdues de vue depuis bien un long moment, cela réchauffait le cœur de la jeune femme de savoir qu’elle pourra enfin revoir sa tendre amie. Pa deuxième entreprise était l’armurerie du coin, à deux rues de la boutique de Marshall. C’était un p’tit bout de femme qui s’en occupait. D’après ce qu’elle en avait vu à travers la vitrine, cette dernière avait un visage qui respirait l’innocence et la pureté, c’était pour mieux endormir l’ennemi. Cela faisait un moment que Luna l’espionnait et se renseignait sur elle, la petite blonde semblait réglo et ne portait pas les illuminatis dans son cœur.

- "Je vais aller leur rendre une visite cette après-midi, tu veux venir avec moi ? "
- "Tu oublies que j’ai une boutique à faire tourner moi ! "
- "Ah oui ! C’est vrai que tu as tellement de client, je comprends que tu ne puisses pas te libérer quelques petites heures. Mon pauvre"
Le jeune homme la regarda d’un mauvais œil en lâchant un juron bien sentit. Il n’aimait pas le ton mielleux qu’elle prenait pour se foutre de lui et encore moins le fait qu’elle lui balance des vannes pareilles pour qu’il accepte ses caprices. Il se devait de faire ses heures de travaille, le golem enregistrait tout ! Imaginé ce qui arriverait s’il serait en sous heure lui donna des frissons. Les punitions étaient quelque peu draconiennes pour ceux qui avait encore un travaille. Il avait entendu dire beaucoup de chose sur ses fameuses restrictions et il ne voulait plus y penser. Dans un soupire des plus lasse, il hocha la tête pour se résigner à sa demande. Le rendez-vous fixer, midi à la porte sud de central parc. Luna ne put s’empêcher de sourire et s’apprêta à partir, mais voilà qu’arrivée au seuil de la porte, son corps s’arrêta net. Un court silence s’installa dans la pièce et Marshall ne se risqua pas de le briser. Il avait bien une petite idée de ce qu’il crochait et n’avait nullement envie d’arriver sur ce sujet. Un grognement acerbe retentit dans la boutique avant que la jeune femme se retourne, ses yeux d’un doré, annonçant que son loup pouvait prendre le contrôle à tout moment.

- "Pourquoi était-elle là !?"
Sa voix était râpeuse et rauque, on sentait qu’elle se retenait d’hurler son indignation. Bien sur, mi-humaine parlait bien de la sorcière Suzana, celle qui l’avait maudit. Sujet délicat qui partait de toute manière en couille quand Luna était dans la pièce. Marshall attendit un laps de temps pour qu’elle se calme un peu et qu’il soit sur qu’elle l’écoute. Il en profita aussi pour bien choisir ses mots, il n’avait aucune envie de se retrouver les trippes à l’air à cause d’un excès de colère de son amie et ne voulait pas non plus tout lui raconter sur Suzana. Après tout… la brune n’était pas sa mère quand même.

- "Elle a eu vent de rumeur pour le livre que je t’ai prêté. Et je me demande bien qui est ce petit salopard qui est allé lui raconter ça."
Pas besoin de lui dire que la sorcière avait embarqué tous ses autres livres sur les sorcières et qu’elle comptait bien revenir les lui rendre, se serait mettre de l’huile sur le feu. Luna regagna son sang-froid mais ne perdit pas la méfiante qui brillait dans ses yeux redevenu ébène. Elle le toisa, cherchant à savoir s’il lui mentait ou non avant de s’en aller sans un mot. Comme pour Suzana, le jeune homme attendit dix bonnes minutes avant de souffler un bon coup. Bien content d’être un peu seul après toutes ses émotions.


Les heures défilèrent, le soleil se levait bien haut dans le ciel. Luna attendait patiemment au point de rendez-vous, appuyée contre la rambarde à l’ombre d’un arbre, à quelques mètre de l’entrée du parc. Elle détailla la scène qui se déroulait sous ses yeux. Une énorme camion alimentaire s’était arrêté devant une épicerie, deux golems suivit d’un zombi sortirent sur compartiment arrière. Ils dépouillaient le magasin de toute la marchandise qu’il contenait. Le gérant de la boutique ne mit pas long à crier pour que tout s’arrête, ne comprenant pas pourquoi on lui prenait tout. C’est en courant vers le chauffeur du camion qui avait l’air bien humain lui demandant des demandant des explications.

- "Ferme-la ! C’est pour la grande maîtresse Miranda que tu dois tout donner ! ", cri le chauffeur agacé par les plaintes de son interlocuteur.
- Vous ne pouvez pas me faire ça ! Payez-moi, j’en ai besoin pour vivre ! Je vous en prie… J’ai une famille à nourrir… !
C’est dans un grognement que le camionneur ouvrit violemment sa portière, éjectant son interlocuteur à terre. Puis il mit les gaz, sa petite équipe à nouveau dans le camion, aillant finit de charger des caisses et des caisses d’aliments. Le véhicule démarra en trombe, laissant un pauvre homme sur le trottoir qui n’avait plus rien du tout. Plus rien. De plus en plus de magasins d’alimentation étaient pillés de cette manière, élevant les prix de la nourriture qui se faisait bien plus rare. Pourtant, les récoltes des paysans étaient bonnes et abondantes, les animaux de boucherie ne manquaient pas et les industries fonctionnaient au fouet. Alors pourquoi se manque de nourriture ? Il n’était pas normal que la région tombe dans la famine. La brune esquissa un regard vers la Tour des dirigeants qui se démarquait bien des autres buildings, malgré que le bâtiment soit à des kilomètres. Pourquoi cette Miranda avait elle besoin d’autant de nourriture ? Des réserves ? Peut-être qu’on répondra ses questions au bordel. Tout ce bousculait dans sa tête, trop de question sans réponse. Les yeux vident, elle regarda le gérant de l’épicerie se morfondre sur le trottoir. Il semblait à bout de force, inconsolable, comme s’il réclamait qu’au l’achève. Une lueur de démence éclata dans les yeux noirs de Luna. Et si elle le tuait ? Elle lui rendrait service, non ? Et puis elle avait si faim… se nourrir de simples petits encas n’allait pas l’aider à assouvir son estomac de loup. Pendant un instant, elle jalousa Miranda d’avoir autant à manger juste à portée de main. Sa situation était dangereuse pour et aussi pour les autres. Jamais elle ne se pardonnerait si elle dévorait Marshall ou encore son amie d’enfance qui détenait le bordel. Le couinement de l’homme l’affamait encore plus. L’envie de lui sauter à la gorge et de faire couler son sans était forte. D’ailleurs, la jeune femme s’obligea à se tenir aux barreaux dans son dos. Elle tourna par la suite sa tête, et fixa son golem de pierre pour détourner son intention de l’homme. La jeune femme pouvait entendre sa respiration saccadée, son cœur battant douloureusement contre sa poitrine, sentait son désespoir et sa colère. Elle y décela même le goût qu’il pourrait avoir une fois sous ses crocs. Cette fois, la peur envahit Luna à l’idée de pouvoir manger un humain. La brune sursauta en sentant une grande main s’abattre brusquement sur son épaule. Marshall était enfin arrivé, un peu essouffler.