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 Darling • Est ce que ce monde à le vertige?

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Lucis I. Whyte
Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Rangpsy
Lucis I. Whyte

Messages : 19
Date d'inscription : 27/04/2012
Age : 31


Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Vide
MessageSujet: Darling • Est ce que ce monde à le vertige?   Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Icon_minitimeVen 27 Avr - 11:31

Bon respostage grossier malheureusement, j'avais pas le temps de faire mieux pour le coup - GENRE LE NOUVEAU CODE CEY MAINSTREAM BOUAHAHA /sort et des bisous à Lucan parce que graouh merciii ;;

Ami regarde moi, j’ai le cœur qui renverse.

Et me laisser encore crucifier le cœur
Pour un joli sourire, au parfum de la fleur.

Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Dg0161 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Dg0151 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Tn27526601

Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Dgm101


    • Surnom : Darling. Mot tantôt prononcé d’un ton de pitié et de moquerie, mais auquel il se raccroche tant, et même face à vos « Youhouuuu Daaaaaaaarling ! » ses yeux brillants se poseront sur vous. Oui, feignez donc de l’aimer. Lui, il y croira.
    • Age : 15 ans.
    • Année : Quatrième année.
    • Année d'arrivée : Première année.
    • Classe : Au choix <3



Et mon mal est délicieux.

Ses regards laissaient une traîne
D’étoiles dans le soir tremblant.

Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Tn27493521 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Tn27493591 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Tn27493561

« Elles sont belles les étoiles, vous ne trouvez pas ? Même que lorsqu’elles meurent, et bien elles viennent tomber sur la terre, et ça fait un grand éclair de lumière dans le ciel, on dirait l’orage sauf que ça fait pas de bruit. Je leur aie souvent courut après vous savez, j’en aurai tant voulut une pour moi, juste une pour éclairer ma chambre le soir, une que je pourrais tenir au creux de mes mains, et ça serait comme avoir un petit soleil dans ma paume, mais j’en ai jamais trouvé. Lili, elle dit qu’elles se cachent, parce qu’elles ne veulent pas de moi. Lili elle se moque tout le temps de moi, vous savez. Elle me dit que je suis trop maladroit, que je ne saurais pas m’en occuper, et qu’elle finirait par s’en aller, mon étoile. Et elle rit, toujours. C’est vrai, Lili, je la gronde souvent, et puis elle me dispute en retour, parce qu’elle est très têtue, une fois elle a même refusé de me parler pendant plusieurs jours, mais au fond, je l’aime bien. Elle est gentille, Lili, vous savez, avec ses cheveux couleur flamme. Une fois j'avais trouvé une poupée abandonné, les gens passaient à côté sans la voir, mais moi ça m'a rendut triste de la voir comme ça avec ses cheveux arrachés et son oeil en moins, elle devait être triste là, toute seule, alors je l'ai offert à Lili pour qu'elle s'en occupe. Elle a boudé un peu pour la forme, même si au fond je voyais bien qu'elle était contente. Oui, Lili, je l'aime bien. Même si elle se vexe souvent, surtout quand les gens rient devant elle, qu’ils disent que je parle tout seul. Moi je ne comprends pas, mais ce n’est pas grave, ils rient, ils sont heureux, et moi je suis content d’avoir put leur offrir ça. Je pense surtout que Lili est une grande timide, même si elle refuse de l’avouer, elle ne veut pas que les autres la voient. Même si au fond, ça ne me dérange pas… au fond j’aime bien quand Lili ne regarde que moi. Moi j’aime bien quand les autres me regardent, me disent qu’ils m’aiment, quand ils me demandent de leur rendre service ou de leur prêter de l’argent, et moi ça me rend heureux de savoir que quelqu’un à besoin de moi, quand ils me murmurent des paroles douces et agréables que je ne comprends pas, et puis qu’ils me montrent des vidéos étranges avec des hommes et des femmes nus en riant, et me demandant si je ne veux pas faire pareil, quand les mains glissent sur ma peau, et ça fait mal parfois, mais c’est comme ça qu’on aime disent t’ils, et moi je suis heureux, malgré la douleur dans mon corps, malgré les danses étranges qu’ils exécutent sur moi. Là encore Lili elle se moque, elle dit que je suis faible, que je pleure en silence, mais que je ne veux rien dire, que je suis bête au fond et que je ne comprends rien, et moi je me mets en colère et je lui crie de se taire, pour me rendre compte que les gens me regardent étrangement, et je n’aime pas ce regard bizarre qu’ils posent sur moi. Et je cours, sans savoir pourquoi, et j’entends la voix rieuse de Lili qui crie faible, faible, faible. Mais au fond, je l’aime bien Lili. Parce qu’elle finit toujours par revenir, et c’est déjà comme une excuse de sa part. Et puis les gens recommencent toujours à sourire. De nouveau."

Cela faisait longtemps qu’il attendait dans un coin de ma tête. Patiemment, en silence, un sourire sur ses lèvres pâles, le regard tourné vers la lumière du jour à naître. Cela fait longtemps qu’il habite en moi, avec ses craintes, son innocence, regard d’enfant qu’il pose sur le monde, parce qu’il veut y croire, et il y croit, Darling il vit dans un conte, sa naïveté teintée d’une niaiserie dégoulinante, ses rêves, ses roses sanglantes, les lucioles dans sa tête, ses insomnies, et cette ombre obsédante qui le hante. Ses regards d’enfants un peu trop innocents, trop voilés, qui veulent encore y croire, après tout il n’a que ça, Darling c’est un cœur pur, un peu trop même, alors que son corps souillé joue la putain, et c’est tout ce qu’il demande, un peu de chaleur, un peu d’amour, juste quelques mots auxquels s’accrocher, des « jeux thèmes » qui deviennent « Je t’aime », et des rêves toujours, pour pardonner la cruauté, pour oublier, même si lui la cruauté il n’y croit pas lui, cloîtré dans son monde scintillant. Un monde de blancheur, comme un paysage d’hiver s’étendant au soleil, que même les gouttes de sang ou les souillures ne peuvent tâcher, peut être parce qu’il ne veut pas voir, parce que cette réalité n’existe pas pour lui. Un monde immaculé, tout comme sa chevelure, ses étranges cheveux blancs, qu’il teint régulièrement, tout en refusant de m’expliquer pourquoi. « C’est pour la Dame » dit-il alors que son regard se baisse et que ses lèvres se serrent. « La Dame elle aime voir les étoiles », murmure t’il alors que ma main glisse sur son visage, caressant doucement l’étrange tatouage l’ornant. Darling il est apparut dans ma tête comme dans un songe, attendant que son tour vienne, revêtant différents noms, différents visages, même si au fond il restait toujours Darling, ce drôle d’enfant coupé du monde, peut être mensonge, peut être ne veut-il pas voir, et pourtant j’ose croire qu’à ses yeux tout cela n’est pas qu’une illusion, tout comme ses songes qui traversent sa tête. Car quel menteur sortirait en pleine nuit pour cueillir des fleurs, parlerait seul dans son coin semblant s’adresser à une personne imaginaire, enfilerait des robes parce qu’il les trouve belles, tenterait de sauter par la fenêtre, parce ce qu’il veut être un oiseau, et s'enivrerait d’imaginaire si bien qu’il en perdrait sa réalité ? Darling, il est peu tout ça. Même si au fond se cache un être désespérément à la recherche d’attention. Un gamin immature, hyperactif, naïf, prêt à croire la moindre de vos paroles, à vous suivre jusqu’au bout du monde pour un simple sourire. Un gamin capricieux, parfois renfrogné, voire colérique, mais qui oubliera toute rancune au premier mot doux de votre tard. Au fond, Darling, il vous aime. Et ose croire que c’est réciproque.

“Oui je veux vous aimer, mais vous aimer à peine.”

« Weding bells ain’t gonna chime. »


    Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Youjustdunnoallen Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Allen1l Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Alleneating1
    • Don : Amour.
    • En détail : Lucis n’a rien à envier à Cupidon. Capable de créer des liens ou de les resserrer, lors que ceux-ci existent déjà, allant de l’affection au désir très fort (ce dernier stade étant bien sûr beaucoup plus difficile à créer), celui-ci ne se gêne pas pour utiliser son don, un peu trop parfois, persuadé que tous s’aiment mais n’ont que parfois besoin d’un petit coup de pouce. Ironie suprême, ce don ne marche cependant pas sur lui-même et il ne peut forcer personne à l’aimer.
    • Maitrise : N’hésitant pas à se servir de celui-ci, Lucis possède une assez bonne maîtrise de son don. Cependant les effets de celui-ci restent limités, et l’attirance que deux personnes ressentiront l’une pour l’autre, ou qu’une seule ressentira pour une autre, ne dureront pas plus de quelques heures. Très distrait, il lui arrive cependant d’activer celui-ci par inadvertance, ou quand il est fatigué, ce qui peut provoquer des situations fâcheuses (imaginez Clyde tombant éperdument amoureux de Queen devant Bonnie par exemple…)
    • Lui & les ELEM : La classe ! Il croit dur comme fer qu’ils sont réellement l’élite de l’école, et n’hésite pas à leur témoigner son admiration et à chanter leurs louanges à travers toute l’école on en connaît une qui va apprécier…
    • Lui & les SPE : Eux aussi ils sont géniaux ! Trop forts, trop cools, des héros quoi ! Il les admire éperduement souvent de loin cependant, étant trop timide pour les approcher. Et puis Bonnie elle a des beaux cheveux comme Lili…
    • Lui et les PHY : Il les aime beaucoup, et n’hésite pas à s’incruster parmi eux pour s’amuser. Et puis, c’est la classe de Daire <3
    • Lui et les PSY : Sa classe. Il admire leur côté travailleur, qu’il n’arrive pas à reproduire malgré son application, trop lunatique, trop distrait, trop maladroit, ne pouvant s’empêcher de parler à Lili, de rêvasser en regardant par la fenêtre, ou de rassembler ses crayons de couleur pour recréer un arc en ciel sur son bureau.



J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps.

« C’est à voix basse qu’on enchante
Sous la cendre d’hiver
Ce cœur pareil au feu couvert
Qui se consume et chante.»

Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Dgm101 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? 93046355 Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Zhtczdgraymanallenkun1


-Dis, maman, tu m’aimes ?

En silence ses yeux se baissent et rencontrent ses pupilles brillantes, posées contre les siennes. Un instant un frisson la parcourt, face au regard trop profond, de cet enfant, ses yeux qui le fixent en une supplication muette, attendant désespérément les mots tant désirés, ces mots qui le sauveront, ses yeux qui la supplient de mentir, et tout cela la traverse, mais elle ne peut pas, et sans savoir pourquoi, ses pupilles plongent dans les siennes, choisissant la confrontation, au lieu de l’amère et habituelle fuite, tandis que les paroles glissent au dehors du seuil de ses lèvres.

-Je ne sais pas.

Elle a murmuré cette vérité d’un ton presque honteux. Car que ressent-elle réellement pour cet enfant, fruit de ses erreurs et de sa souillure, lui rappelant chaque jour le visage de cet homme qu’elle a tant aimé, cet homme qu’elle a crut, naïve jeune fille qu’elle était, en quête de prince charmant, cet homme qu’elle a crut, et qui l’a abandonnée ? Cet homme qu’elle a haït, tout comme cet enfant qu’il lui a laissé, sans pouvoir se résoudre à l’oublier. Cet homme qui chaque jour la dévisage sous les traits d’un autre, qu’elle retrouve au fond de ses prunelles, au coin de ses lèvres, dans la courbure de son nez, ce visage qu’elle gifle avec rage, pour ensuite le couvrir de baisers et de larmes, honteuse de son geste. Cet enfant, la seule chose qu’il lui reste, mais qu’elle ne peut s’empêcher de mépriser, dégoûtée de sa joie de vivre et de la sympathie qu’il s’attire, « Petite pute », murmure t’elle entre ses dents, lorsqu’en promenade les dames lui offrent des bonbons, charmés par ses sourires, ou la complimentent sur cet enfant adorable. « C’est ça, laisse les te regarder, te couvrir de gâteries, passer leurs mains ridées dans tes jolies boucles brunes. Tu aimes tant te donner en spectacle, n’est ce pas ? » Oscillant sans cesse entre affection et répulsion, entre amour et haine pour le souvenir d’un homme qu’elle a aimé, et la preuve vivante de sa trahison. Alors d’un ton tremblant elle répète ces trois mots doucement, ce « je ne sais pas », qui est sa seule vérité, à travers son monde effondré.

-Dis maman… pourquoi tu pleures ?

[…]


-Oui va donc faire les trottoirs puisque tu n’es bonne qu’à ça… petite pute.

Et le rouge à lèvres s’écrase sur sa bouche, pour barbouiller généreusement celle-ci, et elle rie, alors qu’elle continue à débiter des paroles qu’il ne comprend pas, des mots qui ne veulent rien dire quand on a huit ans, et elle lui fait presque peur avec son ton dur et ses yeux fous, même s’il est content de la voir rire maman, car cela veut bien dire qu’elle est heureuse, n’est ce pas ? C’est sûrement un nouveau jeu qu’elle a inventé, cette robe qu’elle lui a fait mettre, ces colliers, ce rose qui déborde autour de ses lèvres, ce rouge qu’elle étale sur ses joues en riant, oui, il comprend, maman elle veut qu’il soit beau, elle est gentille maman de l’aider comme ça, et elle rie toujours, et ça lui fait chaud au cœur de la savoir heureuse quand elle le regarde, car maman il veut tant qu’elle l’aime. Et elle rie, elle rie, alors que le peigne passe dans sa chevelure, guidé par une main trop brusque qui lui arrache quelques larmes, mais non, il ne pleurera pas, il sera beau, il veut faire plaisir à maman, il veut qu’elle soit fière d’elle. Alors il ferme les yeux, serre les poings, alors que le peigne tire de plus en plus fort, alors que ses rires et ses paroles étranges emplissent la pièce, oui Darling, ne regarde pas, bouche toi les oreilles pour échapper à cette démence, et continue de t’accrocher. Oui, tu es beau Darling dans ta peau de catin souillée, tu ne trouves pas ?

Et soudain, plus un bruit, plus de douleur, juste quelque chose de chaud et de doux qui vient glisser sur tes paupières et se mêle à tes larmes ayant déjà débordé, faisant couler le beau rouge, et doucement tu ouvres tes yeux mouillés, oui elle est là devant toi, son front posé contre le tien, et elle pleure, pleure, tandis que vos larmes s’entremêlent, creusant des sillons rougeâtres sur ton visage. Tu as vu ça Darling, elle pleure maman, elle ne te trouve pas assez beau, c’est de ta faute, et ces paroles résonnent en toi, ce n’est pas de ta faute, tu n’es pas assez beau, et tandis que ses bras serrent ton petit corps tremblant contre le sien, ta voix murmure désespérément.

-Pardon… pardon… pardon…

Oui, laisse-toi bercer par cette litanie, Darling. Continue d’y croire. Avant d’oublier.


[…]


Aujourd’hui, maman elle est venue à la maison avec un monsieur qu’il ne connaissait pas. Il avait son bras posé contre son épaule, tandis qu’il lui parlait à l’oreille, et ils riaient tout deux, alors qu’ils sont allés dans sa chambre, sans même lui jeter un regard. Et quelques heures plus tard, allongé dans son lit, le ventre vide, tandis que d’étranges gémissements s’échappaient de la chambre d’à côté, il a laissé les larmes dégouliner le long de son visage d’enfant, des larmes brûlantes dont il ne comprend pas l’origine, après tout elle semblait heureuse maman au bras de cet homme. Et pourtant, il y a toujours cette amertume au fond de lui. A présent, qui rira avec lui ?

[…]


-Mon chéri, tu vas être grand frère!

Ils le regardent tout deux en souriant, tandis que maman caresse doucement son ventre rond. Cela fait déjà plus d’un an que le monsieur s’est installé chez eux, même s’il n’aime pas qu’il l’appelle comme ça, et lui répète de lui dire « papa », syllabes étranges qu’il tourne et retourne dans sa bouche. Certes il est gentil cet homme. Et pourtant, il ne peut s’empêcher de se sentir un peu jaloux, depuis que les yeux de maman se sont détournés des siens pour plonger dans ceux du nouvel arrivant. Depuis qu’elle s’éclaire peu à peu, le laissant peu à peu dans l’ombre, vieille relique reléguée au tiroir des souvenirs, elle veut recommencer, elle veut oublier, être heureuse, tandis que ses yeux se détournent de lui. Oh, il est bien traité, nourrit, habillé, soigné, tant de gestes mécaniques qui ne veulent plus rien dire, alors que la nuit, au milieu des soupirs d’extase il attend en silence, dans l’espoir, encore une fois de voir la porte s’entrouvrir, laissant passer sa frêle silhouette, en attente de ses lèvres qui se poseront une dernière froid sur son front. Mais il ne lui en veut pas, c’est qu’elle doit être très occupée, voyez vous. Alors il ne dit rien, et attend en silence. Oui, maman est tout simplement trop occupée…

Alors, Darling, ils t’ont oublié ? Si cliché n’est ce pas, ce joli tableau du ménage à trois, tu ne trouves pas ? Et toi, tu es quoi à présent qu’ils t’ont relégué au rang de brebis galeuse ? Mais souris donc, Darling, souris donc ! Continue donc de distribuer ton amour à grandes poignées. Peut être un jour finira t’on par te le rendre…

[…]


-Dis, dis, toi aussi tu veux regarder par la fenêtre ?

Elle est jolie sa petite sœur avec ses grandes boucles blondes et ses yeux bleus. Si jolie, qu’il aimerait tant la prendre lui aussi dans ses bras et couvrir ses joues de baisers, tout comme maman le fait. Mais maman elle refuse qu’il l’approche de trop près, elle dit qu’elle est trop petite, qu’il pourrait lui faire du mal. Alors il se contente de la regarder en silence, avec ses yeux tristes et brillants, son petit cœur d’oiseau aux ailes brisées tourné vers elle. Cependant, à cet instant, maman n’est pas là, et la vue est si jolie par la fenêtre du premier étage, il serait triste si sa petite sœur ne pouvait pas en profiter. Alors, doucement, avec d’infimes précaution, il la soulève hors de son lit à barreaux, ouf, elle est plus lourde qu’il ne l’aurait crut, tant bien que mal il la tient entre ses bras, et s’approche de la fenêtre ouverte. Mais elle ne peut pas encore bien voir, il faut la hisser un peu plus haut, il ne faudrait pas qu’elle rate ça, elle sera si heureuse quand elle aurait vu le ciel, la rue, et les arbres au dehors, allez arrête donc de pleurer, tu vas voir, c’est superbe. Il monte donc sur le tabouret, et la soulève aussi haut que ses bras peuvent la soutenir, en équilibre au dessus du jardin, regarde comme c’est beau, mais pourquoi tu pleur…

Et soudain un cri strident le fait sursauter de terreur, alors que soudainement, sa petite sœur s’envole, ou plutôt, deux mains lui arrachent, et un coup assourdissant s’abat sur sa joue, le faisait dégringoler contre le sol, tandis qu’une voix masculine retentit.

-Mais qu’est ce qui se passe ?
-Cet enfant… il…il est complètement fou ! Il a tenté de lancer… il a tenté de lancer Laura par la fenêtre !!


Horrifié il lève les yeux vers elle, non ce n’est pas vrai, il voulait juste lui montrer la vue, il ne comprend pas pourquoi ça ne l’a pas rendue heureuse, elle est pourtant jolie la vue, et de nouveau une gifle le propulse à terre, alors qu’il aperçoit ses yeux où se mêlent haine et dégoût. Et il n’y as plus rien autour de toi, rien que des morceaux de cœur qui se brisent, des larmes qui inondent tes yeux, du sang qui cogne dans ta tête, et tu cours, tu dévales les escaliers, tu ouvres la porte Darling, tu cours, sans même voir où tu vas, tu trébuche, tu tombe, tu mal, tu as froid, mais tu te relève encore, tu as peur, tu ne comprends pas, dis ça fait mal la vérité n’est ce pas ? Et tu cours encore, au milieu des cris, des klaxons de voiture, tu ne sais plus ce que tu fais, ni où tu vas, tu ne comprends plus rien, quand soudain…

- Oh mon petit ! Tu es perdu ?

Il lève les yeux vers cet homme qu’il vient de bousculer, ses yeux rougis et brûlés pas les larmes, qui rencontrent son sourire, et il est si rassurant le sourire de cet inconnu, qu’il voudrait tant s’y perdre. S’y noyer.

-Viens avec moi, je vais t’aider.

Et sans faire attention à la main de l’homme un peu trop fermement posée sur son épaule, il le suit jusqu’à sa voiture. Sans savoir que dans quelques heures il sera de nouveau dehors à errer, des larmes sous ses paupières se mêlant à la pluie qui brûle son visage, cette bile amère dans sa gorge et le corps douloureux, trop tordu sous les caresses, « mais c’est comme ça que les grande personnes aiment » a-t-il dit, « et tu es un grand garçon n’est ce pas ? ». Alors il s’est donné, parce qu’il n’a plus que ça à recevoir, cette chaleur à l’intérieur de son corps détruit, pauvre enfant, effondre toi donc sur le pavé, et laisse la pluie laver tes fesses sanglantes. Demain, tout sera oublié.


[…]


-Tu vas continuer à te foutre de notre gueule longtemps?
-Ouais elle existe même pas ta Lili !
-Même que t’es qu’un barge d’abord !
-Ouais, il va faire comme le vieux clodo’, on va l’emmener chez les fous !


Et de nouveau, il tente de parler, de leur dire que non, c’est la vérité, Lili elle existe bel et bien, mais ils ne lui en laissent pas le temps, tandis qu’en lui barrant tout deux la route, ils se mettent à chantonner »Lulu le barge ! Lulu le barge ! »

Non, ne pleure pas Darling, tu sais bien que Lili se moquerait de toi, qu’elle te dirait que tu es faible, ne pleure pas Darling, ne les écoute pas, au fond ils sont juste tristes tu te dis, eux aussi ils aimeraient bien avoir une amie comme Lili, et il aimerait tant qu’ils la regardent, qu’ils l’aiment eux aussi, oui ils pourraient s’aimer tout les quatre. S’aimer…

Et soudain quelque chose d’étrange se passe en lui, alors que les deux gamins interloqués s’arrêtent de chanter, et se regardent. Rougissant. Avant de bafouiller quelques paroles confuses et de s’enfuir.

[…]


Et tu es parti. Laissant les fragments de ton ancienne existence derrière toi. Mais le passé n’a plus d’importance, le présent non plus d’ailleurs, puisque la réalité n’as plus de sens dans ce monde que tu t’es crée, ce monde de poneys roses et nuages en barbapapa, ce monde doré et reluisant, sans souillure ni douleur, où il y a du bon en chacun. Ce monde en lequel tu continue naïvement de croire, et c'est ta folie contre l'absurdité du monde, tant de rêves, tant d’illusions, tant de voiles dans ton regard, qui finiront par tomber un jour. Quand te décidera tu à grandir, Darling ?



Pouet

MEAT IN YOUR MOUTH


Darling • Est ce que ce monde à le vertige? RLC5r
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Pavel Němec
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Pavel Němec

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Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Vide
MessageSujet: Re: Darling • Est ce que ce monde à le vertige?   Darling • Est ce que ce monde à le vertige? Icon_minitimeSam 5 Mai - 9:56

Roh, pas besoin de me bisouter, c'est normal. (♥)
Et, que dire, sinon que Lucis vjfbzerurvazu, et que je valide évidemment.
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Darling • Est ce que ce monde à le vertige?

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