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 Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !

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Orwenn McGallan
Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Rangphy
Orwenn McGallan

Messages : 72
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 133


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 hivers.
Nationalité: Irlandais.
Relationship:

Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Vide
MessageSujet: Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !   Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Icon_minitimeSam 21 Avr - 6:47


Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! OKRsf
Knight Orwenn McGallan
dit Chevalier OMG

SURNOMS — Je suis le Chevalier Orwenn, avec deux n. Gardien du royaume ! - Bon, plus sincèrement, les gens ne l'aimant pas le nomment L'elfe, Le bouffon vert, le lutin, le cinglé au bonnet vert, Legolas, etc. Les gens l'aimant bien ont une préférence pour Knight/Chevalier ( Et à y rajouter son prénom, vu que dans le cas contraire, il peut vite devenir chiant. ), Or, Orwy, Gold ( Orwenn signifie Or blanc ), parfois Golden Sun. Certains se risque à Boucle d'or, mais on ne les y reprend pas. Enfin, à cette liste, on ajoutera le surnom employé autant par ceux l'appréciant que par ceux le trouvant puéril: Peter Pan.
ÂGE — Un chevalier n'a pas d'âge, il n'a que sa mission: protéger les terres du Roi ! - 18 ans. Oui, moi aussi j'ai de la peine pour lui.
ANNÉE — Qu'importe, on ne retiendra de moi que mon courage ! - Septième.
ANNÉE D'ARRIVÉE — Je défends avec ardeur le Saint Royaume depuis déjà quelques temps. - Quatrième.
CLASSE — Je n'ai que faire des étendards, je protége les terres d'Aisling dans son ensemble. - Orwenn porte bien son surnom de Golden Sun, étant donné qu'il se trouve être un PHY. Il est à noter que malgré son appartenance aux jaunes, il refuse catégoriquement de porter autre chose que sa tenue verte.



Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! WGiDZ
Par mon bras armé de la Justice,
les démons passeront de vie à trépas !

J’appelle sage celui qui, tout innocent qu’il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.

- Orwenn ?
- Chevalier Orwenn. Avec deux n.
- ... Oui. Bon. Tu es comédien ?
- Je suis un chevalier, pourfendant le malin de mon épée.
- Okay... Mais plus sérieusement, c'est un rôle que tu joues, pas vrai ?
- Vous oseriez dire que je ne suis que façade, Mon Seigneur ? Je suis profondément blessé par vos accusations.
- Mon Seigneur ? ... Bref. Donc... Tu penses vraiment être un chevalier ?
- J'ai une épée, un bouclier, et je suis animé par la bravoure. Bien sûr que je suis un chevalier.
- Euh...
- C'est terminé ? Je n'ai plus de temps à perdre avec vous, brave paysan. Le mal n'attend pas pour se répandre.
- Paysan ?!
- Tâchez de survivre jusqu'à notre prochaine rencontre. Adieu !

L'or. Un magnifique métal, n'est-ce pas ? Orwenn porte assez bien son prénom, il faut l'avouer. Il est est assez beau, avec ses cheveux dorés et ses yeux bleus, disposés sur un joli minois, lui-même posé sur corps plutôt bien fait. Mais voilà, ça s'arrête ici. Orwenn a beau être beau, ça ne va pas plus loin: il est un abruti complet. Oh, pas le genre d'abruti à ne rien avoir dans le crâne. Pire. L'abruti rêveur. Vous savez, ce spécimen étrange de garçon parlant sur un ton des plus sérieux d'un monde n'existant pas, composé de fées, de dragons, de magie et de chevaliers. Orwenn, c'est ce type, complètement à la ramasse. Orwenn, il se balade avec une tunique verte, un long bonnet, un bouclier, et une épée. L'épée, c'est très important. Vous ne verrez jamais cet énergumène sans une épée ( qu'elle soit en plastique, en mousse, en caoutchouc, ou en acier. ), car de ce qu'il en dit, il est un chevalier. Le défenseur du royaume. Le gardien d'Aisling. Pas la peine de vous faire un tableau: ce gus est ravagé du bulbe. Bien qu'on peut lui accorder que les fées et les dragons existent, en fait.

Outre sa dégaine étrange ( Il ne porte jamais l'uniforme. Un chevalier ne quitte jamais sa tenue, qu'il dit. ), on remarque surtout qu'il a un grain dès qu'il ouvre la bouche. Les seules traces de l'élève modèle qu'il était jadis se retrouvent dans une seule pratique: l'art de jouer avec les mots. Ainsi, le chevalier n'utilise -presque- jamais le langage des jeunes de son époque. Non, lui, pour vanter la beauté d'une fille, à la place d'un " Wesh madame t'es trop bonne ! ", l'elfe ( Ha oui, pourquoi ce surnom ? Encore une fois, sa tenue n'est pas normale, et monsieur arbore une jolie paire de fausses oreilles elfiques. Que voulez-vous, ça va très loin, la bêtise. À vrai dire, ce n'est pas rare que les nouveaux arrivants le prennent pour un véritable elfe. Elle devient longue cette parenthèse, non ? ) dirait plutôt " Damoiselle, permettez-moi de vous dire que vous êtes aussi sublime que le soleil se couchant dans l'horizon ! Mon cœur ne tient pas devant pareille merveille, devenez ma princesse ! ". Vous voyez le genre ?

Ha oui, au cas où, ne le prenez pas trop au sérieux quand il vous sort ce genre de répliques: Orwenn pense que toutes les filles sont des princesses qu'il faut protéger, et il tombe amoureux tout le temps. Mais vraiment tout le temps hein. Du genre 5 fois par heure. Mais il ne le fait pas pour se moquer des filles, et encore moins dans l'optique d'être un coureur de jupons. L'explication se trouve dans sa vision du chevalier: l'amour courtois est primordiale. Le problème, c'est qu'il n'a pas l'air d'avoir intégré qu'il est censé le vivre avec une seule et unique femme. La reine, de préférence. Mais on ne peut pas trop lui en vouloir, il n'y a pas des masses de boudins à Aisling, et une princesse, c'est décrit comme étant belle. Hors, ici, il n'y a que des jolies filles. Partout. Et il est bête. Alors pour faire la différence entre qui et qui mérite le titre de princesse, ça risque d'être difficile avec lui. Même qu'il vous sortirait bien la citation " Toutes les femmes sont belles, il n'y a que des hommes aveugles. ", histoire d'enfoncer le clou.

- Ô ma Dame, vos traits charment mon regard avec malice, je ne saurai dire si je pourrais un jour détacher mes yeux des vôtres ! Ils sont semblables à des émeraudes, ils me bouleversent !
- Pardon ?
- Et cette chevelure ! On jurerait voir une cascade d'or ! Leur éclat tiraille mon cœur d'une sensation nouvelle !
- ... On se connaît pas, c'est quoi ton problème ? Dégage.
- Où allez-vous, ma douce colombe ? Oh, je vois, serait-ce là un jeu amoureux ? Bien, si je vous rattrape, je vous volerai un baiser !
- Emmenez ce cinglé loin d'ici !
- Oh, une bande de barbares prêt à en découdre ! Je vois. Vous me mettez au défi pour voir si je mérite votre amour, n'est-ce pas ? Bien ! J'accepte de le relever ! Rien ne saurait me détourner des lèvres de ma promise ! Approchez, canailles !

Oui, cela va sans dire, Orwenn est profondément débile et ahuri, à un point où ça pourrait être assimilé à du génie. Par exemple, le chevalier qu'il est part très souvent à l'aventure, en quête de démons à trucider ( Il a tendance à employer le verbe "occire", question de panache. ), mais problème: il a beau être un aventurier, il n'a aucun sens de l'orientation. Aucun. Zéro. Niet. Que dalle. On l'a un jour retrouvé, deux jours après son départ du dortoir, à errer dans les labyrinthes menant au château des Elem. Il paraît que le Sphynx ne pourrait plus le supporter depuis. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il n'a même pas pensé à utiliser son épée pour débroussailler le chemin. Ou envoyer un origami pour dire qu'il était perdu. Pour la petite histoire, à la base, il cherchait à se rendre à la plage. Comment il a fait pour se retrouver dans le labyrinthe ? On en sait rien. Que voulez-vous, Orwenn cumule la bêtise et l'insouciance avec une redoutable efficacité.

Pour mieux comprendre comment fonctionne la logique du chevalier, on pourrait résumer sa pensée à cette phrase: " La route que j'emprunte est celle des héros, c'est donc la bonne, je ne peux m'en détourner ! Ne pas suivre cette voie ferait de moi un couard, je ne peux m'y résoudre ! J'affronterais les dangers qui se présenteront à moi avec bravoure et honneur, car je suis le chevalier Orwenn ! ", qu'on pourrait tout aussi bien traduire par " Ferme ta gueule, on se dirige dans là où j'en ai envie et c'est tout. ". Débile et têtu avec ça, il cumule. D'ailleurs, il est tellement sûr de lui qu'il a dessiné de ses propre mains une carte de l'école - sur un parchemin s'il vous plaît - à laquelle il se réfère toujours. Oh, pas la peine de faire durer le suspens: cette carte est complètement erronée, foireuse, inexacte. Vous savez, même se rendre aux toilettes peut devenir un long périple avec lui. Notre elfe a en effet une sale manie: compliquer de manière imprévue le plus simple des trajets.

Traduction: même quand il connaît le bon chemin, Orwenn s'amuse à en prendre un autre, bien plus long et difficile: le fameux chemin des héros. Comprenez par là que si une route est parfaitement sécurisée et accessible, vous ne trouverez pas Orwenn dans les parages, jamais. La sécurité, c'est pour les lâches. Un homme prend le chemin des terres hostiles, pour montrer sa bravoure, en l'honneur de la Reine. Ha, histoire de passer du coq à l'âne, je vous ai parlé de son attitude avec les damoiselles, mais sachez qu'avec les hommes, ce n'est pas vraiment mieux: Orwenn, il y voit de braves compagnons d'armes, qui ont tous, sans exceptions, un cœur noble et pur. Il défend donc, et cela avec une conviction inaltérable, l'idée que les hommes sont aussi sincères et bienveillants que les femmes sont douces et délicates. Le pauvre, vraiment, je le plains. En fait, c'est très certainement le type qu'on voudrait tous frapper: trop con, trop gentil. La seule envie qu'il donne est celle de le remuer afin de le raisonner.

- Hey, Orwenn.
- Chevalier Orwenn. Avec deux n.
- Oui oui. Chevalier Orwenn, tu es sûr qu'on prend le bon chemin ?
- J'en suis convaincu. N'as-tu pas confiance en moi, mon brave compagnon ? Je suis pourtant la carte avec attention.
- Montre-moi cette carte.
- Hum ? Si ça te fait plaisir mon ami.
- ... Mais. C'est du grand n'importe quoi ta carte ! Depuis quand le dortoir se trouve à côté de la plage ?!
- Ce n'est pas le cas ? J'en étais pourtant convaincu quand je l'ai dessiné au gré de mes découvertes. Me serai-je fourvoyé dans mes plans ?
- Qu... Non... C'est TOI qui a fait cette carte ?
- Oui. Avec assiduité et une grande précision, qui plus est ! J'en suis très fier.
- ... On est foutu.
- Oh, tiens. Je viens de remarquer que je la tenais à l'envers. On se dirige dans la direction opposée à notre destination, et ce, depuis notre départ. C'est fort comique, tu ne trouves pas ?
- JE VAIS TE TUER !
- Plaît-il ?

Et c'est ce que ferait certainement les brutes et autres intellos ne pouvant pas le sentir... S'il ne se baladait pas avec ce dont on a déjà parlé: une épée. Le fait qu'il semble convaincu de ses dires n'encourage pas non plus. Vous devriez le voir quand il traque les Spéciaux possédant un don d'invocation, ça fait assez peur. En gros, ça donne quelque chose comme sa proie courant l'air affolée, et lui, la poursuivant l'épée dégainée et hurlant qu'il va écourter la vie des engeances du mal. C'est un chevalier hein, vous vous doutez bien que des types invoquant des dragons et autres bestioles, ça lui donne envie de trancher dans le lard. Fort heureusement, le hasard veut que ça ne lui prenne que quand il est en possession d'une épée en mousse. Enfin, c'est soit le hasard, soit il n'est pas si bête que ça. Hum. Très certainement le hasard, donc.

Comme vous vous en doutez, pour pousser aussi loin son délire de gardien du royaume, Orwenn doit bien le tirer de quelque part. Et vous avez déjà dû le comprendre, l'elfe est un fervent fan des livres du genre Fantasy. Dans son coin du dortoir traîne des statues de dragons, des livres sur la véritable histoire de l'époque médiévale, des bouquins décrivant les comportements des animaux fantastiques, quelques ouvrages sur comment entretenir son équipement, des parchemins, et même, fierté de sa collection, une véritable armure. Autrement dit, là où la populace passe son temps à coudre, jouer au foot ou squatter un pc, lui, il le passe plutôt à aiguiser ses épées - et s'entraîner avec -, courtiser les Dames, et enfin parcourir l'école. Très certainement pour finir par se perdre dans la forêt.

On pourra également noter que dans son délire de chevalier combattant le mal avec son épée et son bouclier, le jeune homme voit d'un très mauvais œil la technologie. Les Iphone et autres horreurs du même type sont une abomination à ses yeux: rien ne remplacera ses livres ! Leurs reliures, la couverture en carton rigide, fin, voir en cuir, la texture des pages, il aime bien trop ça pour lire quoi que ce soit sur un écran. Surtout aussi petit. Même chose pour les véhicules: les avions, pour lui, ce sont des dragons de métal. Et plutôt crever que de se retrouver dans un dragon ! Pareille pour les voitures, carrosse sans montures et bien trop rapide pour ne pas être dangereux. Orwenn, il veut son cheval, laissé dans son patelin parcequ'on lui a dit " Non petit, tu ne peux pas emmener ta " fière et brave monture à la crinière d'ivoire " à Aisling. ", et il fait un doigt d'honneur à ces monstres d'acier, non mais.

Tiens, d'ailleurs, pour en revenir à sa capacité inouïe à se perdre partout, sachez qu'on a déjà voulu lui offrir un GPS. Ou comment jeter de l'argent par les fenêtres: l'elfe a explosé l'appareil en le jetant contre un mur, vociférant qu'il ne suivra jamais la voix du démon sortant de cet engin. Chose cependant surprenante, il possède bel et bien un ordinateur. Pour se justifier, il dit avoir vaincu le mal s'y trouvant. La vérité, c'est qu'il reste malgré tout un garçon né en plein boom informatique, et on dit pas non aux pornos albums et autres films nous ouvrant les bras. Après tout, c'est un fan du genre fantasy, alors vous pensez bien que résister à l'appel des The Elders Scrolls lui est tout bonnement impossible. Surtout quand on peut poutrer du dragon dans Skyrim.

Encore un autre petit quelque chose à savoir sur lui, c'est que si votre prénom ne fait pas assez héroïque à son oreille, il vous interpellera par une version revue de celui-ci, avec titre et tout pour rendre ça bien classe. En gros, disons que vous vous nommez Arthur, il vous baptisera " Arturus le fier ". Aussi, c'est un garçon très tactile, attendez-vous donc à ce qu'il vous enlace sans crier gare ( Le tout accompagné de ses tirades amoureuses. ), vous ébouriffe les cheveux avec un grand sourire niais, ou même vous embrasse, si vous êtes une fille. Orwenn correspond assez bien à la définition d'un sans gêne, mais que voulez-vous, le concept de la pudeur, quand on se comporte comme un gamin croyant aux histoires qu'il s'invente pour rendre ses jeux plus amusants, ce n'est pas ce qui est le plus présent dans notre esprit.

- Salut le bouffon vert ! Tu fais quoi de beau ?
- Chevalier Orwenn, avec deux n. Je traque les dragons se terrant dans le royaume.
- Ha ha, t'es un bon toi ! J'aimerai pas être dans ce qui te sert de cerveau !
- Je suis bon ? Oh, c'est un bien beau compliment que vous me faites ! Je ne savais pas que la flatterie était dans les coutumes des barbares. Me voilà surpris !
- Tu viens de me traiter de quoi là, l'bouffon ?
- De barbare. Vous êtes grand, musclé, et par-dessus tout, extrêmement moche. J'en déduis donc que vous êtes un barbare. Ou un ogre. Mais vous n'avez pas de masse...
- Tu t'prends pour qui ? Tu cherches la bagarre ?!
- Non, je viens de vous dire que je cherche les dragons. Vous devriez suivre un peu.
- Te fous pas d'ma gueule !
- Hum. Capacité de mémoire visiblement limitée, doublée d'une forte agressivité. Et pas de masse. Définitivement un barbare.
- Tu vas regretter de m'avoir chauffer t-
Le barbare se prit soudainement un violent coup d'épée en bois sur le crâne et tomba dans les pommes.
- Il faut toujours calmer ces brutes par la force. Haaa, ils ne sont pas capables de tenir une conversation courtoise plus de 30 secondes. C'est triste. Bon. Où se trouve le repaire de ces viles créatures ailées cracheuse de feu ? Hum. disons vers l'ouest. Bien, à droite toute !
On le retrouva 3 jours plus tard, non loin de la serre.

Enfin, après cette lecture de son caractère, sachez malgré tout que derrière cette façade se cache toujours l'adolescent brillant qu'il était dans le passé. Aussi, ne pensez pas pouvoir l'embobiner facilement, car il est très bon pour déceler les mauvaises pommes d'un panier, malgré ce qu'il dit sur les cœurs purs. Il ne fait que le dire, après tout. Ce qu'il pense peut souvent se révéler très différent de ce qu'il raconte. Même si, soyons sincère, à force de réfléchir comme un abruti, c'est devenu assez simple pour lui de rester dans cet état d'esprit, et ce, jusque dans sa manière de réfléchir. En bref, les autres le prennent pour un abruti ? Bien. Certains rient de son attitude chevaleresque ? Pas de problèmes. Après tout, il ne peut pas leur en vouloir, bien au contraire.

Vous voyez, il fait tant d'efforts pour ne plus être intelligent ! Alors, vraiment, ça le vexerait que ses semblables n'entrent pas dans son jeu, alors qu'il se démène à ne pas leur montrer qui est le plus con des deux. Oui, ça le rendrait affreusement triste. Et en colère. Après tout, il faut dire qu'après 4 ans à jouer l'idiot, il a pris goût à se balader dans l'école en se présentant à qui le veut comme étant le chevalier défendant les terres d'Aisling. Faire de longues tirades sur un ton théâtral est également assez grisant, vraiment. Et surtout, frapper les gens avec une épée en mousse en disant abattre les démons, ça, c'est vraiment le plus amusant. Oui, c'est merveilleux de faire l'enfant, de se perdre volontairement, et partir à l'aventure avec plein de personnes différentes. Bien plus que d'être sérieux et avoir de bonnes notes. Infiniment plus que d'être toujours seul avec ses livres. Même si des fois, avoir de nouveaux des tendances de solitaire, c'est pas si mal.

- Gold, tu pourrais être sérieux un instant ? J'ai quelque chose à te dire.
- Je suis toujours sérieux, chère amie !
- Orwenn !
- Chevalier Orw-
- Chevalier Orwenn avec deux n, je suis au courant oui. Tu veux bien me laisser parl-
- Le courant est une invention du démon. La technologie est l'incarnation du malin.
- Putain Orwenn, tu vas m'écouter oui ?!
- Je ne suis pas une putain, mais je veux bien t'écouter.
- ... Raaah... Bon... Est-ce que tu m'aimes ?
- Oui.
- Vraiment ?!
- Bien sûr. J'aime toutes les princesses du royaume.
- ... Je veux dire, est-ce que tu m'aimes plus que les autres ?
- Que les autres braves ayant des sentiments pour toi ?
- Que les autres filles !
- Oh, des filles aussi sont tombées sous ton charme ?
- ... Laisse tomber.
- Laisser tomber quoi ? Je ne tiens rien entre mes mains.
- Alors prend celle-ci !
Et vlan, une gifle en pleine face, et la jeune femme s'en alla. Laissant Orwenn seul.
- ... * Pfuaaah, c'est pas passé loin ! J'ai réussi à esquiver sa question, c'est déjà ça. Même si elle aurait pu éviter de me baffer. C'est pas que ça fait mal, mais ça fait mal, bordel. * Bien, personne dans les parages... Je révise un peu, histoire d'avoir au moins 15 au contrôle de math, et je pars me paumer dans les sous-sols. Le temps qu'on me retrouve, je devrais être tranquille deux ou trois jours.

En gros, Orwenn, c'est un mec plutôt sympa, qui a la tête dans les nuages h24. Et il a tellement passé de temps à rester les pieds sur terre qu'il ne compte pas redescendre de si tôt. Oh, parfois, ça lui reprend de faire son petit génie, mais il le fait loin du regard des autres. D'ailleurs, il cache souvent ses résultats scolaire à ses amis: comment expliquer qu'un tel idiot se tape 16 à 18 de moyenne générale ? Si on devait le cataloguer, on pourrait dire que c'est un génie qui est retombé en enfance. D'ailleurs, il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre d'où lui vient son surnom de Peter Pan: il est habillé en vert et il refuse de grandir. Vous avez plus éloquent dans le genre ?

- Si j'en crois ce que m'a raconté ma mère, nos dons correspondent à nos caractères, n'est-ce pas ?
- C'est ce qu'elle dit, huhuhu.
- ... Pardon ?
- Laisse tomber, t'es né deux siècles trop tard pour saisir ce genre de référence.
- ... Hum. Bien. Bon, dans le cas du petit à la peau étrangement foncée, quel est le rapport entre son caractère et sa capacité à invoquer des gremlins ?
- Les gremlins sont petits, chiants, moches, bruyants, et ils se multiplient rapidement. Comme les gamins dans son genre. Et ils ont des sales gueules, parfait pour ce petit porc grassouillet.
- Je vois. Et le guerrier mongol pouvant devenir résistant comme la roche et volatile comme le sable ?
- Temujin ?
- Il répond en effet de ce patronyme, si ma mémoire ne défaille pas.
- C'est facile à deviner dans son cas: Il est aussi con qu'un caillou.
- Et Lady Elizabeth ?
- Qui ça ?
- Celle qu'on nomme Queen.
- Ah. Hum... Elle mouille pour un rien.
- Dame Sixtine ?
- Facile, elle est chaude comme la braise !
- Et la délicieuse Aelys ?
- Je sais pas, elle a un temps de retard ?
- Huhum. Et pour-
- Tu comptes me poser la question pour tous les élèves de l'établissement ?
- Tout à fait mon brave. Vous comprenez bien vite !
- C'est normal chez moi d'avoir des éclairs de génie...
- Alors, vous voulez bien m'aider ?
- Je t'invite à aller te faire mettre par la population masculine Grecque.
- Ces paroles discourtoises ne m'atteignent en aucune façons.
- Et un coup de foudre, tu penses que tu peux l'éviter ?
- Je ne suis pas de ce bord-là, Sir Lien-
Voilà que notre brave chevalier se retrouvait à terre, paralysé. Visiblement, bien que pourvu de réflexes affutés, il ne pouvait être aussi rapide que l'éclair.
- Dans mon cas, on dit que ça me vient de mon tempérament orageux. Haha !
- ... Un chevalier ne montre jamais sa souffrance... Mais quand même. J'ai mal.
- Une croyance populaire dit que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit. Moi je pense que c'est des conneries. Tu veux tester ?
- J'AI UN PISTOLET À EAU ET JE N’HÉSITERAIS PAS À M'EN SERVIR !!!

Sinon, je vous ai déjà dit que j'aimais faire des références dans mes fiches ? Non mais moi je trouve ça marrant, et généralement ça fait sourire ceux à qui c'est destiné. Même si comme c'est fait via Lienart et son caractère d'une sympathie somme toute étrange, je sais pas si ça fait plaisir, en fait. En plus après ça peut faire des jaloux, genre " Pourquoi moi j'ai pas de clins d’œil ? ". Vous savez, moi, je crois que la vie, c'est nous qui en faisons ce que nous voulons, mais que c'est pas pareille pour les fiches, et que là, vous pouvez rien faire parceque c'est moi qui décide de quoi écrire, oui, je sais, c'est cruel, mais je le vis bien. Hum ? Je rallonge artificiellement le mental qui est déjà bien assez long ? Meuuuh non, je n'oserai jamais faire ça. C'est très bas de faire ça, vraiment, faut être une sacré enflure pour en arriver là, et c'est pas du tout mon genre, je veux dire, je suis gentil et doux et je ne fais jamais dans l'humour noir et le second degrés, vous me connaissez. Bwahahahaha. Huhuhu ! Kr kr kr. Adieu.



Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Q9s98
Un chevalier a toujours une
corde à son arc !

(Orwenn le jour du carnaval, seul jour de l'année où personne ne lui dit qu'il est habillé bizarrement)

DON — Moi, Orwenn McGallan, gardien du royaume, me trouve être pourvu de la faculté de rendre le faux réel ! - En plus court, le dégénéré en vert a pour don DU FAUX AU VRAI

EN DÉTAIL — Révéler mes compétences à un parfait inconnu ? Et pourquoi pas me rendre directement à l'ennemi tant que j'y suis ? Un peu de sérieux, que diable ! - Le nom de son pouvoir est assez explicite: Orwy possède la faculté de rendre n'importe quel objet réel, peu importe qu'il soit censé exister ou non. Autant dire qu'il est le faussaire parfait: donnez-lui un billet de Monopoly, et ce dernier se transformera en un véritable billet de banque. Une épée en plastique ? Or peut en faire une véritable arme blanche au fil aussi tranchant qu'un rasoir. Pareille pour un pistolet à bille, qui deviendra une véritable arme à feu s'il pose ses mains dessus. Même la fausse bague de fiançailles en plastique deviendra un bijou certifié "alors, tu morfles petit compte en banque ?" s'il en éprouve l'envie.

Si notre petit Or était animé par de mauvaises intentions, il pourrait se faire un sacré paquet de thunes. Soyez rassuré, sauf cas extrême, ce n'est pas le cas. Du moins pour ce qui est de tout ce qui touche à un objet de valeur, parceque sinon, disons qu'il ne se gêne pas vraiment pour se payer une place de cinéma avec un billet tronqué. Voilà donc pour ce qui est de la première partie de son pouvoir, mais le must, le fin du fin, la cerise sur le gâteau, et tout le bazar, c'est que grâce à son don, Orwenn peut également faire de n'importe quel objet représentant un animal son modèle vivant. Tout du moins, ça imitera la créature d'origine à la perfection à deux petits détails prêt.

Le premier, c'est que l'animal gardera la taille du support d'origine, donc, si la statuette de dragon à qui Or insuffle la vie fait 30 cm de haut, elle ne deviendra pas le féroce reptile cracheur de feu dépassant les 4 mètres de longueur dans sa version naturelle, et restera donc un modèle réduit. Le second point important est que l'entité ne possèdera pas d'âme, autrement dit, elle sera pareille à un robot: elle imitera quelque chose de vivant sans pour autant l'être. Autrement dit, ce qu'il rend réel se contentera de suivre un "programme" déterminé.

Par exemple, un fauve partira chasser, un robot sera serviable ( ou destructeur selon le genre. ), un dragon s'en ira protéger son trésor ( Généralement, les affaires d'Orwenn. ), une peluche de Kenny crévera dans la journée d'une mort aussi atroce qu'injuste, vous voyez le genre. Petite précision, son don ne s'applique pas plusieurs fois sur le même objet. Comprenez par là que s'il rend, disons, une figurine de C3PO réelle, il ne pourra pas utiliser une nouvelle fois son don pour faire du droïde un humain. Quoi qu'il en soit, on peut légitimement se dire que l'elfe serait capable de mettre un sacré boxon à un évènement type Comic Con. Et je ne vous parle même pas du danger qu'il représente dans un lieu comme Disneyland.

Voilà, vous savez donc en quoi consiste son don, mais il vous reste une chose à apprendre: que la maîtrise du détenteur soit grande ou petite, l'objet rendu réel redeviendra toujours la babiole sans valeur qu'il était après une certaine durée. La période de celle-ci est directement lié à Orwenn, étant donné qu'il en est la source. Le meilleur moyen disponible pour que l'ustensile retrouve sa véritable forme est donc qu'il ne soit pas touché par l'elfe pendant une certaine durée...

MAÎTRISE — Je vous demande si vous savez manier votre épée, moi ? - Ceux n'étant pas au courant sont souvent surpris de l'apprendre, mais Orwenn est bel et bien l'un des meilleurs de sa classe concernant la maîtrise de son don. Il est aussi l'un des rares Phy à remonter la moyenne de la classe, mais ça, il préfère ne pas en parler. Pour ce qui est de sa maîtrise, rappelons qu'il est âgé de 18 ans et que quand sa capacité s'est enfin révélée, il s'est empressé de perfectionner au mieux sa capacité afin d'en faire une force, et, surtout, ne pas répéter un évènement similaire à celui causé par son éveil. C'est donc assez relatif de dire qu'il a une haute maîtrise, étant donné qu'il est dans sa dernière année... Enfin bref, Legolas est capable des prouesses dont j'ai parlé au-dessus, dans une certaine mesure.

Par exemple, plus un objet est censé avoir de la valeur, plus vite le support d'origine reviendra à sa véritable fonction: être une simple copie. Cela est d’autant plus vrai si Orwenn ne touche pas l'objet falsifié. Par exemple, une épée rendue réelle le restera environ 4 heures entre ses mains, alors que s'il ne la touche pas, une vingtaine de minutes suffira pour que celle-ci redevienne un misérable bout de plastique moulé en forme d'arme. Le plus parlant reste les statuettes et autres peluches qu'il transforme en leurs modèles: plus la figurine est grande ou/et plus la créature représentée est puissante, moins longtemps le don de l'elfe durera. En guise d'exemple, s'il transforme une souris en plastique en son homologue réelle, elle le restera certainement quatre bonnes heures, alors qu'en face, une statue de dragon faisant grosso modo 30 cm de haut ne restera réelle qu'une très courte durée, de 10 à 30 minutes selon l'état du chevalier, sachant que son pouvoir le fatigue rapidement lorsqu'il s'agit de rendre réel une telle créature, et que la dite fatigue annule son don.

On peut également noter que si Orwenn a trop utilisé son don, ou n'est tout simplement pas en grande forme, la falsification sera beaucoup plus instable et s'estompera beaucoup plus rapidement. En guise d'exemple, si en pleine forme il pourrait transformer un faux billet en un vrai d'une valeur de 500€, à contrario et dans l'optique où il ne pourrait utiliser pleinement son don, le papier se tansformerait en un simple billet de 10€, ou en autre guise d'exemple, ne prendrait pas la bonne couleur, devenant jaune et marron là où un billet de 500€ est plutôt rose et violet. Pour ce qui est des jouets, peluches et autres statuettes, l'effet négatif se traduira majoritairement par une durée bien plus courte que la normale, ou encore quelques parties restant dans le matériel d'origine. L'autre effet d'une maîtrise mal maîtrisée dans ce cas peut être un ratage dans les capacités de l'objet rendu réel. Par exemple, un fusil tirant des fleurs plutôt que des balles.

Enfin, il est à noter que Peter Pan a deux niveaux pour ce qui est de la désactivation de son don. La première, bête et méchante, annule tout simplement les effets de son pouvoir sur-le-champ. C'est donc la solution d'urgence si une situation lui échappe. Ce qui n'est pas vraiment rare vu que les jouets qu'il rend réel ne sont aucunement sous son contrôle. Le second pour sa part laisse les effets perdurer sur une durée plus ou moins longue tout en l'empêchant de rendre réel tout ce qu'il touche. C'est généralement ce mode passif qu'il utilise. Bref, pour vous donner une estimation en chiffre de sa maîtrise, Orwenn récolte un beau 9 sur 10, rien que ça. Alors à moins qu'il ne rate volontairement son examen final , chose qui ne serait pas vraiment étonnante de sa part, cette année devrait être sa dernière dans les enceintes d'Aisling.

LUI ET LES ELEM — Ce sont les nobles et les magiciens du royaume: Ils sont dotés de dons puissants et ont un château ! De ce que j'ai pu constater, peu de leurs princesses ont besoin de ma protection, mais je serai toujours prêt à lever mon bouclier pour les défendre ! Il faut se montrer courtois envers les Dames.
LUI ET LES SPE — Les marins du port ! Bien que trop portés sur la bouteille, ce sont de braves gens trop peu aimés par nos citoyens ! Ils sont toujours partant pour quitter le navire et m'accompagner à l'aventure ! En avant moussaillon ! ... Hum, cela dit, je songe fortement à faire le ménage chez les Invokeurs.
LUI ET LES PHY — Les paysans savent faire la fête, je vous l'accorde, mais ils mettent un sacré désordre ! Il faudrait peut-être créer une milice pour les surveiller ? Hélas, le Roi n'est pas vraiment motivé à faire changer les choses. Notons qu'il y a souvent des quêtes à récupérer avec eux, parfait pour partir en vadrouille !
LUI ET LES PSY — Méfiance est mère de sûreté face à ces personnes ! Ce sont des illusionnistes pouvant se jouer de nos esprits ! Et avec ceci, des stratèges prêt à tout pour nous mettre genoux à terre ! Néanmoins, leurs conseils peuvent s'avérer utile pour protéger le royaume. Un accord est à envisager.



Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! 5YCue
Si je vous dis Voltali, ça vous parle ?
Être rapide comme l'éclair, ça doit être craignos au pieu.

(Et donc voici pourquoi Orwenn n'a pas de vie sexuelle régulière)
ÂGE — Jeune comme la rosée du matin, vieux comme l'univers !
SEXE — J'ai une épée, et elle est plus longue et dure que la tienne.
AVATAR — Link - The Legend of Zelda, because it's legendary, bitch.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — Je souffre de dédoublement de personnalité chronique, voyez-vous ? Mes autres Moi ont déjà fait un elem blond imitant la foudre, et un petit italien cleptomane tendance destructeur spécialisé dans le mensonge. Avec les restes traînant dans le coin, j'ai fait ce qu'on ne m'aurait jamais cru capable de créer: un vrai gentil. Je dis gentil parceque dire " j'ai fait un chtarbé à la ramasse. ", ça n'étonnerait personne.
UNE MARRAINE ? — Je veux Tuture dans mon lit. Et qu'elle me dise des mots d'amour entre deux soupirs d'extase. On s'aimera et on fera des bébés. Même qu'ils seront myopes. Ensuite elle partira la première, et je me taperai la Bonniche rousse. Et je vous répond non quant à la proposition d'aller me faire foutre. <3
AUTRE CHOSE — En avant, en avant, les chevaaalieeeers !!! + Codage par Batlouuuu



Dernière édition par Orwenn McGallan le Ven 27 Avr - 17:49, édité 8 fois
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Orwenn McGallan
Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Rangphy
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MessageSujet: Re: Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !   Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Icon_minitimeJeu 26 Avr - 12:40

Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! WgSIq
Un chevalier n'a ni passé, ni présent,
ni futur. Il n'a que son devoir.

La légèreté, et elle seule, a le poids suffisant pour équilibrer la balance lourde et triste de la vie.


- Orwenn, où étais-tu encore passé ?

Je vous présente la mère du héros dont je vais vous narrer l'histoire. Une magnifique jeune femme, approchant la trentaine. Elle est pourvue d'une longue chevelure rousse lui tombant jusqu'au bas du dos, et derrière ses lunettes rectangulaires se cache un regard bleu azur, doux, calme, serein, à vous de choisir le mot vous parlant le plus. Orwenn, le protagoniste de ce récit, arbore un regard teinté du même bleu que ceux de sa charmante mère, cependant, son regard n'est pas tout à fait le même. Dans les yeux du jeune enfant, on ne lit rien de calme ou de doux, non. Ce qu'on y lit, c'est l'envie. L'envie de vivre des aventures palpitantes. L'envie de parcourir le monde. L'envie d'apprendre, aussi. Pour faire simple, disons qu'il avait un regard aussi rêveur que passionné.

- Je cherchais les dragons ! Dit le jeune enfant d'un ton enjoué.
- Je vois... Orwenn, par ici, il n'y a pas de dragons. Ils vivent loin de la civilisation. Lui rétorqua la belle rousse, d'une voix calme et posée.
- Mais dans tes livres, il y en a plein ! En lui répondant cela, le petit enfant fronça les sourcils et marqua ses lèvres d'une expression contrariée.
- Les contes ne racontent pas la réalité, Orwenn. Elle lui caressa lentement les cheveux, un petit sourire se dessinant sur son visage. Elle avait l'habitude de voir son fils avec cette expression. Le petit avait en effet une forte tendance à faire la moue dès qu'on lui faisait comprendre qu'il n'était qu'un enfant avec une trop grande soif d'aventures.
- Mais dans les livres de papa, il y a aussi des dragons !
Oui mon coeur, il y en a. Mais papa n'écrit pas des histoires. Il retrace les véritables faits historiques, tout en établissant des profils des espèces que les Sans pensent irréels.
- Les histoires que les sans ne connaissent pas parcequ'ils n'ont pas de dons ? Sur cette question, la moue de l'enfant se retira pour laisser place à un visage curieux, avide de savoir.
- Oui.
- ... Mais je veux voir des dragons, moi !
- Même pour ceux qui ont un don, c'est rare d'en croiser, mon amour.
- Même pour papa ?
- Même pour papa, oui.

Elle sourit. Depuis qu'il savait parler, le petit Orwenn ne parlait que de dragons, de fées, de minotaures et autres créatures fantastiques. Son plus grand rêve était de les voir pour de vrai, de les sentir, de les toucher. Surtout les dragons. Bien entendu, sa mère n'était pas très encline à le voir réaliser son rêve: les dragons sont assez loin du chiot joueur et câlin. Et puis leurs crottes ne font pas la même taille.

- Papa peut invoquer des Griffons, alors pourquoi il invoque pas des dragons ?
- Parceque son don ne lui permet pas d'invoquer autre chose que les Griffons.
- Ha. Moi aussi je pourrais en invoquer plus tard ? Il plongea son regard dans celui de sa mère, plein d'espoir.
- Hum... Je ne peux pas te répondre.
- Je pourrais pas ?
- Le don accordé à chacun est aléatoire, mon petit poussin. Sur ces mots, elle lui caressa lentement la joue et le souleva pour le déposer sur ses genoux. Le fait que les vêtements du petit Orwenn soient recouverts de terre ne semblant pas la déranger plus que ça. Au pire, elle avait l'habitude et savait que lui dire de faire attention à ne pas se salir ne servait à rien avec lui, alors...
- Donc c'est le hasard qui a fait que tu peux voyager dans les livres ?
- Exactement. Enfin, pas totalement. Nos dons concordent la plupart du temps avec notre personnalité, je te l'ai déjà expliqué. Mais ce n'est pas toujours le cas.
- Pourtant papa, il invoque des Griffons sans avoir un cerveau de piaf !

Orwenn dit cela sur un ton vexé, comme si sa mère insinuait que son père était un imbécile. Que voulez-vous, à son âge, un Griffon, c'est juste un gros poulet. Le côté majestueux et extraordinaire de cette bestiole lui passe complètement au-dessus. La jeune femme lâcha un petit rire, surprise de la réplique de son fils, et tout en lui tapotant sur le nez, lui dit sur un ton amusée:

- Ce ne sont pas des oiseaux. Pas vraiment. Même si parfois, je me demande si ton père n'a pas une cervelle de pigeon !

Elle y ajouta un petit sourire provocateur. Orwenn fronça les sourcils de plus belle, visiblement outré. Pour bien faire comprendre son mécontentement, il tenta de mordre la main de sa mère, le regard vengeur. Sans succès. Elle ria de plus belle, lui caressant à nouveau les cheveux. Après une petite minute de silence, l'enfant reprit la parole, vexé de ne mordre que le vide.

- Dis maman, moi je vais avoir quoi comme don ?
- On ne sait pas. Bien que ton père et moi en possédons, et que dans nos familles respectives, il y a eu beaucoup de détenteurs, ce n'est pas pour autant certain que tu en sois un.
- Si j'ai pas de dons, j'en volerai ! Hurla Orwenn, visiblement blessé que sa mère évoque la possibilité qu'il ne soit pas comme eux. Il voulait avoir un don au moins autant qu'il voulait voir un dragon, alors vous imaginez bien combien cela pouvait l'agacer qu'on lui dise qu'il n'en sera peut-être jamais pourvu.
- De touts façons, on ne peut pas voler les dons, Orwenn. Elle lui asséna une pichenette sur le front. Et ce n'est pas bien de voler. L'enfant grogna en recevant la pichenette et fixa sa mère, curieux.
- On peut pas ?
- Mise à part en étant doté du don le permettant, non, on ne peut pas.
- Alors je veux ce don ! Clama haut et fort le petit aventurier, sa main accompagnant ses yeux pour se diriger vers le plafond. Il était visiblement déterminé.
- Tu ne peux pas choisir ton don, Orwenn. Elle entoura la main de son enfant avec les siennes, et s'abaissa pour lui embrasser le front.
- Maiiiis. C'est pas juste !
- Tu sais, si nous choisissions nous-même nos dons, je pense que ce serait beaucoup plus problématique. Que ce soit pour nous ou pour les Sans. Sur ce, Orwenn, nous avons assez parlé des dons. Tu veux que maman te montre ce qu'elle a écrit ?
- Je sais pas lire ! Dit l'enfant, passablement irrité.
- Maman a mal choisie ses mots. Je voulais dire, te le raconter.
- Oh... Oui ! Est-ce que Fenrir, il va réussir à battre le méchant qui lui bloque le chemin ?
- Tu verras bien. Elle sourit une nouvelle fois et prit le manuscrit à bout de bras. Elle lui raconta alors la suite des aventures du prénommé Fenrir...

______________________________

Depuis cette conversation, le petit garçon avait pris trois années de plus au compteur, et une petite sœur, aux cheveux aussi roux que ceux de sa mère, et aux yeux aussi verts que ceux de son père, avait entre temps vu le jour. C'est donc du haut de ses 9 ans qu'il se rendait à l'école. Entre temps, il avait perdu de sa fibre aventureuse. Il ne sortait plus vagabonder dans les forêts sans prévenir qui que ce soit, et avait, à contre cœur, abandonné l'idée de croiser un dragon. Le petit garçon était pour tout vous dire devenu son parfait opposé: il était maintenant très calme et sérieux, on le disait même beaucoup plus mature que les autres enfants. Chose plus que déconcertante pour ceux ne l'ayant pas croisé depuis son époque " Je pars à la recherche du minotaure ! ".

Si sa mentalité avait changée, c'était en parti à cause de son don. En effet, ce dernier avait décidé de ne pas montrer le bout de son nez. Orwenn étant un petit garçon impatient de vivre des aventures, de parcourir les pays et surtout, d'utiliser son don, il avait fini par en avoir ras-la-casquette d'attendre. Car oui, après 8 ans à vivre sans que le moindre pouvoir ne se fasse connaître chez lui, il avait décidé d'abandonner ses ambitions. Il était très certainement un sans. Et un sans, ça ne va pas dans une école de détenteurs, ça ne fait pas de choses magiques, et ça ne croise pas de dragons. Non, un sans, ça suit un chemin déterminé par les notes, et ça travaille dans des domaines tous aussi chiants les uns que les autres. Donc, comme il n'avait pas de don, il s'était mis en tête de vivre comme le plus parfait des sans, voilà, un point c'est tout, d'abord. Cela impliquait dans sa logique de ne penser qu'à ses études et de ne pas perdre son temps avec les autres enfants. Ce n'est pas faire mumuse avec eux qui lui donnerait de bonnes notes.

Bien que ses parents étaient contents de le voir réussir dans sa scolarité, ils étaient tout de même inquiets de constater le changement radical qu'avait opéré Orwenn. Passer de l'enfant rêveur, revenant les vêtements sales avec un grand sourire, à ce garçon visiblement blasé et le nez toujours plongé dans ses bouquins, c'était comme si le plus grand des fêtards était devenu du jour au lendemain un rat de bibliothèque. Néanmoins, pouvaient-ils se plaindre ? Bien des parents auraient été heureux que leur fils soit l'un des trois meilleurs élèves de son établissement. Chez les Sans, cela se traduisait par un avenir brillant, enfin, s'il ne rencontrait pas de problèmes en cours de route. Sûrement allait-il devenir un avocat, un médecin, ou encore un scientifique ? Bref, il avait toutes les chances d'avoir, dans le futur, une vie confortable. Une vie banale d'homme dépourvu de don. Une vie sans dragons, sans princesses, sans aventures. Une vie qu'il ne voulait pas.

______________________________

- Orwenn ?
- Quoi ?
Le ton du jeune garçon, âgé maintenant de 13 ans, était sec et cassant. Bref, tout sauf aimable. Le genre à vous faire penser qu'à la moindre gaffe, c'est le poing dans la figure et au revoir.
- ... Je me demandais... Tu... Ça te dirait de sortir avec moi ?
La voix de la jeune fille était tremblante, je ne saurai vous dire si c'était parcequ'elle était intimidée, ou si c'était la voix du garçon qui lui faisait cet effet. Peut-être était-ce les deux ?
- Sortir où ? Pour faire quoi ?
- ... Heum... Je voulais dire...
- Tu voulais dire quoi ? J'ai pas que ça à faire. Accouche.
La voix d'Orwenn était maintenant tranchante, froide. Plus hostile tu meurs.
- Je voulais savoir si... Si....
- Si QUOI ?!
Le garçon au regard bleu azur haussait le ton, énervé par la timidité de la jeune fille. Si elle avait quelque chose à dire, qu'elle le dise sans bégayer, fichtre zut.
- ... Je voulais savoir si tu voudrais être mon petit ami...
Elle regardait ses pieds tout en se frottant le bras, de plus en plus mal à l'aise. Orwenn pour sa part haussa un sourcil, ensuite les yeux, et reporta son attention sur la petite damoiselle.
- Moi, ton petit ami ? Hum. J'en reviens à ma question précédente: pour quoi faire ?
-Euh... Bah...
- Si c'est pour avoir des discussions aussi chiantes, c'est non. Maintenant va pomper l'air de quelqu'un d'autre, tu seras gentille.
Ajouta-t-il d'un ton sans réplique.

Orwenn, en plus d'être sérieux, calme et intelligent, avait maintenant les termes dur et froid dans ses caractéristiques. Il aurait été parfait dans le rôle du brun ténébreux, s'il n'avait pas hérité de la chevelure blonde de son père. C'était donc un blond ténébreux. Paradoxe bonjour. Donc, le Orwenn, c'était ce pré-ado avec des résultats scolaires stupéfiants. Le gamin qui avait déjà sauté une classe, et qui pourrait facilement en sauter une autre s'il y mettait plus de détermination. Mais voilà, Orwenn était las, blasé, fatigué. Il avait de bons résultats, oh ça oui, pas de problèmes là-dessus, mais il s'en moquait au moins autant que tout ce qui touche au monde des célébrités et de la mode.

Si on lui avait dit à l'instant " Ouah, tu déchires tout aux examens ! ", il aurait rétorqué " Ahan, heureux de l'apprendre, ça me fait une belle jambe, tu peux pas savoir. Sinon t'as autre chose à me dire, Captain Obvious, ou je peux m'en aller ?", voyez l'enthousiasme et la joie du vivre de ce garçon. Il n'avait quasiment pas d'amis, là encore, il s'en foutait, un intello n'a besoin que de ses livres, de ses cahiers et de ses stylos. Du moins, c'est ce qu'il s'efforçait de penser. Pourtant, il y avait pas mal de gens qui avaient tenté de l'approcher, mais lui, il ne voulait pas les fréquenter. Pas moyen, il ne voulait pas faire ami-ami avec des Sans. Ces imbéciles ne connaissant rien de la réalité, cataloguant les dragons au rang de mythe. Oh, ce n'est pas qu'il n'aimait pas les gens normaux, non. Il détestait juste les débiles. Et un Sans est idiot par défaut.

À ses yeux, quelque chose clochait. Le blondinet se sentait quelque peu perdu. Cette vie n'était qu'une vilaine blague, voilà tout. Une farce de mauvais goût qu'il devait subir contre son gré. Il vivait dans une famille pleine à craquer de personnes détenant un don, même sa petite sœur, âgée de maintenant 6 ans, en avait un ! Ça faisait maintenant 2 mois que la petite rouquine portait un bracelet de protection. Tant mieux pour elle, mais alors, lui dans tout ça ? Eh bien rien. Toujours rien. Il était le seul enfant de cette génération à être dépourvu de dons dans sa famille. Une insulte à son égard, lui qui ne rêve que de ça !

C'était véritablement frustrant d'entendre parler de ces fameuses écoles pour détenteurs, de tout connaître de cet univers, mais de ne pas en faire partie. Ne pas pouvoir voir toutes ces choses qu'il voulait découvrir depuis son enfance faisait naître une frustration dévorante en son être. Lui, en face de ce monde le faisant baver comme un chien lorgne sur un bon gros steak, il avait quoi ? Des bouquins, les histoires qu'on lui racontait, et un monde sans magie, donc, inintéressant. Oh, pourtant, il devrait être content, car il irait certainement à Harvard dans un futur proche. Mais non, pas moyen, il n'en avait strictement rien à foutre. Quand on lui en parlait, la seule phrase lui venant à l'esprit était " Cool story bro ". Lui, ce qu'il voulait, c'était avoir un don, apprendre à le contrôler, l'utiliser pour s'amuser, rencontrer les créatures fantastiques qu'il avait vu dans les livres de son père, mais en aucun cas il ne voulait devenir le parfait petit Sans. Non et re-non. Jamais il ne l'accepterait.

Alors pour combler un minimum ce sentiment de manque, il avait une collection immense de bouquins. Car tout ce qu'il pouvait faire pour effleurer du bout des doigts cet univers, c'était pratiquer la même activité que tous les autres êtres humais normaux rêvant d'un monde magique: la lecture. Heureusement que lire était devenu une chose naturelle pour lui: entre les cours, sa curiosité le poussant à lire tout et n'importe quoi, et enfin les livres de ses parents, on ne peut pas dire qu'il était étranger à ce domaine. Alors voilà, il dévorait chaque page en espérant devenir un jour comme les héros de ces contes. Il attendait, un peu comme la princesse attend son prince. Sauf que lui, c'était ce putain de don prenant du bon temps ailleurs qu'il voulait voir se ramener là, tout de suite, maintenant. Notons d'ailleurs que si un prince avait soudainement débarqué dans sa vie à cette époque, il l'aurait tout bonnement trucider: ce sale bâtard aurait certainement tranché la tête à des dragons sur le chemin. Connard.

______________________________

Orwenn était maintenant âgé de 14 ans. Ses résultats scolaires étaient toujours aussi bons, bien qu'un peu moindre: la lecture de romans et les cours de théâtre le stimulant plus que les mathématiques et la chimie. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'aujourd'hui, alors qu'il lisait tranquillement pour une énième fois Le Seigneur des Anneaux, ce qu'il désirait voir s'éveiller depuis tant d'années chez lui allait maintenant faire des siennes. Oui, aujourd'hui, il allait découvrir son Don. Comme ça, pouf, sans s'y attendre, ça allait lui tomber sur le coin de la gueule. Et à partir de cet instant, tout allait changer. Que ce soit sa vie, ses études, ou sa mentalité. Enfin la vie qu'il désirait tant venait lui tendre la main. Non sans faire quelques dégâts au passage.

Donc, le jeune Golden Sun, aujourd'hui, se préparait à jouer la pièce de théâtre que l'école donnait chaque année. Enfin, la formulation n'est pas exacte: l'école fait une représentation chaque année, mais pas de la même pièce: il faut bien attirer du monde, et ce n'est pas en recyclant la même chose qu'on attire plus de monde. En bon petit génie, il avait retenu chaque répliques de chaque personnages, et était donc fin prêt à interpréter l'antagoniste du récit. Oui, Or ne jouait pas le rôle du chevalier héroïque, mais bel et bien l'ennemi du récit. Un adversaire qu'il connaissait parfaitement: en effet, la pièce était une adaption de l'un des romans de sa mère, il était donc le mieux placé pour saisir l'essence du personnage. Un personnage qui avait d'ailleurs un nom très proche du sien: Owen.

De là à dire que sa mère s'était amusée à faire un clin d'oeil à son fils en écrivant le tome dans lequel cet homme se dévoile, il n'y avait qu'un pas. Quoi qu'il en soit, ce soir était donc celui de la représentation, et bien entendu, c'était un honneur pour l'établissement que de reçevoir la mère du blondinet, car s'il était un petit génie, la femme lui ayant donné la vie l'était d'autant plus. Intelligente, belle, débordante d'imagination, chacun de ses livres était une valeur sûre. Cela dit, la jolie rousse était une femme d'une grande timidité. D'entre tous, c'était de loin elle la plus impressionnée.

Si Owenn n'avait pas joué dans la pièce, soyez certain qu'elle ne serait pas venue. Elle, se rendre dans une école de génie ? Bonjour l'angoisse. Le père du jeune homme, quant à lui, était assez méconnu chez les Sans, étant donné que son travaille est en rapport direct avec l'univers des détenteurs de don. Cependant, ça ne l'empêchait pas de dégager un charisme puissant, charisme qui s'était transmis en partie chez son fils. C'est très certainement l'aura que dégage ce grand blond qui a séduit la jolie rousse, car pudique comme elle est, il faut vraiment avoir quelque chose de spécial pour l'approcher. Et même en l'approchant, il en a tout de même pas mal bavé, le père. Vous voyez, séduire une fille qui a tendance à vivre dans sa bulle et fuyant dès qu'on s'en approche un peu trop d'elle, c'est d'être aisée... Mais bon, ici, on narre l'histoire de celui qui est devenu le chevalier d'Aisling, pas de ses parents, alors évitons de nous étendre sur eux, ils feraient de l'ombre au petit, ce ne serait pas bien.

Revenons donc à nos moutons. Orwenn, bien que ne dévoilant aucune émotion à travers son visage impassible et dégageant autant de joie qu'une morgue le pourrait ( Quoi que, un Nécrophile doit bien s'amuser dans un lieu de ce type. ), était comme de juste assez stressé par la situation. Non seulement, il n'avait pas l'habitude de se donner en spectacle ( Vous pensez bien qu'un tel rat de bibliothèque n'est pas du genre expressif. ), mais surtout, il avait depuis son réveil la sensation que quelque chose allait mal tourner. La question était de savoir quoi. Il avait donc vérifier chaque danger potentiel présent dans la la salle, mais rien, tout était nickel. De toutes façons, aussi grande soit sa prudence, l'élément Don ne pouvait faire tilt dans son esprit ayant abandonné tout espoir sur la probabilité d'en posséder un...

La pièce avait commencée depuis un peu plus de quarante minutes, et tout se passait à merveille. Bon, il y avait bien l'un des adolescents un peu trop en besoin de se faire souffler son texte, mais dans l'ensemble, ça allait. Les décors étaient assez bien peints, les costumes convenables, il n'y avait donc pas de quoi se plaindre. Cela dit, quelque chose énervait au plus haut point Orwenn. Ce dragon en fabriqué en papier mâché. Oh, il était plutôt bien fait, oui, mais comment dire... Quand on a passé son enfance à lire les livres écrits par des détenteurs, on voit vite les incohérences anatomiques. Le thorax était trop fin, les cuisses trop grosses, les griffes pas assez longues, et les ailes étaient bien plus grandes que ça ! C'était comme de voir un cosplay de Darth Vader se promener avec un sabre laser vert.

Que voulez-vous, il était aussi devenu beaucoup trop perfectionniste lorsqu'on parle de quelque chose l'intéressant. Enfin, un défaut en plus ou en moins, on était plus à ça près avec lui. Quoi qu'il en soit, les minutes passèrent jusqu’à la scène finale de la pièce, se concluant sur l'un des Cliffhanger les plus connus de la saga. Fenrir, le héros nommé ainsi en clin d'oeil au fameux loup des légendes nordiques, n'était pas l'élu de l'ancienne prophétie, comme on le pensait depuis deux tomes. Non, l'élu n'était autre qu'Owen, qui, hélas, en sombrant de plus en plus dans la vanité, était devenu le tyran des terres du Sud. Mais alors, d'où venait la capacité de Fenrir, celle de pouvoir rendre la vie ? N'était-ce pas le pouvoir de l'élu, censé être le descendant du peuple disparu ? Les ancien textes pourraient-ils se révéler être faux ? Il n'y avait pas encore de réponses à ces questions au moment où se déroule cette partie de l'histoire qu'est celle d'Orwenn, le tome révélant le pourquoi du comment ne sortant pas avant 5 bon mois.

Peu importe, Fenrir se devait d'arrêter l'élu. S'il ne lui prenait pas la vie dès maintenant, le tyran allait ressusciter l'une des, si ce n'est LA plus dangereuse, puissante, ancienne et merveilleuse créature venant tout droit des âges oubliés, celui où les humaines n'étaient que du bétail pour les géants. Cette créature féroce et n'obéissant qu'à l'élu, le dragon. Ce simple élément expliquait déjà à quel point la situation était dangereuse, mais si seulement ce n'était que ça. Vous voyez, prendre pour cible la carcasse d'un dragon lambda, ce n'était pas assez pour les plans d'Owen. Le tyran du sud avait effectivement décidé de faire sortir de son sommeil éternel le redoutable Ulysvart Glemrede, aussi surnommé le dragon de l'oubli. Eh oui, tout de suite, on joue plus dans la même catégorie. Les humains des temps modernes ne savaient pas pourquoi il était jadis nommé ainsi, et il ne voulait pas le découvrir. On les comprend.

Un duel intense s'ensuivit entre Fenrir et Owen. Si le premier état jeune et puissant, le second avait pour lui la rapidité, et surtout, l'expérience. Finalement, le dernier choc se fit entendre, l'épée de Fenrir se retrouvant fendue en deux sous la magie de l'élu. Cette épée était celle de son père, tombé au combat face à l'un des commandants du tyran du sud. Ce tyran qu'il ne pouvait finalement pas vaincre. Ce tyran se dirigeant vers les ossements d' Ulysvart. Fenrir ne pouvait même plus bouger, il était totalement impuissant, humilié. Owen sourit et déposa sa main contre les restes du dragon. Plus rien ne pouvait l'arrêter, il était le grand vainqueur de cette guerre. Maintenant, il allait ramener à la vie le puissant dragon. Alors sa voix devint comme un marteau que l'on abat contre le métal, frappante, puissante, et de cette voix, les mots d'une autre époque se firent entendre. Enfin, le noir. Le silence, et peu à peu, le clap clap d'une assemblée de mains. La lumière revint et les comédiens saluèrent la foule, avant de retourner dans les loges...

- On a fait un véritable carton !
- Tu as trop bien joué le moment où Fenrir fait ses adieux aux mercenaires !
- Mais à fond ! Et toi Or, t'as été parfait pour le rôle d'Owen ! Comment t'as fait pour la voix ?!

- ... Mon prénom, c'est Orwenn.
- Huh ?
- Je ne suis pas ton ami, alors t'es prié de ne pas m’appeler par mon diminutif, et tu utilises mon prénom complet. Tu percutes ?
- ... Tsss
- C'est pas en faisant ton rabat-joie que tu vas améliorer tes relations avec la troupe Orwenn... Nous, on essaie de tous nous entendre, alors tu pourrais faire un eff-

- Je n'ai pas envie de m'entendre avec vous. Et je me contrefiche de vos délires collectifs. C'est quoi que tu comprends pas là-dedans ?
- Tu lui parles sur un autre ton, sale con !
- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? T'es bien un Sans. Ou devrai-je dire un imbécile ?
- Okay, là c'est bon. J'en ai marre de ta grande gueule de petit génie ! Tu vas déguster !
- Anthony !

- Un Sans me menaçant, si c'est pas mignon. Reviens quand tu sauras contrôler le feu, histoire que ce soit intéressant.
- Je sais pas de quoi tu parles pauvre taré, mais je vais te démolir la gueule !

Un dernier soupir las s'échappa des lèvres d'Orwenn avant que le garçon ne le charge. Première chose que remarquait Or, c'est que le contact brutal avec un mur ne lui semblait pas être une source de plaisir. Sauf si on aime souffrir. Il repoussa Anthony en arrière et lui colla une droite dans la mâchoire. Mauvaise idée: frapper dans le visage, c'était frapper les dents, et donc, se faire mal. Cela dit, Orwenn n'étant pas un expert en bagarre, en tout cas, pas quand il faut utiliser autre chose qu'une épée, il n'était pas vraiment très au fait de ce genre de duel et secouait donc sa main en l'air après l'impact, grognant dans sa barbe. La seconde suivante, c'est lui qui reçu un coup, en l’occurrence de genou, en plein dans le ventre. Ce serait un euphémisme de dire qu'il avait mal. Le souffle court, il s'agenouilla à terre. Dommage pour lui, Anthony ne semblait pas vouloir en rester là.

Il vociférait diverse insultes tout en frappant l'intello nous servant de protagoniste. Celui-ci se protégeait tant bien que mal avec ses avant-bras, tout en serrant les dents. Les autres présent dans la salle ne faisaient rien, ce qui intensifiait la haine d'Or envers les Sans. Il faut dire que si Anthony avait obtenu le rôle de Galufred, alias le grand costaud manieur d'épée à deux mains, c'était plus grâce à sa carrure que ses talents de comédien. Vous comprenez donc pourquoi personne n'avait envie de prendre le risque de lui dire d'arrêter. Deux minutes plus tard, le costaud se redressa, fatigué de frapper l'intello. Il avait décidé que ce dernier en avait eu assez et fermerait sa gueule, à tort.

- ... Pfeuh... Sous-merde de Sans... Orwenn se redressa avec peine, la douleur se faisant présente contre son corps. Il lança un regard haineux envers les autres comédiens. Regardez-vous, bande de fiottes... Pas un seul foutu de dire à ce gros porc d'arrêter. Et dire qu'il y a 10 minutes, vous vous la jouiez héroïque... Tas de lopettes.

Le silence se faisait lourd, personne ne semblait savoir quoi répliquer, et tous fixaient, au choix, le plafond, le sol, Anthony, ou Orwenn. Le blond renchérit, sa colère ne pouvait se taire.

- Et en plus vous ne contestez même pas être des lâches, franchement, vous êtes pathétiques... Déjà que vous êtes des décérébrés, en plus de ça, vous êtes des couards... Hin, le parfait cliché du Sans !
- Tu vas la fermer oui ?! Avec tes histoires de "Sans" ? C'est censé être une insulte, ou t'as un blem mental et ne sait que raconter de la merde ?
- Il manque l'option que je ne fais qu'énoncer la vérité.

Anthony revint à la charge, attrapant Or par le col, les veines lui tapant sur le front. Quelqu'un de normal aurait compris que se taire était la promesse d'une suite moins douloureuse, mais vous voyez, Orwenn n'était pas normal, et surtout, il n'avait aucune envie de courber l'échine face à un Sans.

- T'inquiètes pas. C'est normal si tu sais rien. Tu ferais certainement un bon larbin. Le genre chair à canon.
- Tu ferais mieux de fermer ta gueule plutôt que te la ramener ! T'en veux encore ?!
- Oh, c'est pas vraiment que j'en veux encore, mais tu sembles tellement aimer me toucher... Dis-moi, la muscu, c'est pour compenser quoi ? Ton cerveau inexistant, ou le fait de bander sur Brad Pitt ?

Soudain, le jeune adolescent se retrouva projeté vers le débarras, atterrissant pil poil sur les costumes. La brute se rapprochait, plus enragée que jamais. Haaa, vraiment, les blonds vous prenant de haut et vous parlant comme à de la merde, c'est assez doué pour vous mettre en rogne. Orwenn pour sa part, en avait quelque peu marre de se faire démolir le portrait, c'est donc par réflexe qu'il empoigna l'une des épées en caoutchouc traînant dans le coin. Il suivait des cours de combat médiéval, alors avec un peu de chance, une épée en plastique suffirait à reprendre le dessus. Mais le temps qu'il se retourne, quelque chose résonna en lui, et soudain, la charge de l'épée factice devnt bien plus lourde. Lorsque le colosse se stoppa net devant lui, Orwenn abaissa ses yeux et constata avec surprise que ce dernier était empalé contre ce qui semblait être une véritable lame.

C'est quand le sang coula contre sa main que le jeune adolescent aux cheveux dorés compris véritablement ce qu'il se passait. Son corps trembla de tout son long avant qu'il ne lâche l'épée, qui redevint alors une babiole inoffensive. Ensuite, un hurlement venant d'un des comédiens, suivi d'un autre, résonnèrent, et vint les appels au secours. Anthony, poignardé, perdît connaissance et tomba en direction de son pourfendeur. Orwenn le repoussa à l'instant même, pris d'un mouvement de rejet, et tomba à son tour, atterrissant sur son derrière.

- T'as bien choisi ton moment pour faire des tiennes, connard !
Cette phrase était-elle à l’encontre du grand costaud, ou bien des paroles adressées à son pouvoir ? Personne ne pourrait vous le dire, mise à part Orwenn.

______________________________

Quelques jours plus tard, Orwenn se trouvait dans une gare. Il repensait à la nuit, pas si lointaine que ça, ou son don s'était éveillé. Une équipe de détenteurs était intervenu pour réparer les dégâts. Ainsi, plusieurs d'entre eux se chargèrent de modifier les souvenirs des personnes présentes sur les lieux, et un autre s'occupa de soigner Anthony. Bien que doté du don de guérison et certainement maître de sa capacité, vu qu'il ne semblait pas très logique à Or qu'une personne ne maîtrisant pas son son soit employée pour ce genre d'intervention. En y repensant, Orwenn se disait maintenant que le "healer" avait pris beaucoup plus de temps qu'il ne l'aurait pensé pour soigner le colosse. Il avait dû salement le toucher pour que ça ne soit pas soigné en quelques minutes.

Depuis l'incident, il n'avait pas été très bavard. Bon, il ne l'était déjà pas des masses, mais là, c'était quasiment du mutisme. Vous voyez, plus jeune, il s'était toujours imaginé la découverte de son don comme grandiose, qu'il en parlerait avec fierté à sa famille. Mais la réalité était bien différente. Après tout, comment pourrait-il être fier de lui ? Son pouvoir s'active, et pouf, le voilà avec une lame entre les mains, nichée dans le corps d'un homme. Bonjour le premier contact, heureusement que le don de guérison existait tiens, sinon il se serait retrouvé coupable d'avoir pris une vie, comme ça, sans comprendre. Soupirant, le blondinet regardait les alentours avec un visage perplexe. Ses yeux se dirigèrent vers le nom de la station. C'était d'ailleurs le terminus. Les sourcils du jeune garçon se froncèrent.

- ... Comment j'ai fait pour me planter de train... Sa main vint rencontrer son front avant qu'un long râle de désespoir ne sorte de sa bouche. ... TROIS FOIS DE SUITE !!! RAAAAH !!!!

Que voulez-vous que je vous dise moi, y a des gens, ils sont pas doués, c'est tout. Notons que du côté d'Aisling, le comité d’accueil se demandait ce qu'avait bien pu faire Orwenn pour être aussi en retard. Pour sa part, il se disait que son pouvoir était bien utile. Vous voyez, à se planter autant de fois dans les correspondances, il serait déjà à court d'argent depuis un moment à se payr des trajets avec l'espoir futile de retrouver son chemin. Il avait donc ôté plusieurs fois son bracelet de protection pour se faire de la fausse monnaie, parceque bon, c'était déjà assez chiant de ne pas savoir où il se trouvait, alors en prime se la jouer clochard, non merci.

De plus, il se doutait déjà de ce qu'il pouvait faire ou non de son don. S'il avait pu faire d'un outil de spectacle une véritable arme blanche, faire d'un bout de papier un billet de banque ne devait pas posé trop de problèmes, du moins, c'est ce que sa loique lui dictait. Du faux au vrai, qu'il avait comme nom, ce pouvoir. La capacité de rendre réel ce qui ne l'est pas, c'était ça, son don. Pour le coup, il se demandait en quoi ce pouvoir pouvait correspondre avec sa personnalité. D'accord, il avait toujours voulu voir et toucher des créatures fantastiques, ou des reliques légendaires, mais de là à ce que ça se répercute avec un délire type " Et l'impossible devint possible. "... Bref,il en arriva à la conclusion qu'il ne fallait pas chercher la logique quand on parle de magie, et qu'il se fierait moins à ce que peut lui raconter sa mère à l'avenir.

- Il y avait pas un don GPS dans la grande loterie de l'univers ? Ça me serait plus utile, là, tout de suite. Putain.

Finalement, Orwenn quitta la gare. Il en avait marre de sa journée spéciale lecture sur les rails. Autant un peu visiter le coin. Embarquant sa valise avec lui ( Le reste de ses affaires devrait suivre par livraison, il s'était donc contenté de prendre des affaires pour la semaine, de quoi lire, et c'est tout. ), il se dit que la première chose à faire serait de se trouver un endroit où dormir. Il demanda donc sa route aux passants, à la recherche d'un lieu tranquille et de préférence, pas miteux.

Par chance, la ville dans laquelle il se trouvait était un haut lieu touristique, alors les beaux hôtels n'étaient pas trop durs à trouver. Vint ensuite le problème de conscience sur le fait de payer avec des billets se retrouvant réel seulement grâce à son don. Il faisait froid dehors, le problème devint donc vite réglé. Pour ce qui est des petits tracas type " Comment un enfant de 14 ans a-t-il pu se louer une chambre sans problèmes ? ", eh bien, disons que c'est assez simple de trouver des personnes acceptant de se faire passer pour vos parents en échange d'un bon repas.

Ainsi, pendant quelques jours, le jeune homme vagabonda dans la ville; il avait même trouvé une excellente libraire, où il débusqua un exemplaire assez rare de l'un de ses livres préféré. La gérante était particulièrement heureuse de, je la cite, " Tomber sur un petit jeune ne passant pas son temps devant la télé et s'ouvrant au monde des livres ! ". Si seulement elle savait ce que faisait le blondinet quand il n'étudiait ou ne lisait pas. Parceque bon, sous ses airs de bosseurs, en fait, il ne travaillait pas tant que ça, le blondinet. Orwenn avait l'habitude de rapidement faire ses devoirs, les plus chiants en premier d'ailleurs; et comme il n'avait pas d'amis, il avait donc beaucoup de temps à perdre avec les jeux de rôle, que ce soit sur plateau ou sur ordinateur.

Après plusieurs jours à voyager, ou plutôt, se perdre sans arrêt, sa petite escapade se termina quand, enfin, Aisling le localisa pour de bon. Notons que les personnes se chargeant de retrouver ceux ne venant pas le jour J n'étaient pas des plus aimables. Parceque bon, se faire réveiller à 3 heures du matin par des adultes vous regardant avec des yeux types " Si ce n'était pas interdit par la loi, je te buterais pour te faire payer le temps que j'ai perdu à te retrouver, petit con. ". Or frôla d'ailleurs de peu la possibilité de se prendre une baffe quand il dit le plus calmement du monde:

- Vous en avez mis du temps à me retrouver. Vous n'allez tout de même pas me dire qu'aucun d'entre vous n'a pensé à tout bêtement m'invoquer dans l'école ? Si ? Ça aurait tout de même été plus simple. Non ?

Bref, il avait tellement souvent échappé de peu à ses poursuivants qu'il débarqua à Aisling avec pas moins de 6 jours de retard. Dans le genre boulet, il commençait fort. D'ailleurs, ses affaires étaient arrivées avant lui. Pendant le trajet, son petit délire venant tout droit de Home Alone 2 lui manquait déjà, mas ce qui le surprit, c'est qu'au final, ce soit la librairie et la patinoire qui lui manque à cet instant. Avant sa petite escapade, il aurait plutôt pensé que ce serait les hôtels de luxe, comme quoi, les choses simples peuvent avoir plus d'impact. Enfin, cette petite nostalgie ne dura guère longtemps, car quand il arriva enfin sur les lieux, son petit coeur d'enfant détruit tout sur son passage, ou du moins, dans ce qui lui servait de cerveau. Illustration:

- ... Donc... C'est ça, Aisling... * Bien, Orwenn, garde ton calme. Tu es juste actuellement dans une école sortant tout droit d'un roman fantastique. Reste zen mon petit. C'est que Aisling. C'est pas comme si tu étais dans une école de détenteurs d'un grand standing, du genre l'Aurore... C'est que... C'est... C'EST UN PUTAIN D'ENDROIT INCARNANT TES RÊVES DE GAMIN !!! TU ES DANS UNE ECOLE POUR CEUX AYANT UN DON ! BORDEL C'EST. C'EST. * C'EST JUSTE PUTAIN D'ÉPIQUE !!!!

Pour que ce garçon sérieux et calme hurle ainsi, avec des étoiles plein les yeux, un grand sourire aux lèvres et des larmes de joie se mettant à couler sur ses joues, c'est que quelque chose venait de se réveiller en lui, pas de doutes là-dessus. Et cette fois, ce n'était pas son don. Ni une érection. La chose venant de sortir d'un bien long coma en mettant au passage le bazar dans son esprit, c'était son véritable lui, qu'il avait choisi de séquestrer dans un coin de son être il y a maintenant quelques années.

Le petit avait finalement pulvérisé les barreaux de sa cellule et prenait une grande inspiration pour se sentir vivant. Il avait un don. Il était à Aisling. Il n'était pas un Sans. Il ne vivra pas une vie chiante et morne derrière un bureau. Bref, l'ensemble des demandes en mariage se déroulant au même moment sur la planète n'étaient que de la pisse de chat face à ce qu'il ressentait. Son rêve prenait forme, et enfin, il allait pouvoir être acteur de sa vie et jouer le rôle qu'il voulait. Son véritable lui se jeta sur l'intello qu'il était devenu, mais une voix interrompue le processus.

- Eh bien, c'est que t'es enthousiaste le nouveau ! C'est quoi ton nom ?

Un grand type venait de se pointer derrière Orwenn. Il devait faire le mètre 80, facile, pour des kilos de muscle. Il avait les cheveux longs et encore plus blond que ceux du petit Or, limite blanc, et des yeux noisette, presque doré. Avec sa carrure de grand barbare, il aurait certainement intimidé Anthony. Il était afublé d'une tenue n'ayant aucun rapport avec l'époque dans laquelle où se déroule cette histoire. Le plus frappant étant le casque à cornes et la cape de fourrure. Oui, il avait une tenue de barbare-viking-gros bourrin.

- ... Ah. Euuuh.. Pardon, je voulais pas, ça... Ça m'a échappé...
- T'inquiètes pas petit, j'étais pareil à mon arrivée !
- ... Vous êtes qui au fait ?
- Moi ? Qui je suis ? HAHAHAHAHA !!! Bonne question le nouveau ! JE SUIS HELDAMIR LE VIKING, ENVAHISSEUR DU ROYAUME !!!
- ... Ce qui donnait dans son esprit quelque chose comme " Watdzeufeuuuuuuuque ???? ", ou pas loin.
- Et toi, je te le redemande: ton nom, c'est ?
- ... Je... Euh...
- Alors ?

À cet instant, la vision de ce grand baraqué en tenue de viking fini d'achever sa résistance à l'enfant hurlant en lui. Ainsi, le petit Or donna un grand coup de massue sur le crâne de l'intello hautain et l'enferma dans la cellule en faisant les gros yeux, et reprit les commandes du navire. Les premiers mots d'Orwenn revenant au monde allait devenir l'une de ses répliques les plus connues.

- CHEVALIER ORWENN, GARDIEN DU ROYAUME !!!!
- ...
- ... Quoi ?
- Ça s'écrit comment ?
- Avec deux n.

______________________________

- Adieu Heldamir. Ce fût un plaisir de vous avoir pour adversaire. Il s'assît à la droite du viking, regardant les environs avec un air las.
- C'est passé vite ces deux ans, hein ?
- Trop vite mon ami. Trop vite. Toujours le même air blasé.
- J'aurai peut-être dû faire en sorte de rater mon examen encore une fois pour rester plus longtemps, HAHA !

Hell tapota avec affection le dos de son ami, il le connaissait assez bien pour savoir qu'un Or n'affichant pas une mine radieuse est un Or déstabilisé. Le viking ne portait pas sa tenue de guerrier. Même ses longs cheveux n'étaient plus. Les temps avaient changés.

- Oui, vous auriez dû.

Orwenn se frotta les yeux en retenant un hoquet, et reprit l'instant d'après son expression froide. Autrement dit, il se retenait de laisser ses émotions prendre le dessus, car dans le cas contraire, il savait déjà qu'il pleurerait comme une fontaine. Plutôt mourir de suite, un chevalier ne montre pas ses émotions, sacré nom d'une pipe.

- Mais... C'est que tu chialerais presque ! C'est trop meugnon !
- Ta gueule.
- Toi me tutoyant sur ce ton ? Hohoho ! Or lança un regard meurtrier à Hell, l'air de dire " si tu continues, je rend mon épée réelle et je trucide. ". Eh beh, j'ai même le droit au Golden Sun sérieux ! Attentioooon !
- T'es qu'un con.
- ... Faut bien grandir un jour, petit chevalier. On s'est bien amusé, mais je peux plus faire l'idiot, avec Diana qui est enceinte...

Silence. L'ancien viking et le chevalier fixaient la plage au loin sans rien dire. Ce n'était pas rare qu'ils aient des blancs dans leurs conversations. En général, il suffisait que l'un d'eux arrête de faire le tri dans son cerveau pour relancer la discussion. Chose faite du côté du chevalier.

- ... Tu vas l'appeler comment ?
- À ton avis ? Un grand sourire se dessina sur le visage du grand blond.
- Si tu lui donnes mon prénom, je plains ce mioche.
- Ton nom, oh, tout de suite ! Quel prétentieux tu fais ! Je vais donner le nom du héros de ta mère ouais !
- Fenrir ?! Il fixa son ami l'air choqué. Pauvre enfant.
- Je parle pas de Fenrir, mais de Owen !
- ... En quoi c'est un héros ?
- Je suis l'envahisseur viking, je vais pas prendre modèle sur le bon samaritain de la saga.
- ... Vu comme ça...
- Ha, au fait, j'ai un cadeau d'adieu pour toi.

Le viking déposa son grand sac sur le rebord du balcon et en extirpa une étrange tunique verte, accompagnée d'un long bonnet. Hell le lui tendit fièrement, l'air heureux. Orwenn pour sa part affichait une mine plus meurtrière que jamais.

- ... Tu peux toujours rêver pour que je porte ce truc.
- Ça sera toujours mieux pour te déplacer que ton armure légère. Et Diana te l'as cousue avec amour !
- Et elle a oubliée que je suis chez les jaunes pour la faire en verte ?
- Haha ! Elle reste Psy jusqu'au bout de ses crochets, que veux-tu !
- Peuh, et pourquoi pas porter des oreilles d'elfe pendant que j'y suis ?
- Justement, je t'en ai aussi acheté pour aller avec !
- ... Casse-toi dans ton pays et ne reviens jamais.

______________________________

Depuis le départ du viking, le chevalier arborait dorénavant la tenue offerte par son ami et sa fiancée. Pour mettre de suite les choses au claire avec les membres de sa classe, il clama haut et fort que le premier voulant changer la couleur de sa tenue en jaune y perdrait la vie. Il transforma son épée en mousse en véritable lame capable de couper un arbre en rondelle ainsi qu'une statuette en vrai petit dragon pour appuyer ses propos.

Ainsi, personne n'a jamais tenté de faire quoi que ce soit à sa précieuse tunique. Entre temps, le chevalier avait vécu plusieurs aventures. Il s'était ainsi fait d'autres compagnons d'armes, notamment un avec un bandeau rouge et des cheveux bleus, accompagné d'autre gus au moins aussi allumé que lui et réclamant tout le temps des câlins. Ça nous donnait donc un trio fait d'un chevalier elfe, d'un super héros bleu et d'un koala sur pattes.

Or a également emménagé en colocation avec un étrange blond aux sourcils enroulés, qui était, un peu contre son gré, devenu le garde-fou du chevalier. Ce qui n'était pas de trop, vu la capacité incroyable de Golden Sun à se foutre dans la merde grâce à son insouciance profondément marquée. Bien entendu, nous noterons également qu'en bon chevalier, il aimait bien retrouver le Roi et la Reine d'Aisling à ses heures perdues: un rouquin limite dépressif et une fille capricieuse contrôlant l'eau.

D'ailleurs, le pauvre roi doit souvent supporter les discours du chevalier sur le fait qu'il devrait vraiment se mettre en couple avec une fille à grosse poitrine arborant une crinière verte. Nous noterons également le jour où un petit brun a par mégarde corrompu l'elfe avec son don, en faisant un espèce de sadique dominateur digne du rôle de tyran jadis interprété par le chevalier. On peut également souvent le remarquer en compagnie de deux zigotos, composé d'un type portant des lunettes de soleil et d'une fille cherchant des êtres de petites tailles un peu partout. Depuis peu, une nouvelle venue avait également retenue l'attention du gardien du royaume. Peut-être pourrait-il en faire une princesse digne de ce nom ?

Bref, les aventures du chevalier du royaume se poursuivent dans le merveilleux monde d'Aisling.
Que va devoir affronter le gardien d'Aisling ? Discord est-il le grand démon à l'origine de tous les vices ? Verra-t-on les yeux d'Arthur ? Adriel se fera-t-il un plan à trois avec Aelys et Clyde ? Henry va-t-il demander Lino en mariage ? Les deux vieux vont-ils rendre l'âme cette année ? Athos survivra-t-il à ses groupies ? Temujin trouvera-t-il une femelle voulant bien de lui ? Les arabes du coin préparent-ils un attentat ? Leif deviendra-t-il viril ? Nox va-t-elle se le taper ? Erick cédera-t-il aux avances de Niham ? Freyja deviendra-t-elle une nonne ? Je n'en sais rien, et on est pas là pour ça.

Sur ce, cette histoire était longue, alors faites-moi le plaisir d'éteindre vos ordinateurs et de vous trouver une vie.
Bande de fangirl bavant sur cet énergumène qu'est Orwenn juste parce qu'il est dingue et arbore Link en avatar.
Sur ce, sachez que je vous hais, tous autant que vous êtes.


Bon. Relecture finie ( même si quelques trucs ont dû m'échapper malgré tout. ), et des choses ajoutées par-ci par-là, genre le mode perdu dans la ville.
Bref. CETTE FICHE EST DORÉNAVANT TERMINÉE.
Et pour les curieux ayant pas vu les propositions, l'autre don, c'était l'invocation de Kelpie.


Dernière édition par Orwenn McGallan le Sam 5 Mai - 14:51, édité 2 fois
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Pavel Němec
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MessageSujet: Re: Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !   Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Icon_minitimeSam 5 Mai - 9:52

Je sais pas si tu le sais déjà, donc je redis, mais j'adhère carrément. C'est long, mais ça envoie des étoiles.
Huhu. Et j'adore Orwenn, il va faire des ravages. Pardon pour le retard, évidemment ;;. Et te voilà adoubé, chevalier. (n'oublie pas le secret et tout le tralala) (normalement tu le sais)
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Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Vide
MessageSujet: Re: Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !   Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier ! Icon_minitime

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Knight Orwenn - Je crois qu’ce type est fou à lier, je pense qu’il s’prend pour un chevalier !

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