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 Ma reine, j'ai bien aimé ta paire de claques (et ton dernier baiser)

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Leif Karlstrøm
MODO | You seem unhappy. I like that.
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Leif Karlstrøm

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Date d'inscription : 03/03/2010
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It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans
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Ma reine, j'ai bien aimé ta paire de claques (et ton dernier baiser) Vide
MessageSujet: Ma reine, j'ai bien aimé ta paire de claques (et ton dernier baiser)   Ma reine, j'ai bien aimé ta paire de claques (et ton dernier baiser) Icon_minitimeLun 25 Avr - 1:09


Baby I have no story to be told
But I’ve heard one of you
And I’m gonna make your head burn
Think of me in the depths of your despair.




Leif le sentait, et c'était ironique, la fin d'une descente était la plus belle des remontée. Il fallait vraiment qu'il arrête de baver sans cesse des propos d'ironie sur sa petite vie ; C'était l'heure de se réveiller, de faire les comptes et de comprendre pourquoi les maths, ça n'était décidément pas son fort.
Rien n'allait plus dans ladite petite vie depuis ces derniers temps, tout foutait le camp d'une telle manière qu'on aurait dit qu'on y avait affiché un grand « Déstockage, tout doit disparaître ». Il pouvait s'en souvenir encore, il goûtait encore parfaitement aux relans sucrés de son échec – ah, le mot lui, n'avait pas la même douceur – celui nommé Bonnie. L'amertume poudrée d'une nuit encore un peu brumeuse avec son valet, quelque chose qui lui était resté sous la peau pendant quelques jours encore, avant qu'il ne parvienne à s'en détacher. Oh, ça l'avait démangé oui. Ça continuait, d'une certaine façon, ça fourmillait dans ses veines, ça le titillait, grattait, l'irritait à chaque passage illusoire dans ses veines. Réveille-toi Leif, il n'y a plus rien ici, plus rien qui remonterait à ton coeur, tout ça c'est dans ta tête.

Mais ses mouvements, eux, sont toujours nerveux, comme si ses ongles étaient toujours à la limite de vouloir arracher la peau de ses avant-bras, la surface entière de son cou. Ça n'a aucun sens.
Cette histoire, c'est l'histoire d'une métamorphose, la progression d'un mal tu qui s'était fait chrysalide. Il avait attendu bien longtemps dans son cocon de confort, loin des échecs et des désappointements, tellement qu'il avait oublié qu'un jour, il devrait bien en sortir. La première fissure faisait peur.
Alors pour l'instant, tout son intérêt était de la camoufler. Derrière bonne humeur, charme d'opérette et énergie anormale. Ça faisait deux nuits qu'il avait recommencé à ne pas dormir. Qu'importe, derrière les sourires, on cache bien n'importe quel courbe de fatigue.

Ces derniers jours, il les avait passés seuls, sur une île, notamment, perdu quelque part dans le temps et dans l'espace. Sa solitude matérialisée à l'extrême. Il les avait passé les deux premiers jours à essayer de chercher un échappatoire, avant de comprendre qu'il venait bel et bien de se faire avoir par Aelys, qu'il y était piégé, et que les gens continueraient de l'avoir ainsi s'ils leur en donnaient la possibilité ; il avait tendu une perche à la rousse, et dans sa ponctuelle colère, lui avait offert un moment de faiblesse. Ça avait suffi. Ces longs moments seuls face à l'océan lui avait laissé tout le temps pour se dire que ce n'était plus jamais une chose à faire.
Mais peu importaient les plus grandes résolutions qu'il avait pu entreprendre alors, au vu des regards qui l'accueillirent lorsqu'il remit enfin les pieds en Irlande, le mot avait déjà circulé à son propos. Lequel, il n'en était pas certain. Fort heureusement, il n'eut pas à chercher bien longtemps : le mot en question le trouva seul, affiché en toutes lettres sur le hall d'entrée du lycée, depuis déjà quelques jours. Son secret, ni plus ni moins.
Après quelques temps les pieds dans les vagues pour se rafraichir les esprits, à son retour, Leif Karlstrøm s'était retrouvé à six pieds sous terre, bien en dessous du niveau de la mer.

Pendant une semaine, personne n'aurait pu croire à Aisling qu'il était vraiment revenu, tant il disparut du regard de ses camarades.

Tout ce dont il avait besoin, maintenant, c'était d'encore un peu de faux, qu'on lui vende encore un peu de rêve à son tour. Ben voyons donc, après ça prend les gens de haut, ça se fout des junkies et ça se sent trop bien pour ça, ça se moque des filles et de leurs fantasmes et maquillages en promotion ; Des petites princesses et leurs décors en carton pâte, quand il n'avait pas encore remarqué le sien, qui le suivait comme un ectoplasme.
Alors tiens, le spectacle continue, encore et toujours, il erre l'esprit léger entre les scènes qui se succèdent, sans soupçonner peut-être l'avènement d'un nouvel acte, le quatrième peut-être, celui après le point culminant, le retournement de situation, celui qui donne encore un dernier espoir à la tragédie avant de mieux lui asséner le coup final. Le rideau qui tombe et ne se relève pas. Il ne te reste plus beaucoup de temps, Leif.
Les mains ancrées dans les poches et les talons trépignant, il galvaudait méchamment d'un coin à l'autre d'Aisling, sans aucun but avoué ; Il n'en était peut-être pas tant en vrai. Il avait besoin de quelque chose en particulier, d'une certitude, d'un acquis que quelque chose pouvait encore fonctionner selon son bon désir. La seul chose qui animait Leif aujourd'hui, c'était tout simplement l'envie d'un caprice, et d'une revanche.

Parmi tous ceux qu'il avait pu imposer à ceux qui l'entouraient, le psychique aimait à se dire qu'il ne faisait pas de distinction de telle ou telle valeur, qu'une victoire n'en valait pas plus qu'une autre – ce qui pouvait paraître flatteur quand en réalité, cela ne faisait que témoigner un peu plus de son incroyable et si charmante présomption, de considérer qu'aucun n'être humain ne valait plus qu'un autre, et certainement pas plus que lui. Pourtant, oh oui pourtant. On pourrait mettre Paris en bouteille, mais quelle autre capitale pouvait l'y accompagner avec ce simple mot.
Pourtant. Cependant. Nonobstant pour les intimes. Celui auquel il pensait à présent n'avait pas tout à fait le même parfum, et plus qu'autre chose, sa victoire ne s'était pas soldée d'un effet aussi permanent qu'il l'avait espéré. Ajoutée à tous ses récents échecs, il ne préférait même pas y penser.

Chaque chose en son temps. Un souvenir donc ? Parfaitement, qui le hantait encore à l'occasion, comme une petite douleur de plus qui l'aurait relancé, le souvenir douceâtre d'un épiderme, depuis le début de ses cuisses à la terminaison de ses mollets, quelque chose d'encore tout frais et d'exclusif, d'à peine découvert encore. Il avait peut-être été négligeant, en oubliant une petite partie de lui dans le cou d'une jeune fille. Il avait sans aucun doutes été prétentieux de penser qu'il pourrait la retrouver derrière l'oreille de la première venue.
Mais tout n'était pas enveloppé dans du sucre candy, dans ces charmants souvenirs teintés de bleu et au goût des temps où tout allait bien pour lui. Ce jour-là, il avait fait promettre à son joli trophée de se tenir tranquille en ce qui les concernait, de bien vouloir conserver comme un secret, un accord commun en ce qui les concernait - Méphistophélès n'aurait pas fait mieux, en matière de commerce tout sauf équitable. Ce genre de compromis pouvaient marcher le matin même, quand il la surprenait, encore chaude dans ses draps. Quand bien même à présent, les choses avaient changé.

Enfermée dans la tour que tu lui avais édifiée, les candidats aux postes de princes charmants ne s'étaient pas fait attendre. Le secret entre eux ne l'était peut-être pas tant. Mais qu'importait, après tout, tant qu'il avait eu ce qu'il voulait en temps et en heure – bien qu'on pouvait obtenir tant et tant de choses de sa charmante princesse – et jusque là, il n'avait pas eu l'écho de quelqu'un qui l'aurait surpassé. Sa victime lui demeurait toujours, qu'importe qu'elle eut gagné en beauté dans son désespoir, n'est-ce pas ?
N'était-il pas ?
Depuis peu, il en doutait. Tout ne s'était pas passé comme prévu ; là où on se bousculait pour haïr la demoiselle quelques temps auparavant, tout le monde se succédait à présent pour redorer son blason, comme à leur tour hanté par quelques vestiges de contes de fées.
Absurde.
Il n'avait rien à prouver, quand bien même les nouvelles expressions qui embrumaient ses yeux ne le laisseraient pas si indifférents. Peut-être pouvait-il faire juste un détour pour admirer la propre métamorphose qu'il avait créé, le monstre de beauté qui se présageait dans ce petit corps en partie développé. Alors il y avait une raison à son errance d'aujourd'hui, qui s'avéra bien ne pas en être une quand il stoppa sa course à l'entrée du salon de musique ; son errance du moment, il attendait de la nommer, comme si les mots avaient attendu un moment propice pour franchir ses lèvres. Un soulagement.

▬ Queen.


C'est drôle, il a presque l'air d'un camé lui aussi à cet instant. Accoudé à l'encadrement de la porte comme pour se donner un genre, quand il se sent en réalité presque fatigué, le col de sa chemise mal fini, cravate lâche et chemise un peu débraillée dans un coin. Il n'avait même aucune raison à son entière attitude nonchalante, parsemées de tics et autres nervosités qu'il ne se reconnaissait pas. Si ça continuait, il aurait presque pu effrayer.
En quelques pas il la rejoint, ses yeux hésitant d'un coin à l'autre de la pièce, comme pas encore décidés à bien vouloir se poser sur elle. Il voulait encore faire hésiter la chose, poursuivre un petit jeu auquel il avait mis fin lui-même. Était-il trop tard ?

▬ Liza, corrige-t-il dans un souffle. On ne s'est pas trop vus, récemment, n'est-il pas ?

La faute à qui. Hein, Leif ? Tu ne préfères pas trop y répondre à cette question, virevoltant autour d'elle comme inspiré par l'ambiance de la pièce ;. Il finit par arrêter sa course derrière elle, déposa à peine ses mains sur ses bras, à distance raisonnable et provocatrice de sa peau, ne voulant pas encore presser une caresse. Comme s'il n'en avait pas besoin. Quand bien même, d'un geste lent et diffus, il appliqua ses lèvres à la naissance de quelques cheveux qui se révélaient blonds à une plus grande observation – bien que, et un sourire en coin, amusé, assez satisfait et un petit peu malsain lui apparut au coin des lèvres, il avait eu auparavant un certaine preuve de cette vérité.

▬ Comment vas-tu ? Tu sais, j'ai entendu quelques rumeurs à ton propos, alors je m'inquiétais.

Pas celles sur ton état, oh non. Tout le monde change Liza, plus ou moins rapidement, regarde le garçon qui vient te serrer dans ses bras. Lui qui est plus faible que jamais, et qui vient te cueillir, te croyant au même niveau. Il a une idée derrière la tête, tu peux en être certaine, tu l'as sans doutes même déjà deviné. Il était bien naïf de croire encore qu'il valait plus, personne n'ignorait son secret à présent, personne ne pouvait rater une occasion de le mettre minable. Qu'en était-il d'elle, qui avait souffert par sa faute ?
La vérité, c'est qu'il persiste une rumeur, une petite chose qui me titille, et qui me chante que tu ne serais plus à moi ?

.

There’s a fire starting in my heart
Reaching a fever pitch
And its bring me out the dark

Bon. C'était juste comme ça, hein, donc, no stress x3
J'avais juste envie de l'écrire, et puis j'espère que ça te fera quand même un petit peu plaisir et puis euh. Voilà. Courage ;;
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Ma reine, j'ai bien aimé ta paire de claques (et ton dernier baiser)

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