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 Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]

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Adrien Clarke
Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Rangphy
Adrien Clarke

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MessageSujet: Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]   Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_minitimeLun 28 Fév - 19:34

Personnages en mode OCC.
Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] 8d_but11 Il était une fois... Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_m10

Un royaume que tous craignait par-dessus tout sur le continent. C’était une dictature où fleurissaient des cadavres et des cris par centaine. Ce royaume était très grand et avait comme Roi, un monarque colérique et fort jaloux, ses rires hantaient les lieux, le sang tachait le sol à chacun de ses pas, tous craignait son courroux et son peuple faisait tout pour ne pas attirer sa haine ni son couteau de boucher.
Il avait comme épouse, une Reine au fort caractère, élégante, tout aussi colérique que son mari et qui apportait plus d’attention à ses robes de différentes couleurs que son peuple.
Mais contrairement à son mari, c’était une femme qui aimait séduire, montrer sa beauté à ceux qui était apte de l’admirer et de l’idoler, attirant bien évidemment les foudres du mari qui exerçait ses instruments de torture sur ses rivaux, ce qui ne gênait pas vraiment la Reine qui aimait décorer son jardin des mains de ses prétendants.

Un beau jour, le Roi partait faire sa réunion sur le destin du royaume dans une des salles prévus dans son château. Tout serviteurs ne s’inclinant pas à quatre pattes en embrassant le sol déjà depuis longtemps taché de sang comme le voulait le protocole, finissaient les membres coupés tandis que le jeune monarque s’avançait en sifflotant un des hymnes de son pays.


-Il était une bergère.

Une tête roula.

-Et ron et ron petit patapon.

Il « shoota » négligemment dedans.

-Il était une bergère.

Il regarda rêveusement le crâne volait dans le ciel… Tiens c’était pas son ministre de l‘intérieur ?

-Qui gardait ses moutons, ron ron, qui gardait ses moutons…

Il haussa les épaules. Il en trouvera bien un autre.

-Elle fit un fromage…

Ah, mais la réunion allait commencer dans moins de quelques minutes… Enfin, juste le temps qu’il faut quand il entrera et ferma la porte en laissant les « ministres » en retard, dehors.

-Et ron et ron petit patapon…

Il porta une main songeuse à son menton.

-Elle fit un fromage

Maintenant tous ses ministres avaient pour habitude de dormir dans la salle de conférence pour ainsi que n’importe sois le jour de réunion, ils soient prêt… Ah les braves gens.

-Du lait de ses moutons, ron, ron, du lait de ses moutons…

Mais que faire pour le ministre de l’intérieur ? Qu’il soit en retard est une chose, qu’il soit mort est une autre…

-Le chat qui la regarde…

Il tourna la tête vers une silhouette cachée derrière l’armoire.

-Et ron et ron petit patapon…?

Il sourit. Oh. N’était ce pas un des assistants des cuisiniers ? Que faisait il ici ? Absent de son poste ? Huhu.

-Le chat qui la regarde…

Il s’approcha de l’armoire alors que le pauvre homme reculait jusqu’au mur, négligemment, le Roi poussa le meuble d’un coup de pied.

-D’un petit air fripon. ~

Il fixa l’homme qui eut un regard terrorisé, suppliant grâce, embrassant le sol, allant même jusqu’à baiser les pieds du jeune homme.

-Ron, ron, d’un petit air fripon…

Il soupira et attrapa par le col l’assistant qui eut un glapissement.
Si tu y mets la patte…


-Ah, te voilà. « Ministre de l’intérieur » !

Et ron et ron petit patapon.
Voila le pauvre homme totalement déstabilisé qu’on le nomme ainsi, il se justifia:


-J-j-je n-ne s-suis p-pas…

Si tu y mets la patte…

-Tu l’es maintenant.

Il jeta l’homme et le fixa dans un grand sourire.
Tu auras du bâton.


-Quelque chose à redire ? Non ? Tant mieux. La réunion commence dans quelques minutes, sois y ou tu seras le ministre de l’intérieur…De ta tombe.

Il rit.
Ron, ron, tu auras du bâton. ~


L’homme ne se fit pas prier et partit en laissant le Roi le fixer en haussant un sourcil.
Il n’y mit pas la patte.


Il soupire quand l’homme tomba dans les escaliers mais se dépêcha de rentrer dans la salle prévue.
Et ron et ron petit patapon.

Pourquoi était il entouré d’imbéciles ? Hormis sa femme, personne n’était de son niveau ici… Et tant mieux dans un sens où cette personne serait morte.
Il n’y mit pas la patte.

Finalement, il reprit sa route jusqu’à la pièce, tout les ministres étaient présents ainsi que le nouveau qui était tout effrayé dans son coin, comme les autres d’ailleurs mais encore plus sûrement.
La réunion commença dès que le Roi s’assit, tous faisant un très cours résumé de la situation du royaume -court pour ne pas ennuyer Adrien 1er (et l'unique, je précise.)- puis demandèrent humblement l’avis de leur souverain.
Il y mit le menton ron, ron.

Prenant une mine songeuse, il se détourna.


-Je demande avis à mon conseiller.

Sortant une peluche koala blanc de la poche de son vêtement, posant la peluche doucement sur ses genoux, il pencha la tête vers lui dans un sourire.

-Qu’en penses tu ?

Des murmures surpris mais ils se turent tous quand le regard froid du garçon se posèrent sur eux.
Il y mit le menton.

En les voyant se tairent, il sourit et se redressa, rangeant le koala.
La bergère en colère...


-Suite aux précieux conseils de mon conseiller, je vais les suivre docilement.

Son regard se posa sur chaque ministre qui sentit des frissons le long de sa nuque.
Et ron et ron petit patapon.


-Je vous donne congés.

La bergère en colère…Tua le p’tit chaton ron, ron.
Adrien s’éloigna tranquillement, essuyant le sang sur sa joue… Comme ça, le chômage était réglé. Le croque mort allait avoir des clients.

Tua le p’tit chaton. ♫

Elle fut à confesse…
Rêveusement, il s’éloigna dans le jardin. Ici, dans son Royaume, seuls deux personnes étaient dignes de lui, son koala et…
Et ron et ron petit patapon.

Son cœur accéléra contrairement à son pas en La voyant.
Elle fut à confesse.

C’était comme la première fois… Quand il l’avait vu seule… Sur une pile de cadavre, telle une déesse descendue du ciel faire subir le Jugement Dernier au monde entier. Ses yeux brillaient tout comme son sourire qui était aussi blanc que les plumes des anges. Sa robe flottait au fil du vent et le soleil s’inclinait face à elle, formant telle une auréole au dessus de ses longs cheveux qui hésitait entre le vert des forêts et le bleu de la mer…Mais aucun bois ni aucun océan n'arrivait à sa cheville... Aucun.
Obtenir son pardon.

La voilà qui se redresse, elle se tourne vers lui, le jeune tyran était âgé tout juste de 17 ans et baissa la tête, il était tout timide face à elle et avait presque l’impression de revenir à cette première fois. Elle était toujours aussi belle bien que la lueur dans ses yeux étaient plus fortes qu’avant. Mais cela l’a rendait encore plus belle.
Ronron.


-Co…Comment allez vous, ma Reine ?

Obtenir son pardon. ♪


Dernière édition par Adrien Clarke le Ven 18 Mar - 22:09, édité 1 fois
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Elizabeth A. McQueen
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MessageSujet: Re: Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]   Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_minitimeLun 14 Mar - 2:53

Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] 825651

    And it’s so easy when you’re evil …


    Qu’elle était belle tandis que le voile de l’inhumanité défigurait ses traits. Qu’elle était belle la cruelle divine, lorsque celle-ci faisait glisser le carmin des têtes qu’un mari jaloux avait achevé de couper entre ses mains, qu’elle était belle la souveraine dont le moindre caprice se terminait dans des océans d’hémoglobine, qui un sourire sur ses lèvres nouvellement repeintes essayait une nouvelle robe, tandis que dehors, le peuple se battait pour un quignon de pain. Du moins, ce qu’il en restait. Et elle tourbillonne, avec la grâce d’un ouragan, la force d’un orage, elle ne tempête, ne crie pas, un mot, un geste, une tête qui tombe, un cri qui s’éteint. Et le reste suit. Qu’importe si l’adoration n’était que le rejeton atrophié de la crainte. Qu’importe si la solitude n’est qu’un monstre, dont elle porte la carcasse sanguinolente autour de son cou rougit. La reine se fait divinité. Ne reste que le rouge que sèment ses pas.

    Soupir désappointé, tandis que dans les jardins royaux son pied vient buter la tête nouvellement coupée. Légère grimace agacée tandis qu’elle le reconnait, encore un garde dont les lèvres tremblantes avaient recueillit la peine de mort qu’étaient ses baisers, après tout, en restait-il un que son cher et tendre ne s’était chargé de remettre à sa place. Jalousie agaçante par ailleurs, même si la lueur cruelle qui flambait dans ses yeux ne s’éclairait que d’avantage à la vue de son époux outragé. Jeu qu’elle affectionnait, choisissant avec soin ses victimes, qui ne pouvaient protester sous peine de voir leur flirt avec la potence avancée. C’en était devenu un jeu de parier sur celui qui durerait le plus longtemps. Si l’on ne pouvait plus s’amuser.

    Légère grimace agacée, tandis qu’au loin résonne les cris des chiens devant se disputer ce qui reste du corps. Elle l’aimait bien celui là tout de même, ce petit nouveau intimidé qui avait rougit lorsque ses lèvres avaient caressé les siennes lors de son arrivée sous les regards horrifiés des autres gardes, un véritable petit romantique de base, qui s’était hasardé à lui murmurer des « ma reine » entre deux baisers, et à lui glisser des poèmes dans ses corsets, quelque chose à propos de roses rouges, fallait-il croire. Délicieusement trivial. Non, se retrouvée dépourvue d’un aussi amusant spécimen était fort. Agaçant.

    -Madame une dépêche pou…
    Un claquement, tandis que la lame d’eau qui s’élève se fait glace, et que la tête s’envole, dépossédée de son ongle. Sourire. Elle se sentait déjà moins courroucée.
    Doucement ses doigts soulèvent l’enveloppe que les taches carmines maculent, et défont le sceau de cire. Sourire.
    Oh ce cher marquis.
    Peut être est à cet instant qu’une sensation importune lui fait comprendre qu’elle n’est pas seule.

    -Mon époux.

    Leger sourire tandis qu’elle s’avance, face à moi le plus cruel de tous ne sera que dévolu enfant, et le vent soulève sa robe légère, la lumière fait resplendir le bijoux dont elle s’alourdit, un pas, un puis un autre, qu’importe les têtes coupées et les marquis trop avenants, ce n’est que lui qu’elle veut et sa cruauté resplendissante, lui. Et la fascination dans son regard, dans lequel elle plonge telle Narcisse, épris de son reflet. Il n’y a de place pour deux monstres dans un même cœur.

    -Vous vous y êtes pris un peu vite en besogne pour exécuter mon dernier jouet.

    Un doigt lascif vient parcourir sa joue, glisse sur la commissure de ses lèvres, avant de caresser d’un trait la gorge.

    - Auriez-vous été plus jaloux que d’habitude très cher ?

    Silence. Plonger son regard dans le sien, satisfaite de son effet.

    -Vous me décevez presque. Surtout que j’ai juste reçût une lettre du marquis, vous savez, celui qui me fait des avances depuis si longtemps.

    Elle marque une pause, brandit la feuille, taquine.

    -Il me propose de lui rendre visite dans son château. Saurez-vous me retenir ?

    Oh elle est belle la reine, sur son trône de larmes et de sang, hissée seule au sommet du divin, portée par son orgueil, la crainte d’un peuple et l’amour d’un mari.
    Mais tout n’est que vains artifices.
    Et distrayez moi encore un peu, murmurent les caresses de son regard. C’est bien là tout ce que vous pouvez m’offrir.

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Adrien Clarke
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MessageSujet: Re: Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]   Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_minitimeSam 19 Mar - 15:47

Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Ban10
Say goodbye, as we dance with the devil tonight.
Don't you dare look at him in the eye, as we dance with the devil tonight ?
Trembling, crawling across my skin.
Feeling your cold dead eyes, stealing the life of mine.
I believe in you, I can show you that I can see right through all your empty lies.
I won't last long, in this world so wrong.


Cet appel… Ces deux mots qui font frissonner sa nuque, parcourent son dos comme un vent qui s’immisce en soi. Ses magnifiques pierres précieuses qui brillent en face de ce miroir trop terne pour faire resplendir toute leur beauté… Magnifique Ange du Tartare, elle est la Tentation, elle est Reine de cet échiquier dont il n’est qu’un pion, elle est l’Impératrice de ce lieu infernal où démence et calvaire en sont les habitants. Elle gouverne sur ses chimères dont le trône est fait de sa propre carcasse.
Elle est son seul Paradis dans cet Enfer…
Quel est ce peuple à ses beaux yeux ? Que de divertissement et d’ennui… Un jouet qu’on casse quand on a trop jouer avec et qu’on veut en changer… Un jouet qui prend dans la poussière et qui pourrit comme le cadavre qu’il est.
Oh il les a observés maintes et maintes fois par la fenêtre, ces jouets dont la date de consommation variaient si souvent… Ils n’ont servis qu’à cela, à être consommé pour le bon plaisir des Grands de ce Monde Infernal. Le sang de cette vermine n’a servis qu’à teindre le tapis du palais, leur corps n’ont servit qu’à l’agrément de leurs Altesses, leur âme ne sont que superflus et leur cris ont servit depuis longtemps à l’hymne en l’honneur de leurs Dieux…
Pauvres esclaves et âmes damnés, pourquoi leurs mains sales iraient caressaient le corps d’une Nymphe ? Pourquoi leurs mots susurrés doivent salir les oreilles de son Epouse ? Pourquoi doit Elle offrir un sourire à ces misérables qui ne méritent même pas qu’on les regarde ? Tant d’immondice le dégoutait. Aucun ne valait la Grandeur de cette Déesse, pas même lui. C’est pour cela qu’il ne laissera jamais personne s’en approchait, ils n’auront qu’à se suffire à embrasser ses traces sur le carrelage rouge carmin.
Même lui… Il ne pouvait que frémir devant tant de beauté, de douceur derrière cette présence si impérieuse à la fois lointaine mais si proche…
Lentement, il retira ses gants blanc poissés de sang… Ses doigts allèrent caresser ceux de son épouse, sa main était si douce au contact… Doucement, il esquissa un baiser sur ses ongles pourtant taché du sang de ces chiens… Pourtant le sang la rendait si belle. Il aimait cette couleur et ce parfum sur sa personne…
Oh jalousie, tu dévores ses entrailles, tant de grâce méritent pourtant tant de trésors, de tendresse et tu lui fais croire qu’il est le seul à être « apte » à les lui offrir, tu le sais. Les autres ne sont que des déchets à ces yeux et face à cette âme si pure qui lui est sœur.


-Jaloux ? Non. Cette crapule n’avait pas procédé au protocole.

Fier, jamais il oserait avouer sa faiblesse, il n’avait même pas laisser à ce pauvre fou le temps de le voir, le temps de se pencher ou même le temps de crier. Sa tête avait déjà roulé au sol jusqu’à que son pied prenne le risque de se salir en donnant un coup dedans.
Hélas, elle a dû voler jusqu’ici, dans cet attentat il avait laissé des traces de son crime, ce crime qui apporte l’ennui et la déception de sa Reine.
La déception…? Son cœur se resserre. Il n’aimait pas ce sentiment de décevoir l’objet de son Amour sincère et grand.
Surtout… Quand elle semble penchée vers un autre être méprisable. Un marquis ? Qu’importe son titre, même Dieu ne mérite pas de frôler l’être qu’Elle est.
Il regarda avec une légère haine dans le regard la lettre qu’elle tenait dans la main, quelques lettres fait d’encre, politesse dans ce chiffon, sentiments en carton vu et revu dans les yeux de cette vermine masculine.
Son château ? L’homme serre les poings rien qu’en imaginant sa Reine poser ne serais ce un pied dans le hall. Rien n’était à sa hauteur, ce n’était point possible. Cette idée lui était insupportable. Et toutes choses en dessous d’elle osant la frôler lui donnaient la nausée rien que d’y songer.
Douce provocation dans cette menace… Elle s’en fichait bien d’aller dans un lieu de cette sorte, Elle est Mépris, elle est Ricanement, elle est Reine.
Une main se secoue dans l’air, d’une manière sèche, comme un insecte qu’on tente de faire disparaitre car il nous gâche la vue, une envie peu dissimuler de s’en débarrasser, de l’écraser…
Doux mouvements de cils de la part de cet Ange, ô Diablesse, que ferait il pour ses beaux yeux ?


-Vous retenir ? Ma Reine fait ce qu’elle veut…

Un sourire traverse ses lèvres et il s’inclina lentement, son cœur battant d’insolence à l’idée de voir ce marquis dans son manteau à la capuche de fourrure, il était Marquis, il était Manipulation, que ferait il d’Elle ? Il n’était qu’Insecte. Cherchait il à offenser le Roi ? Il se trompait.

-Mais pensez vous que ce Marquis pourrait vous distraire mieux que moi ? J’avais idée d’un jeu qui pourrait vous plaire…

Son sourire s’élargit… Il laisse le temps du suspens, à lui d’attirer la curiosité de la Reine tout comme Elle a attiré sa jalousie.

-Si cela vous intéresse… Que diriez vous d’une danse pendant que je vous confie ce que j’avais en tête ?

Une main tendue, tel Adam qui réclame la pomme du Serpent, son autre main qui se glisse autour de sa taille dans une caresse tendre… Ses yeux brillent de tendresse, d’idolation…
Leur mains se resserrent, une valse sur un parterre de cimetière… Quelle était déjà la fin de sa chanson ? Ah oui…


Mon père je m'accuse. Et ron et ron petit patapon
Mon père je m'accuse
D'avoir tué mon chaton, ronron.
D'avoir tué mon chaton.
Ma fille pour pénitence. Et ron et ron petit patapon
Ma fille pour pénitence
Nous nous embrasserons, ronron.
Nous nous embrasserons.
La pénitence est douce. Et ron et ron petit patapon
La pénitence est douce
Nous recommencerons, ronron.
Nous recommencerons.
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Elizabeth A. McQueen
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MessageSujet: Re: Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]   Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_minitimeLun 25 Avr - 1:34

    Et les lèvres carmines qui s’étirent en une grimace tentatrice. Et tes yeux dans les siens, tes cils qui dansent, et tes pupilles qui rient. Douce Perdition, qui se veut Satan, Lucifer, Belzébuth, Bélial, et Méphisto à la fois. Et le Diable se fait femme au bord de l’antre enflammée de ta bouche, lorsque tes mots caressants déversent le venin de leur indifférence. Sans doute ne vivait-elle que pour cela, pour leurs maigres espoirs consumés qu’elle déchirait d’un coup sec, pour un caprice de petite fille, qui voletait de corps en corps en un claquement de doigt. Sans doute, ne vivait t’elle que de cela, d’un cri, avant que le sang ne gicle, d’un cadavre de plus à fouler, car tout tyran avait besoin de victimes pour tapisser sa solitude; car, malgré les plaintes du peuple dont elle se moquait éperdument, ne prenant même le temps de lui suggérer de s’attaquer à la brioche lorsque celui-ci réclamait du pain, malgré la misère qui suintait jusqu’aux portes du palais, les grincements de la foule couverts par la musique tonitruante et les sarabandes de couleurs le soir dans les diners, malgré son déni de souveraine aveuglée, elle avait besoin d’eux. Jamais monstre ne pourrait se suffire de son propre reflet. Alors il lui fallait eux. Et surtout.
    Il lui fallait lui.

    Alors elle s’amuse. De ses mots, de sa fierté que gentiment elle provoque. Peut être un jour le ferait-elle flancher, le poussera t’elle de ce trône où il a si bien su s’élever, avant de la demander en mariage. Peut être un jour, lui murmurera t’elle, un « je t’aime », avant de plonger au lame glacée « droit dans ton cœur amour », comme pour le faire sien à jamais, sa plus belle perte, et son plus beau geste. Comme pour mutiler à jamais ce qui n’aurait dut n’être. Oh, tendre amant, ses yeux n’auraient jamais dut se poser sur vous, flirtant avec les votre qui plongent avec adoration dans les trefonds de ses iris. Oh tendre amour, exquise vilenie, un jour vous n’aurez plus lieux d’être. On ne survivait pas impunément à l'attachement d’une reine.
    Mais ravalons donc nos mots tendres un instant. Qu’elle se joue de vous encore quelque peu.
    Ses lèvres se serrent un instant, en une moue déçue.

    -Puisque, vous le dites si bien, mon cher et tendre.

    Et accentuer cette dernière expression en laissant glisser ses doigts contre sa joue, se railler de cette affection admirative qu’il lui porte, oh qu’elle aimerait l’entendre de sa bouche, se gorger de ses mots tendres, oh qu’elle aimerait le voir, qu’à travers les montages déplacées et les ennemis décimés, il lui hurle les sentiments qui dansent au fond de ses pupilles. Ceux là seuls sont dignes de sa valeur. Alors qu’il crie, déclame, trace son amour à marées de sang éclaboussées, pour le plaisir d’un mot, d’une caresse, qu’elle daignera lancer comme un os aux chiens. Mais qu’il ne la laisse partir comme une fille de joie, que l’on congédie au petit matin.
    Sa main se tend.

    -Quel sens du romanesque mon roi …

    Une main contre sa taille, leurs doigts entrelacés, elle lui sourit.
    Moi je ne te dirais jamais je t’aime.

    -Alors expliquez moi. Enchantez moi de vos paroles. Faites moi tourbillonnez comme toute souveraine digne de ce nom …

    Moi je ravalerais ces mots qui ne vous méritent pas. Oh mon roi, nous sommes bien loin de ces artifices, de ces jeux d’enfants. Oh, mon roi. Un seul de mes regards vaut bien plus que tout les mots que nous ne murmureront pas.
    Et ses lèvres qui se rapprochent de son oreille, avant d’ajouter, doucement.

    -Mais surtout … ne me décevez pas.

    Et Satan devint Pute, aux mots persifleurs.
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MessageSujet: Re: Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥]   Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] Icon_minitimeJeu 28 Avr - 1:46

Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] M2-1 Il y a fort, fort, fort lointain... [PV: Queen ♥] 30293042

Hey, I can be your boyfriend
And I could be your all
And I'll keep all your secrets
Inside the bedroom walls.
I am your dirty king.

Oh oui, ne pas la décevoir. Ce mot hantait l'esprit du souverain comme l'âme damné de son pire ennemi. Il voyait ce mot dans ses nuits, il voyait ce mot devenir images et émotions, ce mot il apparaissait sur le visage de sa Déesse, cette Déesse qui voulait voler seule dans ce ciel sans le pauvre mortel qui était monté au grade de Dieu pour ses beaux yeux. L'ex Dieu il tombait alors, lentement, il était monté trop haut et voila qu'il arrivait jusqu'au tréfonds des enfers sans sa bien aimée. Quelle horreur ! Mais ce n'était pas le Diable qui l'effrayait, ni la vengeance des morts. Le Diable il l'avait depuis longtemps dépassé, la vengeance des morts il s'en moquait comme de sa dernière couronne. Non, lui c'était de voir cet Ange volait librement de ses grandes ailes blanches, victorieuse sur le monde souterrain, elle n'avait eu besoin d'aucune main pour arriver à ce stade, c'était naturelle chez elle. Elle était destinée à devenir Déesse de l'Univers tout comme il était, au final, destiné à croupir avec les insectes. Oh c'était elle la Reine ici, qu'était il lui ? Juste un mari, un mari qu'elle avait aimé plus qu'autre, car il avait encore jamais réussit à la décevoir, jamais non. Il persistait dans cette tâche car sa plus grande peur, son plus grand point faible c'était d'échouer. Perdre la confiance de sa Reine, son sourire, ses doux contacts de doigts fins, son parfum, les bruits de ses pas. Oh non, il refusait cette idée, il en était terrifier. L'idée même qu'on le torture ne le faisait pas frémir mais ça... Ca. C'était affreux. Et son Ange le savait que trop bien.

Et ses mots qui font frissonner sa nuque, fermaient légèrement ses yeux, à la fois pour dissimuler la peur qui étreignait son cœur mais aussi pour savourer le doux ton de voix de sa bien aimée. C'était agréable, léger comme un glaçon qui se glisse sur votre peau en temps d'été mais c'est dur, ça s'introduit dans votre poitrine, ça chasse votre cœur et ça prend sans pitié sa place. Ô Ma Reine des Neiges, vous me faites frissonner de peur et d'envie, ne tentez pas le démon de vous étreindre plus fort, de baiser vos lèvres depuis trop longtemps glacées, de faire ravaler vos paroles saumâtres, de briser vos ailes congelés. Il voudrait vous tirer avec lui dans sa prison faites de malédictions et de carcasses humaines. Vous ne méritez pas cela, regardez le ce démon qui cache maintenant son visage dans votre chevelure verte. Ce même démon que vous avez déjà vu pleuré, pleuré, oui. Ce démon peut encore pleurer, de larmes de sang mais de larmes quand même ! Qui aurait cru que vos mots soient aussi tranchant qu'un morceau de verre ce jour là ? Vous avez réussit à faire saigner un cœur de chaire encore chaud à cet époque ! Ô, qui aurait cru qu'il change tant, derrière ses mots se voulant méchant il n'était pas un mauvais bougre, jusqu'à qu'il devienne démon pour sa succube, qu'il devienne Satan pour sa Lilith !
Son épée était maintenant devenu inutile, depuis trop longtemps rouillé par le sang des gens qui l'indisposaient. Hop, une serviette et des gants de velours pour aider les femmes enceintes (et même les hommes, ne soyons pas macho !), ceci est fait, il n'avait plus rien à envier de Jack L'Eventreur !

Un oeil, deux bras, trois os et un tourbillon de boyaux ! Le sang gicle sous vos pas, vous voila Maîtres du Monde ! Qui aurait cru que la Barbarie soit aussi simple à installer ? Rome ne s'est pas faites en un jour, pourtant une nuit a suffit pour que la sauvagerie reprenne ses droits dans ce pays qu'on disait civilisé. Es tu contente de toi ma Reine ? C'est l'Apocalypse que tu voulais, non ?


-Que diriez vous... D'un match de croquet ?

Croquet. Croque. Croque dans la pomme ma Eve. Craque. Craque les os sous tes talons de verre ma Cendrillon.

-Notre balle sera la tête des gens du peuple.

Reine de mon cœur, ordonnez, je couperai pour vous. Nous transformerons vos roses blanches en roses carmins. Qui gagnera ? Ce sera à vous de décider ma chère. Mais qu'importe, amusons nous ! Versez le sang dans des coupes de champagne, que la chaire soit servit au dîner de ce soir ! Les corps serviront d'essuies pieds, les têtes de balles de croquet !

-Et je propose que la tête du Marquis soit gardée pour la finale.

Ô cher Marquis, tu voulais tant charmer la Reine, tu voulais voler le Roi de son plus précieux bijou, sois joueur jusqu'au bout, apprend que si on s'amuse trop avec le feu il peut nous brûler.
Le Roi a décidé que son blouson de fourrure sera le trophée devant sa cheminée et que son crâne sera la balle de la finale. Qu'était il maintenant pour la Reine ? Juste un pion plus charismatique que d'autre, un pion qu'on jette, qu'on écrase et qu'on change. Voici la chaîne alimentaire de ce Royaume, les faibles se font écraser par les plus forts.

Doucement, Adrien 1er glissa ses doigts autour des mèches vertes, sournoises, fines, comme des serpents. Il décide de baiser la tête de chaque vipère avant de frôler les joues blanches de sa belle.


-Toujours aussi magnifique, seriez vous un ange tombé du ciel ?

Il la rapprocha doucement d'elle, ses lèvres frôlant son front délicatement.

-Mon ange ?

Ô ne t'envole pas, je te couperai les ailes pour te garder auprès de moi. J'ai trop besoin de ta lumière dans mon cachot de ténèbres.
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