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 Tais toi mon coeur [PV Reeta]

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Ange Duschenes
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Ange Duschenes

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MessageSujet: Tais toi mon coeur [PV Reeta]   Tais toi mon coeur [PV Reeta] Icon_minitimeJeu 30 Sep - 16:21

Allez les oiseaux de mon corps,
Fermez vos belles gueules à passion
Les accidents d'amour à la pelle
Ne m'ont pas toujours donné raison…

(Dionysos)

Les écouteurs posés sur ses oreilles avec le volume monté au maximum, musique violente, entraînante qui le saisit et occulte la réalité alentour, il n’y a plus que cela cet air qui vrombit dans ses oreilles et le saisit tout entier, plus de cris, de voix, tandis qu’il n’entend plus les appels agacés de Salem, les rires dans les couloirs, que ses mains s’agitent en tout sens sur la toile, fort, fort, le rythme entraînant, sans se soucier des conséquences de cette destruction auditive, tandis qu’il étale des couleurs sur la toile achetée pour l’occasion, utilisant tout ce qui lui tombe sous la main, pinceaux, ses propres vêtements ou ceux de son camarade de chambre, ses propres doigts, du rouge, du rouge uniquement, clair, orangé, carmin, sanglant, noirâtre, ketchup , peinture, teinture, sang, tant de choses qui se mélangent dans cet immense capharnaüm monochrome. Oh il ne sait peindre tandis qu’une tâche sanglante, mordue, béante vient détruire la blancheur immaculée du tableau, du rouge en tout sens, comme un désir d’essayer, peinture violente, déchirée, il va trop vite Ange, il étale des couleurs violemment sans réfléchir, sans prendre son temps, il lui faut tout immédiatement, laisser cette violence qui lui a saisit le cœur grandir, grandir, évacuer par de grands gestes et cette musique qui l’aveugle. Il est ainsi l’étrange jeune homme, exacerbant sans cesse ses sentiments, se blottissant dans les extrêmes afin de tenir ses promesses, de lui prouver son amour. Et pourtant Ange… les choses n’auraient-elles put être différentes ? Se perdre à tout prix en valait-il vraiment la peine ?

Et c’est une obsession qui s’installe. L’impossible retour en arrière, lorsqu’après avoir vécu trop vite trop fort, tout te semble fade, muselé, la musique qui se baisse devenue inaudible, les sentiments pâles et dégoulinants, un pâle orange face à ce rouge passion, rouge sanglant que tu recherche, l’amour n’est qu’une futilité, l’amitié se fait banale et sans saveur. Rien n’a plus de sens. Et plutôt flamboyer par les deux bouts, se brûler à grandes flammes que de se consumer à petit feu. Plutôt que de se tuer de nouveau. Que de n’être rien. Même pas digne d’être aimé. Tu as tant besoin d’elle cesse. Peur sans cesse qui le saisit jusqu’au fond de ses entrailles. Il ne veut la perdre.

Et il a beau s’attacher, offrir de toute ses forces ce cœur ouvert, débridé, sincère, il sait que tout finira un jour. Que chaque histoire n’est qu’une bouchée glanée dans l’espoir de ce débarrasser de cette obsession dévorante, débordante, et c’est l’esclave qui se rebelle contre son maître, répétant sans cesse les mêmes erreurs. Tout se termine. Tout, sauf l’affection que tu lui porte. Triste réalité. Et l’image le traverse, sourire mutin, masse de cheveux de jais, pupilles aguicheuses et fascinantes, ta compagne de débauche, ta fille de joie comme tu l’appelle parfois avec vulgarité, celle qu’il faut saisir toute entière avec force, avec rage, la faire culbuter, hurler, la mordre sans dessus dessous comme pour mieux la garder, ta catin passionnée, ta compagne de destruction, oh tu l’aime tant, encore un instant. Elle pour qui tes geste s’accélèrent, les manches des pinceaux trouent la toile, grandes déchirures à l’image de celles qui t’animent, toi il te faut tout saisir d’un instant, et voilà le désir qui t’envahit désir de la voir à l’instant même, de la serrer dans tes bras pour ne jamais la lâcher, lui murmurer des « n’y va pas », ma fille des rues déchirée, brisée, ne me laisse pas pour d’autres bras, les jambes écartées entre d’autres draps, cœur qui tambourine, tandis qu’il sort de sa chambre, sans se soucier de l’heure tardive, la tête qui tourbillonne, une poignée de poudre de trop qu’il n’aurait peut être pas dut prendre mais peu lui importe, une seule pensée, elle, elle, la voir, l’entendre, la faire tourbillonner ou sauter sur ses genoux comme une toute petite fille avant de la mordre à pleine bouche. Besoin insatiable. Aimer jusqu’à la perdition.

Arrivé à la bonne chambre sans se soucier des regards choqués de certaines filles il pousse la porte en question, par chance ouverte, sans même prendre la peine d’annoncer son arrivée, s’approche directement d’elle et pose sa main encore tâchée de peinture et de substances diverses mêlées sur sa joue, tandis que ses lèvres viennent chercher les siennes.

-Je t’aime.

Encore un instant.



Dernière édition par Ange Duschenes le Ven 8 Oct - 15:39, édité 1 fois
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Reeta L. Mattiesko
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MessageSujet: Re: Tais toi mon coeur [PV Reeta]   Tais toi mon coeur [PV Reeta] Icon_minitimeMar 5 Oct - 16:29

Il faut faire gaffe, il y a des mots qui tuent,
des mots qui écrasent le coeur de bonheur

Je t'aime.

Ca avait claqué dans l'air comme un coup de tonerre.
Orage malicieux et électrique qui vient frapper ton coeur et ton corps, boum, la tension est trop forte, palpable et insupportable, boum, as-tu bien entendu, n'est-ce pas ton imagination lubrique, boum, petite fille regarde donc cette carcasse qui vient se frotter à toi, boum, encore trop fort, encore une petite mort, boum, regarde le donc chercher tes lèvres, boum, ton coeur va exploser, boum, c'est pas bon pour toi ça, recrache, boum ! En es-tu sûre, gamine ? Boum! Le coeur électrisé. Encore une fois. Boum...
Putain, tu l'avais pas vu venir celle là.

Mais t'emballe pas princesse, ralentis la cadence infernale de ton coeur, tu le connais hein, tu sais comment c'est avec lui, avec Ange, ton Ange, tu sais lui il aime tout le monde, tu sais lui il a faim de tout le monde, il a sûrement faim de toi aussi, alors fais attention gamine, tu sais comment c'est avec les gens comme ça, tu sais comment ça fait, tu sais comment ça fini, ça va mal finir. C'est peut-être faux tu sais, t'es pas si importante, tu sais, ne sois pas si orgueilleuse petite, t'es pas si spéciale à ses yeux peut-être, alors réfrène le rouge passion qui te monte aux yeux, le rose amour qui te barbouille le coeur ; elles sont pas si jolies que ça au fond ces couleurs, laisse donc tranquille ce petit coeur, laisse le blanc de sentiments, allez ! Tu sais comment on fait, souviens toi, c'est pas si difficile que ça, tu le fais tout le temps quand tu te noies dans les draps sales, tu fais semblant, tu simules, tu y arrives bien d'habitude. Allez petite. Dis à ton coeur de se taire, d'arrêter de cogner dans ta tête. C'est faux, tu le sais, les gens comme toi, ils sont pas fait pour être aimé. Alors souris, petite, oui, c'est ça, souris à t'en fendre la gueule, souris à t'en faire vomir, glisse tes mains dans son dos fort mais tremblant, fais semblant, fais semblant de pas avoir compris, fais semblant d'être indifférente, fais semblant de pas le comprendre. Tu sais, c'est si facile ! Donne donc à ton amour un parfum dégueulasse, un parfum triste ; un parfum factice. Tu sais, tu te souviens, donne lui un air de je t'aime comme on aime la glace au chocolat.

Mais oui, mais moi aussi.

Et puis souris. Perds tes mains dans la jungle de ses cheveux, glisse tes lèvres au coin des siennes, colle ta joue peinturlurée contre la sienne, et ne cherche pas à comprendre, à savoir pourquoi il est là, ce qu'il a fait, ce qu'il te veut ; accepte simplement et fais semblant. Tais donc tes sentiments, éteins le feu de ton coeur, ne te laisse pas avoir, ne te laisse pas aller, oublie ce que ton coeur est en train de te crier ; aimer, c'est pas bon, c'est mauvais, c'est sale! Oublie les sourires qu'il te donne, oublie les caresses délicieuses de ses mains sur ton corps, oublie ses morsures jouissives, oublie le feu au creux de tes reins, oublie, c'est pas vrai que tu l'aimes, tout ça c'est dans ta tête ! Regarde Yuui, regarde comment tu te tues à t'accrocher à elle, regarde comment tu mens, tu vois, tu peux pas aimer toi, c'est trop douloureux. Faut que tu te fasses une raison, Reeta. T'es pas faite pour ça toi. Contente toi de lui offrir tes bras et ce corps crevé, bouffé, pourris jusqu'à la moelle, ton coeur est encore trop fragile pour ce genre de choses, pour ces incendies qui embrasent ton palpitant à chaque fois que tes mains se lient aux siennes, à chaque fois que tes jambes se prennent à son cou. C'est des mensonges, il peut pas t'aimer lui, pas vrai Reeta ? Et toi non plus, tu peux pas, c'est bête mais c'est comme ça, hein ?

Faut pas dire ces mots là, tu sais...

Pourtant, tu aimerais tellement y croire Reeta, t'aimerais tellement te pendre à son cou, lui dévorer la bouche et transpercer son coeur, gambader tes doigts sur son corps, continuer à lui murmurer au creux de l'oreille "Ange, mon Ange", glisser le long de son corps, pétrir sa peau immaculée ; donner un sens profond à ces gestes cette fois-ci et lui dire, putain, que tu l'aimes toi aussi, que tu l'aimes de cet amour dérisoire et insensé, de cette affection qui a débarqué de nulle part, de cette sale passion dont tu as du mal à dessiner les contours. Putain, Reeta, mais qu'est-ce que tu as fais, encore , pourquoi tu fais toujours ça, pourquoi tu fais toujours la même connerie, pourquoi tu aimes les mauvaises personnes, pourquoi tu baises les mauvais pieds. Ecoute ton coeur, entend comme il bat trop fort, c'est mauvais pour toi ça, c'est mauvais pour tes affaires ! Rappelle toi, rappelle comment on finit les personnes que tu as aimé, regarde un eu où toi tu as fini, ils sont partis, tous, un à un, sans remord, ni regret, ils t'ont laissé et toi tu as préféré fermer les yeux et te dire que c'est pas grave, que tu oublieras. Mais t'as pas oublié, hein Reeta, tu peux pas oublier ces choses là, cette plaie béante qui parfois te tourmente le soir, et malgré les rails qui défilent sous tes yeux, les hommes qui traversent ton lit, tu n'arrive pas à oublier, ça revient toujours se choquer dans ta mémoire, ça revient toujours étreindre ton coeur jusqu'à l'asphyxie. Rappelle toi comment ça s'est terminé. Ange aussi il finira par partir. Il t'abandonnera au bord de la route, et t'auras plus qu'à trainer ta vieille carcasse jusqu'à. Jusqu'à plus rien, jusqu'à la fin de la fin.

Alors tais toi, simule et brûle !
Feins ses sentiments pourtant si réels, cruel paradoxe dans lequel tu t'enfermes, triste comédie dans laquelle tu joues, encore et encore. C'est pour ton bien, petite.

T'es bête, Ange...

Tais toi.

Il faut faire gaffe, il y a des mots qui tuent
Il y a des mots qui puent, des mots qui saccagent, des mots qui arrachent,
Des mots qui abîment à jamais le coeur.


Dernière édition par Reeta L. Mattiesko le Mer 20 Fév - 18:58, édité 1 fois
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Ange Duschenes
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MessageSujet: Re: Tais toi mon coeur [PV Reeta]   Tais toi mon coeur [PV Reeta] Icon_minitimeMar 19 Oct - 0:27

Dis Ange, tu ne la connais pas cette peine là, hein ? Perdus dans tes mots égoïstes, dans tes sentiments qui dévorent le cœur, dis Ange tu ne la connais pas cette douleur là, cette envie de hurler, les mots qui ne sortent pas, la boule d’émotions mêlées qui gonfle à l’intérieur jusqu’à prendre toute la place. Toi tu t’en vas, tu vole au gré du vent, au gré des cœurs, t’es cruel mon Ange, tu brise tout sur ton passage, tu ne vois pas, tu t’en moque, tu aime comme jamais eux n’aimeront, tu offre tout ce qu’eux ne seront offrir, mais au final tu t’en vas, tu brise tout sur ton passage, tu hausse tes épaules face aux restants, face à la douleur, t’es qu’un démon acide mon Ange, un cupidon au sourire cruel et déchiré, un cupidon au carquois brisé. T’es qu’un monstre d’amour, un cœur sur pattes, qui roule, qui roule, écrasant tout sur ton passage. Au final tu vaux pas mieux qu’eux.

Et tu crois à ces je t’aime, à ce beau prénom qu’elle prononce, Ange, tu plus belle ironie, prénom immaculé que tu ne mérite pas perché dans ton bel aveuglement, juste un putain d’humain mon beau, et oublie les mots, oublie les bons sentiments, ferme les yeux Ange, ferme les yeux, tourne le dos, va t’en, ferme ta belle gueule à passion, ta belle gueule à mots d’amour, ils ne veulent plus rien dire. Ferme les yeux, oublie t’as déjà perdu. Oublie les rouges passions, efface tout d’un revers de main, et fuit donc, fuit, laissant derrière toi les relents d’un beau rêves, les restes putrides d’un doucereux mensonge, ta gueule Ange, ta gueule, va t’en, emportant avec toi tes promesses de paradis brisés. T’es rien qu’un mensonge.

Et t’accumule les aventures comme on collectionne les papillons, hop une épingle, c’est un cœur sanglant qui tressaute, qui se débat faiblement, hop, endors toi ma belle dans ton bocal cautérisé, hop, un cœur de plus sur le tableau de liège, hop, entend les cris qui se meurent au creux de ta paume, hop les vois tu les couleurs qui se flétrissent, qui se meurent, hop, et c’est une mort de plus, coupable d’avoir trop offert, tu l’a étouffé, arraché les ailes à coups de mots doux, envenimée d’un amour éphémère, et combien d’autres en as-tu trompées ainsi, dans ta paradoxale et étouffante sincérité, combien en as-tu aimée à leur en crever le cœur ? Envenimée par ton amour, tandis que tu souris, que tu crois en ces mots, persuadés de les voir aussi vrai que les tiens. Mais les gens mentent Ange, même toi. Peut importe la sincérité de tes paroles. Promesses jamais tenues. Et souris, sens ton cœur qui fait boum, la chaleur qui monte tandis que ses mains fourragent en tes yeux, que sa peau vient se coller à la tienne, image délicieusement artificielle d’un bonheur corrompu qu’elle t’offre. Et offrir plus, toujours plus, plonger contre sa joue, ses lèvres, sans voir les cicatrices, les déchirures à l’intérieur, et déchire donc Ange, tranche donc, arrache les chairs afin de faire ressortir ce cœur palpitant que tu aimerais soigner, retenir, donne donc la dernière poussée, et hop, un souffle, petite fille peinturlurée dans le fossé, imbécile Ange, tu n’es qu’un imbécile. C’est pas comme ça qu’on aime.

▬ Faut pas dire ces mots là, tu sais...

-Pourquoi ? Je t’aime.


Tu comprends donc pas, ya des mots qui faut pas dire, la sincérité est un crime mon cœur, faut aimer à leur manière, faut s’illusionner encore un peu, faut bercer de mots fades, de mots prometteurs, de mots qui ne s’épuisent pas dans l’espoir de vaincre une solitude chimérique. Faut promettre, se consumer à petit feu dans l’espoir que ça dure, plutôt que d’offrir sans compter, faut crever comme un chien au bord du pavé, pataugeant dans nos frustrations et nos déceptions, faut que ça dure, dure, faut s’éprendre de cette fange plutôt que de s’en élever juste un instant, les bras tendus vers l’horizon plutôt que de se brûler les ailes au feu du soleil, espérer sans jamais chercher à atteindre ce qui saurait nous combler, de peur de se faire crucifier le cœur. Accepte donc. Ils n’en veulent pas de ton amour.

▬ T'es bête, Ange...

Et mêle donc son cœur qui brûle au sien, tu l’aime pourtant, elle et ses maux qui se cachent, elle et ses mots qui dansent, elle et ses sourires de poupée brisée, délicieusement artificielle, d’une douceur cruelle, brisée, provocante, brûlante, et les doigts qui se consument au contact de sa chair, dis Ange tu la connais cette envie la, les mots qui hurlent à la pensée de son corps qui gambadent, des ses lèvres qui papillonnent. Ta gueule amour. On aime pas comme ça.

-Alors sois bête avec moi…

Trop tard. Imbécile.
Et voilà que tu la soulève, malicieux, une main passée sous ses cuisses, l’autre contre son dos, hop, petite fille envolée, que tu viens coller à toi, idiot, idiot, t’as pas su comprendre, t’as pas su voir, t’as pas su fuir.

-T’as l’air d’une princesse comme ça, Reeta. Ca me donne envie de te construire des donjons, de t’y enfermer afin que tu sois mienne. Je te garderais, je serais ton dragon et ton Prince à la fois…

Et tu souris d’un sourire idiot de petit enfant, tandis que ses lèvres se posent sur les siennes, et brûlez donc les rouges qui dévorent, qui dégoulinent, tachant le doux blanc de marques assassines.

-T’es belle Reeta. Encore plus que les princesses de contes. Si belle que j'en ai le coeur qui tambourine. Que j'aimerais te dévorer.

Idiot.







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MessageSujet: Re: Tais toi mon coeur [PV Reeta]   Tais toi mon coeur [PV Reeta] Icon_minitimeVen 11 Mar - 19:53

Tais toi mon coeur [PV Reeta] Tumblrlhv3fswid41qeafy8

« Pourquoi viens tu si tard ? Je ne t'attendais plus. J'avais cessé d'y croire, tiré un trait dessus. Pourquoi viens tu si tard ? Qu'est-ce qui t'amène ici ? Quelle cruauté bizarre, cette soudaine envie. »

Je succombe.

Tu y crois, toi, aux coups de foudre ? Celui qui tombe dont on ne sait où, celui qui te désagrège, celui qui te donne envie de chanter, celui qui te donner envie de danser, celui qui te donne envie tout court, celui qu'on voit que dans les films, qu'on lit que dans les livres, qu'on entend que dans les chansons, celui qui est toujours raconté par une gamine de quinze ans, celui qui te prend au coeur et qui te crève, celui qui, celui quoi, oui c'est bien celui là dont je te parle mon enfant. Tu y crois, dis ? dis moi, moi pas. C’est triste. Bien sûr j'ai aimé, mille fois même, j'ai aimé a bout de coeur à bout de bras, j'ai aimé à l’endroit, j’ai aimé à l’envers, en diagonale et à l’horizontale, j’ai aimé mal ; j’ai embrassé toutes les bouches qui chatouillaient mes joues, j’ai pleuré dans les bras que l’on me tendait, j‘ai succombé bêtement à de viles tentations. J’ai aimé, oui, des garçons un peu louches, des filles un peu légères, des bonnes et des mauvaises personnes, des marchands de bonheur et des faiseurs de sorts, tous déjà un peu morts à l‘intérieur, car après tout, qui se ressemble s‘assemble, hein ? Bien sûr, j’ai aimé. Mais les coups de foudre! Ça, non, ça, jamais. J’bouffe pas de ce pain là, aurais-je pu balancer, mais ç’aurait été faire la fine bouche, et vu ce que j’ingère, ingurgite et recrache parfois chaque jour, ce serait se foutre de la gueule du monde. Enfin, ce serait bien tombé, pour une fois ; je ne suis qu’une vaste plaisanterie. Mais les coups de foudre, putain. J’ai pas compris le délire, l’engouement que les gens ont pour ces phénomènes, merde. Je sais pas, j’ai pas dû être là quand ils ont en parlé à l’école, j’ai du raté le coche, le bon train, un truc de ce genre.

Et pourtant, mon Ange. Si j'avais su, mon Amour. Si on m'avait dit, qu'un jour tu tomberais dans mes bras, et moi dans les tiens. J'y aurais peut-être cru. Un peu plus, du moins.

Qu'est-ce que tu dirais, mon Ange, si tu voyais les mécanismes que tu éveilles en mon coeur, les rouages infernaux rouillés par les effluves d'alcool, de baise et de coke qui se remettent soudainement en marche, qui se tordent et se choquent dans ma poitrine blême ? Qu'est-ce que tu dirais, mon Ange, si tu savais l'étrange métamorphose qui s'éprend de mon être et réveille les passions oubliées, mortes, crevées et enterrées depuis des lustres dans le cimetière dépotoir de ma mémoire ? Et surtout, qu'est-ce qu'ils diraient, les Autres, les vautours, s'ils nous voyaient là, enlacés dans les bras de l'autre, ; nos silhouettes peinturlurées ne formant plus qu'un monstre informe se complaisant dans l'obscénité de ses sentiments. Qu'est-ce qu'ils diraient à deux pauvres monstres qui n'ont plus rien pour pleurer ? Ils te montreraient du doigt, toi le pêcheur qui s'est épris du Vice, de la Souillure, de la Pourriture ! Ils te diront que c'est mal, qu'il ne faut pas aimer les gens comme ça, que tu souffriras, que jamais elle n'arrêtera, qu'elle se fichera de tes détresses, que pour elle il n'y aura qu'elle et les quelques kilomètres de bites qu'elle s'enfilent. Ils seront crus. Ils seront méchants. Mais, dis moi, tu m'aimeras encore ? Ils me cracheraient à la gueule, moi le Vice, moi la Souillure, moi la Pourriture ! Ils m'en voudront d'avoir volé leur plus bel Ange, ils m'en voudront de t'avoir accaparé rien qu'in instant. Ils me diront folle, pour avoir cru que tu m'aimes, rien qu'un instant. Rien qu'un petit instant, mon Ange, moi aussi j'ai finalement envie de croire au doux Amour. Ils m'en voudront, je m'en voudrais, ce sera comme ça, sûrement. Mais, dis, tu m'aimeras, quand même ? Si seulement ils savaient, si seulement tu savais à quel point c'est bon de s'envoyer à l'air dans le cocon de tes bras.

Alors mange moi, Ange.

Et ne laisse surtout pas une miette de mon misérable être.

Je fond sur tes lèvres, mes mains se glissant maladroitement sur tes joues rouges, dévalant la jungle de tes cheveux, enfonçant mes doigts dans la chair de ton cou. J’ai le cœur qui palpite. Sûr que je suis vouée à me casser les dents, sûr que je vais me vautrer encore une fois, sûr que je ne récolterai rien de cet instant éphémère. Je le sais. Je sombre. Pardonnez moi mon Seigneur, car j’ai pêché ; ce ne sera plus vos pieds que je baiserai mais les siens. Pardonnez moi ma mère, car je ne serai ni raisonnable ni prudente ; je me jette la tête la première dans les affres de cet amour tordu qu’il me voue. Pardonnez moi mon père, car je ne serai plus votre tendre petite fille ; votre place de doux petit papa dans mon coeur est aujourd’hui accaparée par un autre. Pardonnez moi mes beaux amants, mes belles mesdames ; j’appartiens aujourd’hui à un autre que vous. Je m’en mordrai les doigts d’avoir cru en ces je t’aime qu’il me chante si bien, je le regretterai. Mais, plus tard, un autre jour, maintenant j’oublie ma tête et ma si gentille raison, je laisse tomber mes artifices et mes sourires de diva fatiguée. Je succombe, bêtement.

Dis moi que tu m’aimes encore, s’il te plaît. Dis le moi encore…

Avale moi tout entière. J’ai envie, non, j’ai besoin d’entre ces maigres mots, cette toute petite phrase qui demain n’aura plus de sens, qui dans ma solitude ne fera qu’aggraver mes maux, qui à l’aube sera morte. Demain, tout sera mort, tout sera triste, tout sera gris, tout sera laid à en vomir des mots amers. Tant pis. Je suis pour l’éphémérité des beaux instants, tout comme le sont les soubresauts de mon cœur. Demain, il sera éteint.

Même si c’est faux, même si tu t’en souviendras plus, même si ça sert à rien, dis moi que tu m’aimes, inlassablement, jusqu’à ce que tes cordes vocales se brisent, dis le moi, tout le temps, du moins, jusqu’à demain.

Puisque demain, il n’y aura plus rien.
Je ne suis qu’une poupée volage, rendue tout petite fille capricieuse dans la cage de tes bras. Je dis qu’il n’y aura plus rien, mais dans ma tête s‘élève mille et une prières pour que demain tu me dises encore que tu m‘aimes. Je suis bête. Je suis piégée. J’ai succombé.
Tu sais Ange, j’ai peur.

« Pourquoi viens-tu si tard ? Je ne peux ce que tu veux, ta bouche pleine d'histoires, d'avenir lumineux. Oh il n'est pas si tard, mon Ange, quelle idiotie. »
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Ange Duschenes
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MessageSujet: Re: Tais toi mon coeur [PV Reeta]   Tais toi mon coeur [PV Reeta] Icon_minitimeLun 27 Juin - 4:23

Tais toi mon coeur [PV Reeta] 656193tumblrlnawc2XeAs1qlvcfko1500large1
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera

Au fond j’ai jamais vraiment compris.
Le cœur qui s’emballe, qui chavire, et puis qui fait naufrage, sur les récifs de tes reins mon amour. Les embruns des va-et-vient charnels, les écumes des baisers humides, tandis que nos os, nos dents s’entrechoquent, dans ces tempêtes de jambes comme d’amour. Moi j’ai jamais compris, je crois que je m’en moque un peu, du pourquoi du comment, du pourquoi toi, comment cela, où on va, moi je ne veux que ta chair à croquer, un fruit défendu trop gâté par les passions multiples, moi je n’en appelle qu’à tes baisers qui brulent, qu’à tes bras qui s’accrochent. Et mon nom sur tes lèvres comme une folie de plus. Moi je ne veux que toi, alors les tambourinements dans la poitrine, les lèvres avides qui hurlent le manque de toi à chaque respiration – et t’aimer, te serrer jusqu’à l’asphyxie, oh ma catin – les papillons dans le ventre qui deviennent feu d’artifices, et tout les autres symptômes qui hurlent que ce sera toi et moi, moi et toi, et jamais d’autres, les mots bien trop jolis pour nos étreintes, les "toujours" mièvres et les destins dégoulinants, moi je les prends, par devant par derrières, je les retourne, je les baise, je les écorche, je leurs dis des mots gros, des mots pas beaux, des mots qu’on lance aux filles comme toi et qui font rougir les gens bien. Et puis je recommence. Mais surtout, surtout. Je m’en fous.

Alors on s’en ira, on rira doucement de tout ce bordel sentimental, à l’envers, à l’endroit au dessus des septièmes ciels, jambes sans dessus dessous. Je te dirais que t’es belle, que je sais pas vraiment pourquoi, avec tes grands yeux qui rient et pleurent à la fois, tes mains qui distillent l’amour à chacun de tes gestes, ton corps qui suinte le vice, lorsque tu m’enlace comme ça, et puis j’enfouirais mon nez dans ton cou, je te dirais que l’on se moque bien de tout cela, que les coups de foudre ce n’est pas pour nous encore, on aime bien trop fort pour cela. Je te dirais des mots dont j’ignorais l’existence, des mots-valises à la va-vite, des déclarations emberlificotées, des néologismes cochons qui rebondissent contre les murs les soir d’extase et puis des tendresses prudes qui se faufilent doucement entre les baisers, des vérités consommables, consumées, je me sentirais un peu poète, un peu con aussi. Et toi, toi t’enverras tout valser dans un éclat de rire, tu murmureras c’est pas sérieux mon Ange, si t’as pas déjà filé, barrée vers leurs bras, leurs jambes écartelées qui écorchent les tiennes, masse odieuse de vices et de délices, qui se mourra dans l’ultime orgasme, leur foutre ou leurs doigts entre tes jambes, qu’importe, la symphonie reste la même. Toi et moi on est trop pareil, Amour.

Mais tout ça ce ne sont que des mots encore, des maux pour une aube qui ne viendra guère, moi je ne sais que la seconde qui se consume, celle qui me brule le doigt jusqu’à l’os, celle qui crépite lorsque tu me regardes comme ça, celle qui me dit comme lancent les poètes, oh, ex-ingénu, tendre fou, oublie donc toutes les diatribes : Aime. Et puis le reste on s’en fout. Sérénades trop sereines, loin des contes et des versets, moi ma Dame elle crie l’amour à cœur ouvert, elle a le gout de leurs baisers dégueulasses et de l’extase à la fois, de la décadence cocaïnée et des plafonds du ciel, des trainées d’étoiles entre les cuisses et du foutre au coin des lèvres, des insanités au bout de la langue et des « je t’aime » à pleine bouchées. Elle est fille un peu trop facile, un peu trop dure à saisir. Et le temps s’arrête au seuil de nos lèvres. Amours sans lendemain, dans mes yeux il n’y a que toi, pour la seconde à venir. Oh silence mon amour, que dans les mots que l’on aura besoin de dire le reste du monde s’efface. Car moi je te saisirais mon amour, je me moquerais de leurs ragots, moi je m’en fous des autres, des serments empiffrés, des « toujours » sans lendemains, moi je leur dirais que t’es belle et que le reste le compte pas. Moi je lui dirais que …. Oh, silence.

-Je t’aime. Je t’aime.

Demain n’existe pas, demain ne sera jamais là, il n’y a que toi, il n’y a que moi, dans ce dérisoire Nous et sa solitude majusculaire. Deux mots sur mes lèvres, tout ce que tu voudras ma folie, tout pour te retenir, pour tenir entre mes doigts un instant encore les courants d’air de ta lubricité, deux mots, une vérité unique, répétée à l’infini. Le reste n’importe guère.

-Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.

Je t’aime quand ma bouche effleure la tienne, quand mes lèvres se collent à tout oreille pour chuchoter ces uniques paroles, dans la solitude de leur vérité dénudée, je t’aime lorsque je te pose doucement sur le lit, je t’aime lorsque je me penche à quatre pattes au dessus de ton corps frêle, je t’aime lorsque je ne renie pas, je t’aime lorsque je me fais déclaration incessée, disque rayé pour t’aimer un peu plus fort, et demain par-dessus bord, je t’aime lorsque mes mains parcourent ton corps, se glissent sous ton tee-shirt, soulèvent celui-ci pour découvrir ton ventre blanc, te retrace sous la frénésie de mes mains. Si j’étais comme eux je te dirais que tu es si belle que je te croyais songe, et autres mots biaisés, promesses répétées, que la cuvette avalerait à l’amertume du réveil. Mais nous on se souvient comment vivre, ne crois tu pas ?

Alors je murmure doucement, un peu plus fort, encore et encore, et n’être que silence, souffle coupé, brisé, lorsque je dépose des baisers par trainées le long de ton cou de cygne. Et tant pis pour nos cœurs saignés à blanc, ta carcasse sur le bas coté que même les charognards ne voudront plus baiser, tandis qu’Elle se chargera d’achever les restes de mon âme immolée. Oh mon amour, qu’importe notre sort. Demain n’existe pas encore.


Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera
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