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 Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.

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Leif Karlstrøm
MODO | You seem unhappy. I like that.
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Leif Karlstrøm

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Age du personnage : 18 ans
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Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Vide
MessageSujet: Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.    Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Icon_minitimeVen 18 Juin - 0:39

LEIF KARLSTRØM

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Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Scaled.php?server=38&filename=presgif2----✂ Age : 18 ans tout frais.
✂ Année : Septième.
✂ Année d'arrivée : 13 ans.
✂ Classe : PSYchique, darling.


.



Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  470671LEIFprofil

CALL IT WHAT YOU WANT

every tale needs an old-fashionned villain

On avait toujours connu Leif comme ce garçon-là, d'abord. Ce gars pas bien grand, aux épaules pas bien larges, et au sourire qui l'est un peu trop. Leif il a en permanence sur son visage cette grimace qui le rend ridicule, l'air satisfait et charmeur d'un type un peu con et qui s'en contente. Les mains dans les poches de ses pantalons bien taillés, il clopine vers vous, égarant de temps à autre un rire bref et peu sonore, laisse deviner des dents alignées et fera tout pour que vous le trouviez inoffensif. Avec son charme réduit et sans atout particulier, son allure de petit coq et son silence rieur et hébété, rien ne paraît à présager.

Mais Leif n'est pas si bête évidemment. Il ne vous parle peut-être pas toujours tant, écoute beaucoup trop, simplement en pensant que s'ouvrir au premier venu n'est jamais une chose judicieuse ; en un instant, le sort pourrait être brisé. Dans une seconde, vous pourriez le trouver bête, le trouver fade et prétentieux. Les premières impressions sont toujours les bonnes, statue le psychique, et il cultive la sienne avec un soin tout particulier. Il voudra être votre représentant, mais sans plus, votre amant, mais sans plus. Votre ami. Celui de tous, partout à tout moment, omniprésent. Mais sans plus.
Leif est agréable, rit de vos blague mais n'en raconte pas, connaît le second degré mais je le soupçonne de n'avoir lui-même peut-être aucun humour propre. Faites le parler de lui vous le regretterez ; il s'épancherait en banalités navrantes et provocatrices, jusqu'à ce que vous leviez les yeux au ciel et changiez de sujet. Leif est comme un anorexique à un repas de famille, à distraire les yeux du grand oncle de son assiette en lui faisant parler de son divorce récent. Il vous retourne la faveur, agite sa fourchette et ses mains dans un semblant de conversation, mais au final, le plat repart en cuisine sans que vous n'en ayez rien à faire.
Et c'est mieux comme ça pour tout le monde.

Parce qu'on ne veut pas avoir affaire à Leif, la plupart du temps. On l'aime comme ça, avec toutes les limites du monde, on aime le visage que l'on choisit chez lui. Comme un coloris d'une même base. Après on doute, on sait, c'est tout. On finit par comprendre ce qui se trame derrière se sourire, et que ça ne peut pas être quelque chose qui en vaille la peine.
Leif aimerait être de ces grands méchants dans les séries de la BBC, en costard cravate Westwood ajusté, aux répliques fines, ambitions aiguës et répliques tranchantes. La plupart du temps, il n'est que le petit con d'Aisling, en uniforme à manches remontées et col levé, sans rêve aucun et qui rit comme en réponse à tout. Comme pour faire croire que tout glisse sur sa peau laiteuse de suédois mal loti.
On ne veut pas faire confiance à ce gars-là, c'est tout à notre honneur, et lui ne s'en formalise pas. Il ne cherche pas à établir de liens profonds à qui que ce soit, illusoirement convaincu de ne chercher que le plaisir et le divertissement, l'établissement d'une petite cour. Leif est un garçon superficiel. Il aime ce qui claque, ce qui brille et qui dérape. Il aime que l'on s'agite autour de lui, et si ce n'est pas le cas, il sait que ça sera à lui de tirer sur les ficelles de chacun pour qu'ils entament la danse.

Leif se dit que rien ne le retient jamais. Qu'il ignore souvent à quel point il est versatile est une chose, mais il sait que rien ni personne ne l'empêchera jamais de s'enfuir ou de tourner le dos à tout ce qu'il représente à tout moment. Ça, bien sûr, c'est en théorie. Les faits sont bien différents, bien qu'il s'en cache, les deux mains sur les yeux ; la vérité c'est qu'il s'est fait à son petit jeu, qu'il s'est bien trop habitué à vous tous. Jamais Leif ne pourrait totalement quitter cette petite hiérarchie, ces jeux de désir et la permanente compagnie de gens à la chaleur froide dont il s'entoure. Sans ça il n'est plus vraiment Leif, il n'est ni ami ni amant, ni représentant ni méchant, ni tout autre rôle ; sans public, il se retrouverait confronté à lui-même et à la vanité toute entière de ce qu'il est. Vaste programme.

Et Leif le sent, peu à peu, il sent bien le rebond du destin, ce putain de revers de la médaille de ces derniers temps. L'idée de ne s'attacher à personne et de les faire tomber un à un amoureux de lui, par tous les moyens imaginables et par toute l'énergie que son pauvre corps ne semble pas contenir, qu'il ne sait même pas contenir ; l'idée de devenir au final leur poupée de chiffon, en étant celui que veulent les gens, un jour, cette idée lui reviendra à la gueule. Parce que Leif ne déteste pas les gens, il a besoin d'eux, et c'est tout l'inverse de ses espoirs qui se produit.
Car alors il dissémine, il crée de l'affection de-ci, de-là, des obsessions plus si charmantes, des tensions trop envahissantes, de la colère et de la haine qui n'avait jamais encore jailli de son petit cœur pourri comme mort-né. Leif se croyait invincible, oh oui, à l'abri de tous, un grand garçon au cœur de bois et aux chevilles sans poids ; mais l'amour, l'envie, la violence et la passion même le clouent au sol. Maintenant, les gens savent. Maintenant, les gens voient ses failles, depuis quelques temps, et c'est lui qu'on fixe, directement dans les yeux et dans l'être, comme si à présent, il n'était plus question de mentir. Maintenant, il est trop tard pour faire confiance. Il n'est plus l'heure des jeux, ses vices et sa haine véritable, son caractère de chien, celui enfoui sous tous les plus beaux sourires, ceux-là sont inaliénables aux yeux des autres, et la peur de la solitude le prend de temps en temps à la gorge, en fourbe, aux pires moments, et ça le brûle quelque part.

Récemment Leif se trouve un peu trop vivant.
Personne ne l'avait prévenu à quel point c'était déplaisant.


.


Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Tumblr_m7myab2Jq51qkygqeo1_500
WE'VE GOT THE BRAIN

i hope it will give you hell


blabla don

.


Des tasses à thé à œillets. Un couvre-lit en vieille laine irritante. Des aquarelles délavées, encadrées. L'ensemble de la maison rappelait à Leif toute la personne de sa mère ; des couleurs si douces qu'elles en étaient fades, la volonté pesante et étouffante d'une chaleur lorsqu'il s'asseyait sur la causeuse. Toujours la causeuse, ce fauteuil seul, jamais le canapé, jamais à ses côtés, contre ce vieux plaid qui grattait. Alors il regardait d'un air las la pluie s'écraser contre la baie vitrée menant sur un jardin avec un certain mérite au moins ; le jardin était parfait lui, verdoyant, mais regorgeant de ces fleurs aux mêmes couleurs à vomir, lilas, géranium, et toutes ces odeurs à filer la nausée. Alors il l'observait à travers la protection de la vitre trempée, en écoutant en fond la télévision suédoise ou la radio mal synchronisée, comme si le bruit suffisait à couvrir les voix depuis la cuisine.

Dire qu'il n'avait pas été le gamin le plus désiré de ces dernières années aurait été un euphémisme au vu des dialogues émanant de cette même pièce. Son père était un sale con comme on en faisait souvent, sa mère une gentille débordante comme on en faisait plus, ce genre de modèles éteints dans la société. Une vieille dans le corps d'une petite jeune, la trentaine précoce avec un pré-ado sur les bras.
Leur association quoi qu'il en fut contribua à former le mollusque sur causeuse qu'il était, son manque d'intérêt et son absence d'expression la plus totale pour caractéristiques animalières. En outre mesure, il n'avait pas grand chose à faire de tous les cris, les voix dures et pauvres gémissements acculés qui arrivaient jusqu'à lui depuis la cuisine à chaque fois que son père leur rendait visite – à contre-coeur, toujours à contre-coeur, Hendrik avait-il fait une seule fois une chose dans la bonne humeur dans cette maison, à commencer par son fils ? Ainsi donc le refrain était le même, et la gosse sur sa causeuse silencieux n'écoutait pas plus qu'il ne semblait entendre. Enfin sa mère sortirait une fois que la porte d'entrée eut claqué, le rejoindrait, et alors il monterait le son de la télévision, de la radio, et ferait en sorte qu'on croit à son manège et qu'on lui fiche la paix.

Leif Karlstrøm, à douze ans déjà, obéissant aux bonnes règles de la génétique et du pile ou face était en bonne voie de devenir un parfait connard.

.



« Tu as envie d'en parler ?


Leif fit mine de se planter un doigt dans la gorge, l'idée d'avoir à tenir une conversation de ce genre lui donnant réellement la nausée. La gamine à ses côtés leva les yeux. Bet – raccourci de Bettina, prénom qu'elle portait comme un fardeau – ne faisait pas exception à la règle quand il s'agissait de faire parler le brun à propos de sa famille. Ça avait à voir avec beaucoup de choses, mais notamment le fait qu'il y avait peu de choses que Leif détestait plus qu'être couvé. Alors se confier à une fille l'aurait atteint dans son égo plus grand que lui. Bien que beaucoup de choses semblaient être plus grandes que lui.

- Il faudrait déjà qu'il parle, de manière générale.


Le garçon n'eut pas la peine, ni le temps de se retourner vers cette nouvelle voix, Niels les avait simplement rejoint sur le chemin du collège. Une quelconque réplique aurait été bien venue, mais difficile de contredire la vérité, et Leif grimaça plus ou moins malgré lui. Malheureusement, cela ne fit que conforter la remarque du plus vieux, et son sourire par la même occasion.
Niels en tant que frère de Bet ressemblait à cette dernière comme un chat ressemble à un chien. Elle avait ce visage un peu rond, de petites et féminines lèvres pour son âge, des anglaises noires de chaque côté d'un visage pâle ; non pas que son frère aîné eut un teint plus prononcé, mais ses cheveux d'un blond poussiéreux et sa grande bouche ne le rapprochaient pas de ce côté de la famille. Leurs deux yeux verts pouvaient au moins témoigner de leur vague partage chromosomique.
Niels était un exemple d'humain préféré du tout jeune adolescent. Il entrait et repartait dans sa vie sans jamais rien demander, étirant simplement son immense bouche dans un sourire parfait quoiqu'un peu asymétrique. Il avait une certaine prestance, parlait beaucoup de lui ce qui, en conséquence, épargnait à Leif d'avoir à aborder un quelconque sujet le concernant. Pour les quelques fois où ils se côtoyaient, tout le monde était content.
Il lui passait alors sa façon de frotter ses cheveux alors assez longs.

- Allez, bonne journée mes petits losers. Vous savez qu'à 300 mètres du bahut, on ne se connaît plus.
- Va te perdre, Niels, et bonne journée. »
Les Lindgren, tact familiale since 1883. 

Niels, par ailleurs, avait le don de lui rappeler sa véritable condition. Un jeune garçon pas bien épais et relativement invisible à la vie scolaire et extra-scolaire, sauf les jours bénis de racket. Y entrer quotidiennement lui faisait aussi plaisir que toute autre flagellation, mais très honnêtement, il n'était pas non plus des plus pressés à rentrer chaque jour chez lui. Au milieu d’œillets et de lilas. À croire qu'aucun endroit ne lui correspondait tout à fait.
Bet lui adressa un regard qu'il ne croisa pas, les yeux fixés sur la façade livide, puis elle lui pinça la joue.

« J'y vais. Bonne journée quand même. »

Peu de chance, mais l'attention était honorable.

.


La sonnerie de fin de journée sortit Leif de sa torpeur, quand tous les autres élèves semblaient être sur le départ : quand tout le monde eut quitté la salle, il était encore le dernier à ranger ses affaires dans son sac. Bet allait encore pester sur son manque de dynamisme quand il la rejoindrait pour rentrer dans leur quartier.
Ceci dit, son retard ne serait pas entièrement de sa faute se dit-il quand on l'interpella à peine sa bretelle passée sur son épaule.


« - Leif, tu aurais un instant s'il-te plaît ?

Son regard s'égara respectivement vers la sortie puis vers son professeur, une femme indatable selon ses critères, mais sans doutes pas vraiment plus de la quarantaine. Elle avait ce sourire permanent qui lui attirait malheureusement assez souvent un respect plutôt relatif venant de ses élèves. On prenait toujours avantage de la gentillesse comme faiblesse, tôt ou tard. Ce genre de problème n'était pas vraiment partagé par un garçon si calme, évidemment, aussi n'avaient-ils jamais eu de problèmes. Jusqu'à aujourd'hui, apparemment.


▬ Ce ne sera pas long. Tu n'avais juste pas l'air très bien aujourd'hui, est-ce que tout va bien chez toi ?

Est-ce que tout le monde s'était passé le mot ? Son expression déjà peu intense dut se défaire, puisque Mme Andersson l'arrêta tout de suite d'un geste de la main, même s'il était peu probable qu'il parte dans de grandes élucubrations rassurantes.

▬ Tu n'es pas obligé d'en parler. Mais je suis ton professeur principal, et si jamais tu avais envie d'en parler, simplement d'en discuter, ma porte est ouverte.

▬ Tout va bien. » Et il ajouta, comme si la phrase laissée ici l'avait frustré, « merci. »

Andersson devait avoir conscience de la fleur qu'il lui faisait en additionnant en effet mots et politesse, parce qu'elle n'insistant pas plus amplement, et le laissa disposer avec son plus beau sourire. La gentillesse spontanée sans cette proximité qui le dérangeait tant avait quelque chose de beaucoup plus confortant à ses yeux. Un peu malgré lui, il lui répondit en coin, avant de sortir de la pièce.
Le temps qu'il rejoigne Bet, il avait bien entendu récupéré une expression neutre respectable.

.


Leif n'était pas forcément friand d'être bringuebalé d'un coin à l'autre, mais s'il pouvait quitter sa maison aux senteurs de désodorisant lavande, il ne se faisait pas pour autant prier. Aussi la plupart du temps, lorsqu'il rencontrait Bettina, il le faisait chez elle directement, peu importe le chemin. Il pouvait aussi croiser parfois Niels, s'il avait de la chance ; si ce n'était pas le cas, ce n'était pas sa sœur qui aurait pu lui dire où il disparaissait.
Cette fois-ci pourtant, quand il voulut entrer chez les Lidgren par la porte habituelle, la porte de derrière après avoir sauté la barrière de leur jardin, il tomba d'abord sur l'aîné en question. Sur un banc à l'extérieur, une guitare dans les mains, et des lunettes de soleil d'une couleur criarde sur le nez. En dépit de sa réputation d'aphone, le plus jeune ne put réprimer une remarque.

« Tu es un cliché ambulant.


Le fait même de l'entendre prononcer plus de deux mots sembla ravir le plus grand. Son air stupide, son grand sourire firent hausser un sourcil chez Leif.

▬ Tu veux dire le beau mec qui tate quelques accords pour renverser les filles ? Je ne peux pas nier ce que je suis Leif, ni faire une croix sur tout ce qui m'accordera leurs faveurs.

Le « crétin » qui semblait vouloir passer les lèvres du brun y demeura tout de même, ce dernier estimant que la réplique n'aurait pas été des plus efficaces. Il s'assit à ses côtés, ne pensant même pas vraiment à demander où était sa sœur. Quoi qu'il en fut, la réponse arriva malgré tout, après un certain moment de silence, ponctué par des accords un peu hasardeux.

▬ Bet n'est pas là si tu la cherches. Et elle rentrera pas de sitôt.
▬ Pourquoi ?
▬ Elle est en France.


Leif fit la moue.

▬ Dans votre famille ?


Cela fit rire Niels que Leif se souvienne d'un détail comme celui-ci. Ou peut-être qu'il était en train de rire jaune pour tout autre chose, on aurait su vraiment dire sans voir l'expression de ses yeux cachée par cette paire de verres teintés.

▬ Oui, dans notre famille. » Presque aussitôt, il y eut comme un déclic qui le fit se reprendre, comme si tout à coup il s'était dit que merde, pourquoi pas. « Enfin non, non pas dans notre famille. Elle est en France, Leif tu vois, parce que Bettina est une fille spéciale qu'ils disent, et qu'il lui faut une école spéciale.
▬ Hein ?
▬ Exactement, tu vois, c'est ce que je me suis demandé. Voilà, du jour au lendemain, on me sort des conneries de pouvoirs magiques, on m'enlève ma sœur et puis on espère que je dise rien. Tu sais quoi je les emmerde, leur prof Xavier aura qu'à venir nous effacer la mémoire. »


Dire que Leif était perdu n'était sans doutes pas assez, et son expression rendait bien son état d'esprit face à un tel discours. À cette époque encore il ignorait bien tout de ces histoires-là, il ignorait même que des gens proches de lui, comme Bettina ou même son propre père eut été les porteurs de capacités hors du commun. Pourtant, à ce moment-là, rien n'était plus pareil ; alors le commun était dépassé, renversé, et il existait quelque chose de plus, quelque chose de transcendant, quelque chose qui eut craché sur tout ce quotidien morose. Il ne partageait même plus la colère de Niels à ce moment-là. Colère qui sembla bien vite effacé de ses traits lorsqu'une fausse note naquit de ses grands doigts, et que le sourire revint aussitôt. C'était un don quelque part.

«  Rah merde. Je refuse de prendre des cours – d'ailleurs, je refuse de croire que tous ces abrutis qui savent jouer de la guitare prennent des cours. Suffit de connaître les quatre accords magiques, il paraît que la plupart des chansons sont composées dessus, tu le savais ?
▬ Qu'est-ce que c'est ? »


Juste comme ça l'après-midi passa sans que l'on évoqua Bettina une nouvelle fois. Le soleil tempéré contre leur nuque, une guitare mal accordée, et le sentiment que le quotidien avait déjà changé pour quelque chose d'encore mieux.

(...)


Dernière édition par Leif Karlstrøm le Mer 10 Oct - 22:48, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.    Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Icon_minitimeJeu 16 Sep - 21:09

Bon.
Ben ça vaut ce que ça vaut, un joli gribouillage. Mais vlà c'est fini alors je le dis genre au moins on vire la fiche d'ici D:
(Un jour j'ajouterai des trucs, comme ça, mieux)
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MessageSujet: Re: Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.    Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Icon_minitimeJeu 16 Sep - 21:23

Je reste sans voix.
Dire que je valide n'a aucun sens dans le sens où tu l'es déjà de toute manière et que voilà.

Mais....

Hum.

*s'en retourne relire*
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MessageSujet: Re: Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.    Leif ♠ What a beautiful world. Can't wait to see it all mine.  Icon_minitime

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