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 Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »

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Arthur N. Padraig
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Arthur N. Padraig

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Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Vide
MessageSujet: Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »   Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Icon_minitimeSam 15 Mai - 18:29

« Pleased to meet you »

« - Qu’allez-vous faire ?
- Je me disais que j’allais écouter vos théories, les rejeter, puis ne garder que la mienne. Comme d’habitude. »

Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Bel1co10

    • Surnom : Psycho. On ne se demandera même pas pourquoi. Un sourire de psychopathe, un mental de psychopathe. Arthur fait peur et il le vaut bien.
    • Age : 17 ans.
    • Année : Sixième année.
    • Année d'arrivée : Sixième année, il lui a fallu un moment pour découvrir son pouvoir.
    • Classe : ELEM.


« Et moi, et moi, et moi... »

« Si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. S’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. »


Je suis le cerveau d’Arthur Nichol Padraig. Je le fais bouger, je le fais penser, je lui enseigne les délices de la torture et du vice, je l’exploite autant que nécessaire. Autant que possible. Je masque les faits troublants et peu reluisants de sa vie et je l’aide à sombrer vers les tréfonds de l’enfer. Je suis ce cerveau qui ne marche pas selon sa conscience, qui ne file pas dans le droit chemin, qui se détourne et prolifère dans les méandres du subconscient. Je réalise tous les souhaits d’Arthur. Je lui offre une putain de vie de misère et de défection. Je lui offre la possibilité de rire à s’en décrocher la mâchoire, d’insulter ces chiennes qui rampent à ses pieds en le suppliant de l’épargner et, par-dessus tout, je lui permets de sourire face à la douleur d’autrui.
Putain, c’est tellement bon.
Vous devriez essayer. C’est jouissif, corrosif, ça s’insère par tous les pores de la peau, ça retourne les viscères, ça donne envie de dégueuler à ces êtres proprets et trop cons pour réellement comprendre la douleur d’autrui, ces espèces de prêtres dans leur mignon uniforme qui leur confère un air mignard que j’aime contempler. Ils sont moches et ils le savent. Sinon ils n’auraient jamais offert leur virginité à une divinité. Après tout, seuls les cas désespérément désespérés peuvent se permettre ce genre de luxe. Pas de péchés, pas de souillure, juste la… Clarté interne et l’espoir d’entendre un jour une voix grave et profondément exaspérante dicter jusqu’au moindre de nos pas. Mais, à ce moment-là, ils seront conduits sans plus attendre à l’asile le plus proche. Ces pauvres chiots perdus dans les tortueuses ruelles de l’abdication.
Louez soit Satan ! Lui au moins il sait déchaîner sa fureur, il sait faire rentrer de vos pauvres cervelles que le Mal (avec un grand M pour le plus grand Malheur de tous) est partout, à chaque coin de rue, véritable coupe gorge prêt à vous avaler dans un dernier bâillement. Dites, dites, pauvres petits mortels, comparé à vous, je suis un Dieu, non ? La folie est mon crédo, mon axiome, ma raison de vivre. Je me complais dans ses bras comme un nourrisson tète avec vigueur le sein de sa mère. Moi, je tends mes mains vers son visage putréfié, vers les croûtes qui dégoulinent de pus sur le galbe diaphane de son si doux visage. Je ne vous cacherai pas qu’elle est bien laide la folie. Il faut savoir supporter sa vision. Mais elle apporte tellement. Un orgasme par heure pour être exact. Jaloux ? Pauvres vers de terre ridicules. Vous n’êtes là que pour me servir de toile, de support pour mes nombreuses œuvres. Je n’ai jamais aimé dessiner sur une feuille blanche et dépourvue d’intérêt. Mieux vaut les joues tendres et rosées d’une jeune pucelle non déflorée, mieux vaut ses cuisses à la fois fermes et dégoulinantes de désir, son dos cambré sous les premiers émois, les premiers frissons parcourant sa colonne vertébrale pour se répandre dans tout son corps.

J’élèverai à un rang bien supérieur mon art : celui de tracer dans la chair de longues lignes rouges, si graciles et si douces au toucher.
J’aime faire le mal alors Arthur aime faire le mal aussi. Avec son poing, je lui fais rencontrer la chair d’un garçon innocent, avec ses doigts, je lui fais caresser la douce peau d’un puceau à peine épanoui, trop obnubilé par le sourire carnassier que j’étends à la commissure de ses lèvres.
Je suis un cerveau dément. Je jouis de vous voir souffrir. Je jouis de vous voir vous ratatiner devant votre propre misère. Vous n’êtes que des sous-merdes destinés à polluer un monde qui n’a pas besoin de vous. La violence est à chaque coin de rue. Manger ou être mangé, vous connaissez pas ? Belles demoiselles effrayées et torturées par votre avenir rose et reluisant, persuadées d’être parfaites, d’être mielleuses et tendres. De vraies salopes en chaleur prêtes à tout pour se taper le premier abruti venu.

Le seul qui compte pour moi, le seul que le cœur est autorisé à aimer comme un fou, passionnément (un peu trop peut-être), c’est Lancelot. Mon Lancelot. Je tuerais pour le garder près de moi. Personne n’est autorisé à l’approcher à moins de cent mètres parce que je suis un cerveau toujours en alerte, toujours prêt à vous faire déguster vos boyaux si jamais vous osez poser ne serait-ce qu’un seul de vos misérables ongles sur lui. Vous êtes trop pathétiques pour comprendre qui est réellement Lancelot tout comme vous êtes trop indigents pour pouvoir figurer parmi sa liste de relation. Il ne doit y avoir qu’un seul nom : le mien. Tout le reste n’est que superflu, juste de quoi alimenter une vie factice et inutile, faire miroiter un semblant de réalité pour pouvoir continuer à évoluer dans notre monde à nous, celui où personne n’a le droit de pénétrer.
Je ne vous autoriserai jamais à être ami avec lui. Encore moins amant. Et, pire que tout, ces filles crasseuses et négligées qui cernent leurs yeux de gros khôl noir pour se conférer un aspect attrayant, auraient tort de tenter de lui faire du gringue.
Je vous hais tous.
On me dit serviable à mes heures perdues, légèrement loyal lorsque l’envie m’en prend. Mais c’est rare. Tellement rare. Aussi rare que de croiser Superman dans le ciel, aussi rare que de voir une étoile se décrocher de la voûte céleste, plus rare encore que l’espoir de pouvoir ramener un mort à la vie. Mais il faut bien que j’ai quelques qualités, tout de même. Je ne suis pas un connard de la première pluie, je sais me montrer attentionné si l’envie m’en prend. Pas envers vous. Envers Lancelot. Juste Lancelot. Vous, vous m’emmerdez. Dans mes rares jours de bonté, j’accepterai peut-être de jouer avec vous, à ma manière cela va sans dire. Mais rien de plus. Vous ne pourrez jamais dépasser la fascination que Lancelot exerce sur moi. Je lui élèverais des autels si c’était possible. Le Dieu du Dieu. Vous voyez l’genre ? Non, bien sûr. Avec votre QI à peine supérieur à celui d’une huître, vous ne devez pas pouvoir assimiler ce genre d’information.

Je ne perdrai pas à ce putain de défi que m’a lancé la vie. Je ne lui laisserai aucun répit. Jamais. Je la défierai autant que possible, je lui montrerai que je peux être beaucoup plus fort qu’elle, en allant jusqu’à titiller la mort. C’est ce que j’ai toujours fait de mieux. Luxure, péché, envie, souillure, dépravation, dégénérescence de l’âme et de l’être. La connerie, ça a du bon. Dans un certain sens. On me dit fou. Je le suis. Assurément. Inéluctablement. Mais j’entraîne avec moi les autres dans les tréfonds de l’enfer pour rencontrer Jack l’Eventreur et sa tripotée de catin en train de le masturber avec un air de dégoût sur le visage.
Ca vous écœure ? Pourtant ce n’est que le début.
La vie c’est la chienne de Satan, vous savez ? Elle courbe l’échine face à lui, elle le mord, le suce, lui procure des sensations rares et inestimables, parce qu’elle ne peut pas faire autrement. Parce qu’elle est pieds et poings liés à son pouvoir. Le Mal (toujours avec un grand M), ça a toujours attiré les faibles d’esprit. La vie en fait partie. Il faut savoir la prendre du bon côté et elle accepte toutes nos exigences, même les plus farfelues et les plus inavouables.

Moi, je ne vis que pour Lancelot. Pour l’éternité. Et je lui offre la domination de la vie.

« Don »

« - Je ne peux même pas imaginer la logique tordue qui vous a conduit à tirer sur un cadavre.
- Si j’avais tiré sur quelqu’un de vivant, il y aurait eu beaucoup plus de paperasse. »



    • Don : Contrôle du plasma.
    • En détail : Le contrôle du plasma c'est la capacité de pouvoir recouvrir son corps de ce liquide, de le solidifier, voir même de le rendre explosif avec une certaine maîtrise (qu'Arthur ne possède pas encore, pour son plus grand malheur). Néanmoins, il lui est déjà arrivé de se retrouver emprisonné dans son propre plasma, véritable statue, incapable de bouger d'un poil avant que quelqu'un ne se décide à venir le libérer. Autant dire que ce sont ces situations humiliantes à souhaits qui l'ont poussé à suivre avec assiduité les cours maîtrise de son don, incapable de supporter plus longtemps de se retrouver planté comme un crétin au milieu d'un couloir bondé d'élèves à la mine sardonique, un rictus à la commissure de leurs lèvres. Il les aurait bien tué pour la peine, mais il paraît que le meurtre est puni par la loi. Bref, passons. Explosions, brûlure, solidité, le plasma a toute sorte d'utilité, sous réserves de savoir le maîtriser.
    • Maitrise : Pour l'instant, Arthur ne maîtrise pas grand chose, pour son plus grand malheur. Ayant découvert son don il y a à peine quelques mois, il n'en connaît même pas l'étendue et toutes les ressources qu'il est capable de lui offrir. Mais il est persuadé de pouvoir en faire quelque chose d'intéressant.
    Note de maîtrise : 4/10.
    • Lui & les ELEM : Bof. Les autres ne l'intéressent pas vraiment à part pour lui servir d'œuvre d'art. Mais c'est sa classe alors il les tolère. Et puis il y en a qui sont trippant. Blake et sa réputation de rebelle violent et sanguinaire, Lord, petit péteux de première. Ils ont chacun un truc qui fait qu'ils sont intéressants. Sauf Queen. Putain, qu'elle est naze celle-là. C'est une fille, moche et bête comme ses pieds, avec un look de merde pour en rajouter une couche. Autant dire qu'elle fait partie de ses victimes favorites. La traumatiser fait partie de son passe-temps lorsqu'il s'ennuie un peu trop.
    • Lui & les SPE : Ils n'ont rien de spécial à ses yeux, sauf Adrien. Ce type avec tout simplement kiffant. Jeter avec véhémence ses conquêtes d'un soir c'est carrément la classe. Et Bélial, prêt à accomplir n'importe quelle tâche pour peu qu'on lui file des billets verts. Bref, des individus qui méritent d'être observés... Sans pour autant devenir les meilleurs potes du monde, faut pas abuser.
    • Lui et les PHY : Les PHY ! Mais merde quoi ! Pourquoi il a pas été dans cette classe lui aussi ? Avec Lancelot ! Ça, ç'aurait été le pied intégral. Pourquoi a-t-il fallu que Lancelot, avec son pouvoir de la mort qui tue tout, se retrouve dans cette classe de gugus sans cervelle tout juste capables d'afficher un sourire crétin sur leur visage. Il méritait pas ça. Heureusement qu'il est là maintenant. Se retrouver dans une classe de guignols ça doit pas être facile tous les jours.
    • Lui et les PSY : Une classe sans trop d'importance également... Sauf Leif. Ce taré qui est venu pour sympathiser sitôt qu'il eut posé ses valoches. Avoir Leif dans ses relations, c'est cool. Alors il le tolère tant bien que mal, même s'il le trouve bien trop proche de Lancelot à son goût. "Lancelot is mine, understood ?". Petit gringalet péteux.


« Tell me baby, what's your story... »

« - C’est quoi Dieu ?
- Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre. »


« On dit que ce sont les choses qui nous arrivent lorsque l’on est tout petit qui nous marquent le plus. Ces choses qui se gravent à jamais dans le subconscient, qui entachent l’âme pour le restant de la vie. Eh bien sachez que cet argument peut-être considéré comme vrai lorsque l’on sait que la première vision d’Arthur, celle dont il ne s’est jamais souvenu et dont il ne se souviendra jamais, c’est sa mère, sa catin de mère, une chienne au service d’un réseau obscur et noir, dépecée au milieu de l’appartement miteux dans lequel elle les faisait vivre. Peut-être que cet événement pourra expliquer la personnalité violente et incontrôlable d’Arthur. Peut-être que cette cause pourra facilement être utilisé comme excuse pour déplorer son comportement acerbe et fou. Aliéné et dangereux. Mais ce n’est pas dans la connerie que s’épanouit un être humain. C’est dans la torture et le sang. Et c’est dans cela qu’Arthur a été élevé malgré l’affection banale que pouvaient lui prodiguer ses parents adoptifs : un père ambulancier, une mère botaniste, un train-train de vie à la fois confortable et ennuyeux, une télé sur laquelle il pouvait se délecter de sa dose de bestialité, un ordi ancien et, la plupart du temps, inutilisable, une bonne vieille école délabrée aux murs rongés par le temps, un directeur rondouillard qui lui faisait les gros yeux lorsqu’il séchait les cours un peu trop souvent, une maîtresse, des cours, quelques amis aussi factices que ceux que peuvent avoir les geeks sur leurs cyber-tchats. Et puis Lancelot. Et puis les gangs. Et puis l’horreur et l’odeur de l’hémoglobine sans cesse renouvelées. »

C’est vers ses six ans qu’il rencontra Lancelot pour la première fois. Un gamin brun qui courait après un type lambda traînant derrière lui un sac à main. Au loin, il entendait les appels au secours d’une femme qui ne devait pas avoir plus de la quarantaine, mais il ne s’attarda pas sur ce détail négligeable. Seul comptait la tignasse brunâtre de cet enfant qu’il avait déjà vu, mais à qui il n’avait jamais osé parler. Par timidité ou par simple réserve, il savait d’ors et déjà que les petits insectes qu’il s’amusait à tuer, pour le simple plaisir de les voir se tordre de douleur ne plaisaient, en règle générale, à personne hormis lui et il ne voulait pas effrayer le fils des Ceallach avec ses lubies peu communes. Lancelot Ceallach. Un drôle de gamin.
Dans un élan d’imbécilité plus fort que lui, Arthur abandonna la découpe de son ver de terre pour se lancer à la poursuite de son voisin et de l’homme au sac à main. Dans un premier temps, il avait pensé qu’il s’agissait d’un simple travesti. Mais n’ayant croisé sur sa personne ni talons hauts, ni robes à froufrou, ni même de maquillage, et les cris alertes de la femme l’ayant mis sur la voie, il avait compris qu’il s’agissait tout bonnement d’un simple vol. Un vol stupide et niais. C’était commun et inintéressant. Mais Lancelot, lui, avait un intérêt. Un gamin qui galopait après un type salace dans le seul espoir de faire plaisir à cette femme qu’il ne connaissait pas. C’était beau. Larmoyant presque. Arthur s’ennuyait souvent. Il était en avance à l’école car doué d’un QI bien supérieur à la moyenne, ses parents n’étaient pas particulièrement absents, mais ils n’avaient pas noué les liens solides et inébranlables de toute famille normale. Après tout, lorsqu’on avait été adopté, ça n’avait rien d’extraordinaire. Depuis quelques mois, Arthur savait qu’il n’était pas leur fils, mais il n’irait jamais leur avouer qu’il était aller fouiller dans leurs affaires à la recherche de quelques pièces de monnaie pour s’acheter des bonbons et qu’il y avait découvert, à la place, un certificat d’adoption en bonne et dû forme, à son nom. Signé de la main de père et mère. Père et mère. Aha !
Allez, Lancelot. Sors-le de sa torpeur un peu ! Il s’ennuie le pauvre bambin. Et il t’aime déjà ! Là, tu vois comme il te court après, comme il rêve de pouvoir jouer avec toi ? Comme il aimerait que tu acceptes et que tu comprennes cet art qu’il est en train de développer pour lui seul, incapable de le faire partager à quelqu’un d’autre. Dis, dis, Lancelot. Arrête-toi deux minutes de courir, le temps qu’il te rattrape.
Et, ô miracle, gloire éternelle et inavouable, Lancelot s’était arrêté, épuisé par sa course, renonçant à l’idée d’attraper ce bandit des grands chemins qui galopaient à la vitesse d’un cheval fou. Et, ô deuxième miracle, ô deuxième gloire éternelle et inébranlable, Arthur lui était rentré dedans, fou d’ivresse à l’idée de rattraper son ange tombé du ciel.
Une première rencontre percutante. Depuis, Arthur ne cesserait jamais de poursuivre Lancelot.

Mais Lancelot n’était pas l’angelot dont Arthur avait rêvé. Il était aussi violent que lui. Sinon plus. Au fond de lui, un mal le rongeait, incontrôlable. Secret qui avait perturbé Arthur, puis qui l’avait poussé à une vénération sans bornes.

Putain, Lancelot, putain. La jouissance des gangs dans lequel il l’avait plongé l’avait sorti de sa chienne de vie, lui avait donné une nouvelle saveur, un nouvel espoir. Un beau merdier dans lequel il se plaisait à s’embourber, salissant ses mains, s’éclatant en détruisant quelques tronches. C’était bandant, Lancelot. C’aurait toujours dû être ainsi. Toujours les deux. A jamais. Mais Lancelot en avait décidé autrement. Lancelot avait eu un problème. Sa mère, amnésique, a l’hôpital, ne le reconnaissait plus, n’envisageait plus qu’il soit son fils. Et Lancelot continuait pourtant d’aller la voir, cette catin qui lui faisait du mal sans s’en rendre compte. Arthur la haïssait pour cela. Ils avaient besoin de Lancelot pour frapper, tabasser, envoyer au tapis les autres gangs, pour continuer à régner en maître sur cette portion de la ville qu’ils défendaient avec ardeur.
Mais c’était tout con. Parce que cette tête recouverte à présent d’une tignasse blonde n’était pas destinée à rester avec lui. Elle devait partir pour une autre école, dans un autre pays. C’était moche, Lancelot.

« Donc tu m’abandonnes ? »
« C’est pas de l’abandon, Arthur. Vois ça comme un tournant. »
« Et donc je suis censé chialer, te regarder partir et ne rien faire ? »
« Si tu pouvais éviter de chialer, ça m’arrangerait… Pour le reste, ça me convient. »
« Ca me va à moi aussi. »


Mais c’est pas pour autant que la vie s’arrêta. Il fallait continuer. Avec ou sans Lancelot. Avec ou sans ce trou qui lui crevait la poitrine, qui lui donnait envie de vomir à chaque fois qu’il tournait la tête vers sa maison, vers l’endroit où il avait habité. Est-ce qu’il lui manquait un peu au moins ? On aurait dit une jeune vierge toute retournée à l’idée d’avoir laissé partir l’amour de sa vie.
C’en était risible.
Arthur et son sourire de psycho, Arthur et ses dents taillées en pointes de requin, en train de pleurnicher sur le départ d’un de ses amis ? C’était n’importe quoi. Il n’était la jolie princesse d’un drame familial et il n’attendait pas son prince charmant sur son beau cheval blanc. Putain, il fallait qu’il se ressaisisse avant de sombrer comme l’autre teubé qui avait perdu sa copine dans un raid éclair contre un autre gang. Il fallait s’y attendre, hein ! C’était ça la vie. On ne pouvait pas se permettre d’espérer garder chaque membre en vie à chaque. C’aurait été bien trop beau.

« Hein mon loulou ? Tu aurais p’t’être préféré que ce soit l’autre qui y passe ? Ou même lui ? Ou ce petit chat innocent et tout mignon ? Tu aurais préféré n’importe qui sauf elle ? C’est cruel de désirer la mort des autres pour satisfaire un désir égoïste. »

Et devant ce garçon éploré, il égorgeait un chaton blanc dont le pelage se maculait de carmin et de parme. Une magnifique et grandiose robe de soirée pour un chat qui le méritait bien. Il était un artiste. Un couturier. Le plus grand couturier pour chats. Il maquillait les animaux, leur fournissait leur garde robe en la trempant dans leur propre sang.
Et pour les humains, il se contentait de tabasser les membres des autres gangs. C’était bien suffisant. On racontait qu’un requin se promenait dans les rues de la ville, affublé d’un diadème ridicule, avec des crocs à la place des dents. Pas tout à fait animal, mais pas tout à fait humain non plus. Un être qui ne vivait que pour voir la souffrance des autres se refléter dans leur regard. Un être immonde et pathétique, se traînant dans les ruelles tortueuses à la recherche de sa prochaine victime. Le chef de son gang avait peur de lui. Arthur était envoyé pour les missions où il fallait agir seul. On ne pouvait pas lui faire confiance, on ne pouvait pas se permettre de le mettre avec un groupe au risque de le voir revenir sans ses coéquipiers. Beaucoup disaient qu’une fois parti dans son trip, Arthur ne reconnaissait plus personne.
Sauf une. Un garçon blond qui avait su se frayer un passage dans son cœur. Un garçon qui lui rappelait son Lancelot et avec qui il avait des rapports que les autres préféraient ne pas voir. Oh ! Il avait connu des filles Arthur. Mais il leur préférait les bras pâles de ce garçon, de cet être chétif et innocent, comme l’était Lancelot avant que sa mère ne perde les pédales et ne croit plus qu’en une fille imaginaire. C’était tellement bon de se perdre dans ses bras, de lui faire croire qu’il l’aimait vraiment alors qu’il n’était que la pâle copie d’un souvenir perdu.

« Dis, Arthur tu m’aimes ? »
« T’es sûr de vouloir connaître la réponse ? »
« … Non. »


Et il le couvrait de baisers et de mots doux parce que c’était mieux ainsi. Parce qu’il préférait s’enfermer dans ses putains de chimères que de pleurer la perte d’un être cher. Parce qu’il préférait étouffer cette culpabilité, ces regrets trop légers et trop éphémères.
Dis, Lancelot, tu penses encore à moi, hein ? Moi je pense à toi. Tout le temps. Un peu trop même.
Parfois – souvent – mais pas assez au goût d’Arthur, il recevait des lettres et des coups de fil de Lancelot. Il ne l’oubliait pas, mais il ne revenait pas non plus.

« Cher Arthur,
Ton absence à mes côtés chaque matin au réveil est une profonde déception, une angoisse latente qui s'est muée en une peur ineffable. Ce n'est que maintenant, alors que je ne peux plus te serrer dans mes bras, que je me rends compte de mon affection pour toi. J'aimerais tant pouvoir te toucher, sentir ton odeur, une dernière fois... »


Dans ses fantasmes, les lettres de Lancelot avaient cette forme. Dans la réalité, elles étaient plus brèves, plus expéditives. Une tripotée de mots sur un morceau de feuille blanche, un gribouillis informe qui ne lui donnait pas les informations qu’il aurait voulu avoir. Avec qui il fricotait ? Avec quoi plutôt ? Qui s’éclatait avec les cheveux de son Lancelot ? Quel petit merdeux avait réussi à l’approcher alors qu’il n’était pas là ?

« Arthur.
Une rapide pensée pour toi. Je crois que c'est la quarantième lettre, là. Je vais me calmer.
bref. Je dirais pas que tu me manques. Mais voilà quoi.
Tu devrais venir, ça manque de gens violent et destructeur qui me comprennent ici.
A la prochaine. »


A qui devait-il casser la gueule pour espérer pouvoir récupérer son Lancelot ?

Et puis vint ce jour étrange et inquiétant. Ce jour bénie. Comme si Dieu pouvait exister ! Mais pour un schizo à moitié timbré, Arthur voulait bien y croire, tiens. Dieu, ce gros con de l’univers, la feignasse la plus latente à des kilomètres à la ronde. C’était beau. Comme un crétin assis sur son gros cul molletonné et qui ne foutait strictement rien de ses journées pouvait avoir autant de fidèles ? Arthur avait quelques fans, mais c’étaient de sombres abrutis illuminés par sa violence, ou encore trop effrayés pour se rebeller.
Cinq ans qu’il n’avait pas vu Lancelot, merde à la fin ! Devait-il aller taper un scandale devant Aisling pour qu’ils acceptent de relâcher son ami l’espace de quelques heures ? Il n’était pas en prison, fuck ! Et ce fut son poing qui se recouvrait d’un liquide étrange – du plasma – qui le propulsa, à son tour, vers Aisling.
Merde, lui aussi ? Lui aussi il pouvait faire des trucs dingues ? … Lancelot. Il allait le revoir. PUTAIN, LANCELOT ! Lui aussi il allait vivre là-bas. Et il allait pouvoir faire de la place autour de son ami. Il allait pouvoir écartes les merdeux qui avaient osé l’approcher de trop près. Putain, putain, putain, c’était trop bon. Trop jouissif. Il en aurait eu un orgasme s’il n’avait pas appris à se contrôler.
PUTAIN, LANCELOT !

« Votre pseudo. »

« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »


Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » 0001e410
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Dernière édition par Arthur N. Padraig le Sam 15 Mai - 23:53, édité 5 fois
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Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Vide
MessageSujet: Re: Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »   Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Icon_minitimeSam 15 Mai - 18:39

(Je suis sous Lancelot, je ne peux pas hurler comme une groupie. Je le pense fort)

(re)(re)Bienvenue !

merci d'avoir choisi Arthur, excellent choix au passage. Un psycho, c'est sympa, non.
Comme je le voulais ELEM et que je m'arrange parce que je suis admin arbitraire je te propose le contrôle du plasma mais si tu préfère, je le vois en PSY avec l'attaque mentale. As you wish.
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Arthur N. Padraig
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Arthur N. Padraig

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MessageSujet: Re: Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »   Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Icon_minitimeSam 15 Mai - 18:46

(Tu aurais pu faire un effort quand même, rôh è_é).

Donc, comme je t'aime en tant qu'admin' arbitraire qui s'arrange, je vais prendre le contrôle du plasma (parce que ça claque et parce que je vois pas du tout Arthur chez les PSY XD).
Love you, darling ♥.


Dernière édition par Arthur N. Padraig le Mer 24 Aoû - 12:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »   Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Icon_minitimeDim 16 Mai - 2:09

Bon bah.
Sur cette parfaite compréhension du personnage prédéfinis je valide. Et je lance la quête Arthurienne bientôt, hein =3
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Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Vide
MessageSujet: Re: Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell »   Arthur N. Padraig, « Don't need reason, I'm on the highway to hell » Icon_minitime

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