You know my name.

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« Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »

✂ Surnom : Bha, Baba, Baba au rhum et encore une tonne de surnoms débiles. ✂ Age : 16 ans. ✂ Année : Cinquième année. ✂ Année d'arrivée : Deuxième année. ✂ Classe : SPE.

Supernatural Superserious.

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« Dès qu'un sentiment s'exagère, la faculté de raisonner disparaît. »

Eabha, c'est le genre de fille qui ne se fait pas remarquer. Le genre de fille que dès qu'on en croise on se dit « c'est une petite élève modèle ». On se dit que c'est une petite intello, qu'elle récolte des bonnes notes partout et que tous les professeurs l'adorent. C'est une fille qui est souvent jugée avant même d'être connue.

Mais voilà, en plus d'avoir un prénom qui ferait penser qu'il n'existe pas mais « si, si, il existe, j'vous jure hé » nous assurerait-elle, et un second prénom qui signifie hirondelle, Eabha Fand Conlin est une jeune fille qui est parfaitement à son aise à Aisling, et pas pour rien. Eabha a son propre monde, dans lequel il est assez difficile de rentrer. Elle paraît tout le temps dans ses pensées, cette fille-là, elle a la tête dans les nuages, elle est dans la lune, bref elle est détachée du monde réel. Elle a toujours l'air fatiguée, les paupières lourdes, affalée sur sa table, la tête sur ses bras croisés, on la croirait prête à ronfler. Je vous dirais aussi de bien retenir l'expression « il ne faut pas réveiller l'eau qui dort » car, une fois déconcentrée pendant son absence dans son monde, elle devient pire qu'enragée. Le vil personnage qui la réveille s'attire automatiquement les foudres d'une Eabha en furie et ça fait pas vraiment du bien. En tout cas, c'est bien les seuls moments où on peut la voir totalement réveillée et en forme, et c'est les moments où on se dit qu'elle est très bien endormie. A ce propos, elle ne suit absolument pas les cours, elle n'en a absolument rien à faire, mais bizarrement elle est tellement transparente naturellement qu'elle peut faire à peu près ce qu'elle veut. De toute façon, elle n'est pas si intelligente que ça, même si elle n'est pas complètement débile non plus. A ces facultés d'être dans les vapes ou s'assoupir à n'importe quel moment, s'ajoute bien évidemment la plus grande paresse du monde. Demain doit être son plus grand ami, et c'est quelqu'un de très serviable, car elle a tendance à « tout remettre à demain ».

En parlant d'amis, la demoiselle n'en a pas tellement car elle passe la plupart de son temps à dormir et rêver. Mais franchement, ça ne la dérange pas parce que « se faire des amis, c'est bien trop long ». Si on enlève toute cette paresse, on peut quand même découvrir une très sympathique fille. Même si le plus flagrant, c'est sa fragilité. Frêle, fine, légère, pâle, petite, bref on aurait presque peur de blesser Eabha rien qu'en l'effleurant. C'est la petite chose qu'on a envie de protéger. Et puis, elle sait très bien faire les yeux du chat potté, et ça, ça peut faire couler des larmes au plus viril des hommes. Eabha sourit très rarement, mais elle est presque angélique quand elle le fait. Elle rigole encore moins, mais son rire est presque inaudible. Sinon, elle se trouve complètement inintéressante et ne trouve jamais le moyen de continuer une conversation au bout d'un certain moment. Ce n'est pas de la timidité, au contraire quand elle sait quoi dire elle s'exprime très facilement, que ce soit devant une ou cent personnes. Et puis, quand elle s'ennuie et qu'elle a son quota d'heures passées à dormir, elle colle les gens. Parce que les gens sont des nounours, ok? Eabha est aussi innocente. Quoi qu'elle fasse. Parce qu'elle a un visage enfantin et qu'elle est plutôt maligne pour ce genre de trucs, elle saura toujours se débrouiller ou rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Voilà, elle est plutôt du genre à faire des petits coup-bas dans son propre intérêt sans vouloir être véritablement méchante. N'empêche qu'elle a aussi un don naturel pour s'attirer un tas d'emmerdes et de s'en tirer - presque - toujours.

Elle a aussi tendance à tout exagérer, comme pour la personne qui la réveille et qui ne s'en sortira pas sans rien, mais ça marche aussi avec tous les sentiments - joie, tristesse, etc. Grande têtue, elle est difficilement influençable et aime bien camper sur ses positions. Voilà : elle est individualiste, elle n'a besoin de personne qui lui dise comment penser et comment vivre. Si elle pourrait passer pour quelqu'un d’extrêmement gentil et tolérant, elle ne l'est pas, plutôt du genre antipathique et égoïste. Elle est impulsive, irréfléchie, susceptible et encore un tas d'adjectifs qui veulent dire la même chose. Mais on a tous nos mauvais cotés, non?

Il est difficile de rentrer dans la tête de cette fille et encore plus de savoir ce qu'elle pense de vous, mais en général si vous ne l'embêtez pas lors de ses siestes improvisées, elle vous ignorera, comme la plupart des gens l'ignorent.

It's the end of the world as we know it.

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♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Invocation de yétis.
✎ En détail : Eabha a le don d'invoquer des yétis, et les yétis, c'est doux, c'est blanc et ça peut parfois être cute. Alors, logiquement, elle, elle a l'habitude de s'en servir comme doudou. Parfois, elle l'embauche pour quelques petites ruses. Mais bon, enfait, les yétis ça peut-être beaucoup plus gros, aussi doux, mais un peu moins gentil, si vous voyez ce que je veux dire. Une baffe de yéti et ça vous fera une marque bien plus rouge que la baffe d'une ex-petite amie énervée.
✎ Maitrise : Ca dépend, à vrai dire elle ne le maîtrise pas extrêmement bien et ne peux pour l'instant qu'invoquer un seul yéti à la fois mais elle peut le faire apparaître quand elle veut même si elle ne sait pas les faire repartir. Elle maîtrise les petits yétis « communs » (ils sont au minimum aussi hauts que ses genoux et font sa taille au maximum) et peut en faire à peu près ce qu'elle veut. Par contre, comme elle se maîtrise elle-même extrêmement mal, quand les sentiments prennent le dessus, surtout la colère, un yéti plus gros que les communs peut apparaître, et elle ne peut absolument pas le contrôler.
Donc on va dire, à peu près 45%.
✎ Elle & les ELEM : Ces gens-là l'ignorent, alors elle fait de même. Mais elle ne les aime pas quand même, parce qu'ils l'énerve avec leurs manières.
✎ Elle & les SPE : Sa classe, elle est cool, et puis en général ils la laissent tranquille.
✎ Elle et les PHY : Eux, ça va, ils peuvent être sympas. Mais c'est des bourrins et ils la réveillent souvent, alors ils sont quand même chiants.
✎ Elle et les PSY : Elle ne s'y intéresse que vaguement : voilà, en gros, elle s'en fout.

Jolie petite histoire.

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« Les bonnes familles sont pires que les autres. »

Il se doit de commencer un peu avant la naissance d'Eabha. L'histoire se passe en Irlande. Son père, Mr Conlin, était encore un homme beau, frais et plein de joie de vivre, ou en tout cas à peu près. Il avait des cheveux blonds, presque châtains, qui tournaient au gris au fur et à mesure du temps passé, et de grands yeux verts. Mme Conlin était rieuse, joyeuse, encore un peu fêtarde et très amoureuse de son mari. Elle était brune, de petits yeux d'un bleu clair et des lunettes rectangulaires noires qui lui donnaient un coté plus sérieux qu'elle ne l'était réellement. Ils s'étaient rencontrés lors d'une fête, plus jeunes, et s'étaient mariés quelques années après. Lui était sérieux, elle complètement dingue et ça avait toujours étonné les gens qu'ils soient ensemble. Pourtant voilà, peu après, ils attendaient un enfant. Et toujours aussi insouciants, ils ne se posaient pas de question, ne demandaient pas le sexe du bébé et ne se concertaient pas à propos du prénom du bébé.

Alors voilà, quand ils se retrouvèrent avec un bébé aux grands yeux bleus et des racines blondes, ils venaient à peine de réaliser combien ça aller changer leur vie. Surtout, ils étaient pauvres, ils travaillaient pendant des heures pour un salaire qui ne volait vraiment pas haut. Mais bref, ce qui était fait était fait, alors que dans leurs bras se trouvait la nouvelle nommée « Eabha Fand Conlin ». Eabha parce que ça leur plaisait et que c'était unique - ça, tu l'as dis.. - et Fand parce que bah, ça veut dire hirondelle et que ces oiseaux, c'est joli. Bref, pour gagner de l'argent et offrir une vie convenable à leur fille, ses parents travaillaient le plus possible tandis que la petite passait ses soirées chez la voisine, une vieille fille adorable mais qui n'avait jamais trouvé de petit ami parce qu'elle était trop chiante qui s'occupait d'Eabha comme sa propre fille. La blondinette a souvent été seule et a développé un vrai besoin de présence, cherchant celle-ci un peu partout, que ce soit avec ses camarades - qui la rejetaient car c'était « trop une gamine quoi » -, avec la voisine -qui la repoussait en tentant de la rendre plus matûre - ou avec ses parents - qui finissaient par s'énerver contre elle. Elle a donc suivi sa scolarité tout en restant scotchée à des peluches mais elle du bien les lâcher un jour à cause de toutes les moqueries sur son immaturité et des professeurs qui lui retiraient ses précieux compagnons.

Elle s'est donc enfermée dans sa propre bulle, comme happée dans un autre monde et s'est mise à ne plus s'intéresser aux cours, dormant n'importe où n'importe quand. Rapidement, elle s'est accoutumée à être toute seule et raillée dans son école, autant que dans son quartier. A partir de ses 8 ans, elle allait de moins en moins chez la Voisine, bien qu'elle lui rendait visite de temps en temps. Elle passait ses soirées seules avec ses peluches, en attendant patiemment le retour de ses parents, qui travaillaient toujours aussi durement et rentraient ridés, cernés, énervés. Et en plus, ils avaient une fille « anormale » et qui ne suivait pas les cours, pourtant elle ne semblait pas débile ni malade. C'est vers ses 10 ans qu'elle a commencé à être plus « instable » et à de moins en moins contrôler ses sentiments. Peu à peu, elle était devenue solitaire, individualiste, égoïste. Parce qu'elle n'avait pas envie d'être amie avec les gens de son école.

C'est dans sa douzième année que ses dons firent son apparition. Un soir, alors qu'elle faisait les cent pas dans sa chambre délabrée, lorsqu'elle lança un papier dans la corbeille sous son bureau, un petit grognement l'alerta. Bha se pencha, tira la corbeille, et y découvrit, à vue d'oeil, un truc poilu, blanc, petit, avec une forme à peu près humaine. « C'est quoi ça ? Hey, toi, t'es quoi? » Pas de réponse, à part un petit grognement étouffé. Le bonhomme bondit de la corbeille et sauta sur les genoux de la blondinette qui finalement, sans se poser de question, le pris pour son nounours attitré et le serra dans ses bras jusqu'à ce que la porte grince et que des bruits de pas se firent entendre pas loin. Ses parents étaient là. Eabha se leva et quitta la pièce pour aller à leur rencontre, laissant le yéti seul. A son retour, celui-ci n'était plus là. Le lendemain, une lettre venant d'Aisling arriva dans leur boite aux lettres. Comme d'habitude, c'est la petite fille qui prit le courrier. Ce jour-là, le petit yéti l'attendait au creux de son lit. Quand elle voulu ouvrir la lettre, son camarade l'attrapa de ses pattes velues et la goba. Littéralement. « Faut que je t'apprenne les bonnes manières, à toi! » s'était écrié la jeune fille. Mais tant pis, de toute façon c'était sûrement de la pub. Un jour, quelqu'un était venu. Un jour de repos, un jour où exceptionnellement ses parents étaient là. Ce quelqu'un leur avait expliqué l'étrangeté de leur fille, pendant qu'elle était en train de somnoler sur sa chaise de bureau. Il leur avait expliqué absolument tout, sous leurs yeux choqués. Seulement, une semaine après, alors qu'elle dormait dans un parc, une fille eut le malheur de la secouer comme une dingue ce qui provoqua sa terrible colère. Cette fois-ci, elle ne se satisfaisait pas d'une bonne engueulade et, juste derrière elle, un yéti, plus gros et moins mignon que le précédent, fit son apparition. Celui-ci avait arraché le banc sur lequel elle dormait et l'avait jeté sur la fille, mais celle-ci avait fui depuis bien longtemps déjà. Une chance qu'il soit rapidement disparu et qu'elles étaient seules dans ce parc. Bha, sous le choc, avait tenté d'oublier ce désastre et dire que ce n'était qu'un mauvais rêve.

C'est vrai qu'avoir une fille qui invoque des yétis, c'est pas banal, en plus elle était dangereuse. Ses parents n'ont donc absolument pas hésité à l'envoyer à Aisling. C'était bien là, sa place non? Pour eux, c'était une simple et grosse erreur, cette petite fille. La petite Conlin est donc rentrée à Aisling à partir de la rentrée suivante, en deuxième année donc. Elle s'est habituée à son climat bizarre et n'a presque pas mûri depuis son enfance. Elle est à son aise là-bas. Parce que chez elle, ce n'était tout simplement pas chez elle.

Orpheew.

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Pas envie de mettre une citation ici ! Muahaha !

✔ Age : 14. ✔ Sexe : Fille n,n ✔ Avatar : IA de Vocaloid. ✔ Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat. ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Je ne pense pas. ✔ Autre chose ? Non ^^ A part peut-être mettre à jour la liste des avatars pris parce qu'il en manque je pense (: