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 Day for Dreaming [Feat Gabi]

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Solweig Hansen
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Solweig Hansen

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MessageSujet: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeDim 27 Jan - 20:12




Day for Dreaming


Solweig & Gabrielle

Une bouteille de Jack Daniel's dans une main, Roger dans l'autre et un paquet de weed dans une poche, Solweig détaillait le Grenier qui s'ouvrait devant elle d'un air à la fois émerveillé et étonné. Pourquoi n'avait-elle jamais entendu parler de cet endroit avant? C'était l'endroit parfait pour dormir, fumer sa weed et boire! Vu l'endroit, peu de personnes le fréquentait. Pour preuve les toiles d'araignées, la poussière et les objets remontant à l'ère de l'arrière grand-mère de Solweig. Les yeux bleus de la jeune fille se désorbitèrent (Oui ça existe bande de gueux /SBAAF/) tandis qu'elle se précipita sur une pile pleine de peluche, de couverture, de matelas et d'autres trucs tout doux. Quand elle atterrit dessus, un énorme nuage de poussière se souleva, la faisant tousser. Elle se releva rapidement et s'éloigna de l'endroit.
-C'est dégueulasse!
Elle était absolument dégoûtée. Personne ne pouvait nettoyer ces trucs des fois? Pour que les gens comme elle ne s'étouffent pas à moitié en sautant dedans?!

Elle baissa les yeux vers son uniforme. Beurk. Le blanc était désormais gris, comme si elle n'avait pas lavé son uniforme depuis des mois. Ce qui était le cas. Mais mis à part quelques tâches, il était propre! Elle se dépoussiéra quelques minutes, jusqu'à presque toute la poussière soit partie. Bah. Elle pourrait la laver dans quelques semaines, si on mangeait pas de choses trop tachantes. Elle regarda ensuite autour d'elle. Il y avait pleins de tas d'objets de toute sorte, de toutes les générations possibles. On trouvait à la fois des lampes à huile du XIXeme siècle, un canapé disco, la collection complète des livres de Stephen King et même un rabat de toilettes tapissé de vomissure, qu'une personne, sûrement une PHY bourré, avait rapporté ici pour cacher sa faute. Elle s'approcha du canapé et le tapota. Aucun nuage de poussière tueuse en vue. Bien. Elle s'assit dessus et jeta un coup d’œil vers l'étroite porte qui donnait sur les escaliers. Elle ouvrit la bouteille qu'elle avait piqué en ville. Il était rare de la voir seule, surtout quand il était question de se défoncer. Mais ou ses potes étaient en colle, ou ils avaient encore la gueule de bois de la fête qui s'étaient déroulée l'avant-veille en ville. Il fallait dire que Solweig récupérait facilement après les fêtes, contrairement à d'autres. C'était ça l'avantage, quand on bois beaucoup.

La jeune femme ouvrit la bouteille et la sentit un instant. Ah, ça c'était du bon alcool! Elle porta ensuite le goulot à ses lèvres et but. Contrairement à ce que ses amis pensaient, son but n'était pas de se bourrer la gueule, au contraire. Si elle pouvait éviter, parfait. Sinon, tant pis. Solweig était juste une amatrice de bon alcool, c'est juste que parfois, elle en abuse un peu trop! On ne peut pas aller jusqu'à dire qu'elle est alcoolique, non, loin de là, elle ne buvait qu'à certaines occasions (tel que la Saint-Glinglin, qu'elle a elle même crée). Elle aimait juste boire. C'est tout. C'est donc, toute contente, qu'elle avala l'alcool aux reflets dorés qui se propageait dans sa gorge. «Un nectar» se dit-elle. Finalement, heureusement que ses amis ne soit pas venus. Après une ou deux gorgées, la jeune femme arracha la bouteille de ses lèvres et tourna la tête vers sa peluche qui trônait là, à côté d'elle, la regardant de ses yeux vides et noirs. Elle lui fit un grand sourire et secoua la bouteille.
-Désolée Roro, les léopards ont pas le droit de boire de l'alcool. Tu savais pas? Mais sii, c'est même écrit dans le règlement d'Aisling! Mais si, si tu regarde bien en bas, que tu fermes un œil, que tu mets de la lumière ultraviolette, que tu te fais piquer par une tarentule et que tu fumes quelques joints, tu le vois! Quoi, comment ça, c'est complètement débile, mais je ne te permet pas! Et tu sais..
La jeune femme fut coupée dans sa phrase par le grincement de la porte. Oups. Quelqu'un. Si c'était un élève, ça irait. Bon, ce serait sûrement soûlant si c'était un de ces coincé de PSY mais sans plus. Mais si c'est un prof qui la trouve avec une bouteille et des joints dans sa poche, ça irait mal pour elle. Bah, de toute manière, que viendrait faire un professeur ici? Mais elle tourna tout de même la tête.
-Et meeerde!
S'exclama-t-elle, sans vraiment se retenir. Sa professeur de français. Celle, qui, comme tous les autres professeurs, ne la voyaient quasiment jamais en cours.

©Never-Utopia

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Gabrielle L. Hawkins
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MessageSujet: Re: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeDim 27 Jan - 22:05


Day for Dreaming [Feat Gabi] 999810icone1 Day for Dreaming [Feat Gabi] 155338icone3 Day for Dreaming [Feat Gabi] 157176icone2
- Day for Dreaming -


Avec Solweig Hansen

Je regardais les gouttes de pluie s'éclater contre la fenêtre, toutes provocant un bruit sonore doux mais à la fois violent. Le paysage ne se distinguait plus, les couleurs ternes assombries par un soleil inexistant donnant l'impression d'un tableau abstrait. Du gris, du noir, du blanc, des couleurs guerre joyeuses. Et pourtant, j'aimais les jours de pluie. Là était les bons moment à passer au chaud assis dans un moelleux fauteuil, avec un livre dans une main et une bonne tasse de café fumante dans l'autre. Par contre, il était hors de question de sortir, acte suicidaire pour une femme peut-on dire... Surtout quand le vent avait décidé de pousser les gouttelettes d'une grande force contre les malheureuses personnes ayant le courage de s'aventurer dehors. Les parapluies ne s'en sortiraient pas indemne, ainsi que les coupes de cheveux et vêtements soigneusement repassés et précédemment secs.
Je croisai les bras et tremblai légèrement, soudainement prise par un petit courent d'air froid et également par l'ennuie qui me ronge.
Je n'avais pas cours cette après-midi, et ma seule occupation était de ne rien faire, de me tourner les pouces, de penser, de réfléchir. J'avais pourtant des copies à corriger, mais j'avais la flemme... Point de motivation en ce mardi. Travail non sérieux. Tout ce que j'avais à dire, c'était « ça m’emmerde ». J'avais encore le temps de corriger ces fichues copies, et puis bon, pourquoi un prof, lui, n'aurait-il pas le droit de rendre quelque chose en retard ? Et bien pour une fois, j'allais prendre mon temps.
Je me bougeai de la fenêtre et m'affalai sur mon lit dans une position étrange et douloureuse pour mon dos. Je sortis un grognement dérangé et me relevai de nouveau. Je fixais le vide puis me remis à penser.
Maudits souvenirs, maudite mémoire. Je ne comprenais pas grand chose en ce qui concernait le fin fond de mon esprit, de mon âme. Pourquoi certaines choses qu'on voulait oublier revenaient, et pourquoi revenaient-elles souvent, en boucle, tout les jours, sans cesse. Mon cœur battait, je souriais, j'avais chaud et mon sourire s'effaçait ensuite. Cet enchaînement d'actions revenait tout le temps.

« Sérieusement, mais, j'y pense encore, alors que ça fait un an, que ça fait longtemps et que... Assumes Gabi... ça te manque et t'aimerais revenir en arrière en gardant certaines choses du présent... » Me dis-je à moi même tout en levant les yeux eu ciel. C'était stupide, et vous vous demandez sans doute de quoi je parle. Je n'aimerai pas dévoiler tout d'un coup, ouvrir mon sac et tout vous dire comme ça. Personne de confiance ou non, il y a des moments où on veut garder certaines choses pour soi.

Je me remettais donc sur mes deux jambes, et me positionnai devant le miroir.
Je vis une jeune femme, celle que j'étais avant avec quelque chose en plus, ou plutôt, en moins. Il me manquait ce qui rendait les femmes épanouies ; L'amour. Et pourtant, cette chose inutile aux yeux de la philosophie, je l'avais possédé, mais perdu ensuite.
Ça me tracassait. Pourquoi ? Parce-que.
Je me regardais de nouveau, et me contemplai cette fois-ci. Aujourd'hui, j'étais vêtu d'un ensemble au couleur sombre. J'avais attaché mes cheveux un en chignon et n'avais mit que de simples boucles d'oreilles en perle.
Je soupirai... Fallait bien que je bouge mes fesses, histoire de ne pas moisir ici.
Sur le coup, je me rappelai avoir laissé une commande de plusieurs livres au grenier. Je n'avais pas vraiment la place et avait donc balancé ce gros carton dans cet endroit poussiéreux où peut de personne venait. Pourquoi pas y jeter un coup d’œil et par la même occasion, voir de plus prêt cet endroit où j'avais posé les pieds qu'une seule fois et en coup de vent.
Je mis donc mes chaussures et m'en allai rapidement, en fermant la porte derrière moi.

J'avais gravi les étages pour enfin arriver au grenier, sans faire de bruit ni sans faire trembler les murs et le parquet, par peur de réveiller souris ou autres bestioles comme des araignées... Que je détestais grandement.
En arrivant doucement vers la porte, j'entendis quelqu'un parler d'une voix forte. Je me reculais légèrement, les yeux écarquillés, surprise par cette personne qui gueulait tout haut un étrange monologue. Il y eu surtout le mot « alcool » qui vint me cogner de plein fouet la cervelle.
Il n'était pas difficile de deviner ce qui se passait là-dedans.
J'entrai donc en faisant grincer la porte, acte non volontaire, et pourtant je voulais être discrète. Mais non, je me fis repérer rapidement.
Deux yeux bleus se posèrent sur moi tandis que la bouche, plus bas, poussait un jurons.
Je reconnu ladite personne ; Solweig Hansen.
Tiens tiens... Pourquoi n'étais-je pas étonnée finalement ? À vrai dire, trouver cette jeune personne cachée ici alors qu'elle devait être présente ailleurs, comme par exemple... en cours, ne me surprenait pas. Avais-je donc découvert sa cachette ?

« Et bien, drôle de façon de m’accueillir ! » dis-je en forçant un sourire. Je me rapprochais d'elle et découvris des objets prohibés au sein de l'établissement. « Que vois-je... alcool et certainement de la drogue ? » je fis la moue... et ne dis plus rien. Je la fixais juste d'un air désolée « Que fais-tu là ? Il me semble qu'à cette heure-ci, tu devrais être avec Monsieur O'Kent, en mathématique, si je ne me trompe pas. » Je commençai à me déplacer dans la pièce, les bras croisés « et je te trouve là, en présence de substances non seulement interdites mais également dangereuses pour la santé ? Tu sais que ça pourrait te coûter cher, mais alors très cher et même provoquer un renvoi définitif ? » continuais-je d'un ton et d'une expression neutre. « Pourquoi ? » terminais-je en la regardant.

Pourquoi je ne m'énervais pas ? C'est simple, je ne voulais aucun conflit et ne voulais pas paraître sévère. Il y avait bien d'autres méthodes pour faire résonner les gens. Et moi, j'avais les miennes, et tout était dans l'art de manier les mots et les expressions faciales. Tout était psychologique.
J'étais une psychique, et ça, ça n'était pas pour rien.


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Solweig Hansen
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MessageSujet: Re: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeDim 27 Jan - 23:42




Day for Dreaming


Solweig & Gabrielle


« Que fais-tu là ? Il me semble qu'à cette heure-ci, tu devrais être avec Monsieur O'Kent, en mathématique, si je ne me trompe pas. Et je te trouve là, en présence de substances non seulement interdites mais également dangereuses pour la santé ? Tu sais que ça pourrai te coûter cher, mais alors très cher et même provoquer un renvoi définitif ? »
Solweig resta pétrifiée un instant. Les deux derniers mots de sa professeur résonnaient dans ses oreilles. Qu'avait-elle dit? Renvoi définitif? Oui, c'est bien ça. Une vague de souvenirs s'empara d'elle. C'était tellement frais dans son esprit, comme imprimé au fer rouge, un fer qui aurait laissé une trace indélébile dans son crâne. Elle se souvint de la convocation de ses parents à Oslo, du regard réprobateur de son père et du directeur, du regard peiné de ses amis et du regard emprunt de pitié de sa mère. À ce souvenir, elle serra les dents. La pitié. Qu'elle haïssait ce sentiment. Il lui donnait l'impression d'être une bonne à rien, celle qui fait tout de travers. Bon d'accord. Peut-être qu'elle n'aurait pas du vandaliser cette salle de classe et envoyer à l'hôpital ce type. Mais on lui avait dit qu'elle allait être bientôt détruite et le type en question agressait une de ses amies! Qu'aurait-elle pu faire d'autre? Mais ce nouveau directeur était arrivé, mettant fin à sa tranquillité. Ce putain de PSY, qui pensait qu'elle était légèrement mentalement dérangée. N'importe quoi! Elle avait du traîner sa valise à l'effigie des Sex Pistols dans les couloirs tagués de l'école, sous les regards et les murmures de ses camarades. Se faire renvoyer d'Oslo était chose rare, très rare même. Tellement rare qu'on aurait pu même dire inexistant. Mais il paraît que quand ce nouveau directeur est arrivé, il a voulu tout refaire. Il a viré tous les élèves "Dérangeants"(c'est à dire beaucoup de PHY et de SPE) pour les envoyer aux quatre coins du monde. Et Solweig avait perdu tous ses privilèges. Ne pas aller en cours et ne pas se faire engueuler, faire la fête toute la nuit, tous les jours, toute la semaine. Exprimer sa créativité (C'est à dire, faire des tags et tout péter.). S'habiller comme elle voulait. Ah oui, s'habiller librement. Sûrement le privilège qui lui manquait le plus. Elle n'aimait pas être habillée de la même façon que tout le monde, avec ce petit nœud autour du col de sa chemise.
La jeune femme leva les yeux vers la professeur. Ses yeux bleus, qui, à chaque fois qu'elle les regardait dans un miroir, lui rappelaient l'eau de Fjords, le ciel éternellement ensoleillé de son pays et surtout, les mêmes yeux que toute sa famille. Ces yeux qui l'avaient regardé avec réprobation. Ces yeux qui l'avaient regardé, pleins de larmes et de tristesse, de la voir ainsi partir. Ces yeux qui s'étaient regardé, pleins de haine envers elle même, se détestant d'avoir fait autant de peine à ses frères. Ce fut donc avec ses yeux que Solweig planta son regard dans celui de la professeur et lui dit, d'un ton calme, ne laissant rien percer de ses souvenirs.
-Vous savez m'dame, si je me fais virer, ce sera pas pire que maintenant. Ou je retournerais chez moi, en Norvège, où je retrouverais mes frères, ou j'irais dans une autre de ces école pour nous aider à "maîtriser nos pouvoirs" dans laquelle je n'irais jamais en cours. La seule chose bien ici, à Aisling, c'est mes potes. Alors sérieusement, allez tout balancer à Aliénor si vous voulez, je m'en fiche comme de ma première couche.
Elle remarqua alors qu'elle s'était levée pour aller se planter devant sa professeur, qui faisait environ la même taille qu'elle. Elle leva un sourcil, étonnée d'avoir fait ça. Elle ne s'en était même pas rendu compte. Bizarre.
Enfin bref. Elle désigna ensuite son uniforme.
-Et puis en plus, vous avez vu la tête des uniformes ici ? Si je me fais virer et que je vais dans une école qui en fait pas porter, c'est déjà ça de gagné.
À vrai dire, elle se fichait un peu de se faire virer ou non. Comme elle l'avait dit, rien ne serait pire qu'ici. Elle retourna donc se rasseoir et récupéra sa bouteille et but une gorgée. Geste provocant, mais au moins, ce n'était pas la Weed qu'elle avait pris. De toute manière, elle aimait pas l'odeur de la Weed. Elle aimait pas la Weed tout court en fait. Après les sensations agréables de planer, ça la faisait vomir pendant trois jours. Même si c'était sympa de fumer un joint ou deux, ça allait pas jusque là. Fumer des joints n'était, pour Solweig, pas un plaisir, juste une nécessité pour garder sa réputation auprès de ses amis. Elle regarda un instant cette professeur, après avoir reposé sa bouteille. Elle ne s'énervait pas, paraissant plutôt calme, gardant plutôt un ton et une expression désolés, comme si elle allait mourir dans les trois secondes qui suivraient parce qu'elle buvait de l'alcool. N'importe quoi.
Solweig aussi avait un petit peu de désolation dans ses traits. Mais pas pour elle. Pour la professeur. À ce qu'elle savait, elle était une PSY. Les PSY, ils sont tellement coincés dans leur derrière! Elle ne devait probablement quasiment jamais avoir bu, et encore moins fumé des joints.
-Et vous, pourquoi vous vous précipitez pas chez la directrice pour hurler aux Substances illicites et Alcool introduits dans l'école par une élève? C'est votre rôle pourtant.
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Gabrielle L. Hawkins
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MessageSujet: Re: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeLun 28 Jan - 9:09


Day for Dreaming [Feat Gabi] 215290trucrp1
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Avec Solweig Hansen

Je m'attendais à cette réaction rebelle mais stupide de sa part. Elle voulait se mettre en valeur en se mettant debout, prendre une certaine carrure qui ne me faisait aucun effet et me sortit le discours je " m'en foutiste " sur son renvoie, sur les uniformes et sur les cours... Mon Dieu, le nombre de fois que j'ai entendu ça ne se compte même pas sur les doigts des deux mains, ça devenait tellement banal tout ça, tellement répétitif que c’en était ennuyeux. Mais nous les profs étions là pour eux, nos élèves, pour les éduquer, leur remplir le cerveau de ce qu'ils n'ont pas ; de connaissances, et d'intelligence. Je voyais là une jeune fille qui avait mal. Car un tel comportement se traduisait par plusieurs facteurs : Le manque de quelque chose, comme la famille, les amis, le pays natal, ou encore le désir de se faire remarquer. Pathétique. Mais ça n'était pas de sa faute... Je pense qu'elle voulait qu'on la comprenne.
Soyons réaliste, elle était une gamine pour moi, c'était... Soudainement je regardai sur le côté alors qu'elle continuait son discours. Je l'écoutais mais ne pu m'empêcher de me dire qu'elle pourrait être ma sœur... Zoey, aurait eu son âge, aurait continué de s’épanouir et de grandir sous mes yeux, si elle n'était pas ailleurs, dans un autre monde où seuls les morts vivent.
Mon cœur se mit à battre et mon regard devint vide et mon visage inexpressif. Soudainement, la colère s'empara de moi, je repensais au passé, à ce qui s'était produit et qui aurait pu ne jamais arriver. MERDE.
Non, je n'étais pas contente et oui, cette gamine avec son blabla dont elle même ne devait pas penser, m'insupportait. Je ne voulais pas m'énerver, j'essayais de garder mon calme tant bien que mal mais sans le vouloir, j'utilisais mon don, sans même le savoir. Elle devait pour le moment sentir un soudain léger mal de crâne. Malgré ça, je fermais les yeux sur son geste qu'était de boire plusieurs gorgés d'alcool devant moi. Je pris ça comme de la provocation.
Continues, continues, petit à petit, tu sombres.
Quand elle eut terminé, je pris la parole ensuite, en croisant les bras et en levant les yeux au ciel.

« Pourquoi je n'y vais pas ? Mon devoir principal ici, mon rôle comme tu dis est de transmettre des connaissances, de faire des cours, des contrôles etc... Des trucs chiants tu vois, mais que j'aime. Je suis pas là pour faire l'éducation des jeunes, je ne suis pas ta mère, je ne suis la mère de personne. C'est ta vie, pas la mienne, et c'est ta santé. Je ne vais pas aller te dénoncer, je trouve ça con... Puis, c'est ton avenir aussi, moi le mien, il est déjà fait. Donc si tu ne veux pas aller en cours et finir sans emploie plus tard c'est ton choix. Pareil pour ton don, sur ce point là, tu dois au moins te forcer à aller en cours... C'est essentielle cette maîtrise. Puis, si tu te fais virer d'ici, alors qu'on a les pire cancres, tu iras dans les autres établissements, qui sont pourtant plus sérieux, et ils vont bien faire pareil, te renvoyer... Tu finiras où ? Nul part, et tu feras comment après ? » je disais ça non pas pour la provoquer, au contraire, ça n'était pas de la provocation mais plus quelque chose pour la faire résonner.

Je ne la connaissais pas vraiment, mais je savais qu'elle pouvait avoir un avenir cette jeune fille. Tout le monde à un avenir.
Elle ne devait pas penser ses paroles. Partir d'Aisling pour revenir à Oslo ? Elle ne pouvait pas. Aller ailleurs dans les autres établissements similaire à Aisling ? Elle pouvait, mais n'irait pas. Elle n'imaginait pas ce que ça serait de partir loin, très loin, dans un autre pays dont elle ne parlerait pas la langue. Elle n'avait aucune échappatoire et un seul endroit où rester : ici. Puis comme elle l'a si bien dit, elle avait des amis ici, pourquoi donc les laisser et reproduire ce qu'elle avait fait avant d'être là. Son passé se répéterait...
Je secouai les épaules et reculai d'un pas. Je n'avais plus rien à lui dire... à quoi bon l'aider si elle ne le voulait pas, si elle ne le demandait pas.

« Excuses-moi donc de t'avoir dérangé. J'ai des choses à faire ici, je vais donc soi te laisser partir ou te laisser faire ce que tu as à faire sans rien te dire. » dis-je sans lui laisser le temps de répondre, en me retournant à la quête de mon carton.

C'était malheureux... au fond j'entendais son appel, elle avait besoin de quelqu'un, comme tout le monde. Mais cette fois-ci, j'attendrai qu'elle le demande. Je ne vais surtout pas me mêler des affaires des autres comme ça, surtout si ça risquait de m'énerver et d'augmenter la puissance de mon pouvoir. Ça pouvait être dangereux.
Je balayai la pièce du regard jusqu'à ce que je trouve le carton, posé vers une grande étagère pleine de livres. Je souris légèrement, contente de ma trouvaille, j'allais sans doute trouver des choses intéressantes ici, et mettre fin à mon ennuie et à ma légère colère.
Je voulais oublier un instant mes pensées, je ne voulais plus me souvenir de ma sœur, et de ce qui me turlupinait précédemment. Et oublier cette mioche.
Au fond, dans mon cœur... J'avais mal de la laisser sans rien faire. Mais je n'avais rien à faire.

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Solweig Hansen
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MessageSujet: Re: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeSam 2 Fév - 16:15




Day for Dreaming


Solweig & Gabrielle


Solweig sourit. Un sourire ironique, cynique, qui semblait, sans pour autant avoir l'air moqueur, se douter de ce que cette femme pensait et qu'elle en rigolait. Elle eut une pensée et perdu son sourire, regardant sa professeure qui marchait dans la pièce.

-Mon avenir? Quel avenir? Je n'ai pas d'avenir! Vous ne pouvez rien pour moi! Il y a des cas, comme moi, qui sont irrécupérable. Je n'ai rien foutu de mes six années d'études, alors même si je commençais maintenant, je ne comprendrait rien aux cours. Je ne me fais pas d'illusion, je ne réussirais jamais. Alors autant profiter de la vie et clamser à vingt-sept ans.

C'était avec ce genre de discours simpliste que Solweig se persuadait qu'elle n'avait pas à travailler et que son manque de travail était justifié. Et le plus souvent, énervait ses professeurs. Sa vie était un mélange d'alcool, de provocations et de nuits blanches. À vrai dire, elle ne faisait pas grand chose pour changer ça. C'était d'ailleurs ça, le plus gros défaut de Solweig. La paresse. On a trouvé pourquoi c'était un péché capital ! Elle pouvait vous foutre la vie en l'air ! Bon, et si vous rester devant votre télé à bouffer des snickers et des chips, elle vous fera aussi devenir obèse et asocial. Mais ça, c'est une chose qui n'est pas le cas de Solweig. Pas tout de suite en tout cas.

Mais cet espèce de discours était aussi le discours d'une personne, enfin, d'un cas désespéré, perdu. Attention, je ne dis pas là qu'en réalité Solweig est une gentille petite fille pouvant se remettre au travail si on lui demande aimablement et doucement, Solweig est et restera ce qu'elle est et ce qu'elle est devenue, c'est juste qu'elle évoluera, comme elle avait évolué dans sa jeunesse afin de devenir ce qu'elle était maintenant.

La jeune fille sauta du canapé pour aller sur les poutres basses qui soutenaient la charpente. Elles étaient tellement basses qu'une personne un peu grande se serait cogné, Elle s'assit dessus et remarqua sur le côté un nid, avec cinq petits oisillons dedans. Quatre étaient morts. Le dernier l'était presque, mais bougeait toujours un peu, puisant dans ses dernières forces pour survivre, espérant que ses parents reviendraient le nourrir. Solweig étouffa un cri.

-Oh le pauvre !

Elle prit l'oisillon dans ses mains et descendit de la poutre en douceur. Elle ne savait pas exactement quoi faire, ne s'étant jamais retrouvée dans cette situation. Elle se tourna alors vers sa professeure. Et bien quoi ? Après tout, elle était prof non ?! Elle saurait sûrement quoi faire ou en tout cas, elle connaîtrait quelqu'un qui le saurait. On lisait dans ses yeux bleus une sorte de sensibilité jusque là cachée. Elle s'inquiétait beaucoup de la vie d'autrui, sauf pour les personnes qu'elle n'aimait pas. Mais là, c'était un oiseau, c'était totalement différent d'une personne ! Enfin, au yeux de Solweig en tout cas. Attention, ne vous dites pas que pour elle, une vie humaine est moins importante qu'une vie d'oiseau, pas du tout ! Non, c'est juste que dans son esprit, une personne ne pouvait pas mourir. Pas dans le sens « c'est impossible », mais plus dans le genre « elle n'a pas le droit ! ». Mais avec les animaux, c'était pas pareil. L'enfant se cachant en Solweig (celle qui était attendrie, pas juste la grande gamine qui voulait s'amuser) hurlait, se débattait, boudait et se révoltait contre la mort probable de ce minuscule oiseau. Et elle s'énerva devant cette injustice créée par les parents du petit oiseau.

-Non mais j'y crois pas, mais quels bâtards ces parents! Abandonner leurs enfants, comme ça! Ils sont en train de crever! C'est des véritables connards! Non mais c'est pas possible ça! Oh!

Elle continua encore un moment à les insulter, sans forcément penser à un seul moment à penser qu'ils aurait éventuellement pas eu le choix. Pour Solweig, tout le monde était responsable de ses actes (sauf quand on est sous l'emprise maléfique de l'alcool). Oui, même des oiseaux. Oui, le cerveau de Solweig est légèrement limité. Non, elle n'est pas trisomique. Elle semblait avoir soudainement oublié que cet oisillon avait besoin d'aide, préférant se concentrer sur les insultes qu'elle proférait de manière fort peu élégante.


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Gabrielle L. Hawkins
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MessageSujet: Re: Day for Dreaming [Feat Gabi]   Day for Dreaming [Feat Gabi] Icon_minitimeMar 5 Fév - 17:58


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Avec Solweig Hansen

Je me souvenais... à l'époque de mon enfance où à l'école, dans la rue, je voyais ce genre de personne. Ce genre remarquable, ce genre si différent et qui fait peur. Ce genre de personne qui n'était pas comme moi, qui avait, des problèmes, des soucis sociaux, mentaux, physiques, tout ce qui fait basculer leur conscience là où l'espoir n'existait pas, là où il s'enfermait, là où ils s’apitoyaient en silence. Leur carapace était solide, dure et impénétrable, cet allure repoussante non pas car elle était hideuse, mais effrayante cachait pourtant à l'intérieur, une âme perdue et qui ne savait quoi faire. Elle dit ne pas avoir besoin d'aide, mais une âme, humaine ou animale, a toujours besoin de quelque chose et de quelqu'un. Ce genre de personne, ce sont des gens comme cette blondinette. Des gens qu'on appelait des racailles, des gens qui vous crachent dessus quand vous leur tendez une main, des gens solitaires qui essayent soit disant de profiter de leur vie en buvant, en se droguant. Certes, ils profitent, mais d'une toute autre manière que ceux qui acceptent vraiment leur vie, comme moi et beaucoup d'autre gens sobre et sympathique. Profiter en sombrant, était tout simplement pour oublier la vie et la situation qu'on leur avait confié dès leur venue au monde. Pour moi, ça n'était pas profiter, c'était fuir. Fuir la vie, le fait d'être conscient qu'on respire et qu'on est plongé dans un monde difficile mais où il n'est pas impossible d'être véritablement quelqu'un, de bien et où on pouvait avoir des choix, la possibilité de changer. Mais seuls, ils ne le pouvaient pas. Heureusement pour l'homme, le soutient et l'entraide existait. Mais certain, comme cette petite blondinette, se pensait suffisamment fort pour rejeter d'un simple revers de main, une aide. Alors qu'ils aimeraient se tourner vers vous, vous regarder et vous suivre.
Pas d'avenir... Pas d'avenir... Elle le répétait plusieurs fois. Toute sa phrase, je n'y croyais pas. Mais je ne voulais pas répondre, lui dire la vérité. Surtout si c'était pour qu'elle s'énerve car tout simplement la vérité blesse. Pourquoi je parlerai si c'était pour ne pas être écoutée. C'était pas ma sœur et encore moins ma fille...
Je l'écoutais et m'étais tournée un moment vers elle pour lui jeter un coup d’œil, puis me remis à regarder les vieux livre sur l'étagère, sans grande attention.
Je l'entendis sauter du canapé et s’asseoir ailleurs et l'entendis ensuite pousser un petit crie de tristesse à propos de je ne savais quoi, sans doute quelque chose de vivant. Prise de curiosité, je me retournais les deux sourcils redressés et regardai la jeune fille qui tenait un petit oiseau entre ses mains.
Son visage avait changé d'expression et affiché un air triste qui me fit découvrir en elle de la sensibilité. Cet air la rendait plus agréable, plus mignonne et là, oui, j'avais envie d'être ouverte avec elle.

« Non mais j'y crois pas, mais quels bâtards ses parents ! Abandonner leurs enfants, comme ça ! Ils sont en train de crever ! C'est des véritables connards ! Non mais c'est pas possible ça ! Oh ! » dit-elle avec rage et indignation.

Je quittai l'emplacement et me rapprochai d'elle pour contempler le petit être vivant, aux portes de la mort, qu'elle tenait d'une certaine manière comme si elle voulait le protéger, comme si cette petite chose pouvait se briser, mourir en même pas une secousse.
Je me redressai vers le nid situé un peu plus haut où se trouvaient quatre petits cadavres d'oisillons... je ne souriais pas et les traits de mon visage étaient devenus plus durs, caractérisant ma tristesse et la colère face à l'injustice de ce monde. Certes, ça n'était que des oiseaux, mais ils possédaient un point commun avec nous, les êtres humains : la vie.

« Attends » dis-je en sortant de ma poche arrière un paquet de mouchoir, j'en prit un que je posai sur une petite table au style baroque et au bois lisse « poses-le dessus délicatement, on va essayer de l'aider » fis-je soudainement, comme si c'était un réflexe. « Quant aux autres, nous n'allons pas les laisser ici, on va prendre les autres mouchoirs et les envelopper dedans. Puis, le dernier restant on devrait lui emmener un truc à becter, comme... » continuais-je un peu paniquée, comme si c'était la vie d'un être important que j'avais entre les mains « Des miettes de pain ! Tu dois être plus rapide que moi, tu pourrais sans doute aller en chercher au réfectoire » Je tournais les yeux de nouveau vers l'oisillon. Il avait également une petite blessure sur la tête mais qui n'était pas grave. Je déchirai un bout de mouchoir et prit la bouteille d'alcool qu'avait posé la demoiselle sur le sol précédemment. Je versai une petite goûte sur le tissus et vint le poser sur la tête de l'animal.
« Voilà... T'inquiète pas qu'il ira bien » fis-je, toujours concentrée sur l'oiseau, sérieusement. « Il avait juste besoin d'AIDE... et il sera de nouveau sur ses pattes. »

Solweig, elle était comme ce petit oiseau. Mais je doutais qu'elle le pensait aussi.
Mais mon accentuation sur le mot « aide », n'était pas pour rien.






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