Hello, I'm the Doctor James. Je ne suis pas une personne aussi extraordinaire que l’homme que j’admire néanmoins je pense pouvoir vous intéresser, un peu. D’apparence je suis quelqu’un de normal : une corpulence fine mais pas trop, des cheveux noirs, des yeux bleu, toujours habillé sobrement, bref, pas d’quoi vous interpeller lorsque vous me croisez dans la rue et c’est fait exprès. Car je suis un peu ce qu’on appelle dans la culture populaire un geek, ou bien un nerd, à vous de choisir le terme qui me convient le mieux. Je passe mes journées à bidouiller des appareils électronique et informatique. Ceci étant ma passion depuis ma plus tendre enfance, j’ai vite développé une sorte de complexe de supériorité à ce sujet. Je suis le maitre incontesté des nouvelles technologies et celui qui dira le contraire tâtera de mon tournevis sonique. Oui, en plus de ça je suis un fervent admirateur de la série Doctor Who et je reste intimement persuadé qu’il existe. Certes pour un mec cérébral de dix-huit ans dans mon genre, c’est un peu paradoxale de croire à ce genre de chose. Distant et hautain aux premiers abords, je ne recherche pas la compagnie d’autrui sans pour autant l’éviter. Je suis très bien tout seul mais si tu tiens tant que ça à rester avec moi et bien fais comme tu veux. Toutefois, je n’accepte pas toutes sortes de compagnie. J’apprécie les gens ayant un caractère plutôt calme et sérieux, comme le miens. Non pas que je déteste les gens pleins d’énergie et d’entrain mais … enfaite si, en général je ne les aime pas. Leur débordement d’énergie me fatigue plus qu’autre chose. A l’inverse, je n’aime pas non plus ceux qui n’ont pas d’énergie du tout. Les gros feignants qui passent leur vie allongé en se plaignant que la vie est dure m’horripilent au moins autant que ceux qui courent partout en disant que la vie est belle. Étant un homme assez imbu de lui-même, je déteste également les personnes prétentieuses. Certes, à première vue on pourrait penser que je n’aime pas grand monde (ce qui n’est pas totalement faux) mais je sais aussi faire la part des choses et ne pas généraliser. Il est possible que je sympathise avec l’homme le plus énergique de la terre, c’est très improbable mais pas impossible. Pour ce qui est de mes gouts, comme je l'ai dis à part l'électronique, l'informatique et Doctor Who il n'y a rien qui me passionne vraiment. Je mange de tout et j'écoute de tout.

Si je devais porter un regard objectif sur ma vie, je dirais que je suis quelqu’un de plutôt chanceux. En effet, comme tout un chacun j’eus quelques problèmes mais jamais rien de sérieux et dans l’ensemble je n’ai absolument pas à me plaindre. Je suis né dans à Belgravia, la zone la plus riche du quartier de Westminster et même de tout Londres. Mes parents avait fait fortune grâce à leur entreprise qu’ils avaient monté lorsqu’ils étaient encore à l’université et qui s’occupait de tout ce qui est électronique/Informatique. A ma naissance ma mère décida d’arrêter quelques temps le travail pour s’occuper de moi. Quoi de mieux pour un enfant que des parents fortuné et une mère qui s’occupe tout le temps de toi ? Pas grand-chose je dirais. Voilà pourquoi mon enfance fut plus qu’agréable. Mes parents étant de grands passionnés d’informatique et d’électronique, je ne mis pas très longtemps à rejoindre le mouvement, c’était dans les gènes qu’ils disaient. A même pas dix ans je savais déjà monter et démonter un ordinateur. Plus j’apprenais à faire ce que mes parents faisaient et plus ils étaient fiers de moi, ce qui m’encourageait à en faire encore plus. Cette passion eu un petit effet négatif puisque je préférais être tout seul plutôt qu’avec des amis ce qui désolait par moment mes parents. « Si un enfant de 12 ans est déjà plutôt solitaire j’ai peur pour sa vie sociale quand il deviendra adulte ». Voilà en gros ce que tout le monde pensait à mon sujet mais mes parents ne m’ont jamais forcé à faire quelque chose dont je n’avais pas envie et encore aujourd’hui je les remercie pour ça. Il n'y avait qu'une chose que mon père m'obligeait à faire c'était de bien m'habiller. Il était un grand amateur de costard ainsi que d'habits à la fois sobre et classe et il tenait absolument à me transmettre ça également. Mis à part cela tout allait bien pour moi jusqu’au jour où mon don fit son apparition. Mes parents craignaient que ce jour arrive puisque mon père avait lui aussi un don, celui de la mémoire absolue. Il pouvait retenir tout ce qu’il avait vu, lu ou entendu dans les moindres détails. Dans le fond c’était un pouvoir plutôt cool mais mes parents avaient peur que je développe un pouvoir dangereux et que je blesse quelqu’un par accident. Heureusement pour eux, lorsqu’ils prirent conscience de mon don ce fut, quelque part, un soulagement pour eux. Mais pour moi c’était l’enfer. Tous les objets n’arrêtaient pas de me parler c’était juste horrible et ça me donnait de violent mal de tête. Quelques jours après l'apparition de mon don, mes parents reçurent une lettre d'une école les informant qu'ils savaient pour mon don et les invitant à m'inscrire à l'une de leur école pour que je puisse contrôler un minimum ce don et que mes maux de tête disparaissent enfin). Même si je n’étais pas chaud à l’idée de quitter mes parents, j’étais d’accord si ça permettait d’arrêter les cris de la brosse à dent à chaque fois que je me brossais les dents. Il fut donc décidé que j’aille à Aisling, en Irlande. Mon père étant originaire d’Irlande, c’est là-bas qu’il avait été pour maitriser son don et puis je n'avais de toute façon pas spécialement envie de traverser la manche pour intégrer l'école situé en France. Dans l’ensemble j’ai toujours apprécié Aisling mais la première année fut un peu déroutante pour moi. Je ne connaissais personne et je côtoyais beaucoup trop de gens bizarre. J’avais donc décidé d’éviter le plus possible le contact avec les gens. Dès que les cours étaient fini je rentrais directement dans ma chambre pour bosser sur mon ordinateur ou n’importe quoi d’autre et je refusais en général d’aller jouer quand on me le proposait. Heureusement ce côté complètement renfermé n’était qu’une phase et petit à petit je réussi à m’ouvrir un peu aux autres. J’aimais toujours être tout seul mais j’arrivais à me faire des amis et à sortir avec eux de temps à autre. C’est même grâce à l’un d’eux que je découvris la série « Doctor Who » que j’avais tellement adoré. Après cela je n’arrêtais pas de concevoir des tournevis sonique (encore aujourd’hui j’essaie d’en créer qui fonctionne vraiment, j’y arriverais un jour) et je demandais à tout le monde de m’appeler Doctor. Aujourd’hui je viens d’avoir dix-huit ans il y a peu et j’entre en dernière année à Aisling. C’est un peu triste de se dire que dans un an je devrais quitter cette école car même si il y a une majorité de gens que je n’apprécie pas, il y a quelques personnes qui sortent du lot et qui ont fait qu’à présent je considère Aisling un peu comme une deuxième maison plutôt qu’une simple école normale.