« GALE HARRY VALIUM »
« - Tu es ivre, chevalier !
- C'est toi qui m'saoule. »

surnom ; Gary
âge ; 15 ans
année ; 4°
arrivée ; 3°
groupe ; ♠ ♥ ♣ ♦

« ME, MYSELF AND I »
« On n'est déjà pas sérieux quand on a 17 ans, alors à 15.. »

Gale. Déja, quand on commence avec un nom pareil, on se dit que Dieu n'existe pas, ou alors qu'il n'est franchement pas doué pour avoir permis ça. Dieu, selon Gary, c'est un pauvre gars paumé et impuissant. En même temps, Dieu n'est qu'un pauvre cube de poulet. Comment voulez-vous faire quoi que ce soit, dans ce cas là ? Alors oui, c'est une religion peu commune. Mais en quoi serait-elle discutable, au fond, quand on sait que certains adorent un tas de boulette de viande et de spaghettis ? Lui, en tout cas il y crois, à son cube de poulet. Et c'est tout ce qui compte.

Non content d'être un albinos, ce qu'il considère comme une tare profonde et humiliante, Gale est épileptique. Le mot est classe, la maladie bien moins. Avoir la bave aux lèvres, des convulsions qui rendraient n'importe quel parkinsonien comme un exemple de stabilité et en plus des foutues courbatures après la crise et un séjour d'une semaine à l'hosto.. Sexay, isn't it ? Eh bat lui, ça le gave. Il en a marre de ce foutu corps faiblard qui ne lui obéit même pas. Comme le disait l'autre Viennois à barbiche, L'homme n'est plus le maître dans sa propre demeure. Fuck off. En réaction, Gale est quelqu'un de très méticuleux.. À sa façon. Par exemple, il passe de longues heures à limer ses dents en crocs pour qu'ils soient impeccables. Aucune poussière, aucun cheveu n'a le droit d'envahir sa penderie et ses appartements. Ses cours, journées, sont organisées, planifiées, cadrées avec rigueur afin que rien n'échappe à son contrôle. Si changement il y a dans ce qu'il a prévu, Gale pèsera longuement le pour et le contre. Calme, souriant, mesuré.. Ce n'est pas un gars foncièrement compliqué à vive, tant qu'on ne l'énerve pas. En revanche, si on le cherche.. L'albinos aura tendance à mordre sans scrupule l'objet de son ire. Les crocs, c'est pas juste pour faire joli et SO D4RK.

Dark, Gale l'est profondément. C'est dans son âme, mais ça, peu de personnes sont capables de le comprendre. Pourtant, ses yeux couleur sang devraient les mettre sur la voix. Il est un prince de ténèbres moderne. Alors, pour ne pas s'exposer davantage à l'incompréhension des autres qui ne sauraient voir la ténébritude de son quotidien, le jeune homme se montre plutôt enjoué et souriant d'une façon générale. Sociale, comme ce qu'on attend d'une personne équilibrée et saine d'esprit. N'est-ce pas ainsi que l'on a la paix ? Avec Marie, au moins, il se sent compris. Et c'est bien pour cela que malgré leurs chamailleries, il mordra au sang quiconque la blessera. Gary se sent comme son chien de garde, son molosse, son protecteur. Entre eux existe un lien inaliénable, et l'albinos ne ressent nul besoin de se cacher derrière une attitude aimable.

Par contre, le commun des mortels pourra admirer son mordant si par malheur Gale a une migraine. Le pauvre risque alors de se montrer passablement agressif, voir de gronder sur quiconque entache les environs de sa présence. Non content de pouvoir planter les crocs dans la chaire fraîche et tendre, il est susceptible de faire payer l'affront en déclenchant une crise d'épilepsie si l'émotion est suffisamment intense. Et voir un type qui convulse en vous mordant la main, le bras, ou n'importe quoi.. Il y a de quoi flipper un peu, non ?

Enfin, il y a ces moments de trêve. Loin de la Depakine (infect médicament à boire qu'il doit prendre matin et soir contre sa maladie, et qui a un goût d'une amertume atroce), loin de ses migraines, loin de cette peau blafarde de cadavre vivant.. Bref loin de tout ce merdier qu'il voudrait shlasser au loin, il y a la coutellerie et le maniement de ses créations. Gale en est mordu et en fait depuis tout petit. Son oncle étant coutelier, il l'accompagne dans l'atelier depuis toujours et rêve d'être armurier plus tard, spécialisé dans les armes blanches. Non content de les façonner lui même avec patience et soin, Gary affectionne aussi de les manier, lancer, tailler.. Bref, de les manipuler de toutes les façons possibles et imaginables. Et méfiez-vous : il est loin d'être manchot quand il s'agit de lancer une de ses lames pour la planter dans quelque chose.. D'autant qu'il a en permanence un ou deux couteaux sur lui. Aux bons entendeurs, salut !

DON
« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Ou pas. »

don ; Insertion corporelle
en détail ; "Le détenteur du don prend possession du corps d'un autre. Il laisse cependant son corps inerte derrière lui, et le possédé reste conscient, et se rend compte que quelqu'un d'autre contrôle ses paroles et ses actes momentanément." En gros, z'êtes mes choses, bande de larves. Shut up and obey : Je suis du dark side de la force.
maîtrise ; 42 %

les elem ; Les caniches écarlates. Je ne les connais pas trop, mais de toute façon je ne les croise pas. Ils ont leur territoire, moi le mien. Chacun son chemin.
les spe ; Des gars chelous, type clebs randoms et mélange d'espèces. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre avec eux.
les psy ; Des roquets à leurs mémères, toujours en mode studieux et névropathes. Bon, j'admets, je généralise trop. N'empêche. Ce sont souvent des roquets.
les phy ; Des grands bourrins en puissance. Un peu du genre Bouvier Bernois ou Leonberg. Mais ils sont plutôt gentils dans l'ensemble, faut juste savoir les calmer. À coup de crocs, ou d'encyclo dans laggle comme MJ.

A HISTORY OF VIOLENCE
« I've created the sound of madness. »

- Gale ? Gale, qu'est-ce que.. VITE, LES POMPIERS !

Bavant et convulsant, Gary n'entend pas la nounou hurler et se ruer vers le téléphone pour appeler en urgence. Il n'a même pas deux ans, et déjà le voilà qui se donne en spectacle. Laissé sur place par la nourrice effarée pendant qu'elle appelle, il est sur le dos. De toute façon, il n'aurait pas vraiment pu répondre intelligiblement à ce qu'elle disait. D'une part, parce qu'il est trop petit pour articuler soigneusement des phrases construites pour expliquer calmement que présentement il est en train de faire une crise d'épilepsie . D'autre part, parce qu'il est en train de s'étouffer avec sa langue et avec son vomi. La nounou a eu la présence d'esprit de le laisser par terre pour ne pas qu'il tombe, mais il est sur le dos et ne peut donc absolument pas respirer correctement. La vie est dure, parfois..

Finalement, et heureusement pour Gale, les pompiers arriveront à temps pour lui sauver la mise. La nounou, contrite, servira simplement par la suite à expliquer pourquoi il y a des camions de pompier devant l'immeuble à la mère de Gale qui était venu chercher son enfant.


Le quotidien que le jeune garçon vivra en grandissant est assez banal en soi. Mais dans les différences avec les autres enfants de son âge, on peut toutefois noter une interdiction formelle d'avoir une TV, une console de jeu vidéo, ou d'aller sur l'ordinateur. Parfois, heureusement pour lui, l'albinos peut aller au cinéma. Mais dans l'ensemble, il ne peut s'empêcher de sentir ce décalage cuisant lorsqu'il entend les autres gosses parler des programmes TV ou de leurs jeux vidéo favoris. Tout un monde auquel il n'a pas accès mais qu'il rêverait de connaître. Et puis, il en a déjà marre de voir des regard interrogatifs l'observer discrètement (ou pas) quand il débarque quelque part.. Merci l'albinisme, merci l'épilepsie. Bordel, il a fait quoi pour mériter ça ?

Alors au fil des ans se succèdent prises de sang régulières, IRM, électro-encéphalogrammes, traitements dégueulasses mais indispensables. Les chambres d'hôpital aseptisées et les piqures douloureuses d'après crise, il s'y fait aussi. bien obligé, puisque de toute façon il ne peut pas y couper. Mais il se renferme sur lui même au fur et à mesure, maudit un peu plus ce corps foireux qui lui pourrit la vie remarquablement bien. Fuck off !

Alors, pour se changer les idées, Gale essaye de trouver ce qui pourrait améliorer son quotidien. Une passion, un hobbie.. Appelez ça comme vous voulez. Et il trouvera : son oncle est coutelier, et cet art le fascine. Depuis tout petit, il le suit dès que possible dans son atelier pour l'observer travailler, admirer ses produits, s'imprégner de cette ambiance qu'il trouve magique. Voyant son intérêt, l'oncle en question l'accueille avec plaisir et le forme à son métier. Pour Gale, tout est clair : il sera plus tard coutelier et armurier spécialisé dans les armes blanches et épées ! Au fur et à mesure, il en vient à loger chez ce cher oncle Sam. Celui-ci l'accueille de bon coeur et tous deux ont un lien très fort, malgré la crise d'ado qui complique un peu les choses. Les parents de Gale, quant à eux, se sentent assez pris au dépourvu par leurs fils et laissent les rênes à Sam, à tort ou à raison.

Vers ses douze ans, Gale est un enfant relativement bien dans ses baskets dans l'ensemble. En tout cas dans sa vision des choses, il a accepté plus ou moins son albinisme te son épilepsie. Mais une certaine hargne qu'il a développée lui donne l'idée peu à peu qu'il n'aurait pas du être un humain. Ou en tout cas qu'il n'est pas aussi gentillet que les autres. Depuis plusieurs années déjà il s'entraîne plus ou moins secrètement à lancer et manier les couteaux qu'il a appris à confectionner. Mais ça, il se rend compte que ce n'est pas forcément courant parmi les enfants de son âge. Alors, quoi ? Encore une différence ? Plus il y réfléchit, et plus le jeune garçon s'apparente à des animaux, notamment les chiens. Pas les roquets serviles, non. les gros chiens, ceux qui mordent, ceux qui ne se laissent pas dompter aisément. C'est cette réflexion qui le poussera finalement à se limer les dents en crocs. Grâce au ciel, il n'a jamais eu d'appareil dentaire. c'est au moins une merde d'épargnée.

Un drôle d'évènement lui tombe sur le museau, et de nouveau Gary maudit Dieu le cube de poulet. (Car oui, il y crois dur comme fer, que Dieu est un cube de poulet). Pendant qu'ils étaient en train de faire les courses, Gale avait entamé une crise. Son oncle, conscient du danger d'étouffement, avait immédiatement mis deux doigts dans la gueule de son neveu. Gueule, oui : il avait déjà des crocs limés, et c'est avec une grimace que l'homme les avait sentis se planter dans sa peau. En revanche, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est de ressentir la douleur de l'adolescent et de faire une crise d'épilepsie à son tour tout en restant conscient. Wait, what ? Une fois de nouveau maître de son corps, c'est un courrier de l'école Aisling qui l'attends sagement sur la table de chevet et lui explique la situation. Ah, son neveu a un don. Wouah, ça personne ne s'y serait attendu. C'est donc comme ça qu'à 14 ans Gale intègre Aisling. Au fond, ça le blase juste un peu plus.

- .. Vie de merde.

Gary, comme on l'appelle souvent à Aisling, vient de dire ça d'une voix grondante et blasée. Couché dans son lit d'hôpital, il sent chaque muscle le lancer. Un peu nauséeux, clairement sonné, le jeune homme ets épuisé. Ses crises le mettent HS à chaque fois, et se réveiller dans une chambre d'hosto n'est jamais plaisant. C'est surtout el protocole qui va suivre, qui l'agace. Les piqures énormes, les médocs, le corps faible.. Quelle horreur. Gale passe en revu sa chambre d'un air las, et se résigne à l'idée de passer une semaine ici. Beuh, chiant.

Pourtant, cette fois, le séjour ne sera pas si chiant que d'habitude. Comme on dit dans les romans à l'eau de rose, Gary y fait une rencontre. Elle s'appelle Marie-Jeanne, et séjournera dans la même chambre d'hôpital que lui. Fatality. Une fille étrange et un peu farouche, mais il aime ça. Elle n'est pas une gentillette niaiseuse, et il sent en elle une certaine forme de résignation vis-à-vis de sa maladie, tout comme lui avec la sienne. Bref, ça aide un peu à faire passer le séjour.

Et c'est avec un plaisir presque officiel qu'il la retrouve ensuite à Aisling. Parfois, les cube de poulet divins font bien les choses.

GARY
Sanity calms, but madness is more interesting.

âge ; L'amour n'a pas d'âge.
Sexe ; Pourquoi le dirais-je ?
Avatar ; Soul Eater Evans, Soul Eater
Comment avez-vous connu aisling ; Par internet.
Un parrain/une marraine ; C'est Charlie ma marraine !
Pourquoi vous êtes-vous inscrit ; J'ai voulu essayer, mais je n'osais pas. Marie m'a donné le courage de me lancer en s'inscrivant elle aussi.
Autre ; Je ne pense point. L'amour triomphera.