*DARKNESS...
It was the first thing I saw

surnom ; MJ
âge ; 14 ans
année ; 3°
arrivée ; cette année, elle était à Aurore avant
groupe ; ♠ ♥ ♣ ♦

*EXCUSE-MOI
Je vais rentrer chez moi faire ma crise cardiaque

L’aiguille se plante. Elle déteste cela, veut vomir à chaque fois. C’est comme un ver qui rentre dans une pomme pour la pourrir, elle se sent si sale avec ses injections quotidiennes. Ses putain d’aiguilles remplies d’insuline, et elle, obligée jusqu’à la fin de ses jours de se piquer, encore, et encore. Son visage se tord à chaque fois et son cœur se serre avec l’envie que tout s'arrête. Son diabète lui empoisonne la vie. Aucun droit de prendre de bonnes et onctueuses crèmes chantilly, de douces et moelleuses guimauves, ou juste un simple morceau de sucre candi pris par gourmandise. Tout cela lui est parfaitement interdit, elle doit juste les regarder de loin, dans les bouches de tous les autres. Ce sont des petits plaisirs qui lui passent sous le nez sans qu’elle ne puisse rien faire contre. Chaque aiguille est toujours une première fois. Comme un coup de poignard dans son petit cœur qui ne supporte pas cela. Elle ne veut pas voir ça comme une simple habitude à prendre, mais comme une plaie quotidienne. Ça passera peut-être avec le temps, mais elle ne veut pas se sentir normal de le faire. Pas alors que son estomac veut sortir tout droit de sa bouche à chaque fois que son aiguille s’enfonce sous sa peau. Pas quand elle ravale ses larmes de crocodile en regardant son indice de glycémie avant de préparer sa seringue. Marie-Jeanne voudrait vomir sur sa famille pour lui avoir donné cette vie-là. Elle ne souhaite en aucun cas mourir, mais elle leur en veut tout de même. C’est plus simple de maudire quelque chose de connu que de se dire qu’il n’y a aucun fautif et que c’est juste la vie qui est comme ça.

L’aiguille se retire. Son souffle se calme et ses yeux regardent la loque au sol plus loin. Saloperie de drogué. Elle ne comprend pas et ne veut en aucun cas comprendre le besoin de ces crétins de détruire leurs corps. Eux ont des corps qui n’ont pas besoin naturellement de ces aiguilles immondes qui passent sous leur peau. Eux n’ont pas besoin de fumer quoique ce soit pour respirer. Eux ont le plus souvent un corps en bonne santé à la base, mais ils détruisent tout. Ces cons se saccagent, se rendent plus morts que vivants sans aucune honte et même avec ce qu’il nomment du plaisir. Comme si se tuer doucement, soi-même et avec une fin des plus minables était la plus belle des morts. Elle hait ces cons. Elle hait aussi ses cons trop gentil qui se laissent marcher sur les pieds avec le sourire ou sans rien dire. Elle voudrait tous les démolir, les secouer comme des pruniers mûrs, comme des maracas en plein carnaval, comme des cannettes d’Orangina. Elle adorerait ça, trouverais ça tellement jouissif, et juste, mais sa taille et son poids ne le lui permettent point. Elle se rabat donc au lancer de livres. Elle en dévore à longueur de journée pour en savoir le plus possible. Elle veut pouvoir rabattre la claquette de ces grands cons avec ses mots et son savoir - même si pour l'instant le simple lancer d'ouvrages en pleine figure à ceux qui l’exaspèrent est plus fréquent. Elle vise très bien d’ailleurs, presque toujours en plein mille. Viser est quelque chose qu’elle adore faire, que cela soit au tir à l’arc, à la pétanque, aux fléchettes ou au paintball, pour elle ce sont des jeux plus relaxant. Si elle ne touche pas sa cible ou si elle arrive en manque de munition, ses pieds se balanceront de toutes sa force de moucheron pour tenter de donner le change.

La trousse de soin se range rapidement avec dégoût. Elle n’est pas ce qu’il y a de plus sociable, et de toute façon avec un caractère pareil ce serait assez mensonger de prétendre le contraire. Il y a des (rares) moments pourtant où elle fait des efforts. MJ adore faire des parties de jeu de rôle, quelque soit le rôle qu’elle fait. Dans ce genre de cas, elle s’autorise à être une autre le temps du jeu, et devient à chaque fois quelque chose qu’elle voudrait s’autoriser à être. Des écouteurs dans les oreilles, un livre sous les yeux, elle attend en regardant de temps en temps les personnes autour qu’une partie commence sur son ordinateur portable, qu’elle a constamment avec elle, ou que ses cours commencent.
Marie-Jeanne restera peut-être coincée pendant un bon moment.

*TU M'AS CAUSE DES ENNUIS CONSIDERABLES ET J'AI DEJA ENVISAGE A DEUX REPRISES DE TE TUER.
Je t'ai dans la peau, dans le sang... Tu as envahi mon cœur.

don ; poison
en détail ; Les plus dangereux des poisons n’ont point été inventés par les hommes. Tout ce que l’homme a pu faire comme poison n’est absolument rien à côté de ce que la nature a elle-même créé comme une grande. Marie-Jeanne est la nature dans sa plus grande cruauté, la nature froide et silencieuse, dangereuse et puissante. Le poison à l’état pur sous ses formes les plus violentes. Chaque partie de son corps peut en une seule secondes sécréter les poisons les plus divers et variés, du plus calme au plus fulgurant. La moindre pore de sa peau à la plus petite mèche de cheveux peut devenir votre plus grand ennemi. Votre dernier contact avant le noir total. Cela peut être sécrété aussi bien sous forme gazeuse, solide ou liquide et de ce fait les objets de MJ peuvent très facilement être contaminés, et l’air autour devenir invivable - au sens propre du terme. C’est un don qui immunise son possesseur contre les effets de ce dernier. La puissance non négligeable et violente de ce don fait que le port d’un bracelet de protection est obligatoire pour la sécurité de tous. Pourtant elle peut aussi fabriquer l'antidote de ses poison puisque que la base de ce dernier est le poison, mais c'est assez aléatoire dans son cas.

maîtrise ; 33,33% Quand on trouve que s’enfoncer une simple aiguille dans la peau pour des questions de vie ou de mort complètement immonde. Lorsque voir les personnes autour d’elle juste fumer lui donne la nausée. Quand être soi-même déjà suffisamment mal sans ajouter rien de plus il est quelque peu compliquer de vouloir contrôler son don qui empoisonne. Elle ne le contrôle pas vraiment, pourtant quand elle le peut Marie-Jeanne retire son bracelet pour fuir ses horribles maux de crânes qui lui empoisonnent la vie en plus de son diabète, connerie de don. En tous les cas il vaut mieux l’éviter par tous les moyens possibles une fois son bracelet hors de son poignet, même si elle parvient à sécrété l'antidote de ses poisons sa maitrise ne le lui garantit point. Elle travaille plus sur la fait de soigner que détruire pourtant cela pourrait faire une belle jambe à ce qui prenne tant de plaisir de jouer avec leur vie de savoir ce que cela est de frôler la mort.

les autres ; MJ n’est pas familière du système de classe ayant fait tout le début de sa scolarité à Aurore. Pour elle, c’est quelque peu du pareil au même pour tous ces abrutis de première. Pas un pour rattraper l’autre. Comme si l’ensemble de l’établissement faisait une grande et immense course contre lui-même. Tellement stupides. Parfaitement crétins. Que cela soit ces rouges à qui un trou du cul a été greffé sur le crâne pour être sûr qu'il soit assez loin de leurs culs, ou bien les verts qui semblent le plus souvent se croire être au-dessus avec leurs esprits alors qu’elle trouve que beaucoup ont le cerveau d’huîtres molles et moisies de trois semaines, ou SA classe de jaunes complètement dépravés qui lui donne en grande partie envie de leur vomir dessus et qui sont en plus le plus souvent ami avec ces pirates bleus qui respirent l’alcool toute la journée. Oui, aucun ne mérite de pitié à ses yeux ou plus d’intérêt parce qu’il serait d’une couleur ou d’une autre. Tous les même... ou presque...

*I'M SLIPPING UNDER
With a taste of poison paradise

Les petites filles aiment en règle générale les bijoux. Une grande passion. Les boucles d’oreilles que toutes les petites filles souhaitent avant même de savoir si ça fera mal ou non. Les bagues en plastique gagnées dans un jeu de hasard à 1€, qui sont ensuite portées comme si elles venaient des plus grands magasins de luxe de la capitale. Les colliers en perles blanches, dix fois trop grandes pour le cou porteur. Les bracelets chargés de motifs divers et variés qui tombent parce que trop grands. Oui, la majorité des petites filles aiment les bijoux, pourtant à 8 ans Marie-Jeanne Champs décida que les bijoux étaient seulement pour les idiotes. Que ce bracelet immonde que sa mère lui passait autour du poignet, elle ne le porterait pas. Elle aurait souhaité rester sur cette idée, mais à chacun de ses essaies de l’enlever sa mère ou son père venaient presque aussitôt lui le remettre. Ce bracelet pesait des tonnes à son frêle poignet. Un poids beaucoup trop lourd pour une si petite fille. Un poids beaucoup trop lourd pour beaucoup trop de monde. Ce bracelet annonça avec lui le début des piqûres régulières, quotidiennes et un régime bien spécifique. Adieu, chantilly, frites, coca. Bonjour, injections d’insuline. Elle hurla à pleins poumons, pleura toute les larmes de son corps, pria plus fort que n’importe qui, frappa dans tous les sens, se blessa au plus profond d’elle-même dans ses délires, mais personne ne vint lui retirer son diabète, même si elle était la fille la plus sage du monde. Elle n’avait pourtant rien fait pour mériter cela. Ce n’était pas de sa faute, mais elle n’avait pas l’âge de le comprendre. Il lui fallut deux ans, plus beaucoup de visite chez le médecin et le psychologue pour se résigner à sa maladie. Elle s’est juste mise à détester un peu le monde pour se sentir mieux.

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Les bijoux n’étaient vraiment point les amis de MJ. La petite blonde du haut de ses 11 ans gratte fortement sur le bracelet que l’on vient de lui mettre sans tenter de le retiré. Elle avait déjà donné cela, mais là encore ce bracelet autour de son poignet impliquait un poids relativement lourd. Elle qui allait à l’école parfaitement normalement. Son sac remplit de livre pour se combler l’esprit. Tout allait bien. Jusqu’à qu’elle passe devant ce magasin de bonbon. Combien de fois ses derniers lui avaient-ils fait de l’œil ? Combien de souvenirs de ce goût sucré sur la langue l’avaient hanté depuis le début de son diabète ? Beaucoup trop certainement. Marie-Jeanne fit quelque chose de complétement stupide, peut-être une déformation due à son prénom. Quoi qu’il en soit ces jours-là elle entra dans la boutique, acheta un paquet de bonbon qu’elle engloutit rapidement. Le goût était doux et bon, un pur plaisir, puis il eut les prémices de la crise et enfin la crise. La crise dans sa classe elle s’y attendait, que son corps produise en même temps un gaz empoisonné c’était parfaitement imprévisible. Ce jour-ci, Marie-Jeanne Champs ne fut pas la seule à aller aux urgences de la ville. Suite à cet incident, une lettre parvenue à sa famille expliquant tout ce qui lui arrivait. Pour la première fois depuis longtemps la petite entendit parler de sa tante Cocaïne. Une folle réfugier en Irlande, qui semblerait-il avait un don elle aussi. Son bracelet fut posé, elle pouvait le retirer, retirer les maux de tête qui allait avec, mais pas tout de suite. Pas quand elle risquait de tout tuer. Pas quand elle pouvait éliminer son seul moyen de ne pas sombrer dans la déprime.

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Cocaïne n’était pas une mauvaise personne. Tout du moins c’est ce que MJ ce disait, maintenant qu’elle était dans un avion pour aller la rejoindre. Vraiment, ce ne devait pas être une mauvaise personne, juste un don qui dérange et se contrôle mal comme le sien. Comme elle, sa tante avait due manquer de maîtrise et avait fini par se faire renvoyer d’Aurore pour un incident ou un autre. Comme MJ, elle avait dû suivre les cours là-bas avec plus ou moins de sérieux. En tout cas la petite blonde avait tenté d’être impeccable même si les livres volaient tout de même quand elle était dans les parages, et que la bibliothécaire se soit souvent plainte du mauvais état de ces derniers. Cocaïne avait peut-être connu les maux de tête comme elle. Ce mal qui donne envie de vomir à force parce que cela ne passe jamais. Certainement avait-elle profité souvent de moment seul pour retirer son bracelet pour que cela passe quelque temps, pour se sentir un peu plus libre. Peut-être n’avait-elle point envoyé suite à cela une grande partie des personnes présentes dans le réfectoire à ce moment-là, mais elle avait été renvoyé aussi et envoyé à Aisling. En tout cas c’est ce que se disait Marie-Jeanne dans l’avion du mois de juin de ses 14 ans, en se grattant fortement son bracelet comme pour le faire disparaitre. Ses parents avaient peur, peu importe, tout cela était de leur faute. Elle ne démordait pas de son idée quand elle tomba nez-à-nez avec Cocaïne, qui lui expliqua qu’elle avait souhaité voir un peu trop loin les limites de son don de régénération. En plein cours. C’est certain que le cours de Chimie n’était pas fait pour se couper les doigts, ça faisait très mal en plus, horriblement mal. Qui avaient repoussé par la suite.

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Un hôpital, encore une fois. Les hôpitaux irlandais n’étaient pas si différents de ceux français. Dans sa chambre, il y avait du GHV. Une drogue assez chiante si on lui demande. Il y avait Harry, un con. Il y avait Gale, un chiot. Il y avait surtout Garry, un gars qui comme elle n’avait pas choisi tout cela. Elle se prend le bec avec lui, grogne, soupire, parle dans le vent, se sent bien. Il lui a changé son séjour dans ce lieu médical. C’est moins triste, moins chiant, plus vivant, plus musant. Si il n’y avait pas les traitements et la douleur qui provient de sa crise d’hypoglycémie, tout cela serais presque des vacances de rêves. Un bon ami, qu’elle ne reverra peut-être pas, se dit-elle en partant de l’hôpital avec sa tante, mais au moins il lui a fait du bien avec sa bêtise. Les chiots n’étaient pas si mal. Quand elle entra à Aisling et qu’elle le retrouva Garry sa seule penser cohérente fut, en étant contente de retrouver un visage connue, de lui envoyer dans la tête un carnet, en étant à moitié plier de rire. Elle frotta son bracelet, là elle pourrait le retiré plus souvent pour se sentir mieux. Peut-être en tout cas elle avait décidé de ne plus se priver.

*MJC
C’est à une demi-heure d’ici. J’y suis dans dix minutes

âge ; inconnu
sexe ; indéterminé
avatar ; maka albarn, soul eater
comment avez-vous connu aisling ; Par partenariat
un parrain/une marraine ; Du coup j'ai demandé à Sheina de devenir ma marraine
autre ; Que la partie commence o/