| | | L'action jaune. Pv Vegas. |  |
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 |  Sujet: L'action jaune. Pv Vegas.  Sam 22 Déc - 0:18 | |
| Aisling était loin d’être le cloître vanté dans la brochure que sa mère avait reçu, bien des années auparavant. Aisling n’avait même pas réussi à redresser l’esprit en perdition de Glennipou.
Glenn s’était octroyé ce surnom, comme bien d’autres, parce qu’il aimait bien ce dénigrement de sa propre personne, cette humour acide qui ne faisait plus effet que sur lui-même. Et pourtant, il était loin de se haïr. Il s’aimait même doublement quand il ramassait quelques bonnasses aux moues câlines. En le définissant de cette façon, on pourrait croire que Glenn est un simple d’esprit, simplement intéressé par sa queue qu’il balade de chatte en chatte. Ce qui ne serait pas totalement faux, car le blond est loin d’être intelligent, ou plutôt, il en est toujours à l’âge tendre oû l’on ne se soucie pas forcément de ce qui va devenir primordial plus tard. Délicieuse litanie que Glenn évitait, en se bouchant les oreilles, une mélodie stupide aux lèvres. Big G était un être de stupidité, de plaisir, et de complots qu’il se plaisait à croire menés par Beth, alors que ce n’était que son inconscient, ce moi vorace, qui se déchaînait. Le don est dans l’excuse. Son talent à lui ne tenait pas que dans sa langue de caoutchouc, il s’étirait à cette inexorable franchise. Ou plutôt stupidité.
Si on se plaisait à utiliser les expressions toute faites, on pourrait se dire, tout simplement, que Glenn ne sait pas « tenir sa langue ». Ce qui ne semble même pas une expression de circonstance, puisqu’elle semble avoir été précisément taillée pour le blond. L’américain papote, braille, hystérique et gamin, glissant sa main sur les reins de nana X. Parce qu’il faut croire que ce talent pour la parlote séduite, ou peut-être est ce seulement la longueur de sa langue rosâtre – souvent grisâtre – qui attire. Glenn a une personnalité sur mesure, faite de clichés adolescents et de désirs exacerbés. Il n’est pas meilleur qu’un autre. Il est pire.
Gare à toi, nocturne nymphomane, marmonnaient les lèvres ivres.
Le lendemain, seule l’hystérie habituelle le poursuivait encore. Glenn se pendit à la poignée de porte de Vegas et brailla d’un ton qui ne permettait pas de réponse négative. Sa voix avait le même écho que celle de Gary Oldman dans « Sid and Nancy », quand il gueulait Linda aux fenêtres. Le cliché était en marche. Il frappa encore sur la porte et se laissa glisser à terre, les lèvres arrondies par un o sceptique. Glenn étendit les jambes, regarda d’un œil morne ses converses jaunes qui se frottaient vaguement l’une contre l’autre, métaphore du rapprochement matinal qu’il aurait bien aimé établir avec Vegas. Et pis, ca le dérangeait pas, qu’elle soit avec un autre type, tant qu’il avait sa part du butin, sa part de nichon et de chair sucrée. L’américain se perdit dans la contemplation de ses pompes, allant jusqu’à voir dans leur immonde couleur jaunasse ses cheveux et ceux de Vegas ; putain, le ravin qui trouait sa semelle prenait maintenant des allures de vagin, tandis que son lacet rose… et bien, on devine très bien quel était son rôle dans le petit cerveau vide de Glenn qui était l’incarnation cliché de cette pitoyable blague d’un petit neurone qui pleure tout seul dans une grande pièce vide, et qu’un autre neurone vient rejoindre pour lui dire que c’est la fête en bas.
Glenn était en extase devant ses converses. Jaune était leur couleur, jaunes étaient ses cheveux, jaunes aussi étaient ceux de Vegas. Jaune était le soleil, jaune était le jus d’orange qu’il avait vomi le matin même. Le monde était d’un jaune délicat, et même très agressif quand son regard fasciné tombait sur ses pompes qui se frottaient nerveusement l’une contre l’autre. Et c’était son souffle qui s’embarquait dans un marathon ; il en avait les lèvres sèches et le regard aspiré par ce frottement sensuellement jaune, ce frottement qui aurait probablement mérité un Hot d’or. Le truc, c’est que ca devait pas être que métaphorique, puisque ce perpétuel frottement devait se répercuter sur ses cuisses, et juste après sur son entre jambe.
Cheap masturbation.
Ah, mais Vegas, il voulait aussi lui parler, hein. Lui parler avant de la bâillonner avec Beth, ce qui pourrait aussi valoir un rapt, puisque comme le disait le gracieux MB, les paroles d’une certaine chanson française - plutôt banale, mais n’oublions pas que nous avons affaire à Big G – se cognaient entre les os creux du blond : Tu vas prendre
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Date d'inscription : 19/05/2012
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| | Sujet: Re: L'action jaune. Pv Vegas. Sam 22 Déc - 14:13 | |
|  OH MY GAD
Quel jour était-ce, déjà? Vegas n'en avait aucune idée. Quelle heure était-ce, déjà? Vegas n'en avait aucune idée. Qu'avait-elle faire hier, déjà? Vegas n'en avait aucune idée. Non, la belle américaine n'est pas une des nombreuses victimes atteintes de l’Alzheimer. Elle est juste une fille qui a ce qu'on pourrait appeler la tête dans le cul. Elle est fatiguée, elle a mal à la tête, elle voit flou. Bref. La jeune fille descendit de son lit. Le mot descendre n'est pas exact en réalité... La jeune fille tomba de son lit en se cognant la tête contre le sol et en poussant un petit Aie. Elle se releva et marcha jusqu'à a son miroir le plus proche, celui de la salle de bains. Constatation numéro 1, elle était à poil. Vegas fit donc demi-tour et chercha dan son tiroir quelques petits accessoires. En gros, un soutiens-gorge rouge avec de la dentelle noir et le petit string assorti. Elle retourna face à la glace. Constatation numéro 2, elle n'était pas vraiment maquillée mais elle restait incroyablement canon et ses cheveux étaient incroyablement vraiment très canons. Même si c'est difficile pour des cheveux... Constatation numéro 3, elle doit enfiler autre chose que de la lingerie sexy. La belle blonde attrapa son mini short en jean, digne de figurer dans la garde-robe d'une américaine, et une chemise, si on peut appeler ça une chemise car ce n'était qu'un bout de tissu qui laissait transparaître tout, mais vraiment tout. Une flemme incroyable de fermer les boutons.
Elle s'allongea de nouveau sur son lit et cliqua sur le bouton Play de son IpodTouch. Une musique triste était en lecture. Elle enleva ses écouteurs. Vegas se redressa et contempla la porte d'entrée de sa chambre, et le sol, un magnifique sol avec les jointures toutes pourries, qui pourtant étaient efficaces vu que les murs tenaient encore debout.
On frappe à la porte.
Du moins, c'est ce qu'elle croit entendre. Las Vegas se mit debout, elle avança d'un pas lourd jusqu'au seuil. Elle attendit. Quoi? Elle n'en savait rien. Elle ne voulait peut-être pas que ce soit encore un matheux qui avait besoin d'une calculatrice, mais qui finalement voulait une calculatrice et une partie de 7 minutes au paradis une fois que ses yeux louchaient sur le décolleté de Vegas. Ou encore peut-être était-ce une nouvelle petite gamine qui avait oublié le numéro de sa chambre et qui cherchait désespérément la sienne. Ou alors c'était encore quelqu'un qui voulait se plaindre parce que la nuit il n'arrive pas à dormir à cause des cris de jouissances qui proviennent de la chambre de la demoiselle. Elle n'allait pas tarder à le découvrir vu qu'elle venait juste de pousser la porte.
Se tenait en face d'elle un mec. Un blond. Un gars qui était bien foutu, ou du moins paraissait bien foutu. Nevada n'arrivait pas encore à voir qui c'était, mais elle arrivait bien à voir que sa fatigue semblait se dissiper à la vue de ce jeune homme qui avait la particularité de donner des frissons à l'américaine. Telle une bête sauvage et affamée, elle attrapa le garçon par le bras, le tira vers elle, de l'autre main claque la porte, et posa la paume du blond sur sa poitrine, un délicieux 90D, comme si elle l'incitait à la tripoter. Puis, comme si se faire attoucher sexuellement ne lui suffisait pas, elle embrassa langoureusement son visiteur, tout en lui caressant l'intérieur de la cuisse avec ses jolies mains onglés d'un rouge envoutant.
Elle s'arrêta un instant dan son élan d'ivresse et regarda son interlocuteur en lui glissant: « Glenn, t'attends quoi pour te foutre à poil? » Elle lui aurait bien arracher ses vêtements, mais elle se retint, comme si ses instincts de sauvage se dissipaient. Ça y est! Alléluia! Vegas savait qui était ce beau blond ténébreux hyper hot qu'elle venait de chauffait. C'était son ami Glenn. En même temps, il n'y avait que lui pour embrasser comme ça, pour avoir une langue aussi longue, et pour dégager ce parfum que l'américaine appréciait tant. Cependant elle fit quelque spas en arrière et se laissa tomber sur son matelas. « Ou alors t'as pas envie qu'on le fasse, c'est ça? » Quelle question idiote. Elle savait bien que Glenn a toujours envie de le faire, surtout avec une blonde américaine, aux gros boobs, surtout avec Vegas quoi.
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Date d'inscription : 25/08/2012
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| | Sujet: Re: L'action jaune. Pv Vegas. Sam 22 Déc - 19:02 | |
| Le parfum de Glenn ce matin-là ? Un écoeurant mélange de vomis et de shit, assaisonné d’un reste de son viril parfum, qui semblait flotter, ca et là, sans réelle consistance. Quelque chose comme l'édition 2012 du Axe.
Mais comment dire non, je suis mort, je pue la vodka , avec ce désopilant désir qui lui asséchait la gorge, car c’était toujours bien agréable, ces étreintes volées à la pointe de l’après midi et ces lèvres pâles qui souriaient dans la pénombre. Naturellement, que Glenn n’aurait rien pu lui refuser. Il aimait trop l’Amérique et ses gros seins. L’Amérique était assise sur son lit, sourires et vernis, vulgaire, si offensante, et quand même seule. Glenn chercha d’un regard distrait l’amant. Etait ce un type qui avait honte de coucher avec Vegas et qui s’était caché dans l’placard ? Ou peut-être que c’était un pote, vu que c’était connu que les bonnasses tournaient et que Glenn ne fréquentait que des queues sur pattes. Le sourire du blond s’étira silencieusement, et il vira ses converses qui avaient déjà taaaaant contribué à son érection post-gueuledebois, se débarrassa de son tee shirt et ponctua son strip d’un rire sonore :
« Eh meuf, c’est pas parce que t’es bonne que ca te pardonne les questions connes. Qu’est ce qui peut m’am’ner à ta porte c’matin, si c’n’est ton cul ? »
Elle aurait quand même pu lui éviter cette question stupide, car, évidemment, si ses lèvres ne s’étaient pas encore attelées à la tâche, son regard, lui, la bouffait. Réaction tout à fait révélatrice et comportement habituel des fins de semaine ; Glenn planté au milieu de la chambre de Vegas, couvrant son corps plantureux d’un regard qui ne permettait pas le doute. A vrai dire, les yeux bleus de Glenn puaient le cul. Clairement.
Il balança son tee shirt sur la gueule de Vegas et se jeta sur elle, laissant sa langue glisser hors de ses lèvres moqueuses pour aller s’enrouler autour de ses hanches voluptueuses. Il parvint à marmonner, malgré son bâillon :
« T’as bon goût aujourd’hui ; tequila hier soir ? » (oui, parce qu’en plus de se faire quotidiennement piétiner par des bouffons, sa langue possédait des papilles gustatives ultimement sensibles)
Il l’attira à lui par le même procédé et daigna enfin l’embrasser, ce qui, du point de vue déontologique, devait être très mauvais pour Vegas, vu tout ce que langue se ramassait comme microbes et autres saletés depuis la découverte de son don. Glenn embrassait avec l’extase du renouvellement : chaque baiser lui semblait nouveau et unique, d’oû son obsession de la chair qui frémit, du sang qui bat sous ses doigts, et déjà, de ce nichon qu’il commençait à découvrir. Tout à son exploration buccale, Glenn ne s’aperçut pas que sa langue commençait à s’allonger en prenant plus de place que nécessaire entre les lèvres de Vegas. Il ne prit conscience du problème qu’au moment d’attaquer son chemisier à coups de dents ; Beth resta tout simplement coincée dans la bouche de Vegas, déclenchant une douleur aïgûe au niveau de sa machoîre. Il insulta mentalement tous les députés du sénat américain ; ca lui évitait de se montrer plus vulgaire que nécessaire contre le TOUT PUISSANT :
« FUUUUUUUUUUU. »
La langue en question s’était seulement enroulée autour de sa jumelle – beaucoup plus petite -, jusqu’à former un nœud étroit, digne du plus beau cliché des crapauds qui n’arrivent pas à se dépêtrer de la mouche qu’ils ont voulu capturer. Une nouvelle fois, Glenn victime du cliché et de son don. Il se redressa brutalement, distinguant derrière les dernières brumes de son ivresse sa langue qui le reliait encore à Vegas :
« Bouch’ shurtout pas, meuf. »
Facile à dire.
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| | Sujet: Re: L'action jaune. Pv Vegas. | |
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| | | | | | L'action jaune. Pv Vegas. | |
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