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 What’s up with this Prince song inside my head?

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Albert E. McQueen
What’s up with this Prince song inside my head? Rangspepa
Albert E. McQueen

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MessageSujet: What’s up with this Prince song inside my head?   What’s up with this Prince song inside my head? Icon_minitimeMer 12 Déc - 18:15

* Huuuuum. Elle est en retard. Pour quoi les gens sont toujours en retard ? Ils sont chiants. Déjà que ça porte plein de virus susceptible de me tuer ! Il faut que je pense à m'acheter une combinaison intégrale pour m'en protéger. En plus c'est la bonne période pour une épidémie de gastro-entérite. J'ai aucune envie de me retrouver avec le système digestif en vrac. Il suffit que ça dégénère un peu et... *
- Excusez-moi ?

Sir McQueen se retrouvait soudainement interrompu dans le fil de ses pensées. Et ça, il n'aimait pas ! On pouvait le constater à ses yeux plus grands qu'ils ne le sont d'habitude. Ni une ni deux, il se retourne, histoire de foudroyer de son regard la vile gueuse coupable de sa perturbation. Hélàs, comme si les dieux avaient décidés de le faire passer pour un manche, le chevelu se prit ses long cheveux blonds en plein visage, lui faisant perdre pas mal de son charisme déjà peu flagrant. Connard de vent, se dit-il à cet instant. Recrachant ses cheveux en toussant, comme pour paraître encore moins classe, il arriva enfin à se débarrasser de sa tignasse et à regarder la personne osant foutre le bordel dans le fil de ses pensées à l'utilité discutable. Surprise, c'était une charmante jeune femme qui se trouvait face à lui. Mais pas celle qu'il attendait, bien entendu. Ce serait un peu trop simple sinon, et le destin adore enquiquiner Albert.

- ... * UNE FILLE ! Rah ! Non ! Je ne veux pas être abordé ! Elle risque de me filer des bactéries !!! *
- Vous pourriez m'indiquer l'heure s'il-vous-plaît ?
- Il ne me plaît pas.
- ...
- ... * Allez, oust, dégage, laisse-moi seul, répugnante auberge à microbes ! *
- ... Ah ! Vous attendez quelqu'un ! Je suis désolée !
- Hein ?
- Le bouquet de fleurs entre vos mains...

Portant son regard doré sur le dit bouquet, Albert sembla un instant incrédule. Ses méninges se remirent alors peu à peu en marche, et c'est dans un geste raide qu'il tendit les fleurs à la demoiselle, son air naturellement blasé bien décidé à rester coller sur son visage quelque peu enfantin.

- Ça ? Vous le voulez ?
- ... Pardon ?
- On m'a dit que quand on doit voir une fille, il faut lui apporter un bouquet de fleurs. Je trouve ça idiot, mais on m'a affirmé que ce serait mal venu que je ne le fasse pas. Hors, la demoiselle que je dois voir est en retard. Être en retard est un manque de respect, alors elle ne mérite pas ce bouquet. Vous le voulez ?
- Je... J'ai un petit ami, je ne peux pas accepter !
- En quoi avoir un partenaire vous empêche de recevoir des fleurs ?
- ... Vous êtes sérieux ?
- Je suis toujours sérieux. Les gens me trouvent rarement drôle.
- Ouais, ça se comprend.
- Pardon ?
- Herm... Une fille ne peut accepter un bouquet de fleurs d'un autre homme. Voilà !
- Pour quoi ?
- Parce que ça ne se fait pas voyons ! Ce serait accepter ses avances !
- Mais je ne vous fais pas des avances. Je vous propose seulement un bouquet. De plus, vous n'êtes pas mon genre.
- ...
- Et il est 12h24.
- Gné ?
- Vous avez demandé l'heure. Il est 12h24.
- Ah, c'est vrai. Bon, je... Je vais vous laisser hein. Salut !
- ... Ah. On avait rendez-vous à 12h30. Je suis en avance.

Et pouf, c'est le blanc. Il se trouvait un poil débile, là, de suite. Pourtant, il avait calculé le temps du trajet pour arriver pile poil au bon moment, alors pour quelles raisons était-il en avance ? On lui avait certainement déréglé son réveil. Et le coupable était tout désigné: Elizabeth. Oh, oui, ça pourrait vous paraître un poil atif comme conclusion, mais si on part du principe qu'elle est la seule autre personne à entrer dans la chambre de notre charmant asocial, le doute n'est pas de mise. Il la punira la prochaine fois qu'il aura affaire avec elle, foi de grand frère. Crétine de petite soeur à couettes bleus.

* Hum. J'allais par méprise ne pas offrir ces fleurs à Santana, voilà qui aurait été malvenu ! Fort heureusement, il n'en est rien. *

Secouant la tête de haut en bas comme pour valider ses pensées, le grand frère de la reine se demandait maintenant quoi faire. Six minutes à attendre sa belle amie. Il n'avait pas apporté son gameboy, comment allait-il passer le temps ? Cette situation commençait à déplaire au prince Albert. Déjà qu'il déteste sortir de sa tanière, si en plus il doit attendre ! Dehors ! Dans le froid ! Avec des gens autour ! Argh quelle horreur ! Cette simple idée faisait frissonner le chevelu. Et si, à attendre dans le froid, il faisait de l’hypothermie ? Cette pensée le fit paniquer intérieurement. Tellement que le mal de crâne se faisait doucement mais sûrement sentir. Et il n'en faut pas plus pour qu'un abruti comme lui pour se mette à fendre un fusible.

* Aïe ! Ça tape ! Mon dieu, peut-être est-ce la une tumeur que ces incapables de médecins ont raté lors du dernier check-up ?! Je vais faire une attaque cérébrale et mourir avant même d'avoir dégusté le délicieux repas qui m'attend à l'autre bout de la rue ?! Raaaah ! Je REFUSE !!! Il n'en est pas question ! Je ne veux pas mourir comme ça ! Hum.... Mais. Mon coeur s'accélère ?! OMFG WTF BBQ !!!!! *

- ARGH MON COEUR S'EMBALLE JE FAIS UNE CRISE CARDIAQUE JE VAIS MOURIR !!!!! AU SECOURS !!!!! AAAAAAAAAAH !!!!!

Soudain, le noir. Ce crétin venait de s'évanouir. Oh, si vous n'êtes pas au courant, Albus est du genre hypocondriaque, parano avec ça, donc ne soyez pas étonné par cette réaction excessive de sa part. Dîtes-vous qu'il pète toujours un câble lorsqu'il a l'impression que quelque chose cloche avec son métabolisme, comme ça, vous serez tranquille. D'un autre côté, si vous ne connaissez pas un minimum le gus, je ne comprends même pas ce que vous venez faire ici. Si vous avez du temps à perdre, plutôt que de suivre les aventures d'un fêlé du bocal de ce calibre, songez plutôt à vous instruire, bande de mollusques. Non, mieux, regardez du porno. Je sais que vous adorez ça. Bon, revenons à l'autre attardé.

- Albert !!!
- ...
- Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Tu te sens bien ?

Encore une fois pris de court, le blondinet se retrouvait finalement avec la jolie Violine en face de sa truffe de gamer névrosé. Doué d'un sens très personnel des rapports sociaux, le prince ignora avec une nonchalance déconcertante son interlocutrice et se concentra plutôt sur sa montre. Elle indiquait 12h32.

- Humpf. Tu es en retard. Tu sais que faire attendre les gens est une marque d'irrespect ? Je ne te félicite pas.
- ... Bon, j'imagine que tu vas bien.
- Bien ? BIEN ? J'ai fait une attaque !!! Tu te rends compte ?! Un peu plus et on me retrouvait dans la rubrique nécrologie du journal de ce patelin paumé ! Oh, et tiens. Ton bouquet.

Pendant que Santana faisait les yeux ronds devant les fleurs tendues par Albert, ce dernier se faisait la remarque que décidément, offrir des plantes à la con aux filles avait un drôle d'effet sur celles-ci. Sérieusement, pour quoi cet air surpris ? À croire que personne ne le fait jamais lors d'un rencard. Bon, dans l'optique où ce n'en est pas un, on peut considérer que c'est étrange, oui. Eeeet, si on part du principe que c'est un inadapté social comme Bébert qui les offre, ça peut être surprenant, je vous l'accorde. Mais hein, bon. Revenons donc à nos moutons. Sir McQueen, las de tenir le bouquet dans le vide décida au passage d'étaler sa culture. Culture généralement assez limitée quand le sujet ne concerne pas ses passions infantiles de nolife. Par chance, il lui arrive tout de même de retenir deux-trois bricoles sans grand rapport avec la technologie du siècle dernier.

- Tu sais, c'était difficile de le composer sans que ce le message ne soit ambiguë. Cette idiote de vendeuse voulait me vendre des roses. Des roses rouges ! La fleur de l'amour passionnel ! Elle pensait que j'avais un rendez-vous amoureux sous prétexte que je devais voir une fille. C'est ridicule, n'est-ce pas ? J'ai donc décidé de faire un bouquet te représentant. Le Jasmin premièrement, il symbolise la grâce et l'élégance. J'y ai ajouté du Lys, ça représente la pureté et la douceur. Le problème c'est que les deux sont blancs, alors j'ai décidé ensuite d'y ajouter un peu de couleur. J'ai donc porté mon dévolu sur la Pervenche bleue, ça se mélange bien avec le blanc, tu ne trouves pas ? Dans le langage des fleurs, c'est pour l'amitié naissante, je crois. La rose rose aussi correspond à l'amitié, mais elle peut prêter à confusion, mieux vaut donc l'exclure. Bon. Tu le prends ? Mon bras commence à rendre l'âme.

Après cette tirade, Albert secoua le bouquet, l'air de dire " Allez maintenant j'en ai marre de le porter comme un débile, prends-le avant que je ne le jette à la poubelle. "... On peut noter au passage qu'une si grande prudence dans le message délivré par les fleurs ne pouvait que refléter encore plus son côté paranoïaque. De plus, quelqu'un se souciant autant de ce genre de détails futiles ne pouvait qu'avoir quelque chose à cacher. Enfin, pour vouloir cacher quelque chose, encore faudrait-il être au courant de ce que l'on souhaite dissimuler. Hors, Albus, en parfait prototype du robot en chair et en os qu'il est, était bien incapable de se dire que la belle à la peau colorée lui plaisait. Vous savez, il ne faut pas trop en demander à quelqu'un incapable d'être certain d'aimer ou non quelque chose quand ça ne concerne pas ses jeux, ses comics et ses séries tv. Enfin bref, une fois ce satané bouquet entre les mains de Santana, Albert se redressa avec un peu de mal sur ses deux jambes, les protections de la plus faible n'aidant pas.

- J'ai faim. On y va ? Je suis fatigué d'attendre. En plus il fait froid, je ne veux pas attraper un rhume. D'ailleurs, tu n'es pas malade, hein ? Si c'est le cas je rentre au dortoir. Je refuse catégoriquement de rester en présence d'un nid à microbes. Qui plus est, j'ai des doutes quant à la sûreté de cet endroit. Je ne serai pas étonné que les surveillants de la clinique nous surveille en ce moment même. Tu sais comment ils sont, hein ? Toujours à épier nos faits et gestes ! ... Ah, non, c'est vrai, tu crois à ces histoires saugrenues de don, toi.

Soudain, Albus se remémora sa conversation d'hier. Quand on sort avec une fille, il faut aussi lui faire des compliments. C'est ce qu'on lui a dit. Sûrement pour la bienséance, il n'en savait pas grand chose. Lui il troue ça nul les compliments, rien ne prouve qu'ils sont sincères. Bon, un compliment donc... C'est à cet instant précis que Santana s'est probablement demandée ce qu'il arrivait au prince, car après le bouquet de fleurs, voilà que le blondinet se mettait à la reluquer de haut en bas en plissant les yeux. On a connu plus discret, n'est-ce pas ? Dans son tact légendaire, Ali Baba releva un détail lui paraissant être une bonne occasion de faire un compliment. Attention, accrochez-vous, voici donc un compliment, par Albert:

- Tu portes un soutien-gorge noir, je ne me trompe pas ? Il te va à ravir.

Cassos.
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Santana V. Richard
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MessageSujet: Re: What’s up with this Prince song inside my head?   What’s up with this Prince song inside my head? Icon_minitimeMar 25 Déc - 3:01

Stop waiting for Prince Charming. Get up and find him.
The poor idiot must be stuck in a tree or something.

Santana Richard n’était pas en retard. Sa montre l’était. Probablement. D’une ou deux minutes. Mais pas plus. Elle jeta un dernier coup d’œil au cadran en sortant des dortoirs, son sac sur l’épaule. Un vent violent lui arracha une grimace, sans l’arrêter pour autant. Prévoyante, elle avait attaché son imposante chevelure avec un foulard, soutenu par des épingles à cheveux discrètes – de toute manière, ça l’était toujours sous sa tignasse – de sorte qu’elle ne craignait pas d’être décoiffée ou de se manger les cheveux. Le vent ne pouvait, à la rigueur, que la faire frissonner. Elle resserra son écharpe en jetant un coup d’œil aux nuages. Un beau jour d’hiver, bien gris et froid, tout ce qu’elle aimait !
Ou pas. Mais elle avait accepté de retrouver Albert pour midi, alors... Et elle ne savait même pas pourquoi, et elle se posa sérieusement la question tout en traversant le parc. Elle aurait peut-être dû lui demander avant, mais ça aurait semblé bizarre. D’ailleurs, c’était sûrement histoire de manger ensemble, rien de... bizarre. Mais comme l’aîné McQueen avait des délires étranges, elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui lui était passé par la tête en l’invitant à m... *Mais non, qu’est-ce que tu racontes ?* Il n’avait jamais parlé de l’inviter. C’était stupide. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle avait pris un soin tout particulier à s’habiller, c’était idiot, ça aussi. De toute façon, c’était presque sa tenue habituelle, les talons en moins. Oui parce qu’Albert était plus petit qu’elle, alors bon, elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise et... *Je savais que je n’aurais pas dû revoir Orgueil et Préjugés hier soir.* Regarder un film à l’eau de rose avant de dormir avait des effets secondaires maléfiques le lendemain, qu’on se le dise. Tout en parcourant les derniers mètres qui la séparaient du lieu de rendez-vous, la violoniste sortit son agenda pour noter dans un coin qu’elle devait rendre au plus vite le DVD à Vegas. C’est là qu’elle le vit...

« ALBERT ! »

... évanouit sur le sol. Elle s’approcha en courant. Personne autour, on pouvait imaginer qu’il n’était pas dans cet état depuis longtemps. Ou que les gens étaient particulièrement lâches et hypocrites. Mais non... c’était bientôt Noël, on pouvait espérer un minimum d’altruisme. La musicienne se pencha au-dessus de son cadet, inquiète. Elle se souvenait un peu de ses cours de secourisme, mais elle ne pensait pas devoir s’en servir un jour.

« Albert ? Albert ! » Il venait de bouger. Elle s’accroupit à ses côtés, inquiète. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu te sens bien ? »

Elle ne savait pas vraiment à quoi elle s’attendait, mais sûrement pas à ce qu’il regarde sa montre. Encore moins pour lui signaler qu’elle était en retard. La jeune femme soupira. En un sens, ça signifiait « oui ». Il était en forme. Non vraiment, elle ne savait pas à quoi elle s’attendait. Elle savait qu’il était particulièrement maladroit en relations humaines, elle l’avait constaté personnellement, et son attitude ne changeait rien aujourd’hui. Encore une fois, elle se demanda ce qu’elle faisait là. *T'es vraiment un aimant à cassos, ma fille.* Si encore elle tombait sur des mecs normaux de temps à autre, pour compenser... mais non. Que les cassos. Toujours. Le dernier en date lui revenait en mémoire, mais elle ne voulait pas penser à lui. Franchement, à quoi bon ? Elle s’était déjà posé cette question. Des milliers de fois, surtout après lui... Elle connaissait la réponse, aussi difficile à avouer soit-elle. Pourquoi attirait-elle les cas sociaux ? Mais parce qu’elle les tolérait, tout simplement. Pire, elle les appréciait. Enfin... disons premièrement qu’elle avait pitié d’eux. Et elle finissait invariablement par s’y attacher, aussi maladroits soient-ils. Ça devait être comme les chiens et la peur. Les cassos sentent ce genre de trucs. *Mais quand même ! T’es pas si stupide, tu pourrais quand même te rendre compte que ça ne sert à rien !* Elle se faisait du mal, tiens. Comme si se préoccuper de gens qui n’avaient rien à faire de vous, au fond, pouvait l’aider, elle ! C’était comme recueillir un pauvre petit chat affamé dans la rue en espérant un peu d’amour en retour, enfin un minimum de reconnaissance ! Une semaine de bonne bouffe et un lit douillet plus tard, et ça se barrait sans un merci.
Enfin, voilà toutes les sortes de choses qui traversaient l’esprit de Santana quand elle regardait Albert, ce qui expliquait sûrement pourquoi ses réactions face à son excentricité se résumaient bien souvent à soupirer, à lever les yeux au ciel ou à le regarder d’un air blasé. Sauf aujourd’hui.

Parce que ce qu’elle n’avait pas prévu, la grande, l’intelligente, la sage et prévisible Violin, c’était qu’Albert se montre... imprévisible, lui. Alors, oui. Elle ouvrit de gros yeux lorsqu’il lui tendit ce bouquet de fleurs, ma foi hétéroclite, mais pas désagréable à l’œil. La surprise n’était pas feinte, et n’avait rien à voir avec ce genre de réaction que l’on voit chez les filles toutes contentes que leur chéri leur offre des fleurs parce que, hihi, c’est trooop romantique mon amouuuur ! Non là, l’expression de Santana était principalement due à... une prise de conscience. Ou une découverte. Appelez cela comme vous le souhaitez.
Elle venait de réaliser une chose à propos du McQueen, mais aussi d’elle-même. Attention, révélation ! Non seulement comprenait-elle qu’Albert pouvait faire preuve d’un acte de générosité tout à fait désintéressé – non parce que, franchement, elle ne croyait pas une seule seconde qu’il lui offrait ces fleurs pour se faire bien voir – mais également qu’elle avait mal répondu à la grande question précédemment citée, à savoir « pourquoi j’attire que les cassos qu’ai-je fait au ciel pour mériter ça j’ai la poisse c’est ça ? » – et autres atermoiements précédant généralement une cure de glace au chocolat devant un film à l’eau de rose un dimanche après-midi. Je vous défie de critiquer cette technique post-déprime de célibataire.

La grande réponse à la grande question, c’était...

« ... alors j'ai décidé ensuite d'y ajouter un peu de couleur. J'ai donc porté mon dévolu sur la Pervenche bleue, ça se mélange bien avec le blanc, tu ne trouves pas ? Dans le langage des fleurs, c'est pour l'amitié naissante, je crois. La rose rose aussi correspond à l'amitié, mais elle peut prêter à confusion, mieux vaut donc l'exclure. Bon. Tu le prends ? Mon bras commence à rendre l'âme. »

Santana écarquilla davantage les yeux devant les explications d’Albert, avant de se ressaisir. Ce qui lui semblait un bouquet de fleurs tout à fait banal était apparemment une pièce montée toute réfléchie.
La réponse ?
Quoi, la réponse ?
Aaaah, la réponse !
Non mais comme si j’allais le dire maintenant, ho. (Note : Attention, le sadisme du narrateur du dessus est contagieux.)

« Je vois que tu y as apporté une attention particulière, c’est une gentille euh... attention. »

Elle faillit ajouter qu’offrir des fleurs était un geste ambigu, d’où l’erreur de la fleuriste, mais elle avait peur qu’il interprète mal ses propos. Ce n’était pas qu’elle n’était pas contente d’en recevoir, ou qu’elle se souciait du côté ambigu de la chose – dans sa tête, Albert était toujours incapable d’une quelconque arrière-pensée à ce sujet. Pas qu’il était trop jeune, juste... eh bien... totalement ignorant. Mais bon, elle n’était pas certaine d’avoir la patience de lui expliquer tout ça, et puis elle avait peur qu’il vire parano s’il captait qu’il y avait une ambiguïté, donc... non. Elle sourit.

« Merci Albert. »

Elle aurait dû commencer par là, ça lui aurait évité tout un tas de questions stupides sur la raison de ce geste. Bien sûr qu’il n’y avait aucune raison. À part celle de vouloir se montrer gentil, visiblement, ce qui était suffisant pour Santana. Enfin. Ça aurait dû être suffisant, mais ça ne l’était visiblement pas puisqu’elle se prenait encore la tête à réfléchir sur le sujet et que ça commençait sérieusement à la gonfler, sauf qu’elle ne savait pas si c’était son attitude ou le simple fait d’ignorer ce qui l’agaçait vraiment qui lui portait sur les- OH ET PUIS ZUT.
Elle prit le bouquet qu’Albert agitait sous son nez avec un sourire poli. Cesse de penser. Elle hocha lentement la tête à chaque nouvelle parole du SPE. Inutile de le contredire, elle avait déjà essayé, sans succès. La plupart du temps, elle essayait de comprendre un peu, mais en règle générale ça la blasait bien vite alors elle se taisait et approuvait tous ses propos. Elle ne voulait pas le froisser, même s’il aurait bien besoin qu’on le secoue une bonne fois pour toutes. Enfin. Ce n’était sûrement pas conseillé dans son cas de... enfin... quel que soit son cas. Bref, elle ne voulait pas être méchante avec lui.

« Je ne suis pas malade, ne t’en fais pas. Où est-ce que tu veux manger ? »

Et, à bien y réfléchir...

« Tu avais prévu quelque chose de particulier ? Enfin, en particulier... quelque chose, quoi. »

QU’EST-CE QUE JE FAIS ICI ? Elle ne savait si elle devait se sentir totalement stupide d’avoir accepté, ou totalement stupide (encore) de vouloir rester pour le découvrir. Vous voulez la grande réponse ? La vérité ? Mais je l'ai dit. Elle ne voulait pas être méchante avec lui. Elle en était tout simplement incapable. Peut-être était-elle persuadée que les cassos étaient autre chose que des cassos au fond d'eux. Peut-être souhaitait-elle découvrir ce quelque chose, inconsciemment.

Ou alors, elle était juste trop gentille et trop stupide.

« Tu portes un soutien-gorge noir, je ne me trompe pas ? Il te va à ravir. »

C'est bien ce que je disais.

« Hein ? » lâcha Santana sous le coup de la surprise, une expression aussi délicate que cette exclamation sur le visage.

Donc pas tellement. Elle remonta machinalement le col de son pull en fronçant les sourcils et resserra son écharpe autour de son cou.

« Ce n'est pas vraiment... » un compliment ? « En quoi ça te... » regarde ? « C'est pas la peine de... » mater mon soutif ? Faire un compliment minable ? ... non. « Laisse tomber. Alors, où on va ? »

Elle se racla la gorge, clairement nerveuse. Enfin... clairement pour elle, pas sûr qu'Albert saisisse la subtilité de la chose, lui. Oui monsieur McQueen, ceci est clairement une tentative de diversion. Santana hésitait même à lui dire. Elle ne savait pas si elle devait s'insurger de son manque de tact, lui expliquer la vie ou juste laisser couler. Elle remonta son sac sur son épaule et se retourna brièvement vers lui :

« Généralement, on complimente les filles sur leurs vêtements, Albert. Leur veste, leur pull, leur sac, leur coiffure... pas leurs sous-vêtements. Tu le sauras pour la prochaine fois. »

Vraiment trop stupide gentille.

Joyeux Noël m'sieur ! santa
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Albert E. McQueen
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MessageSujet: Re: What’s up with this Prince song inside my head?   What’s up with this Prince song inside my head? Icon_minitimeDim 20 Jan - 23:49

- Je vois que tu y as apporté une attention particulière, c’est une gentille euh... attention.

Alors ça, oui, il avait apporté son attention à son bouquet, le chevelu. Même qu'il avait bien enquiquiné la pauvre fleuriste. Mais face à cette affirmation, Albert, pour changer, se contenta de garder un visage endormi. Elle le remercia ensuite, parce qu'elle était gentille, la Santana. Mais Albert, lui, même s'il n'était pas mauvais, était un peu con-con. C'est donc sans surprise que dans sa grande habitude des rapports sociaux, en lieu et place d'un " De rien ! J'avais peur de ne pas choisir les bonnes fleurs et que tu trouves le bouquet moches... Je suis vraiment content que ça te plaise !" suivi d'un timide rougissement, le prince haussa les épaules et annonça d'un ton monocorde:

- C'est normal, on doit toujours faire attention à ce que l'on offre. Parce que les gens, même quand ils reçoivent quelque chose gratuitement, ils arrivent à être mécontents. Surtout les filles comme Lisa.

Oui, c'est bien Albert, tu es un génie, c'est super de parler d'une autre fille durant un... Un rencard ? Un rendez-vous entre amis ? Enfin, c'est pas sympa de parler d'une autre à une fille qui s'est faite belle. Visiblement pour toi. Elle a même eu la délicatesse de ne pas mettre ses talons pour que tu n'ais pas l'air d'un nain, tu te rends compte ? Non, c'est vrai, toi Albert, tu captes rien de rien, t'es vraiment à l'ouest. Même si tu trouvais une fille nue dans ton lit, je ne suis pas certain que tu comprendrais que c'est un signal pour copuler. Faut dire que la seule fille venant souvent dans ton lit, c'est ta soeur, alors ce serait glauque. M'enfin, laissons là mes dérives mentales et revenons à nos moutons. Donc, le mou du genou se redressa, comme déjà indiqué, et râla sur le froid ainsi que sur le vide remplissant son estomac.

C'est qu'il aurait presque pu avoir belle allure, là, dans son trench coat beige, son écharpe rouge, sa chemise blanche, son pantalon noir et ses chaussures de luxes marrons. Pour rappel, même s'il se fiche de la mode comme du pagne de Temujin, la garde robe " de sortie " du prince a été faite par sa soeur, qui refuse catégoriquement qu'il se promène à l'extérieur comme il le fait dans sa chambre: en débardeur blanc et short noir, c'est donc normal que ça ait un peu de gueule. Enfin... Oui, disons qu'il pourrait dégager beaucoup de charisme, s'il avait pensé à ne pas laisser ses cheveux en liberté, qu'il faisait 10 cm supplémentaires et n'affichait pas un visage respirant autant la joie que celui d'un gothique se photographiant dans sa salle de bain. Là ok, il aurait le potentiel de faire tourner la tête de quelques filles. Mais il resterait le problème que représente sa personnalité, alors, hein, bon. Au fait, elle raconte quoi de beau la pauvre damoiselle subissant la présence du blond ?

- Je ne suis pas malade, ne t’en fais pas. Où est-ce que tu veux manger ?

En voilà une bonne nouvelle, peut-être qu'ainsi, Albert se laissera toucher et découvrira le contact de la chair, lors d'une danse érotique offerte par la ravissante Violine, et c'est alors qu'ils s'en iront à l'hôtel, leurs corps nus se serrant dans le noi- ah non, y a pas le logo -18. Zut alors, c'est quand que je rédige du cul moi ? Jamais ? Les héros ne correspondent pas pour un scénario de ce genre ? Et merde. Où j'ai rangé Erick moi ?

- Tu avais prévu quelque chose de particulier ? Enfin, en particulier... quelque chose, quoi.

Ah. Bon. Il faudrait peut-être que Bébert réponde, hein ? Non ? Oui ? Certainement ? Non parce que sinon ça va manquer de vie, et déjà qu'il est pas bien expressif l'autre balai blond. Hum. C'est moi ou la d'moiselle elle dit quelque chose d'un poil étrange ? Quelque chose en particulier ? De quoi qu'elle cause ? Elle veut se rendre dans une boîte sm peut-être ? Cuir cuir cuir moustache ? Ah, on me murmure que c'est un peu trop particulier ça. Dommage, ça serait amusant de voir un prince en latex. Comment ça je déraille encore et il faut rester sérieux ? Je cherche une réponse moi, oh ! Allez, en avant Albus !

- Hum. J'espère que tu ne mens pas. Par ce temps, il serait facile d'attraper un rhume. Et oui, j'ai en effet prévu quelque chose, mais je ne peux pas encore en parler. Je te dirai tout une fois dans le restaurant.

Oh Alberounet, comme tu es mystérieux ! C'est bien, ça va l'intriguer, elle va se dire que t'es trop dark et craquer pour ta bouille d'aspirine ! Tu progresses ô mon futur beau gosse, on va pouvoir faire quelque chose de toi ! Oui, je vois déjà un avenir radieux pour le nabot chevelu que tu es, ensemble, on va tout déchi-

- Tu portes un soutien-gorge noir, je ne me trompe pas ? Il te va à ravir.

... Rah mais qui m'a foutu un couillon pareil dans les pattes ?! Je veux l'échanger contre un meilleur personnage ! Comment ça c'est pas remboursable parce qu'il était en solde ? Mais. Mais ! Je proteste ! Donnez-moi un meilleur modèle ! Pitié ! Même un Temujin - encore lui - si vous voulez ! Non ? Beuheuheu. Allez, reprends-toi Darthyfrice. Prends une grande respiration. Voilà.

- Hein ?

Oui, c'est le mot. Je suis d'accord avec toi Violine,moi aussi si on me disait ça comme si on me parlait de la météo, je serais un peu beaucoup en mode wtf. Et mince, elle remonte son pull et resserre son écharpe, plus de plan sur les boobs, tu crains Albert. Comment qu'on va se palucher au bureau maintenant ? Vilain prince, vilain !

- Ce n'est pas vraiment...
- ?
- En quoi ça te...
- Hein ?
- C'est pas la peine de...
- De quoi ?
- ... Laisse tomber. Alors, où on va ?
- Au restaurant.

Râclement de gorge d'un côté, air perplexe de l'autre. Albert se demandait ce qu'avait Santana, elle parlait d'une manière fort étrange. Peut-être avait-elle du mal à respirer ? Ce n'était pas normal. Il n'avait rien fait de mal à ce qu'il sache. Un bouquet de fleurs, un compliment, il avait été un parfait gentleman, du moins le pensait-il. Bien sûr, n'importe qui lui donnerait une baffe à l'instant même, sauf les autres cassos de son espèce, n'étant pas au courant que la lingerie d'une fille, c'est assez personnel. Bien que quand on en voit certaine faisant tout pour qu'on y pose les yeux, il y a de quoi se poser des questions. Par chance, Violine ne semblait pas vouloir décoller sa main contre le visage de son étrange ami. Pourtant, je suis certain que ça lui ferait du bien. Et pas qu'à elle, on veut tous lui coller une baffe à cet abruti pas foutu de nous donner une scène olé olé !

- Généralement, on complimente les filles sur leurs vêtements, Albert. Leur veste, leur pull, leur sac, leur coiffure... pas leurs sous-vêtements. Tu le sauras pour la prochaine fois.

Aaaah, c'est gentil de ta part ma belle jazz woman, mais tu sais, tu parles avec l'aîné McQueen, quelque chose d'aussi socialement logique, pour lui, ça sonne un peu comme s'il t'expliquait à toi comment effectuer un ultra combo sur un jeu de baston random. Plus simplement, le Albert, il a pas vraiment intégré ce que tu viens de lui raconter. Hey, les gens, au fait, c'est moi ou elle vient de dire " pour la prochaine fois " ? Oh. Oh oh oh. Oh oh oh oh oh oh !

- Pour quoi tu dis ça ? Un soutien-gorge est un vêtement. Tu racontes n'importe quoi. Et en plus tu divaguais il y a instant. Tu es certaine de ne pas être malade ?

Oh, t'inquiètes pas mon Bébert, à ce rythme, c'est toi qui va la rendre malade. M'enfin, il est temps de se bouger un peu ! C'est donc sans attendre la moindre réponses que monsieur reprit la parole.

- Quoi qu'il en soit, il est temps d'y aller. Suis-moi.

Bien, vous voilà en route ! Enfin de l'action ! En plus les rues sont assez romantiques dans ce paysage, hein mon coco ? La neige, les décorations de Noël, les lumières douces et chaleureuses... La preuve que l'ambiance est parfaite, c'est que plus vous vous rapprochez des restaurants, plus vous pouvez voir des couples s'enlacer, se tenir par le bras, s'embrasser... Alors pour quoi diable, toi, tu te tiens à 20 bon centimètres de la fille qui t'accompagne ?! Tu pourrais faire un effort pour les lecteurs ! Oh, tiens, mais... Albert, tu prendrais enfin conscience que dans ton corps se trouve... Des hormones ?!

- Hum. Je ne comprends pas pour quoi tout le monde fait ça.

Oh, pardon, j'étais trop surpris pour vous dire ce que venait de faire notre "joyeux" handicapé. Alors, il s'était stoppé net, ensuite, il a regardé la foule, suite à quoi il s'est retourné et a regardé Violine quelques secondes avant de poser ses mains sur la taille de la belle, le tout en la fixant droit dans les yeux. Il est bon de noter qu'une belle mélodie se faisait entendre, et qu'en réalité, il imitait la pose des couples s'occupant à danser. Voilà, vous saisissez mieux la situation maintenant ? Non parce que, on sait jamais avec vous, vous auriez pu vous imaginer que d'un coup, il lui avait roulé un gros patin baveux. Si c'est le cas, je vous conseille de penser à vous trouver un partenaire sexuel au plus vite: vous êtes gravement en manque les cocos. Après avoir continué à fixer Santana trois petites secondes, il retira ses mains et les ramena à ses poches, avant de reprendre la route, comme s'il ne s'était rien passé.

- En quoi est-ce utile de se tenir comme ça ? C'est pour avoir plus chaud ? Et ça leur sert à quoi de danser ? Ils n'ont qu'à marcher, c'est moins fatigant, et ça garde tout autant au chaud. ... Santana ?

Le prince se retourna, Violine n'ayant visiblement pas bougé entre temps. Il se stoppa donc, se questionnant. Avait-il encore fait quelque chose que l'on ne doit justement pas faire ? Quoi alors ? Ça n'avait pas l'air de gêner qui que ce soit de faire ça. Il se demanda alors si pour mettre ses mains à la taille d'une fille, il fallait être plus lié qu'il ne l'était à Santana. Hum, ça lui semblait étrange: il avait aperçu deux filles passer d'un partenaire à un autre au changement de la musique. Albert ne comprenait pas. Ça l'énervait. Alors il fronça légèrement les sourcils et se rapprocha de sa compagne, en boitant. Et là, j'ai envie de faire référence à un certain bouquin, un en rapport avec des annales. Donc, soudainement, une idée traversa la tête de notre chérubin, une idée qui aurait tout aussi bien traverser l'esprit d'un crapaud, qui bien entendu, n'aurait rien pu en faire, car c'est un crapaud. Oui, d'entre tous, c'est Albert qui avait reçu cette pensée fugace dans le crâne, elle qui, remontant le fin fond de l'espace, pouvait tomber sur n'importe qui, frappa donc Sir McQueen.

- Euh ... Tu veux peut-être... Danser ?

BINGO ! Ce soir tu baises champion !

- Je vais te trouve un cavalier. Attends-moi là.

Hein ?

- Ça ne devrait pas être trop difficile, tu n'es pas une fille moche.

... Non mais moi je dis plus rien, il me désespère.
Quoi ? Il faut dire ce qu'il se passe après ? Ah non, je refuse, vous voyez pas que c'est un boulet ? ... Bon, d'accord. Alors, après sa proposition virant en ascenseur émotionnel de gros sadique, l'autre machin s'en alla à la rencontre des mâles du coin, parce que vous savez, c'est sympa d'arranger des plans culs à la fille qui a répondu présente à votre invitation, s'est faite belle et semble à peu près vous supporter. Si si, je vous jure, c'est la preuve qu'on est un mâle alpha. Bah oui, c'est logique, ça sonne comme un " moi être tellement un beau gosse que si je veux, je te montre que tu es tellement inférieure à ma personne que je te présente les autres mâles m'étant inférieurs, comme je suis un roi. ", sauf qu'en fait Albert ne pense pas du tout comme ça, et que ça te donne surtout l'air d'un cas extrême de bolossitude. Bref, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire " ce soir je vais manger de la licorne avec un zeste de gobelin, le tout avec une soupe de leprechaun. ", il ramena un grand et beau brun aux yeux bleus - son exact opposé quoi - devant une Violine qui ne semblait pas revenir du manque d'intelligence/tact/logique/cerveau du nabot blond.

- Bonsoir mademoiselle, je me nom-
- Voilà, il devrait convenir, je vous laisse. Mais attention, pas plus de deux danses, sinon on risque de ne pas entrer dans le restaurant à cause du retard.

Je veux le tuer. Je peux ? Allez quoi, il a le don de Kenny, on s'en contrefiche s'il y passe ! Histoire pas encore assez développée pour qu'il retourne à la case départ ? Maiiis ! Pitiéééé ! Toujours pas ? Bordel.
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MessageSujet: Re: What’s up with this Prince song inside my head?   What’s up with this Prince song inside my head? Icon_minitimeMer 5 Mar - 16:31

Santana se demandait un peu ce qu'elle faisait là. Bien sûr, Albert était gentil et tout le tra la la, mais elle n'était pas sûre qu'ils aient la même idée en tête concernant ce rendez-vous. La jeune femme l'écouta parler des fleurs, et de sa soeur, et cela ne fit que lui rappeler combien ils étaient différents. Albert était peut-être adopté ? Il aurait été impoli de demander, mais Santana le trouvait si différent de Queen qu'elle se disait qu'ils avaient dû être séparés à la naissance. Ce n'est pas qu'Albert ne connaissait pas les règles de politesse et de vie en société, non. Elle était persuadée que les McQueen l'avaient bien briefé à ce sujet. Mais il semblait les utiliser de la mauvaise façon. Comme s'il lisait le manuel à l'envers. Il faudrait qu'elle lui offre "La vie sociale pour les nuls". Ou "Être un gentleman pour les nuls", songea-t-elle en l'entendant râler un peu.
Ça faisait partie de son charme.
Oui.
L'auto-persuasion, c'est le bien.
Le point positif dans l'histoire, c'est qu'il y avait une surprise. Apparemment. En tout cas, Santana préférait penser que c'était positif. Si ça se trouvait, il avait invité des potes geeks et ils allaient faire une lan au McDo du coin. Notre musicienne n'était pas très portée sur toutes ces choses informatiques, mais elle n'avait rien contre l'idée de, euh. découvrir de nouveaux horizons ? Si seulement Albert lui en avait parlé plus tôt, au lieu de la laisser se poser tout un tas de questions. L'esprit d'une fille est dangereux c'est moi qui vous le dit. Ça se fait des films toute seule et après ça râle parce que la réalité ne surpasse pas la fiction. Franchement.
Santana était une brave fille, tout à fait consciente de ce point. Elle pouvait même se laisser aller à imaginer que l'asocialité du blond pouvait se justifier par ses passe-temps solitaires - en gros ce n'était pas de sa faute. Gentille fille. Elle facepalma très fort dans sa tête quand le sujet délicat de ses sous-vêtements agrémenta la (pauvre) discussion entre eux deux, se disant qu'Albert avait sûrement raté une étape de son éducation. Ce n'était pas de sa faute. Vraiment. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle s'autorisa tout de même à lever les yeux au ciel devant sa réponse. Il ne comprenait rien.
Pas.
Sa.
Faute.
Inspire expire, Violine, ça va bien se passer.
Heureusement, ils allaient quelque part. Vio ne savait pas où ni comment, mais ils y allaient. Le paysage était magnifique, ça lui faisait au moins une chose à regarder sans désespérer en son for intérieur. Encore que l'ambiance romantico-niaise des couples agglutinés dans les rues décorées pour Noël n'était pas pour lui remonter franchement le moral. Enfin. La neige était belle, les décorations magnifiques, l'ambiance niaise mais gentillette, rien qui puisse la rendre morose. Elle sourit même en dépassant quelques boutiques joliment décorées. Non, elle n'oserait pas demander à Bébert de s'y arrêter, rassurez-vous. Il était capable de la planter sur place avec un "bon bah tu me rejoins plus tard alors" innocent. En parlant d'innocence...

« Hum. Je ne comprends pas pour quoi tout le monde fait ça. »

Santana baissa les yeux sur la main du blond, là, sur sa taille. Le pire, c'est que ça la choquait à peine. Quand on entend une réplique bizarre ? Super-Albeeert ! Quand on voit une réaction bizarre ? Super-Albeeert ! (Je vous laisse chantonner ça tous seuls.) Je vous jure que Santana se retenait. Mais c'est sorti tout seul :

« On appelle ça des couples, Albert. »

Elle avait parlé d'un ton posé, peut-être légèrement désespéré, mais pas méchant quoique l'ironie soit flagrante.

« Il arrive que les couples dansent. Tu as entendu parler de ça ? Des instruments, de la musique, des pas... valse, tango, tout ça ? »

Elle aurait pu s'adresser à lui comme s'il était débile, mais elle était à 99% sûre qu'il ne savait vraiment pas ce qu'il faisait là, avec sa main sur sa taille. Sinon il se serait pris une baffe. Ouais, elle est comme ça Santana. Elle aime pas qu'on la tripote discrètement. Mais Albert était trop... naïf. Elle grimaça.

« Euh ... Tu veux peut-être... Danser ? »

OH MON DIEU. La grimace de Santana se mua en un étonnement sincère. Sincèrement surprise. Sincèrement... presque contente, en fait. Pas seulement qu'il lui propose de danser, parce que la musique c'était un peu toute sa vie, donc oui, ça lui faisait plaisir, mais aussi parce qu'elle était positivement ravie de voir qu'il captait quelque chose, là.

« Je vais te trouver un cavalier. Attends-moi là. »

Ah ben non en fait.

« Ça ne devrait pas être trop difficile, tu n'es pas une fille moche. »

C'était presque un compliment. Santana soupira et se passa une main sur le visage. Réveillez-moi par pitié. Non. RÉVEILLEZ-LE. Merde à la fin. Elle aurait dû le planter là. Pourquoi se souciait-elle autant de lui ? C'était pas marqué "S.P.A. pour cassos" sur son front, non ? Non. Bon. Alors tu prends tes clics et tes clacs et tu te casses.
Le pire, c'est qu'il a l'air vraiment convaincu de son truc.
Genre il pense que ça va lui faire plaisir.
Hum.
Comment lui dire.
Albert je ne veux pas danser avec un inconnu, je veux danser avec toi.
Même si tu serais capable de m'écraser les pieds et de me faire tout un tas de commentaires désagréables.
Tu vois.
J'en suis à ce point-là.

« Bonsoir mademoiselle, je me nom-
- Voilà, il devrait convenir, je vous laisse. Mais attention, pas plus de deux danses, sinon on risque de ne pas entrer dans le restaurant à cause du retard. »

Non, elle n'était pas désespérée, ce n'est qu'une illusion de votre esprit. Santana fixa le beau gosse - Albert avait bon goût, fallait dire... non mais elle ne voulait pas pousser la réflexion plus loin - le beau gosse donc qui avait l'air gentil aussi, le pauvre, il ne devait rien capter. Un peu comme Violine. Elle eut pitié de lui, du coup. Et fit la seule chose qu'elle aurait dû ne pas faire.

« D'accord, moi c'est Violine. Albert, tu restes et tu regardes. Je vais te montrer comment on fait. »

Elle refila sans délicatesse le bouquet à Bébert, prit la main du garçon et l'amena à quelques pas de là, dans la foule qui dansait, suivi d'un geste de la main qui signifiait clairement au blondinet qu'elle l'avait à l’œil. S'il la plantait là, elle lui courrait après pour le baffer. C'est tout.
C'est pas comme si elle avait deux choix censés : remballer Bébert et se casser OU remballer Bébert et se casser avec le beau gosse. Mais non. Trop bonne, trop conne.

Mais elle était gentille au point de se dire que c'était de sa faute. Albert n'avait jamais eu aucune arrière-pensée. Le rendez-vous, c'était dans sa tête à elle. Il ne la voyait que comme une amie.
Oui voilà, c'est ça. C'est exactement ce que vous pensez.
Santana venait de se faire friendzoner par un mec qui ne savait même pas ce que ça voulait dire. Dur. Elle prit sur elle et sourit à son cavalier.

« Il faut excuser mon... mon pote » VOILÀ TU L'AURAS VOULU, SALE INGRAT « il ne sait pas danser et j'aimerais lui apprendre. »

Ils firent donc quelques pas au rythme de la musique niaiiiiise douce du petit orchestre de rue. Ça aurait été diablement romantique si le type avec qui elle dansait n'était pas un parfait inconnu. Elle s'en fichait qu'il soit beau à regarder, ou qu'il soit un bon cavalier. Tiens, c'est vrai ça. Il dansait vraiment bien. Tellement bien que Santana faillit s'éloigner de son objectif, qui était euh... non, pas rendre Bébert jaloux (quoique), juste lui montrer que... ben... elle pouvait danser. D'accord, j'avoue, elle n'avait aucune idée précise en tête en acceptant. Ça lui arrivait encore, très rarement, de prendre des décisions sur le moment. Elle s'en voulait à chaque fois.
La danse finie, elle remercia son cavalier et refusa poliment une autre danse, arguant qu'ils allaient être en retard au restaurant. Elle fit les quelques pas qui la séparaient de son hôte en remettant son écharpe en place et, les joues un peu rouges d'avoir virevolté dans le froid comme ça, elle balança sur un ton qui n'admettait aucune réplique :

« J'espère que tu as tout suivi, parce que la prochaine fois c'est avec toi que je danse, Albert. Maintenant on va manger, d'accord ? J'ai faim. »

Ouais, elle aussi elle pouvait geindre, ouais ! Elle croisa les bras et attendit que son pote reprenne les choses en main. Même si elle aurait peut-être, au fond, dû s'en occuper. Mais bon. Elle ne pouvait pas lui apprendre à danser, à parler aux filles et à être poli dans la même journée. Et puis ça l'avait épuisée, toute cette histoire.


Quand on n'attend plus la réponse d'un rp ? Super-Bubuuulle !
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MessageSujet: Re: What’s up with this Prince song inside my head?   What’s up with this Prince song inside my head? Icon_minitimeMar 22 Avr - 15:21

Oh, regardez, c'est joli comme décor non ? Des amoureux ( Ou des plans culs, ne soyons pas sectaire. ), de la neige, des décorations de Noël ( Emmerdons tous bien fort le petit Jésus et Hanouka, vive la société de consommation ! ), de la musique joyeuse/niaiseuse/tuez-les, et au milieu de tout ça, un chevelu blond ne dépassant pas le mètre 70 qui ne semble pas comprendre ce qu'il vient faire ici, alors que, je dis ça je dis rien, c'est lui qui a, sans même s'en rendre compte ( Ce serait trop beau. ), organisé un rencard avec une madame ( Avec des seins et tout. ). On devrait tuer ce mec ( ... Ça viendra. ), il est horripilant. En plus, l'air de rien, il touche la damoiselle. Sans ne serait-ce qu'en profiter un peu pour lui tapoter les fesses. Rah ! Et comment notre gagnante réagit devant Super Teubé(bert) ? Comme ça:

- On appelle ça des couples, Albert.

En voilà une information capitale. Le plus triste là-dedans étant que c'est limite si ce n'en était pas vraiment une pour l'aristocrotte. Je déprime sévèrement là.

- Il arrive que les couples dansent. Tu as entendu parler de ça ? Des instruments, de la musique, des pas... valse, tango, tout ça ?

Tu peux aussi l'appeler Con, Santana, je ne t'en voudrais pas. Trucmuche fronça les sourcils, l'air penseur. Bien sûr qu'il avait entendu parler de ça. C'est pas comme si ses parents avaient tentés de l'éduquer, jadis, d'antan, quand il marchait encore sans boiter comme un Dr House au rabais. C'est qu'il en avait vu, des instruments et des notes. C'est qu'il en avait étudié, des danses. C'est qu'il avait bien tout foiré malgré ses efforts, le raté des McQueen. Aucun sens du rythme le blondinet. Ça la fout mal quand pratiquement tous les membres de votre famille jouent d'un instrument au minimum. Albert, même avec un triangle, il est incapable de faire quoi que ce soit de correct. Mais il avait l'habitude depuis le temps. Albert, c'est un peu un bug dans la matrice de l'humanité. Un programme codé avec les pieds vous menant droit au blue screen. Vous avez saisi l'idée. Quoi qu'il en soit, c'est à cet instant qu'il réalisa quelque chose.

- Euh ... Tu veux peut-être... Danser ?

Santana arborait un visage plein de surprise, manque de pot pour elle, Boulet n'avait pas compris qu'elle voulait danser avec lui. Ainsi s'en alla-t-il en quête d'un homme, un vrai, avec des poils, pour la belle à la peau chocolat. Se fiant aux goûts de sa soeur en matière de mecs ( Il serait bien incapable de vous dire si quelqu'un est banal, beau ou carrément canon. ) ( Il sait juste reconnaître les moches. ) ( Comme lui. ) ( Ce sombre crétin. ), il dégota bien vite un spécimen semblant bien foutu. Dans le genre j'aime tuer moi-même mes relations dans l’œuf, il y va fort je trouve. Même Summer est plus gentille quand elle vous brise le cœur. Ramenant le prince charmant à Santana, il coupa la parole au monsieur et se retrouva le bouquet entre les mains, avec obligation de regarder Violine danser pour apprendre comment on fait... Albert se colla contre un lampadaire non loin de là et croisa les bras en arborant sa mine ronchonne. Sur l'instant, il avait un peu l'air d'un père laissant sa fille faire un tour de manège contre sa volonté, pressé de pouvoir enfin laisser la gamine à sa mère pour s'en aller la tromper avec sa meilleure amie. Oui, j'ai une vision pure et innocente des rapports humains. Vous en doutiez ?

C'était un miracle que Santana ne l'ait toujours pas laissé sur le carreaux se dégoter un type plus intéressant et, avec du bol, retrouver une vie sexuelle épanouie. Quoi ? J'ai écrit quelque chose de mal ? Roh, soyons sérieux: pour rester avec un boulet de ce niveau, elle devait sérieusement crever la dalle. Ou alors, la belle avait un esprit de compétition assez dingue. M'enfin moi je suis pour la théorie du masochisme: il faut aimer souffrir pour avoir un faible envers Bébert. M'enfin, elle fait ce qu'elle veut hein, moi aussi j'aime bien les défis impossibles. Quand c'est les autres qui s'y collent pendant que je les regarde en sirotant mon orangina. Hum... Attendez... Je viens de réaliser que je suis en train d'écrire ça en parlant d'une madame à la peau pas très très blanche en train d'en chier. SOS racisme va vouloir ma peau, au même titre que Queen qui péterait sévèrement un câble si elle apprenait qu'une jeune femme tourne autour de son frère chéri d'amour.

Bref, pendant que Santana semblait peu à peu prendre goût à la danse, Albert luttait de son côté avec ses pensées torturées de mec en manque. De jeux vidéo, bien sûr. Non mais vous pensiez à quoi ? Ce truc avoir des pulsions sexuelles ? Z'êtes pas nets vous. Bébert donc, en laissant sa camarade danser avec monsieur l'inconnu, plutôt que de virer jaloux comme  n'importe quel autre mec, pensait à quoi il pourrait bien jouer s'il était resté dans sa chambre sombre, mal aérée et éclairée par la faible lumière de la tv cathodique déposée sur le bureau. Bureau envahit de piles de boîtiers divers et variés. C'est beau une grotte de nolife déconnecté de la réalité. Ça me fait penser à ma chambre, les livres en moins. ... Je vais réfléchir sur le sens de ma vie et je reviens. ... Voilà, c'était pas long. Un peu comme le pénis de Kyle le soumis. Oh oh oh, je suis drôle ! Mais concentrons-nous voulez-vous ? On a pas avancé d'un iota, c'est pas sérieux cette histoire ! On arrête les conneries maintenant, non mais oh ! Elle fait quoi donc, madame trop bonne trop conne ? Oui, je sais qu'elle danse, c'est bon hein, je suis débile moi, pas gâteux. La différence est minime, certes, mais pour faire la différence, dîtes-vous que moi je ne porte pas de couches. Enfin si, mais c'est seulement quand ma petite amie veut que je me déguise en bébé pour me donner la fessée. Concentrez-vous je vous dis, vous êtes infernales.

Bidule regardait donc l'inconnu et Santana danser. Elle avait une expression plus détendue, elle avait même l'air de s'amuser. Rien de très surprenant, la danse et la musique entrant facilement dans la caste de la passion chez Violine. Albert soupira. Il ne comprenait pas, ça l'énervait. Ok, lui aussi il aimait la musique, comme tout le monde, mais se laisser transporter par elle ? Erreur système. Il ressentait une désagréable sensation, comme si quelque chose l'irritait, mais il ne savait pas bien quoi. La danse terminée, Violine revint vers Saloperie, les joues rouges. Albert s'apprêtait à faire une remarque cinglante à base de " C'était long. On va être en retard par ta faute. ", mais il n'eût même pas le temps d'entrouvrir la bouche que la musicienne lui asséna, sur un ton sans réplique, ceci:

- J'espère que tu as tout suivi, parce que la prochaine fois c'est avec toi que je danse, Albert. Maintenant on va manger, d'accord ? J'ai faim.

Cacaprout cligna des yeux, surpris. De un, il s'était fait coupé la parole avant même de la prendre, de deux, il ne s'attendait pas du tout à ce que Vio lui dise ceci. Danser avec lui ? Pour quoi ? C'était louche ça. Très louche ! Peut-être un coup du gouvernement pour se rapprocher de lui ?! Non, Santana ne le trahirait pas pour eux. À moins qu'elle soit avec l'ennemi depuis le départ ? Hum, c'est une piste à ne pas négliger. T'es un champion Albert, tu devines trop les plans des méchants ! Ou t'es débile. Je penche pour la seconde option.

- Danser ? Moi ? Avec toi ?

À l'expression de Santana, qui devait sentir venir le refus, Albert se stoppa net, cherchant quoi dire pour dire que non, il a pas envie et que c'est louche, sans se prendre une gifle en retour. Une excuse lui vint en tête. Une excuse vraie mais le vexant profondément, trouvant très désagréable de le reconnaître en son for intérieur.

- Tu... Tu es plus grande que moi, ce serait ridicule.

Là, il se retourna vers le poteau et sans prévenir lui asséna un coup de pied, furieux et gêné. Le poteau vibra après ce coup suite à quoi un petit tas de neige vint s'écraser sur notre protagoniste. Il se stoppa net, ne disant plus rien, sans même chercher à virer le tas de neige de ses cheveux. Quelques personnes autour ricanaient en constatant la situation. Si vous vous posez la question, oui, je suis en train de savourer ce moment. C'est bon de le voir se ridiculiser tout seul comme un grand, oh que oui !

- .......

Allez Albert, dit quelque chose, c'est pas la mort ! Non ? Tu veux pas ? Bon, alors réagit au moins, parce que c'est pas faire la statue qui va t'aider à te rendre au restaurant, hein. Oh, tu te décides à bouger, c'est bien, on avance ! Cela dit, c'est pas en clopinant en ignorant les gens autour de toi que tu vas te débarrasser de la neige résidant sur tes cheveux. Ce serait une bonne idée de s'en débarrasser. Mais tu fais ce que tu veux hein. Visiblement, tu veux continuer à presser le pas en ne disant rien, bouquet à la main et neige sur le crâne. T'as la honte, hein mon Bébert ? Tu en trembles même de colère, c'est beau ! Tiens ? On vient pas de passer le restaurant en question là ? Euh... Allô, Albert ? Ce serait bien de revenir sur tes pas. Il est derrière toi le restaurant. Non mais sérieux, tu devrais t'arrêter là et revenir sur tes pas... Si tu continues tout droit, tu vas...

- GWHAAAAAAAAA !!!

... Et voilà, tu t'es dirigé droit vers le trottoir encore recouvert de verglas. Ooooh, tu tombes sur le dos pendant que le bouquet s'échappe de tes mains ! Et.. Paf ! Par terre, sur le dos ! Oh Albert, regardes ce qui arrive ! Pouf, voilà le bouquet retombant sur ton visage ! Hahahahaha, purée ce que tu en chies ! Bien fait. Et voilà, tu ne dis à nouveau plus rien et tu ne bouges plus. Pourtant t'es pas mort. T'en as juste un peu ta claque de te ridiculiser autant en si peu de temps. Tu entends Santana se rapprocher, alors tu décides d'au moins retirer le bouquet de ta face, suite à quoi tu te redresses difficilement avant qu'elle n'arrive jusqu'à toi. Hum. T'es beau comme ça, encore moins bien coiffé que d'habitude avec pour ornement de la neige et des pétales. Une fois Santana en face de toi, tu lui tends le bouquet en baissant les yeux, trop embarrassé pour la regarder en face.

- Désolé pour le bouquet. Mais il devrait encore bien rendre une fois dans un vase. Allons manger.

Revenant sur ses pas, le prince était frustré. Dire qu'il ne pouvait même pas se défouler en massacrant cet imbécile de Dracula dans Castlevania. Damnation. Tout semblait indiqué qu'il était maintenant d'une humeur exécrable. Enfin... Plus qu'à son habitude. Une fois arrivé au restaurant, le portier lui lança un drôle de regard. Si Albert n'était pas de la haute société, il lui aurait sûrement adressé un doigt d'honneur, tel un Temujin mal dressé. Il se retrouva ensuite nez à nez avec l'hôtesse d’accueil. Au vu de son visage désabusé, ça semblait mal parti.

- Table pour deux. Déjà réservé.
- Euh... Je doute que vous puissiez entrer dans cet accoutrement...
- Au nom de McQueen.
- McQu... Qu-Monsieur McQueen ?! Je... Excusez-moi, je ne vous imaginais pas... Enfin...
- Oui oui. Ma table. Maintenant.
- Bien entendu, entrez ! C'est un plaisir de vous voir chez nous !
- C'est cela oui.
- ... Cependant... Pourriez-vous malgré tout, erhm... Ajuster votre... coiffure... ?
- ...
- S'il vous plaît ?
- Rah.


Se retournant en direction du grand miroir incrusté au mur, Albert dégagea la neige et les pétales encore présents dans ses cheveux. Par la suite, il extirpa de son sac une paire de lunettes afin de mieux y voir. Une fois la paire sur son visage, il ramena sa longue chevelure couleur or en arrière et les attacha en une queue de cheval haute, les cheveux restants recouvrant sa nuque tandis qu'il refaisait sa frange. Une fois cela fait, Albert ressemblait déjà plus à l'idée que l'on peut se faire d'un McQueen. Il se retourna alors vers Santana, un peu gêné, n'étant pas vraiment convaincu par son look actuel. C'est que le Albert ne se sent pas vraiment à l'aise sans ses cheveux en vrac, son t-shirt trop long et son jean trop grand lui arrivant aux talons.

- Tu en penses quoi ? Je suis laid ?

Je ne sais pas pour elle, mais pour moi t'es laid comme un poux, Bébert.


Super-Bébert contre-attaque !
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