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 Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca

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Tommy B. Wayne
Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca Rangpsy
Tommy B. Wayne

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Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca Vide
MessageSujet: Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca   Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca Icon_minitimeSam 27 Oct - 0:21

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« Hé, Jace… Est-ce qu’un jour, on sera heureux ? »

Je ne sais pas vraiment, alors je ne peux pas te répondre. Moi, j’ai beaucoup espéré, qu’un jour, je pourrais l’être. Mais je n’y ai jamais mis le moindre effort. Maintenant que j’y pense, assis seul dans son lit, une cigarette au bout de mes doigts et l’air perdu de celui qui regarde par la fenêtre, je me dis que je n’ai jamais été heureux. Le bonheur, le sourire chaleureux de celui qui ressent la douceur au creux de sa poitrine, je ne l’ai pas vécu comme j’aurais dû. Et, paradoxalement, je n’ai jamais connu le malheur. Ma vie est un vide profond, entier, brusque pour les rares qui tentent de s’y aventurer. C’est une vie vide de sens, une existence sans rien. J’ai grandi de la manière la plus normale qui soit, j’ai vécu l’instruction la plus normale qui soit. Tout a été normal. Absolument tout. Et pourtant, rien ne m’a jamais touché.

Et, maintenant, je me demande ce que j’ai fait de ma vie. Le temps que j’ai perdu et que je ne regagnerai jamais. Ces heures passées à errer dans les couloirs sans aucun but, ces journées entières, étendu dans mon lit, sans bouger un bras, me contentant de fixer le plafond ; j’étais mort. Je ferme les yeux, je tire une nouvelle taffe de cette nicotine réparatrice. Rien ne va changer. Je suis bête de penser que, parce que je prends le temps de réfléchir, je vais donner un nouveau sens à mon comportement. Je me complais parfaitement dans mon propre drame personnel. Personne ne viendra me déranger. Elle est partie. Art a autre chose à faire dans sa vie. Luca, le pauvre, je ne veux pas l’embêter, il a déjà beaucoup de problèmes. Lucas, je le laisse aux soins de son jumeau. Came, je sais qu’elle finira par être heureuse. Elle le mérite, bien plus que moi, bien plus que les autres.

Ils n’ont pas besoin de moi pour exister. Je n’ai pas besoin d’eux pour exister. Cette barrière, profonde et enracinée, ne disparaitra jamais. Alors je regarde le ciel, je soupire, simplement. Peut-être qu’il est temps d’arrêter les frais. Si seulement.




Tommy soupire lourdement, et passe la main sur son front pour chasser la sueur qui s’est incrustée. Il regarde autour de lui, grandement satisfait. Ses dernières affaires –à savoir sa guitare et ses équipements de baseball- avaient été envoyées par ses parents et réceptionnées le matin même. Cela faisait tout juste une semaine qu’il avait débarqué, et sa nouvelle chambre ressemblait déjà à un chantier. Des affaires éparpillées partout, que ce soit sur le lit ou bien parterre, sans compter les cintres pendus dans tous les endroits possibles qui abritaient foule de chemises et pantalons qu’il n’avait pas eu le temps de ranger. En jetant un rapide coup d’œil aux alentours, il se mit à rire nerveusement, un peu gêné tout de même de tout ce bazar qu’il avait créé. Il se sentait aussi très con, soudainement, d’avoir pris autant d’affaires. Et si jamais quelqu’un entrait subitement, pour quel énergumène est-ce qu’on pourrait le prendre ? Il avait un nombre de fringues dépassant l’imagination, et même lui se trouvait étonné d’en posséder autant.
Tommy n’avait pas envie de passer pour un garçon désorganisé, bien qu’en réalité, il puisse être considéré comme profondément bordelique. Non, il ne voulait pas donner une mauvaise impression alors qu’il était nouveau dans cet établissement et que ses toutes premières rencontres n’avaient été bien fructueuses. Pour l’instant, seul Bastian, l’infirmier, était gentil et serviable avec lui. Il n’allait pas parler de Nathan ou de Charles qui l’avaient agressé à peine avait-il débarqué ici. Et les PSY de sa classe n’étaient pas de grands loquaces, ils paraissaient même très antipathiques, comme ce grand brun au regard glacial qui ne l’avait surement même pas remarqué. Chez eux, Tommy était juste un fantôme, et surement une personne destinée à faire chuter la moyenne générale de la classe.

Il émit un nouveau soupire en pensant à ses cours, qui lui paraissent tous si compliqués. Il devrait aller à la bibliothèque, et travailler, rattraper son retard. Il n’en a aucune envie. Tommy, il est comme ça, un peu flemmard sur les bords, du genre à ne pas faire tous ses devoirs ou à manquer de réviser une notion pour un devoir. A cause de son cœur, il a tellement manqué l’école que c’est un fossé, entre lui et les autres, si on additionne en plus la classe dans laquelle il s’est trouvée. Quelle plaie, franchement. L’adolescent aimerait bien ne pas avoir à redoubler. Il va donc travailler dur, il se le promet, quitte à ne dormir que quelques heures par nuit pour rendre fier ses parents. A présent, il le peut, n’est-ce pas ? A présent, il n’aura plus jamais de problèmes cardiaques. Tout ça, c’est fini. Il ferme les yeux quelques instants, comme s’il se recueillait silencieusement.

Tommy l’entend. Il entend son cœur battre, au chaud dans sa poitrine. Il entend et ça résonne partout dans son cerveau, et même dans cette chambre. Il s’y est tout de suite senti à son aise, sans comprendre pourquoi. Elle lui a paru illuminée, douce et chaleureuse, le pressant à entrer. Surement qu’il rêve, tout simplement. Mais, de toute manière, sa vie entière est un rêve, depuis ce jour. Il a envie de s’épanouir, de profiter, de rencontrer et devenir amis avec les autres. Il veut vivre, il veut exister. Sa vie ne sera plus jamais un enfer. Tommy sera heureux, dès maintenant, et à tout jamais. Il le sera pour lui, il le sera pour ceux qui n’ont pas pu l’être.

Et son cœur bat si doucement dans sa poitrine que Tommy sait qu’il l’approuve.

Des bruits, timides mais secs, qui viennent briser cette sérénité installée. Tommy ouvre les yeux et les dirige vers la porte sur laquelle on a frappé. Il soupire, une fois encore, en jetant un regard alarmé aux alentours, puis se résigne, ajuste sa chemise, ses cheveux, et va ouvrir, pour tomber sur un inconnu total.

« Bonjour, je peux t’aider ? » Et il lui fait un grand sourire, très chaleureux, essayant de cacher avec son corps le bordel immonde qui se tient derrière.
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Luca E. Aldena
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Luca E. Aldena

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MessageSujet: Re: Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca   Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca Icon_minitimeMer 20 Fév - 1:30

(oh gods je suis tellement désolée je suis hyper à la bourre et en plus c'est court je orz les briques sont sur le côté.)

HIDING TEARS FROM STREETLIGHT EYES
I SAW THE SAME FAMILIAR FACE

Il s'attendait à tout, Luca.

Il s'attendait à tout voir, derrière cette entrée un peu abîmée, cette entrée qu'il avait vu un bon nombre de fois. Il s'imaginait déjà voir la porte s'ouvrir, et y distinguer un désordre démesuré, qui l'aurait inconsciemment fait grincer des dents. Ou alors y aurait-il vu le visage familier d'une personne qu'il avait l'habitude de fréquenter depuis un moment, déjà. Ou celui de son colocataire, lui disant que celui qu'il recherchait s'était absenté, probablement pour une de ses petites excursions à l'extérieur. C'était une petite rengaine, comme un refrain un peu trop bien connu, un peu trop bien ancré dans la mémoire, qu'on chantonne sans vraiment s'en rendre compte. Il avait le cœur un peu trop plein d'espoirs, Luca, un peu trop rempli de scènes déjà jouées. Il n'avait pas vraiment compris que c'était ainsi que l'on se blessait le plus. A se conforter dans ses attentes, à se dire que tout irait bien, que tout se passerait comme prévu. Il le savait, il ne le savait que trop bien, ce qui arrivait quand tout s'avérait être faux. Parfois les révélations font un peu plus mal que d'autres. Mais toutes, sans exceptions, ont le même effet. Elles sont comme une vitre qui vole en éclats, du verre qui se brise. Ton cœur aussi, s'était un peu brisé, sur le coup. Pourtant, tout avait commencé comme d'habitude: c'était une possibilité déjà explorée, mais l'issue cette fois-ci était différente. C'était différent, comme le visage auquel il avait fait face lorsque la porte s'était ouverte. Ça n’était pas les traits familiers qu’il avait l’habitude de rencontrer dans l’entrebâillement, pas le regard un peu flou, un peu brumeux qui le saluait habituellement, avant de l’inviter à le suivre à l’extérieur, ou pour quelques parties d’échecs. Ça n’était rien de tout cela.

A la place de ce qu’il escomptait, ce fut un sourire doux, des yeux pétillants qui l’accueillirent, qui croisèrent ses prunelles grisées ; mais peu importe à quel point le geste était chaleureux, le quatrième année ne put s’empêcher de faire un pas en arrière, surpris. Peut-être un peu déçu ? C’est sûrement ça. Presque déçu. Il n’y pouvait rien, cet inconnu. Il ne pouvait rien y faire, au fait qu’il ne soit pas la personne que le rouquin attendait. Ce dernier se mordit la lèvre, énervé. Contre lui-même, pour dire la vérité. Pourquoi avait-il réagi ainsi ? C’était bizarre. C’était impoli, surtout. Maintenant l’autre garçon allait se sentir vexé par sa faute. Il déglutit, ses joues ayant pris une légère teinte écarlate. Honte et culpabilité, en somme. Ses lèvres s’entrouvrirent quelque peu, pour laisser place à des débuts de mots, des syllabes à peine compréhensibles. Des balbutiements sans but.

▬ Ah…je suis désolé. Je suis juste venu pour voir…

Il s’interrompit, au beau milieu de sa phrase. Son regard s’était lentement décalé vers la gauche de son aîné, jusque dans le fond de la chambre, pour être tout à fait exact. Si son occupant lui était étranger, la pièce, elle en revanche, et son lot habituel de chaos n’avait pas changé, ne serait-ce qu’un peu. Il soupira silencieusement, espérant ne pas être entendu par son interlocuteur. Déséquilibré par son mouvement plus tôt, qui n’était en aucun cas prévu, il posa sa main par réflexe sur le mur, histoire de ne pas tomber. Et surtout de ne pas s’humilier – encore – devant quelqu’un dont il n’avait pas la moindre idée de l’identité. Maintenant qu’il y pensait, qui était-ce ? Luca, Luca, Luca, bon sang Luca, pourquoi est-ce que ce n’était pas la première question à avoir frappé son esprit ? Trop lent, trop confus, comme d’habitude. Peut-être qu’il était nouveau ? Après tout, ce n’était pas inhabituel à Aisling de voir des élèves débarquer en plein milieu de l’année. Il ne connaissait cela que trop bien: lui-même, il y a deux années de cela, il avait été dans ce cas. Il baissa légèrement les yeux, réalisant son erreur. Son impertinence, peut-être ? Après tout, il était plus âgé que lui…lui manquer de respect serait une mauvaise chose – il frémit en y pensant, portant machinalement sa main à son bras. Ça fait encore mal. Reprenant une inspiration, tentant de se dégager des bafouillages qui l’entravaient, il continua enfin sa question, n’osant toujours pas le regarder en face.

▬ Je ne veux pas déranger, je…est-ce que…Jace est là… ?

Peut-être était-il juste sorti ? Peut-être que ce garçon était son nouveau colocataire ? Il se demanda brièvement ce que Jace en penserait. Est-ce qu’il était au moins au courant ? Non, Luca, tu te poses trop de questions.
Mais il y en a une que tu ne t’es peut-être pas posé.
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Sometimes I feel like you've known me forever. # Luca

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