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 SWEET CHERRY PIE ϟ billie

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AuteurMessage
▬▬▬▬▬▬▬
Billie J. Greenberg
SWEET CHERRY PIE ϟ billie Rangphy
Billie J. Greenberg

Messages : 120
Date d'inscription : 07/08/2010
Age : 31


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans.
Nationalité: sweet home Alabama
Relationship:

SWEET CHERRY PIE ϟ billie Vide
MessageSujet: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeMar 25 Sep - 20:19

TASTE SO GOOD
MAKE A GROWN MAN CRY

BILLIE J. GREENBERG
SURNOM(S) : Billie Jean, Billy, Bill. La plupart de ses camarades l'appelle Greenberg, et une bonne partie ne doit même pas connaitre son prénom. ϟ AGE : 18 ans majeure PRÊTE A FÊTER CA TOUS LES JOURS ϟ ANNÉE : Elle a pas encore compris comment marche le classement. Mais 7ème année. ϟ ANNÉE D’ARRIVÉE : Au cours de l'année dernière. ϟ CLASSE : For those about to rock. (plus sérieusement les PHY lui vont bien, un Don de bourrin écervelé fini lui conviendra très bien)
Billie ressemble parfois à Roxanne. C'est voulu. (Sait-on jamais si vous vous posez la question)



YOU'RE SAFE BECAUSE
YOU'RE TRAPPED INSIDE YOUR CULTURE.


▬ Greenberg. Étonnant de vous voir ici un samedi matin pour régler vos heures de colle.
▬ On m'a dit de me trouver une nouvelle passion alors me voici.
▬ Et donc cette fois-ci votre professeur de littérature vous a envoyé ici pour la nouvelle stupidité suivante...
▬ Parce que moi personnellement la condition paysanne au XVIII° des tréfonds d'un pays de pécores, j'me la taille en biseau.
▬ C'est indiqué sur votre papier que vous la harceliez sexuellement.

That's what she said.
Greenberg n'est pas méchante, mais fondamentalement chiante.
Ce n'est pas qu'elle n'aime pas les gens non, elle les trouve simplement... Trop lents/trop étriqués/trop plats et jamais assez. Alors elle les pousse dans leurs retranchements. Elle titille, gesticule, étouffe, trépide, agace, harcèle, tourmente. Ce n'est jamais très méchant, mais souvent très poussé. C'est très sûrement pour cela qu'elle est souvent vu comme une gamine surexcitée rarement satisfaite avec ce qu'elle a et voulant toujours plus. Et c'est surtout pour ca que ses professeurs ont tendance à la prendre pour le bouc-émissaire et le catalyseur de l'idiotie générale d'une classe. Okay, elle est un peu bizute par ses professeurs, CERTES. Mais elle le vit plutôt bien.
Il faut dire que Greenberg est sur toutes les lèvres du corps enseignant pour une bonne raison, son nom sera toujours le premier à venir en tête pour désigner la palme de la remarque la plus agaçante et la plus inappropriée en plein cours sur un ton tout à fait sérieux. Ceci répété 10 fois en une seule heure. Bonus de 15 si le prof s'appelle Whittemore. Agitez le grelot et faites sonner la sonnerie des casinos, nous avons une gagnante !

▬ La gourdasse qui servait d'instit' en primaire a dit que je souffrais d'un trouble du déficit de quelque chose qui aurait déclenché un trouble anx- On peut avoir classe dehors ?

Bon, on ne cachera pas qu'une partie de son comportement vient de son petit problème de trouble du déficit de l'attention. Billie Jean n'a pas besoin de se donner du mal pour suivre, vu qu'elle sait qu'elle n'y arrivera pas de toute façon. Et qu'elle préféra tapoter la chaise de son voisin avec son stylo au rythme de Folsom Prison Blue. Et peut-être même en petits accoues contre sa chaise du bout du pied s'il vient à s'ennuyer et elle avec, qui sait. Et puis vous savez, il y a ces pulsions dures à réprimer, ses gestes brusques et ses élans irréfléchis impossible à contrôler. C'était pour ca que sa mère, sur conseil de son ancienne institutrice, l'avait inscrite au base-ball pour canaliser le trop plein d'énergie. Chose qui fonctionna jusqu'ici, vu que les clubs de base-ball se font beaucoup plus rares à Aisling. Pays de bouseux.

▬ Bien, Karlstrøm gagne sur Greenberg. Un mot de perdante Greenberg ?
▬ Non, je vais lui maraver la tronche à la sortie.

On rit, mais le fait est que Bill a quelques problèmes d'impulsivité, et avec ça de violence à régler. On ne peut déjà pas dire que son langage pousse à imaginer Billie Jean comme une mignonne jeune fille prête à gambader dans les prés en jupette, une fleur dans les cheveux. Non, si on devait effectuer une comparaison juste, on penserait plus au paysan mal dégrossé dès qu'elle ouvre la bouche, l'accent américain de l'Alabama profond -et peut-être la façon de faire et de penser aussi- n'aidant pas. S'il n'y avait que ça, on pourrait encore s'en tenir aux apparences. Mais voilà, Bill a des pulsions de violence à contenir. Et elle y arrive parfois très mal.
Les bouffés d'anxiété l'engloutissent parce que la vie lui fait peur. Avancer l'angoisse, changer l'effraye et grandir la terrorise.
Parce que Billie est une enfant qui se confronte éternellement à l'adolescence. Avec ses rires, ses larmes, ses coups de stress, ses moments de génie, sa violence et ses dérapés. Surtout ses dérapés.

Au fond l'enfance, c'est comme le mois de Novembre et ses promesses lointaines et très proches de Noël, avec ses couleurs aguicheuses et ses rêves démesurés de traîneau rempli à ras-bord. L'adolescence, c'est le 25 Décembre à la seconde même où l'on se rend compte que Noël est juste un vieil homme trop ivre pour être désolé de n'avoir rien à vous apporter. L'âge adulte, c'est vivre avec le lendemain.
Billie, c'est l'enfant qui refuse de passer au lendemain. Parce qu'elle veut rêver que ses attentes ne soit pas déçues, continuer à attiser l'espoir qu'un jour elle parcourra la planète avec un ethnologue, défendra la veuve et l'orphelin, sauvera une espèce en voie d'extinction, deviendra guitariste d'un groupe de rock des années 70.

Parce que si grandir c'est accepter d'avoir une vie bien rangée et étriquée, étiquetée par la bonne conscience et la moralité, confiné dans un appartement à payer sur 35 ans et des feuilles à cases à cocher jusqu'à la fin de sa vie pour être mieux classé et répertorié, alors Billie ne veut pas grandir. Si la vie se résume à 80 ans de respirations qu'on ose à peine prendre, d'expériences avortées, de demi-mots à peine soufflés, alors Billie est terrorisée.

Et Billie préfère détruire ce qui lui fait peur.
Raison de choix pour pousser Stallone à la mettre à la porte.

▬ Est-ce que quelqu'un peut donner à Brandy un pantalon de sport ? non- NON GREENBERG CA N'IMPLIQUAIT PAS QUE VOUS ENLEVIEZ LE VOTRE.
On en oublierait presque que c'est Greenberg.

▬ Et toi Greenberg, tu voulais faire quoi plus tard quand tu était gamine ? Je parie sur un truc comme catcheuse professionnelle.
▬ T'as cru que j'ai été élevée chez les sangliers ou quoi. Non à 8 ans je voulais être la guitariste de Meat Loaf.
▬ ...« Cause we were barely seventeen and we were barely dressed » à 8 ans ?
▬ C'était ma chanson préférée.
▬ Parents indignes.
Mais peut-être qu'on ne devait pas en attendre beaucoup plus d'une fille qui voulait jouer pour Meat Loaf étant gamine. Et accessoirement faire la voix féminine dans Paradise by the Dashboard Light.



WE'LL BE REMEMBERED MORE
FOR WHAT WE DESTROY THAN WHAT WE CREATE

DON : Berserker ϟ EN DETAIL : Tourner en she-hulk quand on est vener, c'est pas moins drôle que ca en à l'air dans la vie de tous les jours. Surtout quand vous pouvez envoyer quelqu'un à l’hôpital en tapant un peu trop fort dessus. ϟ MAITRISE : Depuis qu'elle est à Aisling, Billie est pas une grande nerveuse, du coup on limite la casse jusqu'à maintenant. Mais au niveau de sa maîtrise de Don, ce n'est vraiment pas brillant. L'histoire de sa vie. ϟ ELEM : Une troupe de cheerleaders et quarterbacks. Bis. ϟ PSY : C'est quoi le délire des petits teigneux sombres là. Et pourquoi est-ce qu'il y a un mec en slim -non est-ce que c'est vraiment un mec en fait ? PHY : Keupiiiins ϟ SPE : Freaks.







WHAT I NEED TO DO IS FUCK UP SO BAD
I CAN'T SAVE MYSELF.

I wanted to give up the idea I had any control. Shake things up. To be saved by chaos.
To see if I could cope, I wanted to force myself to grow again. To explode my comfort zone.


Si on lui avait demandé, Billie n'aurait pas pu dire ce qui la rendait aussi furieuse.
Elle aurait du être heureuse pourtant. Elle devait. Ashville, Alabama, période de Noël avec sa famille, très loin de la moindre trace de neige, tout le monde à table, rire gras coutumiers, buvant trop sûrement, attendant l'énorme poulet qui Mrs Greenberg devait amener d'un moment à l'autre. Mais rien n'allait. Parce que lorsque la chose la plus logique qui vous vient à l'esprit est de renverser la table en espérant assommer une personne ou deux, c'est qu'il devait y avoir une erreur.

Il y avait la musique d'abord.
Une mélopée niaise et synthétique qui se voulait résolument vieillotte, rappelant le CD qui passait en boucle dans chaque grande surface au grand dam de tous les vendeurs d'Amérique, tous les ans de la mi-novembre jusqu'à Noël. Et, s'ils étaient franchement maudits, jusqu'au nouvel an.
On était très loin de Creedence Clearwater Revival ou Lynyrd Skynyrd, que Jeff Greenberg s'acharnait à chanter sur un air grésillant dès que sa femme n'était plus dans la voiture. Et le pire dans tout ca ? C'est que personne ne l'avait remarqué. Le seul fait à noter qui relevait d'une catégorie encore au-delà était sûrement lorsque Suzie, la petite amie de Jim, (qui soit dit en passant ne supportait plus que Billie l'appelle Suzie Q, chose que cette dernière ne prêtait même plus d'attention) fredonnait sur la mélodie de façon totalement inconsciente.
Bill l'en aurait giflé.

Il y avait Jimmy aussi, l’aîné de ses frères, qui ne tenait absolument pas à se taire comme les regards désespérés de son frère et de sa sœur le suppliaient de faire depuis plus d'une demi-heure, et à raconter à tout le monde la dernière histoire tellement drôle de Suzie et de ses élèves. En y mettant la voix. Et les gestes. Et les gloussements faussement gênés de Suzie sous les rires polies de ses (très sûrement) futurs beaux-parents.
D'une absurdité renversante. Surtout pour Jim, lui qui avait décidé que le rock de garage mettait les nerfs de son père à rude épreuve, qu'abandonner l'école à seize ans suffirait à tuer sa mère par le choc cardiaque, et qui avait clamé il y a de cela cinq ou six ans que jamais il ne ferait parti de cette routine aberrante dans laquelle ses parents s’enlisaient jour après jour comme le gouvernement les encourageait.
Jim avait fini mécanicien au garage à une quinzaine de kilomètres de la ville, prêt à épouser une institutrice ordonnée et avait signé la veille son premier contrat sur trente ans.

Puis il y avait Rob et papa évidemment, qui ne s'intéressaient pas particulièrement aux histoires de de l’aîné, encore moins au bavardage de Suzie Q -eurk, ce surnom allait lui rester longtemps- qui entrecoupait parfois le discours de son petit ami. Jeff Greenberg détestait ce genre de récit d'ailleurs, et détestait même devoir faire semblant d'écouter.
Si on lui avait posé la question, il n'était là que parce que le poulet de sa femme était son plat favori.
Et Rob, oh Rob devait lui-même se demander pourquoi il continuait à revenir à Ashville. Devoir familial sûrement ? Mais il était une bénédiction à lui tout seul pour Billie depuis qu'il avait eu la merveilleuse idée de se placer à sa gauche, empêchant Suzie Q de s'asseoir à coté d'elle -et empêchant un meurtre qui aurait sûrement valu à Billie un prix Nobel, sérieusement-.

Mais le pire dans tout ca, le summum du ridicule et de la dernière trouvaille de Satan, était Rose Geenberg. Rose Greenberg et sa manie de toujours resservir quiconque avait le malheur de finir son assiette avant elle. Rose Greenberg et ses questions d'une banalité affligeante à Jimmy dont elle ne voulait même pas réellement connaître la réponse, juste s'assurer d'un fond sonore de discussion. Rose Greenberg et ses « n'est-ce pas adorable, Jeff ? » alors que son mari grommelait une non-réponse en plongeant un peu plus dans son assiette, Rose est ses sous-entendus « c'est vrai que vous avez une situation très stable depuis quelques temps maintenant... » si peu furtifs à l'attention de son aîné, Rose et ses « Je ne suis pas sûre que tu aies besoin de reprendre de la sauce Billie », « non je ne pense pas que ce soit bon pour toi de continuer à aller chasser avec ton père le dimanche... » ou encore « je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'invites pas Ben à nos repas », « tu devrais reprendre ton job à l'épicerie pendant les vacances, ca te fera du bien » « Comme j'aimerai que Billie trouve une vocation aussi merveilleuse que toi Suzie ! »

Jusqu'à là, Billie s'en était bien sortie. Elle n'avait étranglé personne ou planté de fourchette dans des mains égarées, et même pas brisé son verre entre ses doigts.


▬ Oh, maman, papa, je crois que Suzie a quelque chose a vous dire.


Et puis soudainement, cela frappa Bill.

Jimmy avait été connu à Stallone pour son état de constante rébellion durant ses années d'étude. Sa mère avait été convoqué plus d'une fois pour s'excuser et même se voir faire la morale par certains professeurs sur comment élever son fils avant qu'il ne tourne mal. Évidemment jamais prononcé de cette manière mais habilement camouflé sous un tas de périphrases et de mots compliqués.
L'apogée de la brillante carrière de Jimmy comme détracteur personnel de sa mère avait été d'abandonner complètement l'école un beau jour de mai sur un coup de tête.


▬ Oh Jim, c'est toi qui devrait leur annoncer voyons, je ne veux pas, tu vois, enfin je pense que-


Du plus loin qu'elle s'en rappelait, Billie avait toujours admiré son grand frère. Le fait qu'elle ne soit jamais en accord avec sa mère et qu'il mettait toujours un point d'honneur à la pousser à bout devait jouer en grande partie. Bill l'adorait pour cela. Bill l'adulait pour la figure d'indiscipline et d’indocilité qu'il symbolisait à ses yeux. Toutes ces idées d'aventures, ces esquisses d'escapades pimentées de passion et de grandeur, ces récits de lointaines et si proches évasions révolutionnant leurs vies et le monde, c'était Jim qui les avait dessinés devant ses yeux émerveillés.
Jim était un rêve fantasmagorique à lui tout seul, persuadé et persuadant qu'il serait le nouveau Han Solo, le dernier James Cook et le premier véritable Indiana Jones.

Jim était tous les rêves d'enfants personnifiés qu'une gamine puisse avoir.
Alors, lorsque Jim avait commencé à travailler, à peine quelques mois après son dernier bras d'honneur à sa mère, lorsqu'il avait trouvé une petite amie au col boutonné et la jupe lissée de la bonne façon, et qu'il était rentrée à la maison avec un énorme sourire et un nouveau pickup truck, Billie avait déchanté. Ressentie un sentiment qu'elle n'avait jamais vraiment compris, sans pouvoir posé un vrai vocabulaire dessus.
Mais qui se rapprochait à un sentiment de trahison.

« Oh, c'est la crise d'adolescence qui commence, avait soufflé son père lorsqu'elle lui avait parlé de son frère en termes rudes, c'est la plus douloureuse mais tu t'y feras tôt ou tard, tu verras »
Et Jeff n'avait jamais dit quelque chose d'aussi vrai.

L'adolescence n'est pas une phase. L'adolescence est un mot créé pour en cacher d'autre moins perturbants.
L'adolescence, c'est la mort de l'espérance.
Et les adultes s'en gorgent bien. Ils aiment disséquer cette période maudite une fois passée pour pouvoir se féliciter de ne pas être les seuls à ressentir ce sentiment d'inutilité et d'espoirs vains. Ils se félicitent de pouvoir observer comment tous voient se faire piétiner avec la même vigueur à l'ouvrage les possibilités infinies que l'enfance a entraîné.
Tu ne seras jamais astronaute parce que Bryan est plus doué que toi en maths.
Tu n'écriras jamais plus de trois lignes de ton livre idyllique car la grammaire te hait.
Tu ne découvriras pas d'os de tyrannosaure dans ton jardin comme tu l'espères tous les jours parce qu'il n'y a plus rien à déterrer.
Tu ne découvriras plus aucunes nouvelles tribus amérindienne en Amazonie car on a déjà exterminé leur culture.
Tu ne pourras pas refaire le monde parce que tu n'es qu'un petit con.

Ca, c'est exactement ce pourquoi Billie refusait de grandir.


▬ Oh allez, dis leurs Suzie, je t'en pris !


Et pourtant, pourtant.
L'engrenage avait déjà commencé.

On l'appelait Bill, du nom de son grand-père, à cause de la rousseur de ses cheveux, comme l'était la barbe de ce dernier. Billie Jean clamait les exacts mêmes passages de Bob Seger ou Led Zeppelin que son père connaissait sur le bout des doigts car c'est lui qui lui avait appris. Rose Greenberg ne pouvait rien faire d'autre que de tirer sur sa propre cigarette lorsque sa fille achetait un paquet de tabac. Ses jeans usés et tee-shirts masculins avaient un jour étaient sur le dos de Jim ou Rob, ou peut-être même les deux. Finir une pinte de bière cul sec lui rappelait son oncle Joe la première fois qu'il lui avait tendu une bouteille de Samuel Adams. Billie Greenberg parlait avec l'exact même accent que son père, son grand-père et sûrement son arrière-grand-père. Billie était presque fière lorsqu'on disait qu'elle était une vraie Greenberg. Bille Greenberg représenté sa famille et ne voyait rien de mal à ca. Billie Greenberg se demandait parfois ce qu'aurait fait son frère ou son père à sa place.
Billie était Greenberg comme Jeffrey, Rose, Jimmy ou Robert l'étaient.

Rien n'était original et tout était du recyclé. La combinaison parfaite de toute une famille, répétée avec exactitudes par nombre de générations sur plusieurs décennies.


▬ Nous allons nous marier !
▬ Et on a déjà trouvé notre maison dans le voisinage !



La table se retourna avec une facilité déconcertante.



"First, your parents, they give you your life, but then they try to give you their life."




HOUSE OF THE HOLY

LET THE MUSIC BE YOUR MASTER



"So, you're going to leave the old home, Jim
Today you're going away
So, you're going among the city folks to dwell"


Il existait toujours ces chansons que notre système refuse simplement de pouvoir entendre. Et celle-ci en faisait partie.
Désolée Johnny, je t'aime bien quand même tu sais. Mais vraiment pas aujourd'hui.

Jusqu'à là, Billie n'avait pas fait réellement attention à la musique. Kate avait de bons goûts, elle lui faisait assez confiance pour ne pas aller se plaindre au comptoir à chaque fois que deux chansons s’enchaînaient. Ceci plus le fait de se trouver un poteau de bar, près à claquer deux heures avec vous autour de pintes.
Le problème, c'était quand on se retrouvait seule une fois l'ami parti. Hum, dur. Si même Perceval -c'était vraiment son nom ?- avait eu le courage et la force -et la lucidité- de se lever de sa chaise, elle devait en tenir une bonne couche pour être toujours accoudée là, à remarquer qu'il était assez tard pour qu'un bar passe une compile de Johnny Cash larmoyante.

Billie voulut demander à Kate de changer de disque, de passer à du Foreigner, Bob Dylan, Beatles, ou même de cette connerie moderne style Killers ou Mumford and sons. Mais la barmaid était introuvable. Okay, il devait vraiment être tard et Kate devait faire son inventaire ou quelque chose comme ca en attendant de mettre les derniers retardataires dehors. La source de la musique ne devait pas être dur à trouver seule, non ?

▬ C'est la jukebox.
▬ La juke-oh.

Il y avait une main, -près du comptoir aussi tiens- qui lui désigna un recoin, juste derrière le meuble, où une vieille jukebox s'écharnait apparemment à résister à l'épreuve du temps. Temps qui semblait ne pas avoir correctement suivi sa rigueur et précision immuable puisque la jukebox aux allures des années 60 proposait entre autre à AC/DC, Blondie et Styx de tenir compagnie à Elvis Presley, Buddy Holly et Ritchie Valens. Dans le genre anachronique.
Okay, il y avait même un mode aléatoire. 10 bucks que O'Brien avait du passer par là pour retourner toutes lois temporelles pour se procurer cet petit bijou sous la consigne de Kate.

Ses doigts flirtèrent entre the Newbeats et les Rolling Stones, avant d’atterrir sur le mode lecture aléatoire faute de pouvoir se décider. Elle retourna s’asseoir sur les premiers mots de Night Flight.

▬ Mademoiselle a de bons goûts musicaux.

Si l'abruti était ironique, il allait sûrement se prendre une chaise dans la tête ou un discours grandiloquent et très peu clair sur l'apport de la magnificence de Led Zeppelin à la musique. Mais comme il se trouva être Whittemore, Billie lui fit grâce d’abîmer son joli minois.
Depuis combien de temps son prof de sport était-il assis à pas plus de 3 mètres d'elle, Bill avait du mal à s'en souvenir.
Mais la question bien plus intéressante tenait plus du fait de sa présence au pub un dimanche soir. Dans les environs de deux heures du matin. Et Billie était plutôt certaine qu'il y avait des cours de sport le lundi matin dans les environs de huit heures du matin. Tout comme elle avait français à la même heure -achevez là ici maintenant s'il vous plaît-.

▬ Si vous ne connaissez pas tous les couplets d'au mois trois albums de Led Zeppelin, je retire toutes les propositions d'attouchement que je vous ai fait.

Whittemore reposa sa bière au milieu des deux autres bouteilles vides en riant doucement. Il ne portait ni son jogging habituel, ni son sifflet magique qu'il aimait tant, mais un simple jean et une chemise de bûcheron et, d'accord, elle se rappelait maintenant pourquoi elle s'acharnait à être présente à tous ses cours.

▬ Oh gamine, je connais tous les couplets à connaître. Tu jouais encore avec tes poupées -non sûrement tes actionmen en fait- que je tapais déjà au rythme de the Wanton Song.
▬ Quel album ?
Physical Graffiti, 1975. Tu ne m'auras pas sur une question aussi basique, Greenberg.

Billie se surprit à lui sourire d'une façon qui ne se voulait ni charmante, ni excessive, ni mesquine comme à l'accoutumée lorsque cela suivait une remarque ni intelligente, ni pudique, ni judicieuse.

▬ J'imagine que cela va de pair avec, hum. Je dirais AC/DC, et sûrement Blue Oyster Cult. Oh et peut-être... Neil Young ?
▬ Moins Neil Young que Foreigner, mais tu m'impressionnes Greenberg. Quelqu'un aurait donc un jour réussi à faire entrer quelque chose de sensé dans ta cervelle creuse.
▬ Mon père a toujours béni mes goûts particulièrement similaires aux siens.


Whittemore se tourna légèrement de son coté du comptoir et leva sa bouteille de bière quasiment vide vers elle, saluant Jeffrey Greenberg et ses petits miracles.
Tout aurait sûrement dû rester là. Greenberg aurait dû se lever, lancer une remarque caustique impliquant les fesses de son professeur de sport et ricaner en sortant du pub, oubliant de payer Kate par la même occasion. Mais Billie, voulant terminer ce qui lui restait de sa Sam Adams, posa les yeux sur le petit carton rose bonbon qui lui servait de dessous de verre depuis trois heures maintenant.
Non, elle n'avait vraiment pas envie de rentrer maintenant. Et faute d'autre chose, il ne lui restait plus qu'à divertir Whittemore pour qu'il ne la laisse pas seule avant que Kate ne revienne. Et puis comme ca, presque seuls assis au comptoir d'un bar, sans accent irlandais voir même pire, anglais, mais un bon accent traînant du sud -moins prononcé que le sien, certes-, sur fond de Twist and Shout maintenant, Bill se sentit presque revenue en Alabama.

▬ Hey, Coach. Qu'est-ce que fait un prof de sport bien propre sur lui comme vous fait à cette heure ci dans un bar hum ?
▬ Qu'est-ce que fait une midinette même pas en âge de boire comme toi fait à cette heure ci dans un bar, hum ?

Billie voulut lui répondre qu'elle devait être en âge de boire quelque part sur la planète à 18 ans. Avant de se rappeler que légalement, en Irlande elle pouvait.

▬ Non, sérieusement. Votre copine vous a largué ? Oh, vous avez besoin d'une nouvelle pour la rendre jalouse ?

Whittemore hésita avant de répondre. Billie était certaine qu'il allait prendre le même air que Kate, lever les sourcils et attraper son bras avant de la mettre dehors. Mais il fallait croire que Whittemore n'en était pas qu'à sa troisième bière.

▬ Tous les couplets d'au moins trois albums, hein ?

******


Peut-être, je dis bien peut-être, qu'ils n'auraient pas dû.
Ce fut la réflexion qui les traversa tous les deux à un moment ou un autre ce soir là, entre la troisième tequila et la cinquième bière. Et le quatrième passage aux toilettes.

Les règles étaient simples. Pour établir celui qui serait sacré détenteur du titre suprême du meilleur fan de la meilleure musique qu'il soit, il suffisait de chanter en rythme et sans se tromper dans les paroles d'absolument toutes les chansons que crachait la jukebox tour à tour. Les refrains se faisaient à deux parce que hey, qui arrivait à s’empêcher de hurler durant un refrain ?
Lorsque Whittemore rata son premier couplet de Rock and Roll never forgets, sous le regard outré de Billie, il fallut établir un châtiment. La réponse s'imposa d'elle-même : tu bois. Oh, et tu ajoutes un fait sur toi en bonus. Le jeu le plus ancien du monde.


▬ Non non NON JE VOUS JURE j'ai bien commencé à « You're a star-belly sneech »
▬ Hunhun, tu bois Greenberg, les Dead Kennedys ne seraient pas fiers de toi. It's tough kid but it's life ! Fredonna-t-il en même temps que la musique.
▬ Raaaah okay faites péter le rhum, se résigna la rouquine en tendant la main vers la bouteille d'alcool fraîchement dérobée au bar. Okay hum, random fact. Je peeeense. Je pense que vos fesses sont terriblement bien moulées dans votre short rouge.
▬ Merci Greenberg, mes fesses sont mon attrait numéro 1 évidemment. J'aimerai pouvoir te retourner le compliment, répondit-il d'un ton sérieux avant qu'un poing contre son épaule ne renverse son verre sur le comptoir.



******



I imagine the things we'll do, I just want to be loved by you, no one like you ! Tu devrais être honteuse Greenberg, termina Dean.
▬ Avec ce que vous venez de chanter et ce solo d'air guitar, je suis pas sûre que ce soit mon rôle...
Scorpion, s'acharna-t-il comme si ce simple nom était une raison tout entière pour se sentir honteuse.
▬ Trop récent, se moqua-t-elle avant de descendre son shot d'une traite. Okay euhm... les random facts vont finir par devenir sales si je n'ai plus d'idée.
▬ Oh, je sais. Comment est-ce que tu t'es fait virer de Stallone ? Parce que j'ai dû y traîner 7 ans, et je me rappelle qu'ils encaissent plutôt pas mal niveau bourdes en tout genre.
▬ On voit l'expérience qui parle. J'ai fait cramer les labos de chimie.
▬ Non, t'es pas le genre de nana aux tendances pyromanes, plutôt du genre à menacer une secrétaire exaspérante avec son agrafeuse et finissant par la caillasser avec son pot à crayons. Ou quelque chose du genre.
▬ ...C'est étonnamment proche de quelque chose que j'ai déjà fait, mais d'accord, je n'ai pas vraiment fait sauter les labos.
▬ AH ! Je savais que j'étais capable de deviner les gens en un regard, je suis comme ca. Alors quoi ? Dis moi que tu as agressé une cheerlader. Sur un terrain de foot, et que tu lui as arraché son tee-shirt, et-
▬ Je les ai détruits à coups de batte de baseball.



******


▬ Se tromper sur du Def Leppard n'est PAS négociable, vous buvez !
▬ J’abdique si on m'explique ce que sont ces... choses violettes dans mon verre.
▬ Je crois que ca s'appelle des Purple Nurples.


Échange de regards.

▬ Cul sec.
▬ Cul sec. Avec un nom pareil a-t-on d'autre choix ? Okay euhm. Random fact ? Je parie que tu connais même pas mon prénom. Je m'appelle Dean.
▬ ...J'ai jamais vu un random fact aussi nase.


******


On ne connaît jamais vraiment une personne avant de l'avoir vu complètement éméchée.
Ces mots de grandes sagesses ne pouvaient pas mieux s'appliquer ; Dean savait maintenant que Billie détestait les plus récentes chansons de Johnny Cash, Billie apprenait que Whittemore ne résistait jamais à beugler tout le long de Smoke on the water et qu'on ne pouvait rien faire pour l'arrêter mais que ca, c'était avant que les trois premières notes de One de Metallica ne se fassent entendre.
On apprenait aussi que quoi qu'elle en disait, Bill avait un penchant très fort pour la musique encore plus vieille que celle de Dean -quelle gamine écoutait encore Buddy Holly et chantonnait du Dusty Springfield, sérieusement-, mais aussi que Dean avait une petite sœur qui semblait être la meilleure chose que ce monde n'ait portée, que Bill détestait son frère, que la voiture de Whittemore était son plus précieux bébé, que non en fait Greenberg ne détestait pas vraiment son frère mais qu'elle détestait vraiment le faire-part de naissance qui lui servait de dessous de verre ce soir, que la voix de Dean n'allait pas en s’arrangeant au fur et à mesure de l'alcool, ni celle de Bill en fait, que Dean approuvait son sifflet comme arme remarquable, que Billie s'était fait jeter du lit de Stratford il y avait deux jours et que merci, son ego allait très bien et que cela n'avait rien à voir avec sa présence ici, que Dean avait oublié de se corriger deux fois lorsqu'il avait appelé Greenberg Billie, que Billie était tout à fait à même de comprendre que le mariage de la petite Whittemore était un choc pour son grand frère adoré, et que putain, ces Purple Nurples étaient vraiment bons.


******



▬ ohmonDieu OHMONDIEU SHE WAS A FAST MACHINE
She kept her motor clean, was the best damn woman that I ever seen !


******


Greenberg se rappela vaguement qu'elle fut un moment emportée par le ton trop entraînant de Wheel in the sky -ou était-ce Spirit in the Sky ?- à faire quelque chose de profondément stupide pendant que Whittemore avait trouvé utile de sortir son portable.
Mais plus moyen de se rappeler quoi.


******



Puis il y eu les premières notes d'une guitare seule, suivie d'une batterie.

▬ Oh non nooooon je refuse.
▬ Oh allez cette chanson est trop kitsch pour ne pas être chantée à tue-tête !
▬ Je peux dire à tes yeux brillants en l'entendant que tu la connais par cœur et que tu dois sûrement la chanter en cachette après Unchained Melody sous ta douche avant d'aller pleurer sur Dirty Dancing.


Si Billie entendit cette réplique, elle n'en donna aucun signe et se contenta d'un vague mouvement de tête en rythme en poursuivant sur un ton surjoué ;

Every time we meeeeet, everything is sweeeeeet
Oh, you're so tender,
I must surrender
My love is your love,
now and forever


Et d'accord, quand une demoiselle avec plus d'alcool dans le sang que jamais arrive à vous chanter parfaitement en rythme le premier couplet de You're the One les yeux dans yeux tout en gesticulant en cadence, on se devait de saluer l'effort.

Ce fut comme cela que Dean se retrouva à enchaîner ce couplet niais et kitsch à souhait, et pourtant si entraînant, d'accord, il l'avouait, très bien. Il fut coupé dans son refrain en éclatant de rire lorsque Greenberg s'attaqua aux chœurs suraiguës en fond de refrain, et non pas parce qu'il ne connaissait pas les paroles, ce que Billie oublia de faire remarquer d'ailleurs.

Ce qui expliquait totalement qu'ils s'étaient tous les deux retrouvés à beugler « You're the one that I long to kiss, baby you're the one that I really miss yeah, yeah, yeah you're the one that I'm dreamin' of, baby you're the one that I looooove » lorsque Kate retrouva Whittemore, hilare, assis sur son comptoir aidant Greenberg à tourner sur elle même dans un semblant de reproduction très mal coordonnée de rock'n'roll des années 50.

Kate fut presque heureuse d'arriver maintenant lorsqu'elle s’aperçut que la prochaine chanson devait être Stand by me.
Elle sortie son portable.

******



Lorsqu'on le demanda le lendemain matin pour aller en cours, Dean Whittemore répondit que non Sam, il n'était pas prêt pour aller en cours et que de toute façon il devait absolument finir de chanter long long way from home à son oreiller.
McAllistair n'apprécia pas.


On ne demanda pas Billie Greenberg le lendemain matin pour aller en cours.






Cette partie n'est pas obligatoire à lire (oui je pense au pauvre modo qui doit valider derrière). Ce qui suit est juste une idée stupide qui m'a poussé à écrire toutes les débilités que Billie a fait jusqu'à maintenant, et qu'on ne lui laissera plus jamais faire, Dieu soit loué. Mes plus plates excuses aux pauvres êtres qui ont le malheur d’apparaître dans cette liste, ils sont nombreux.
Enjoy !

Billie Skippy's List ;
100 choses que Greenberg n'est plus autorisée à faire à Aisling.


▬ Organiser un goûter en fond de classe durant un cours n'est pas autorisé.
▬ "J'ai vu tout ce qui est impossible et inimaginable dans une salle de classe en 30 ans d'enseignement" n'est pas un challenge.
▬ Le nom à inscrire sur les contrôles est Billie Greenberg, et non "Princesse Leia".
▬ Je ne peux pas harceler Sixtine pour qu'elle grille mes tartines le matin et les émietter dans ses cheveux en cas de refus.
▬ Les armures de décoration du quatrième étage n'ont pas à subir une seconde vie de stromtrooper.
▬ Tous les irlandais ne sont pas "perpétuellement aux aguets au petit-déjeuner pour voler mes Lucky Charms".
▬ Je ne me ligue pas à n'importe quelle occasion contre les français car "la défaite est inscrite dans leurs gènes".
▬ Je ne dois pas parcourir l'école la nuit et taguer les murs car "la chambre des secrets a été ouverte".
▬ Ni harceler Perceval Clydwyn en prétendant qu'il est l'héritier de Serpentard.
▬ Ni mettre en scène la pétrification de Karlstrom.
▬ D'ailleurs je ne suis plus autorisée à roder autour de Clydwyn avec un couteau pour « lui donner la cicatrice qui manque à son front ».
▬ "Kyle a dit que je pouvais" n'est pas un argument valable contre toute autorité.
▬ Je ne proposerai plus à Camélia de tourner dans un hentai lowcost fait maison.
▬ Je ne dois pas demander tous les jours à Lakhdar si c'est sa "mauvaise période du mois".
▬ Je ne lui chanterai plus "werewolves in London" à chaque fois que je le croise.
▬ "Stormageddon, dark lord of all" n'est pas une présentation correcte de moi-même à la classe.
▬ Je ne dois pas pousser les premières années à jeter des sceaux d'eau sur Erick pour "un exercice de conductivité".
▬ Je n'écrirai plus mes essaies en rouge en prétendant rédiger avec le sang de mes règles, parce que « I'm that hardcore ».
▬ Je ne proposerai plus perpétuellement à Mr Whittemore de me montrer son "puissant lancer de javelot".
▬ Je ne répondrai plus "OBLIGEZ MOI" à Mr Whittemore lorsqu'il me demande de fermer ma bouche.
▬ Je ne dois pas appeler Mr Whittemore "Ken Doll".
▬ Je ne dois pas appeler Mr Whittemore "Sugar Daddy".
▬ Je ne dois pas appeler Mr Whittemore du tout.
▬ Poser nue pour les photographes du journal d'Aisling n'est pas un job d'étudiant à envisager.
▬ Je ne dois pas pousser Mme Lysander à me pétrifier pour ne pas aller en cours.
▬ Échanger ses sous-vêtements avec ceux de Stratford n'était pas une "erreur parfaitement acceptable".
▬ D'ailleurs je ne suis plus autorisée à accéder à la buanderie.
▬ Je ne dois pas me faire passer pour la nouvelle professeur d'art tyrannique des premières années.
▬ Vendre une potion de vérité aux PHY n'est pas autorisée. Spécialement si elle est est étiquetée "Smirnoff".
▬ Je ne saluerai plus Felix Teagan tous les matins par "What's new, pussycat ?"
▬ Je n’encouragerai plus les premières années à aller faire ami-ami avec les dryades de la forêt interdite.
▬ Le lap dance n'est pas un sport éligible pour des points bonus en sport.
▬ A la question "qu'est-ce qui rend le cours plus vivant" je ne répondrai plus "tourner Magic Mike 2 feat Stratford & Duroy en classe".
▬ Il n'y a pas de journée "amener un Sans à Aisling".
▬ Je ne pousserai plus Ludvik Haraldson à prendre le noir et joindre la night's watch.
▬ Appeler Blake Montmorency la Sorcière Blanche et le forcer à rentrer dans la première armoire venue devient lourd après la septième tentative.
▬ Je n'appellerai pas Karlstrom "Padawan" et son Don "la Force".
▬ Il n'y a pas de calendrier sexy des professeurs pour arrondir leurs fins de mois avec comme guest-star de Décembre Monsieur Whittemore.
▬ Je n'utiliserai plus les premières années ELEM et PSY comme décoration de Noël.
▬ Scarlett Reed ne s'appelle pas Regina George et je ne devrais pas la forcer à porter du rose le mercredi.
▬ Je ne me ferrai plus passer pour un Ghostbuster dès que Lily Robinson s'approche.
▬ Si je me fais maudire sur 7 générations après avoir dessiné une marque des ténèbres sur le bras de Lukdvik Haraldon, je l'aurais cherché.
▬ Je ne suis pas autorisée à sortir de mon dortoir à la moindre visite d'inspecteur.
▬ Je n'utiliserai plus les clubs pour tenter de former ma propre armée de clones en enrôlant des premières années.
▬ Harley Jordan n'est pas « ma sis' d'une autre reum».
▬ Raconter comment mes deux parents sont morts tragiquement à qui veut l'entendre pour qu'ils me laissent leurs frites à midi n'est pas une blague de bon goût.
▬ "Princesse ou Terroriste" n'est pas une réponse appropriée comme choix de carrière.
▬ Edouard Liposki ne doit plus être appelé "maman".
▬ Ingrid Tixador ne doit plus être appelée "papa".
▬ Azalée de Coligny ne doit pas être insultée « belle-maman ».
▬ Je ne dois pas organiser de sortie géologique dans la forêt maudite.
▬ Et encore moins les faire payer.
▬ Je ne dois pas défier Monsieur Whittemore de me rencontrer dans les vestiaires à la tombée de la nuit.
▬ Je n'essayerai plus de tailler les jardins à la tronçonneuse car « j'ai vu ca dans un dessin animé ».
▬ Faire grève contre la hausse des heures de colle n'est pas autorisé. Si je les ai, je les ai mérité, quoi que j'en dise.
▬ Envoyer des premières années les faire à ma place n'est pas non plus autorisé, quoi je j'en dise.
▬ Je ne dois pas forcer mes camarades à se convertir au christianisme.
▬ Ni au Wicca.
▬ Ce n'est pas pour ça que mes droits religieux sont bafoués et que je dois faire appelle au premier amendement de la constitution américaine sur la liberté d'expression. En Irlande.
▬ Tout culte pseudo amérindien au Dieu Palpatine demandant le sacrifice d'un élève les nuits de pleine lune est prohibé.
▬ Si cela me fait rire plus de 5 minutes, c'est probablement interdit.
▬ Le prince Harry n'est pas mon "nouveau modèle dans la vie".
▬ George W. Bush n'est pas mon père.
▬ La barmaid du pub, Kate, n'est pas « my own personal Jesus, someone to hear my prayers, someone who caaaares »
▬ Je ne dois pas insulter les élèves puis prétendre être sous l’influence du Don de McAllistair.
▬ Je ne dois pas non plus prétendre être en possession de produits illicites dans le cours du professeur Whittemore dans le seul but d'une fouille corporelle.
▬ Je n'organiserai pas un bûcher aux sorcières pour y brûler mes camarades comme reproduction à taille de réelle de cours d'histoire.
▬ Le problème de Lysander n'est pas qu'elle « a besoin de se faire caresser le gardon/tailler la pelisse/ramoner l'abricot ».
▬ Je ne demanderai pas à Freyja Westernlund si la taille de ses seins sont là pour « compenser quelque chose » .
▬ « 42 » n'est pas la réponse à chaque question posée en classe.
▬ « Laissez moi consultez les oracles » n'est pas non plus la bonne réponse.
▬ Finir ses démonstrations de chimie par « FUCK YOU SCIENCE » en jetant la craie les bras aux ciel ne doit pas être attendu comme acclamé. Au contraire.
▬ Enfermer les PSY et PHY dans une salle en hurlant « and may the odd be ever in your favor ! » sera punis. Par les deux classes.
▬ Maquiller ça en suite de bataille royale aussi.
▬ Écrire des mots doux à Clyde Buckley dans ses livres de cours et signer « par ton admirateur, Adriel ♥ » n'est pas drôle. Et cruel.
▬ Je n'empoisonnerai aucun de mes camarades. Qu'importe s'ils en auraient vraiment besoin.
▬ Je n'appellerai pas Papa John's pour me faire livrer dans mon dortoir.
▬ Je ne dois pas me référer aux ELEMs en tant que Team Rocket.
▬ Je ne dois pas me référer à McAllistair en tant que cousin de Sauron.
▬ « these are not the droids you were looking for » n'est pas une réponse appropriée à McAllistair me convoquant.
▬ Je n'écrirais plus de lettres aux premières années de leurs parents racontant comment leur maison a brûlé.
▬ Les mots suivants sont désormais prohibés de mon vocabulaire durant les cours « multiples orgasmes », « je déteste tout le monde dans cette classe et espère que vous soyez morts », « les PSY sont tous des petits pédés », « il fait trop chaud pour porter un pantalon », « pays de pécores », « je suis à deux doigts de faire cramer l'école »
▬ La mise en détenue n'a pas à être ratifiée par « au moins les 2/3 tiers de la classe ».
▬ Chanter call me maybe en cours à son professeur de sport n'est pas approprié.
▬ Ni Paradise on the dashboard light.
Too hot to stop n'est pas le nouvel hymne de l'école et par conséquent je ne devrais pas le passer à 6h15 du matin pour « réveiller les troupes ».
▬ Je suis pas un ninja brésilien infiltré ici pour détruire l'école.
▬ Clyde Buckley et Adriel Stratford ne sont pas des amants secrets, je répète, Buckley et Stratford ne sont pas amants secrets.
▬ Ni même Buckley et Clydwyn. Peut importe ce que dit ce dernier.
▬ Je ne suis pas autorisée à me déguiser en Tristan Lysander à Halloween.
▬ Ni Karlstrom.
▬ Ni Haraldson.
▬ Je ne suis pas autorisée à me déguiser à Halloween.
▬ Je ne proposerai plus à Mr Whittemore de porter ses bébés.
▬ Je dois me rappeler que 18 ans en Europe est considéré comme trop jeune pour être enceinte, surtout d'un de ses professeurs.
▬ Non, ce n'était pas un challenge.
▬ Je ne passerai plus de pacte écrit avec des élèves et prétendre revenir dans 20 ans pour manger leur premier né.
▬ Et prétendre m’appeler Rumpelstiltskin.
▬ Hurler soudainement « YOU WERE THE CHOSEN ONE » en plein cours lorsque son stylo préféré n'a plus d'encre EST une raison valable d'heures de colle.
▬ Je ne ferai plus le bruit d'un sabre laser dégainé dès que je croise Karlstrom.
▬ Je ne me référerai plus à McAllistair comme Lord Vader.
▬ Je n'insulterai plus les gens en Klingon.
▬ Je n'insulterai plus les gens dans n'importe quel langage, spécialement s'ils la comprennent.
▬ Je ne suis pas autorisée à transformer une salle de classe en terrain de hockey la nuit.
▬ Le trajet jusqu'au bureau de Dergnat n'est pas le « voyage au cœur du Mordor ».
▬ Les pantalons ne sont pas optionnels. Même pendant les cours de sport.





bonnie parker
fyi, I'm everyone's type.
SEXE : fem ϟ AGE : 19 ϟ AVATAR : Rousses random ϟ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : c'est une question que je me pose encore ϟ PARRAIN/MARRAINE ? : ouaiiiis je veux Deaaaan ϟ POURQUOI VOUS ÊTES-VOUS INSCRIT ? : parce que c'est golri AUTRE CHOSE ? : I LOVE YOU MISTER WHITTEMORE PLEASE HAVE MY BABIES
Plus sérieusement, je ne suis pas spécialiste dans les TDA, donc si jamais je fais une erreur ou donne de fausses informations, n'hésitez pas à me le faire remarquer ~




Dernière édition par Billie J. Greenberg le Jeu 6 Déc - 23:47, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeMer 26 Sep - 14:17

dgfhdgf. bon, pas de bienvenue, tout ça, quand même. Je sais pas en PHY tu dirais quoi de répulsion ou de contrôle du poids - ... en fait je sais pas vraiment si elle maîtrise bien son don, mais si c'est le cas ça peut être bien cool pour faire chier le monde, en localisant que sur une partie du corps et tout, merci à Bhou pour l'idée ♥ ?
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Billie J. Greenberg
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeMer 26 Sep - 23:34

Puis-je t'embêter un peu et te demander un troisième choix ? 8D
(au pire si tu m'envoies bouler c'est pas grave) (je te jetterai des pierres c'tout)
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeJeu 27 Sep - 6:22

Bien sûr, pas de problème. 8D donc, berserker (j'hésitais à te le proposer, et j'ai buggé hier, préviens moi si Miru veut le reprendre au pire ?)
surtout que vient de ploper dans ma tête mais berserker vs. armure corporelle haha.
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeVen 28 Sep - 9:21

oh. Ooooooh. J'y pensais pas du tout en fait mais. Oui ca pourrait trop le faire en fait /o/ Après avoir discuté avec Miru, c'est bon pour le berserker ~
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeLun 8 Oct - 18:15

Déplacée dans les fiches en attente. /o/
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeJeu 6 Déc - 22:18

Parce qu'en période de partiels je suis tout de suite beaucoup plus productive, logique, J'AI TERMINÉ.
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitimeVen 7 Déc - 0:41

Qui doute encore du facteur inspiration des partiels ?

Pour les références musicales qui vont obligatoirement rythmer ma journée, pour la Freyja en moi qui voudrait égorger Billie -probablement comme la moitié d'Aisling, en fait- et l'étonnante concentration de midi-chloriens dans cette fiche, Billie est bien entendu validée.

Ta fiche a sérieusement fait ma journée.

edit. AH MINCE. Est-ce que je dois te rappeler d'envoyer ton secret à Bonnie ou... ? C'qui cette gourde encore ?
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MessageSujet: Re: SWEET CHERRY PIE ϟ billie   SWEET CHERRY PIE ϟ billie Icon_minitime

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