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 Eight days a week • Lennie.

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AuteurMessage
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Daire R. NicLochlainn
Eight days a week • Lennie. Rangphy
Daire R. NicLochlainn

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Eight days a week • Lennie. Vide
MessageSujet: Eight days a week • Lennie.   Eight days a week • Lennie. Icon_minitimeMar 4 Sep - 23:00

C'est tout tout court et tout tout nul, mais je voulais poster un petit quelque chose ;; PARCE QU'AVEC LES MPS ADORABLES QUE TU M'ENVOIES IL FAUT BIEN QUE JE TE RENDE LA PAREILLE OKAY. ET DAIRE EST NÉE POUR QUE JE PUISSE DÉCLARER MON AMOUR. DONC VOILÀ.
(j'ai choisi eight days a week parce que. juste parce que je l'écoutais en écrivant ce rp riquiqui) (je suis bête je sais /meurt)


Eight days a week • Lennie. 362352tumblrlpb2zqjAof1qaqsvro1500

DAIRE&LENNIE

Tout à coup, la couette fleurie remua, un bout de nez émergea avec une paire encore close de grands yeux bleus. Le reste d'un joli visage suivit le petit museau aussitôt, encore marqué par les douces balafres du sommeil. Daire ouvrit une paupière, puis l'autre, et ne put retenir le bâillement qui lui chatouillait doucement le palais. Elle s'extirpa d'un geste de la torpeur de ses draps, et s'assit en tailleur sur le couvre-lit. La fraîcheur de l'aurore lui picota la peau, et elle ne put réprimer le frisson qui dégringola son échine encore tiède de sommeil. Elle se tourna vers le mur, un sourire léger pendu à ses lèvres. Elle se pencha vers un poster noir et blanc, un peu fané, de quatre musiciens, et glissa un humide baiser au coin de la bouche du bassiste. Elle pouffa lorsqu'elle nota que le poster était un peu mouillé, un peu flouté à l'endroit qu'elle venait d'embrasser. Elle y déposait un bécot tous les matins depuis presque trois ans, et les lèvres de Paul disparaissaient progressivement. Tout le monde savait que Paul était le meilleur, le plus beau, le plus génial. Mais celui qui le talonnait juste derrière, son ami et complice, c'était John. L'incroyable McCartney et son merveilleux acolyte. C'était peut être un peu ce qu'elles étaient, Lennie et elle, un incroyable et merveilleux duo.

D'un bond, elle se détacha de la douce torpeur de ses draps ; ses orteils se heurtèrent au parquet glacé, et elle détala vers la porte encore un peu sombre de sa chambre. Elle traversa quelques couloirs, pieds nus sur le sol froid, la mine toute ébouriffée encore et les paupières ensommeillées. Finalement, elle arriva devant une jolie porte close, et entoura ses doigts fins autour de la poignée. Doucement, sans un grincement, elle pénétra à petits pas dans la pièce. Elle glissa une mèche bonbon derrière son oreille, s'humecta les lèvres, et chuchota d'une petite voix.

Lennie ? Lennie, tu dors ?

Pas de réponse.

Son regard bleuté glissa sur les lits occupés de la chambre, sans trouver trace de son amie. Une petite moue confuse se peignit sur ses traits. Ses sourcils clairs se froncèrent d'une adorable manière alors qu'elle réitéra son appel, un éternel écho du si joli prénom. Alors, elle chuchotait Lennie, Lennie, Lennon, Ma Lennon, Ma Johnnie, et espérait naïvement qu'une jolie frimousse apparaisse, ou que de petits doigts sur un carnet lui répondent Oui McCartney, ouioui je suis là, Paul, ma Paulie dans la douceur du petit jour.

Mais rien ne vint.

Daire croisa les bras sur sa poitrine, un peu perdue. Alors elle se tourna vers la fenêtre entr'ouverte, par laquelle s'infiltrait le tout premier rayon doré. Alors ça la percuta de plein fouet. Un sourire enchanté se peignit sur sa petite bouche tandis qu'elle s'échappait de la chambrée.

Dans le sommeil du château désert, elle fut à la grande entrée en quelques minutes à peine, parcourant le vaste dédale d'étages en une déferlante de petites foulées hâtées. Les grandes portes s'ouvrirent alors, et elle s'élança dans le parc. L'air frais lui mordit les joues, lui dévora le cou, la brise gelée lui coupa presque le souffle. Elle sautillait d'un pied sur l'autre, comme pour épargner à chacun la douce torture de la rosée. Sans en prendre compte, elle trottinait un peu partout, répétant en boucle ce joli prénom, qui tintait comme une mélodie. Finalement, elle la découvrit dans la lueur de l'aurore, tremblotante, sa petite Lennie. Alors, en une demi-seconde, Daire franchit la distance qui les séparait, et prit le petit corps fébrile, un brin humide, entre ses bras.

Tu sais Lennie, l'important c'est pas de garder les yeux ouverts pour laisser les étoiles s'y refléter.

Murmura-t-elle au creux de son oreille, glissant quelques doigts dans le bleu azurée de ses cheveux. Elle parlait tout bas, ce n'était même pas sûr qu'elle puisse l'entendre. Daire se recula un peu, un tout petit peu, et sourit. Pleine de malice.

L'important, c'est de les fermer, pour mieux les conserver.

Pour Daire, fermer les yeux pendant la nuit, c'est cacher une pluie d'étoiles dans ses prunelles.
C'est conserver leur lumière ; c'est avoir les yeux qui brillent, les prunelles qui pétillent. C'est garder un petit bout d'infini.

Elle se pencha, posa un baiser sur son front. Alors, elle éclata d'un petit rire léger, heureux. Parce que quand elle voyait Lennie, Daire avait un million de soleils qui pétillaient au fond des yeux.

I LOVE YOU
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Lennie P. Johnson
Eight days a week • Lennie. Rangspepa
Lennie P. Johnson

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Eight days a week • Lennie. Vide
MessageSujet: Re: Eight days a week • Lennie.   Eight days a week • Lennie. Icon_minitimeLun 29 Oct - 15:01

Spoiler:

hope you need my love, babe, just like i need you.

Ça étincellait si fort, là-haut. Mais tu n'en avais jamais assez.
A ton image, ça brille, pur, clair, simplement. Allongées, éparpillées sur leur lit noir, leur écrin d'obscurité qu'elles rehaussent dans un palpitement d'éternité, les étoiles. Est-ce pour ça qu'elles sont belles, crois-tu ? Parce que leur existence affirme à tous que, même dans les ténèbres les plus complètes, il y a toujours des petits éclats pour nous montrer que nous ne sommes pas seuls ? Un petit vent tiède te fait soupirer. C'est en tout cas le rôle que tu t'efforces de remplir. Sans prétention. Pour toi autant que pour le reste du monde.
Sous la lueur nacré du ciel, tes petites dents blanchissent elles aussi un peu la nuit, quand tu souris - non pas à la voûte céleste, tu es seule sous sa lumière, qui recèle quelque chose de hautement distant autant par sa superbe que son caractère inaccessible.
Tu n'as jamais songé à considérer les étoiles comme autre chose que ces jolies lucioles, dont tu ne ressens pas la présence. Au contraire, et il ne viendrait en aucun cas à l'idée de tendre la main pour tenter de les atteindre, une main refermé sur du vide puis ballante, en un de ces gestes stupides ayant pour objectif de persuader notre coeur de quelque chose que notre cerveau sait pertinemment, car notre désir d'inachevé et de merveilleux poursuit souvent sans se l'avouer les mêmes chimères délicieuses, et notre âme d'enfant quelque part dissimulée sous des tonnes de raisons et d'informations chuchote que le ciel est à portée, les étoiles aussi proches qu'elles en ont l'air, penchées sur toi. Non, Lennon, tu n'y crois pas. Tu es penchée sur elles. Les étoiles sont inaccessibles, ni froides ni bienveillantes, simplement lointaines. C'est ainsi, et cela fait partie intégrante de leur charme. Tu te contente alors de les contempler comme on contemple la plus grande des oeuvres d'art, ces joyaux accrochés au dessus, à perte de vue, qui n'appartiennent qu'à ceux qui daignent laisser la nuit, la nuit comme un secret, les envahir, les transcender ; qui appartiennent à tous, sauf à ceux assez idiots pour l'ignorer, quoique tu ne penses pas en ces termes - tu les pense ignorants, préoccupés à torts par les mauvaises choses, tu les penses assombris, ça t'attriste qu'ils ne connaissent que le rayonnement synthétique de phares des autoroutes.
Tu te rembrunis un peu, ça se creuse dans ta poitrine, cependant, tu leur tends la main, priant toujours pour qu'ils soit d'accord pour la saisir. Et te permettre de leur montrer tout ce que tu savoures, et qu'ils ne voient pas. Dans le cas contraire, tu auras tenté, tu fais de ton mieux, tu n'as pas les ongles enfoncés dans la paume, mains perdues, mains glacées, - à peine un pincement au coeur, un reniflement désabusé ; tu as toujours un être au moins auquel te raccrocher. Et le scintillement lacté des rêves sucrés. N'empêche que ça t'embête, pour eux. Les gens dégagent plus de chaleur que ces boules de feu stellaires ; les gens, stupidement, de temps à autres, placent de leur propre initiative davantage de distance entre eux et leurs semblables qu'entre les étoiles et une petite fille, rêveuse éveillée. Pourquoi ? Pourquoi ils ne peuvent pas juste se laisser rêver, se laisser aimer ?
Tu dis viens, viens, je vais te montrer. Tu serres dans tes bras, tu entraînes, tu chéris ceux qui te suivent.
Tu ne peux qu'essayer de partager. Après tout, chacun est en charge de son propre bonheur - ce qui est tout de même un paradoxe, puisque celui-ci s'édifie à plusieurs. Tu t'y connais un peu, sur le sujet ; c'est même le seul où tu puisses prétendre avoir quelques rudiments solides. Ce que tu dis aux autres, en réalité, ce n'est pas que tu connais ce qui y mène, une formule magique qui recolore les joues et mets des paillettes dans les yeux, une méthode infaillible pour être heureux en un certain nombre d'étapes, ou autres raccourcis faciles et trompeurs. Il faut juste courir, sans s'arrêter, sans se poser de questions, vers cet idéal gigantesque, effrayant, en compagnie de ceux qui le veulent. Même que, sans eux, on n'y parviendra pas ; ils en sont l'essentiel. Tu ne peux que te précipiter, t'offrir sans prétention pour réduire l'écart.
Le bonheur, tu songes, il faut pas l'attendre, il faut le prendre, il faut d'abord s'y donner, ne pas redouter. En tendant toute notre affection, pour mieux en récolter en retour, et surtout, parce qu'il réside dans le fait d'aimer, et, ensuite, d'être aimé, ce qui n'est pas tellement compliqué - c'est ce qui en découle que les humains embrouillent de leurs humeurs, de leur orgueil. Chez toi, c'est inconsidéré, immédiat, ça ne se réfrène pas, ni ne s'atténue, ni se dissimule. C'est là, affiché, ça emplit, ça se donne avant de recevoir. On finit gorgé de bonheur, gorgé d'amour, avec de la chance. Le plus doux des écoeurements.
Les étoiles ne peuvent pas aimer. Les pauvres.
Les étoiles ne peuvent pas pleurer, non plus.
Elles meurent, pourtant, et voyagent parfois en traînant derrière elle leur éclatement.
Tu t'en repaît incessamment. C'est beau, c'est beau, c'est beau. Il n'y a pas besoin de raison à cela, tu l'as toujours su, la vraie beauté, celle des paysages, des arbres, des traversées spatiales, ne s'explique pas. Elle est, profondément, et puis voilà. Elle est libre de complexes, libre d'entraves, elle traverse les âges ; paisible, elle vient poser sa grandeur, sa féerie dans le coin des mirettes, lesquelles en l’occurrence les accueillent d'ailleurs bien mieux que la nuit elle-même.

Peut-être qu'elles rient, timidement. En silence, comme toi.
La nuit tous les silences parlent, signifient ; les bruits sont étouffés, leur absence devient un bruit en lui-même. Celui de la nuit. Beau. C'est réconfortant. La nuit est un peu comme toi, semblable en matière d'écoute silencieuse. Tu te sens comprise, étrangement, à ta place avec la pénombre. Elle n'a rien d'intimidant, songes-tu. Elle est calme, diamants hilares, soupirs dans le noir.
Elle s'achève.

Somnolant au petit jour, les yeux mi-clos où nagent des nuages rosés, tu ne l'as pas entendu arriver, et sursaute un peu lorsque ses bras se referment sur toi. Tu t'y blottis, vite, avec le coeur qui pétille. Tu as froid, mais il te semble qu'avoir froid hors de son étreinte, ce n'est pas si surprenant que ça.
Daire, c'est ton soleil à toi.
Toutes les étoiles du ciel pourraient s'éteindre et disparaître que tu n'en concevrait pas l'ombre d'un chagrin tant qu'elle est là.

▬ Tu sais Lennie, l'important c'est pas de garder les yeux ouverts pour laisser les étoiles s'y refléter. L'important, c'est de les fermer, pour mieux les conserver.

Tu acquiesces. Bien sûr.

« Seulement, pour les conserver, il faut déjà en avoir plein incrustées. Je dois faire des provisions d'étoiles, tu vois. Sinon je n'en ai que le souvenir, de plus en plus flou. Tandis que, maintenant,... »

La suite de ta réponse se perd. Tes doigts lâchent le crayon, tes yeux se ferment. Maintenant dès que tes paupières sont closes, elles sont là, tout aussi vives, auparavant acérées, désormais joueuses, mouvantes ; et tu les décroches d'un petit sourire béat.
Des lèvres fraîches effleurent ton front. Tu ouvres les yeux tout grands, sourit encore doucement. Le rire de Daire résonne, et rebondit, s'installe ; Daire, ce sont des rayons au creux de ton thorax, qui se répercutent en bulles chaudes dans la gorge. Ça chatouille, le gargouillis tendre du bonheur. Ça t'essouffle. Tu te sens gênée, fautive, en te resserrant contre elle, en rédigeant :

« Je suis fatiguée. Est-ce que je peux dormir sur tes genoux, un petit peu ? On ira jouer plus tard, dis ? Pardon. »

Tu aimerais te lever, rassembler des tas de fleurs du regard, lui pointer une à une du doigt celles qui constitueront un bouquet imaginaire à son intention - il ne s'agit pas de les cueillir, enfin, elles sont beaucoup plus belles ainsi et ce n'est pas bien.
Tu aimerais proposer une partie de loup, de marelle, une course-poursuite ou une chasse au trésor, n'importe quoi, rien que pour entendre résonner ce rire qui savait capturer le tien. Tu aimerais faire semblant, à midi, de vouloir manger en fait de quelque autre met les cheveux couleur chewing-gum de ton amie, prétextant un parfum et une consistance meringuée pour pouvoir happer une mèche d'un air malicieux et la voir s'esclaffer.
Mais tu décroches, tu tombes de sommeil, une farandole d'étoiles t'appellent de dessous tes cils recouverts de rosée.

« Ma Paulie, tu veux bien chanter un peu ? Juste une chanson. S'il te plaît... »

C'est un peu bête, tu penses, en fermant les yeux au visage de Daire. Daire qui resplendit. Daire immanquable, établie en plein milieu de ton coeur, avec sa constellation de sourires.
Tes vraies étoiles, ce sont ceux qui t'entourent, Lennie. Ce sont elles qui sont vraiment belles, avec toutes leurs imperfections, leur vacarme, leurs exubérances, leur tendresse et leur cruauté, elles dont le simple contact est déjà un accomplissement, un bonheur en soi, avant d'y amener. Alors tu t'en veux de devoir lâcher du regard, ne serait-ce qu'une seconde, la plus brillante d'entres elles.
hold me, love me...
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Eight days a week • Lennie.

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