What's my name, what's my name ?

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Hold the S because I am aint.

▬ Surnom : / ▬ Age : 28 ans ▬ Profession : Infirmier ▬ Ancienneté : Quelques semaines ▬ Situation amoureuse : Célibataire ▬ Ancienne classe : Psy

We fall in line, we live the lie.

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Give up, give up and feed the machine.

« Je m’en vais, Eliôz. C’est fini. Je te trompe depuis des mois et je pars avec lui. Au début je m’en voulais, j’aurais jamais dû. Et de toutes façons, on ne s’est même pas gêné pour le faire ici ni même pour épargner le lit. Je te dis tout ça parce que t’en as rien à faire, t’en as rien à faire de tout ! J’en peux plus de toi et de ta putain d’indifférence ! Regarde-toi, t’as rien à dire ! Tu restes comme un crétin à faire semblant de pas entendre, tu m’exaspères ! Dis quelque chose Eliôz ! »

Ces femmes, toutes les mêmes. Et bla et bla. Qui s’étonne encore qu’aucun homme les écoute encore ? Le pire, c’est qu’il n’est jamais nécessaire de renchérir pour qu’elles montent dans les tours, elles le font très bien toutes seules. Assis dans le sofa, une cigarette entre les doigts, il expire un nuage de fumée blanche sans encore daigner tourner la tête vers la jeune femme. L’air complètement fermé, il ne semblait pas du tout affecté par cette annonce qui venait briser une année de relation. Une année coupée de longues périodes de missions sur le terrain pour cet infirmier militaire, certes. Finalement, l’israélien s’était levé avec une nonchalance calculée. Redressant son mètre quatre-vingt-treize, il s’approche de la femelle avec cette expression si flegmatique et ne s’arrête qu’à quelques centimètres d’elle. Son visage au milieu de son torse, il l’écrase de toute sa carrure.

« Pars. Je ne te retiens pas. »

Tirant encore sur sa clope, il lui souffle au visage avant de lui écraser son mégot sur la joue. Sa voix de crécerelle faisant vibrer l’appartement, il ne souriait même pas. Elle voulait connaître le fond de sa pensée, la voilà servie. Il la méprisait. Il n’était pas tant à cheval sur le principe de fidélité, temps que l’on ne venait pas le provoquer en étalant avec fierté ses exploits. La première chose à retenir avec Eliôz, c’est qu’il ne fallait pas se fier à son air serein. Un air serein qu’il ne quitte pas même quand il défigure dans une odeur de chair brûlée le doux visage d’une jeune femme. On peut bien dire de lui qu’il est cruel et sadique; lui appelle ça la justice. Tu me griffes, je t’éviscère. Tu me mords, je t’arrache la tête. Ce qu’on lui donne, il le rend, il n’est pas égoïste voyez-vous. Enfin, question sentiment, ça se discute. Eliôz n’avait pas cillé alors qu’elle posait sa main sur sa joue meurtrie; dans un chapelet de jurons, elle quitta enfin les lieux. Célibataire. Triste ? Pas le moins du monde. Tout cela le laissait de marbre.

Indifférent. Impassible. Eliôz est aussi chaleureux qu’une porte de prison. Il n’inspire absolument rien de bon et n’aspire pas à s’améliorer. Son inexpressivité mordante n’a d’égale que la froideur de son regard d’absinthe. Rien n’adoucit ni attendrit son visage; tenter de briser la glace avec lui, ce serait se croire plus habile que le RMS Titanic un quatorze avril en plein atlantique. On se heurte, puis on coule. Car cet iceberg là a la réplique acide et franche quand l’occasion se présente, et il n‘a que faire de blesser l‘égo surdimensionné de certains ou même d‘anéantir plus encore l’estime de soi d’un dépressif chronique. Ca, c’est l’infirmier que tout le monde croise. Le morceau de banquise qui dérive dans les couloirs. Mais ne vous y méprenez pas, je ne vais pas vous jouer le mélodrame du gentil petit gamin dévasté par une tragédie qui l’a déshumanisé. Pas d‘Hannibal Lecter pour cette fois. Il n’a pas de bon côté caché, pas de sensibilité derrière un masque blanc emprunt de timidité ou de mal être refoulé. Il n’a pas l’air d’être celui qui récupère de pauvres chatons abandonnés à la pluie dans leur boîte en carton ? Il ne l’est effectivement pas. Il n’a pas l’air de vouloir vous entendre parler de votre vie en orphelinat après que votre père ait été envoyé derrière les barreaux pour avoir battu votre mère à mort ? Il n’en a effectivement pas envie. Eliôz n’est pas le grand costaud au cœur tendre, il n’a même pas de plante verte pour exprimer de quelconques pulsions refoulées. Il ne refoule rien. Il est aussi froid et insensible qu’il le laisse paraître et au moins, il est facile à cerner. Les apparences ne sont pas toujours trompeuses.

Exigeant. Elitiste. Il attend beaucoup des autres, mais surtout, qu’il ne soit pas des arriérés immatures. Il déteste les candides, les naïfs, les faibles, les manipulables, les turbulents, les illettrés, les cancres qui se la jouent so dark. Les gamins l’exaspèrent et il déteste plus que tout les gens qui se plaignent; qu’ils se donnent les moyens d’agir au lieu de geindre. L’infirmier a de la patience, énormément même; c’est un prédateur qui ne se lasse jamais de guetter sa proie. Mais quand il frappe, ce n’est pas pour jouer. Le genre de type à détester les préliminaires. Eliôz a toujours évolué dans un cadre strict, et c’est strict et sévère qu’il est donc devenu. Discipline, obéissance. Il entend que son autorité soit respectée, et il se donne les moyens d’y parvenir. Ce n’est pas un adepte de la méthode douce, évidemment. « Faîtes ce que je dis, pas ce que je fais. » Ca résume assez bien sa manière de dispenser des leçons. Lui peut se permettre des écarts, mais pas vous. Car lui n’aime pas forcément tout faire dans les règles; autant sur le côté personnel que professionnel. C’est mal de tromper son compagnon, c’est mal de fumer, c’est mal de conduire saoul. C’est mal; mais il n’a jamais prétendu être un exemple. Et d’ailleurs, il n’aime pas recevoir de leçon. En fait, il ne fait même pas mine de les avoir entendu.

Solitaire. Il se fiche bien d’être seul, vous vous en doutez. Après tout, il n’est pas une compagnie des plus agréables … Enfin, c’est ce que l’on se dit. Car malgré tout, il n’a rien contre une bonne compagnie même s’il ne la cherche pas particulièrement. Eliôz a ses têtes bien sûr, il faut le profil pour pouvoir tirer de lui plus qu’un regard emprunt de dédain. Souvent par intérêt, il arrive à tisser quelques relations honnêtes; mais il faut avouer que ça ne se fait pas tous les jours. Sournois. Il n’est lui-même pas vraiment honnête ou loyal tous les jours, et ça ne le complexe pas. Ce sont les gens trop crédules à blâmer, pas lui, c’est pour ça qu’il les déteste. Son air calme n’est pas toujours si innocent. Enfin. Incorruptible. Il fait ce qu’il a décidé de faire et il tient, mine de rien, à ses valeurs quelles qu’elles soient. Ou en d’autres termes, à moins d’être à l’agonie, ne venez pas vous risquer à l’infirmerie. Surtout si c’est pour sécher un cours.

Le soir, quand elle revint chercher ses affaires avec un pansement sur la joue, elle les trouva bien pliées dans des valises en face de la porte. Son ex-compagnon n’est pas puéril; elle avait eut son compte et il s’arrêterait là pour les représailles, elle le savait aussi. Et puis, lui-même était occupé quelque part entre deux autres cuisses certainement.

The devil is a loser and he's my bitch.

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For better or for worse and you don't care which.

✎ Don : Contrôle du QI.
✎ En détail : Eliôz est capable d'augmenter ou diminuer le QI d'une personne. D'Einstein à la moule de Bouchot, tout est possible. A son niveau de maîtrise, il n'a plus besoin de voir la personne ; il suffit de la connaitre. Néanmoins, l'effet est limité dans le temps, sur une à deux heures et évidemment, il ne peut pas l'utiliser sur lui.
✎ Maitrise : Complète.
✎ Lui & les ELEM : Elève, il ne les appréciait pas tant. Mais il n'est pas homme à faire des généralités.
✎ Lui & les SPE : Rien de particulier pour eux.
✎ Lui et les PHY : Il n'a rien contre eux mais il se prépare toujours un peu plus psychologiquement quand on lui annonce qu'un PHY va débarquer.
✎ Lui et les PSY : Son ancienne classe; peut-être a-t-il un peu plus de facilité avec eux, plus à l'écoute ... Mais rien n'est moins sûr.

Taking no chances, you come with me.

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I'll split you to the bone, help set you free.

On m’a dit d’écrire. Pour passer le temps, pour me souvenir. J’aurais peut-être dû commencer par écrire la date, comme pour les journaux intimes des gamines de quatorze ans. Mais je ne sais même pas si ça en vaut vraiment la peine. Je me sens vraiment ridicule tout à coup …

Le point était léger, presque inexistant. Eliôz reposa le stylo dans un soupir las. Oui, c’était vraiment ridicule. Plus aucun piercing sur son corps abîmé, il se sentait perdre toutes ses forces ici, sa personnalité aussi. Les murs blancs semblaient tout aspirer, il se sentait vide. La fenêtre de la chambre donnait sur un patio, de la verdure qui ne l’émerveillait pas. Il s’en fichait de tout ça. Les yeux rivés sur la table, il semblait réfléchir. A ce stade, ce n’était plus de la réflexion mais de la torture mentale. Il ne se souvenait de rien. Un énorme vide qu’il ne saurait même pas dater. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Il ne pouvait que constater les restes de ce blackout : un œil boursouflé, des lèvres explosées, un bras gauche en écharpe et un fauteuil roulant. Le psychologue pouvait bien lui dire que cette amnésie serait temporaire, ou du moins partielle, ça ne cessait pas moins de l’angoisser. Une anxiété et un stress que les médicaments auront tôt fait de soulager, de même que la douleur de ses cicatrices; mais les infirmières se faisaient désirer à cette heure. Et c’est pendant ces instants de doute que les larmes lui montaient aux yeux. Les nerfs à vif. Le contrecoup d’un choc refoulé. L’israélien se repoussa de la table, obligé d’avancer avec une seule main; il détestait être poussé, dépendre des autres d’une quelconque façon. Un mètre quatre-vingt-treize coincé sur quatre roues, c’était une mauvaise blague. Apparemment, il était déjà ici depuis un mois ou peu s’en faut. Chaque jour était une succession de médecins; kiné, psy, chirurgien. Il avait bien le soutien de sa mère qui venait le voir quasiment tous les jours, la pauvre femme avait œuvré pour que son unique fils soit pris en charge par les meilleurs éléments. Voilà qu’à vingt-sept ans il avait l’impression de renouer avec le nid familial, c’était pathétique. Non, vraiment, il devrait partir d’ici avant de terminer complètement dépressif.

Dans les couloirs, il croyait entendre de l’agitation et effectivement, rapidement, la porte de sa chambre s’ouvrit. Une grande femme brune aux traits tirés plus par l’inquiétude que par l’âge passait l’encadrement au côté d’une infirmière en blouse blanche apparemment mal à l’aise. Elle s’était approchée dans un sourire, déposant la soucoupe de médicaments sur la table. La mère râlait du retard de la soignante, s’indignant du manque de prise en charge; la pauvre femme se hâta de sortir pour s’occuper de patients à l’entourage moins oppressant. Eliôz n’avait rien dit, simplement agacé par le comportement de sa mère. Il ne pouvait même pas tendre sa main vers la bouteille d’eau que déjà elle était là pour le servir. C’était vraiment pénible. Mais il pouvait bien la comprendre … La pauvre veuve avait perdu son militaire de mari en mission, il y a presque vingt ans de ça. Voir son fils s’engager à son tour dans cette voie après son service militaire fut un vrai choc; elle ne s’y attendait pas, elle espérait surtout qu’il continue vers les études de vétérinaire que l’enfant qu’il était avait toujours rêvé. Le retrouver aujourd’hui en fauteuil confirmait toutes ses inquiétudes … Mais au moins, s’en serait terminé de tout ça.

Terminé oui. Eliôz y songeait encore alors qu’elle quittait la chambre dans de dernières recommandations, l’heure de visite passée. D’après les médecins, il retrouverait l’usage de ses jambes. Mais il garderait des séquelles qui l’empêcheraient des activités physiques trop intenses, il souffrirait d’une faiblesse musculaire jusqu’à la fin et cela malgré tous les traitements qui lui seront prescrits. Il devrait se trouver un travail plus tranquille … il aurait le temps d’y songer par la suite. Infirmier militaire, il avait toujours eut l’impression qu’il était destiné à ça pourtant. Après son service militaire, il n’avait pas quitté les rangs. Et pourtant, il aurait eut de bonnes raisons de tout laisser tomber. Des drames à répétition qui avaient eut raison de plus brave que lui, souvent à cause d’Erez. Son meilleur ami, ou bien ce qui s’en rapprochait le plus. Ils se connaissaient depuis l’enfance, et son don avait toujours fait des siennes. Il l’avait vu tellement changer … Il n’avait aucun mal à dire qu’il était devenu fou; mais il s’inquiétait pour lui à cause de ça. Un mois sans nouvelles échangées, il n’était pas sûr que le juif s’en soit même aperçu. Il tenterait de lui envoyer un mail rapidement … Il était la seule personne stable dans sa vie, son seul ami et ça lui suffisait. A côté de lui, il était bien content d’avoir un don presque insignifiant. S’il n’avait pas reçu une lettre de Iadviga, l’école de don la plus proche, il ne se serait sans doute jamais rendu compte de quoique se soit. Ce n’est qu’en réduisant un jour le quotient intellectuel d’un garçon de sa classe à peu près égal à celui d’un poisson rouge qu’il trouva cela … amusant à la limite. Son séjour dans cette école fut court, il eut tout juste le temps d‘entamer une deuxième année. Sa mère avait demandé une dérogation pour qu’il rejoigne plutôt Aisling; une partie de la famille maternelle vivant en Irlande, elle voulu profiter de cette chance pour offrir un meilleur cadre à son enfant. Il n’était déjà pas normal, il ne fallait pas empirer le choses en l’envoyant chez les brutes, en somme.

Enfin, Aisling n’était pas le refuge des nones et théologiens non plus. Mais il s’y plut tout de même, sans trop s’attacher à qui que se soit. Il avait toujours eut ce caractère solitaire … Sa scolarité terminée, il était retourné dans son pays pour entrer dans l’armée. Puis école d’infirmier. Et maintenant, le voilà ici. Il pouvait retracer toute sa vie; mais à partir du moment où Annalina le quitta, la suite était floue. Eliôz s’était repenché sur sa feuille, le stylo à nouveau en main. Demain, le médecin lui demanderait cette feuille et soupirerait. S’il ne pouvait se souvenir, peut-être était-ce mieux comme ça … Fatigué, il roula jusqu’à son lit et s’y hissa seul. S’y étendant, fermant les yeux, somnolant.

Je ne veux pas mourir … Pitié …

« C’est tout … ?
- C’est tout. »

***

Boite de réception : 1 message dont 1 non-lu.

Citation :

Non.

Cordialement,
Erez.

Derrière son écran, Eliôz soupire. Pour peu, il aurait sourit. Depuis qu’il était parti en Irlande, le grand brun n’avait cessé de le harceler pour qu’il revienne. Il n’était pas rassuré de le savoir si loin. Depuis la disparition de Shaniah, il lui paraissait plus instable encore si c’était possible. Et puis, pourquoi partait-il alors qu’elle était sûrement ici, quelque part ? Il fuyait, par douleur et peur peut-être. De son inquiétude, et de la nécessité de retrouver un travail - loin de sa mère plus qu’étouffante qui plus est, il s’approcha de la direction d’Aisling et décrocha un poste d’infirmier. Quitter le pays lui ferait du bien, à lui aussi.

Il avale quelques comprimés et se lève pour préparer ses affaires.
Le successeur de House est en marche. Lentement mais sûrement.

Damaris.

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Give me Oreos and nobody gets hurt.

✔ Age : 22 ans. ✔ Sexe : Volontiers. ✔ Avatar : Quelqu'un de ID Boomer. ✔ Comment avez-vous connu le forum ? Salzmann. ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Je ne pense jamais. ✔ Autre chose ? Je hais écrire le caractère D<

Fiche déplacée.
Bon courage pour ton mémoire !