Astrée Roxanne Griggs

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a warning to the people, the good and the evil; this is war.

✂ Surnom : Elle aimerait se faire appeler "votre honneur", "l'avocate", mais Astrée, on ne l'appelle que "Madame Je-Sais-Tout". ✂ Age : 18 ans. ✂ Année : Septième année. ✂ Année d'arrivée : Première année. ✂ Classe : Dans les rangs des PSY.

Supernatural Superserious.

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to the soldier, the civilian, the martyr, the victim; this is war.

Il y avait eu un un bruit strident, un rappel à l'ordre qui avait résonné dans le couloir, qui avait forcé tout le monde à se retourner. Certains détournèrent la tête rapidement, en voyant que ce n'était que l'autre cinglée avec son sifflet, et continuèrent leur chemin. D'autres questionnaient sérieusement la santé mentale de la demoiselle, tandis que certains avaient sérieusement peur. Leur frayeur s'accentua au moment où la précédemment mentionnée "cinglée" s'avança vers eux à grands pas, le regard furieux, sifflet à la main. La question qui restait en suspens, maintenant, c'était « qu'allait-elle faire ? » L'audience se tourna vers la jeune femme, qui prit une grande inspiration, et pointa deux adolescents, qui jusqu'à son arrivée étaient profondément occupés à se coller des droites, du doigt.

« Vous êtes en état d'arrestation ! »

Il y avait eu un cri strident, un rappel à l'ordre résonnant dans le couloir. Mais encore une fois, ce n'était qu'une des nombreuses frasques de celle qu'on appelait Astrée Roxanne Griggs.

Astrée, elle a toujours eu de grandes idées en tête. Elle avait toujours eu une vision du monde différente, de grands espoirs qu'elle avait gardés confinés, serrés tout contre elle. Astrée, elle rêvait d'un monde sans crime. D'un monde en paix, en harmonie. Il faut dire, quand votre père est un célèbre policier, il est normal que cela finisse par déteindre sur vous. Sauf que pour elle, ça avait peut-être déteint un petit peu trop. Astrée, elle était pas comme toutes les filles banales, qu'on trouve à tous les coins de rue, celles qui voulaient la gloire et l'admiration. Elle, elle voulait l'équité. Elle avait la justice en guise de cible, sa détermination en guise d'arc et sa volonté faite flèche. Astrée, elle se voulait justice personnifiée, elle se voulait châtiment divin. Elle voulait porter la lance avec laquelle elle pourfendrait le mal, avec laquelle elle sauverait les innocents. Se faire ennemie de tous les fauteurs de trouble, lancer un procès au monde entier, le tirer des limbes, le purifier, l'exorciser. Elle se voulait égérie, elle se voulait allégorie. Après tout, elle l'était partiellement. C'était écrit dans son nom; c'était gravé dans sa chair. Ca coulait dans ses veines, depuis qu'elle était gosse. Elle avait grandi entourée de décrets, de procès-verbaux, et là où certains avaient des contes en livre de chevet, elle avait le Code Pénal. C'était décidé, depuis des années: Astrée serait celle qui apporterait jugement sur le monde, un jugement prédéfini, celle qui appliquerait les lois. Ainsi, avec sa détermination vient un tempérament d'acier. Astrée est inflexible, inébranlable, elle est droite, juste, docte, stricte; elle vise l'impartialité. Elle ne sera jamais d'un côté ou d'un autre, elle joue tout sur une ligne droite, une intégrité complète, un idéal de droiture et de moralité. Mais au fond, Astrée a peur. Elle a peur qu'au détour d'une rue, ce chemin déjà tracé sur lequel qu'elle a arpenté toute sa vie vienne à s'effacer. Que les rouages de son horloge se disloquent et s'arrêtent. Qu'elle se retrouve proie à l'hypocrisie, à la fausseté. Aux mensonges. Parce qu'Astrée, derrière son audace, son aplomb, sa voix claire et autoritaire, ses tirades, odes à la justice, malgré tout, elle ment elle aussi. Elle se forge un mur contre le monde, un mur de connaissances, qui même elles finissent par trembler. Elle se prétend incollable, mais même ses propres notions ont une limite. A la moindre secousse, elle vacille et perd l'équilibre. Mais elle est trop fière, elle est trop digne, Astrée. Astrée ment pour se cacher, Astrée ment pour fuir. Fuir dans sa propre réalité, une réalité parfaite, sans erreurs, sans injustice. Astrée panique et se retrouve démunie. Alors elle redresse son bouclier et réarrange son armure, insiste et s'enfonce dans ses convictions, auxquelles elle croit dur comme fer, même si elles ne sont pas vraies. Elle se raccroche à ce qu'elle sait, ce qu'elle a toujours su, car elle est terrorisée à l'idée de ne plus savoir où aller, quoi faire. Elle paraît hautaine, finit par regarder les gens de haut, mais pour elle, ce n'est que l'ordre naturel des choses. Elle ne cherche pas vraiment à être arrogante, mais elle s'enlise dans son orgueil, à vouloir être altière et légitime. A ses yeux, elle est juste équitable. Si bien qu'elle finit par s'aveugler, par ne plus comprendre le monde autour d'elle. Au fond, Astrée, elle est comme les autres. Une fille un peu perdue, avec des rêves, et des convictions qui lui tiennent à coeur.

It's the end of the world as we know it.

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♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Lecture de l'âme.
✎ En détail : Peu importe à quel point on prétend connaître une personne, on ne saura jamais découvrir jusqu'à ses plus profondes ambitions, ses plus intimes attraits. On ne pourra jamais assimiler sa vraie nature. Astrée, en revanche, n'est pas comme cela. Elle a la possibilité de voir les véritables intentions de ceux qu'elle soumet à son don; ou du moins, vers quel côté les intentions précédemment mentionnées balancent. La façon dont l'opération se déroule est extrêmement simple. Si elle est suffisamment concentrée, la vision d'Astrée s'obscurcit imperceptiblement, plaçant tous les badauds derrière un masque, un voile léger dissimulant ce qu'ils sont aux yeux de tous, et laissant simplement apparaître en pleine lumière une flamme d'à peu près vingt centimètres au niveau de leur coeur. Selon la nature de l'âme de la personne, cette dernière oscillera entre le noir ou le blanc, certaines étant même tintées de gris. Certaines seront aussi éclatantes que des étoiles, quelques à peine ternies, et d'autres aussi sombres que le plumage d'un corbeau. Si elles sont singulièrement intenses, elles iront même jusqu'à envelopper leur propriétaire. Il faut aussi savoir qu'une âme est quelque chose d'instable, de capricieux. Ainsi, la couleur d'une de ces essences peut s'altérer, basculer d'une extrême à l'autre du spectre. La demoiselle tient également un carnet dans lequel elle fait un bilan de ce genre de changements. C'est particulièrement utile lorsqu'elle veut s'entraîner sur une personne spécifique.
✎ Maitrise : Astrée a bien vite compris que son don lui serait extrêmement utile dans un endroit du genre d'Aisling tout comme dans sa vie future. Aussi, elle a rapidement appris à s'en servir et à le maîtriser un minimum. Ce fut au départ difficile, mais aujourd'hui, en se focalisant sur un élève par exemple, elle parvient à analyser le sujet de manière assez rapide, ainsi que maintenir l'examen pendant une certaine durée, histoire de prendre des notes. Elle peut également examiner les âmes de plusieurs personnes en même temps, mais seulement dans un laps de temps relativement court. En revanche, elle ne supporte pas les auras trop puissantes (trop blanches ou trop noires), qui la forcent à briser sa concentration. On peut donc évaluer sa maîtrise à approximativement 60%. Elle n'est cependant pas satisfaite de ce nombre, et redouble d'efforts pour s'améliorer.

✎ Lui & les ELEM : Si il y a bien une des rares choses qu'Astrée apprécie chez les ELEM, c'est le fait qu'étant totalement détachés du reste des groupes, se croyant supérieurs, ils sont un minimum moins embêtants, et parfois même moins enclins à utiliser leur don (si l'on excepte évidemment l'énergumène possédant la Géomorphose et certaines autres personnes). Reste que leurs pouvoirs sont dangereux.
✎ Lui & les SPE : D'après les clichés des classes, ils sont les plus nonchalants, mais pourtant ceux qui organisent le plus de fêtes - et tout cela sans l'autorisation d'un adulte, bien évidemment. C'est donc à Astrée de corriger ces méfaits, car tous, même eux, sont égaux devant la loi.
✎ Lui et les PHY : Les plus fauteurs de troubles, et donc ceux qu'elle avertit le plus souvent. Tous ne sont pas des cas particuliers de la nature, bien heureusement, mais la plupart du temps ce sont eux qui causent du raffut dans les couloirs, et donc qui sont le plus aptes à entendre un sifflet leur vriller les oreilles.
✎ Lui et les PSY : Bien qu'étant sa propre classe, les PSY sont parmi les cibles qu'elle a en directe ligne de mire, non pas à cause de leur comportement, mais bien de leurs dons. Elle le sait pertinemment, vu que c'est entre autres son cas, mais la majeure partie des élèves possèdent des dons parfois extrêmement puissants; et donc idéaux pour commettre des crimes. Astrée veille. Mais dans l'ensemble, elle s'entend relativement bien avec eux.

Jolie petite histoire.

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it's the moment of truth, and the moment to lie, the moment to live and the moment to die.

▬ Papa! Papa! Tu vas où, Papa? Tu vas encore travailler, hein? T'es jamais à la maison...

La gamine s'avance, boudeuse, et tire frénétiquement sur la manche de son père, qui se contente de lui ébouriffer les cheveux, un air fatigué sur le visage.

▬ Ne t'en fais pas, chérie. Je rentre bientôt, promis.
▬ Tu me le promets?

Un simple sourire est amplement suffisant, comme réponse. Elle regarde son père franchir l'encadrement de la porte, avant de se coiffer de son képi et de s'éloigner dans le petit matin, la tête haute. Une scène tout à fait banale, qui se répétait, à chaque nouvelle journée. Astrée, elle avait toujours eu que ça à la bouche. « Quand je serai grande, je serai comme papa ! » qu'elle disait. Déjà toute jeune elle avait baigné dans les affaires policières, dans les rapports, les interrogatoires, les gardes à vue. Elle passait des journées dans le bureau de son père, à regarder toutes les médailles et casquettes, les diverses photos qu'il avait accrochées au mur, comme un petit testament, un petit écrin de gloire. Ça la fascinait, toutes ces histoires que son père lui narrait, en rentrant du travail. Quand il s'asseyait, sur sa grande chaise qui tournait, avec elle sur ses genoux, et qu'il lui racontait qu'il avait encore une fois, correctement servi la nation. Qu'il avait arrêté des malfrats qui s'en prenaient à des innocents. A ses yeux à la petite, ça avait pas encore beaucoup de valeur. Pour Astrée, c'était encore un peu grand, un peu flou. Mais ça restait très important. Parce que son papa, il était super fort. Il punissait les méchants, comme dans les films, comme les super-héros à la télé. Oui, son papa, c'était un héros. Sa maman aussi, c'était quelqu'un de bien. Quelqu'un d'important. Elle travaillait dans une grande entreprise de confiseries, que tous les gosses - elle comprise - adoraient. Enfin, tous, à l'exception d'une de ses amies qui n'avait cesse de dire qu'à la tête de cette entreprise se cachait une sorcière alien maléfique qui avait pour but d'envahir la terre et de faire des humains ses esclaves avant de les exterminer. Mais bon, passons. Astrée, elle avait toujours eu envie, elle aussi, de faire régner la loi. C'était un souhait qui lui était cher, à elle et son petit coeur d'enfant. Elle avait pendant longtemps observé ce que son paternel faisait, comment il s'y prenait. Parfois, il l'emmenait même au commissariat avec lui - et pour être honnête, elle était la chouchoute des policiers. Elle passait son temps dans leurs pattes, à les regarder s'occuper des criminels, remplir les dossiers. Ils l'aimaient bien, là bas. Parce que c'est vrai qu'elle était mignonne, la petite Griggs, avec son képi trop grand pour elle sur la tête et son sifflet en plastique trouvé dans un paquet de céréales dont elle avait du mal à se servir. Mais on lui répétait toujours qu'être policier c'était dangereux, et qu'on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Sa mère, elle aussi, n'avait cesse de lui dire, et s'opposait souvent vivement à ce que son mari emmène leur seule fille sur son lieu de travail. Maman, elle était française, et elle avait toujours été élevée dans le confort, dans un univers rassurant et sans danger. C'est quand elle est partie travailler en Angleterre qu'elle avait rencontré celui qui allait devenir le père de leur petite Astrée Roxanne - deuxième prénom choisi évidemment en référence à la chanson d'un certain groupe extrêmement célèbre. Ce qui était assez ironique considéré la profession de son mari. Mais ce travail, elle en avait toujours eu peur. Elle était terrifiée à la simple idée de voir son bien-aimé partir un matin et ne jamais rentrer. Alors imaginez-vous, que ça arrive à sa fille? Jamais de la vie. Elle avait passé des heures à en débattre avec sa progéniture, espérant qu'elle la fasse un jour changer d'avis. Et ça avait fini par marcher.

▬ Alors Astrée, qu'est-ce que tu voudras faire, quand tu seras plus grande?
▬ Quand je serai plus grande, je serai avocate!

Là où certains enfants n'avaient encore pas la moindre idée de leurs projets pour l'avenir, celui d'Astrée était déjà tout tracé. Elle allait devenir une grande avocate renommée. Elle n'en pouvait plus d'attendre. Alors elle avait déjà commencé à s'entraîner dans son école, pourchassant et harcelant ceux qui osaient causer du trouble aux autres à grands coups de sifflet, et y organisait des procès, montée sur une petite boite en carton. On avait pas nécessairement besoin d'un véritable tribunal pour servir la justice. Bien sûr, ça lui avait apporté quelques ennuis avec les surveillants et les professeurs, mais pour sa bonne défense, elle disait qu'elle ne faisait ça que pour les aider. Ca les faisait souvent rire, de voir une gamine aussi impliquée dans la bonne tenue de son école. Ca lui avait attiré par mal d'ennuis aussi, de la part de ses camarades, qui la trouvaient trop lèche-botte - mais vraiment, elle s'en fichait. Parce que pour elle, c'était ce qui était juste.

La découverte de son don, elle aussi, à ses yeux, elle était juste; on ne peut plus juste. Elle s'en rappelle comme si c'était hier. Sa mère avait profité que son mari travaillait tard pour convier une de ses amies à dîner, et la soirée se passait, pour tout dire, à merveille. Sauf qu'Astrée, Astrée et sa nature méfiante, elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Elle avait gardé l'oeil sur elle toute la soirée. Jusqu'à ce que là, elle commence à remarquer quelque chose d'étrange autour de l'invitée. Une petite flamme, sortie de nulle part, une flamme noire au niveau de son coeur. Elle ne savait pas pourquoi ni comment elle parvenait à voir cette flamme, mais ses soupçons n'en étaient que renforcés: cette femme ne lui disait rien de bon. Une fois son père rentré, elle s'approcha et de lui et lui glissa qu'il faudrait peut-être la fouiller, avant qu'elle parte. Bien que son père eut du mal à y croire, il avait confiance en sa fille et interpella la jeune femme. La tâche fut accomplie juste avant son départ, et il s'avéra qu'elle avait dérobé des dossiers appartenant à son autoproclamée rivale. Elle fut arrêtée dans la nuit, et licenciée peu de temps après. Dans les jours qui suivirent, la famille Griggs reçut une lettre expliquant leur fille avait un don, un Don, avec un d majuscule, même. Une sorte de pouvoir, en d'autres termes, et qu'il était convenu qu'elle rejoigne un établissement spécialisé pour le maîtriser. Son père se rappelait vaguement qu'un des membres de sa famille avait reçu une lettre similaire. Ils étaient un peu réticents, mais savaient pertinemment qu'ils ne pourraient pas l'en empêcher toute leur vie. Astrée intégra Aisling au début de l'année scolaire qui suivit.
S'habituer à son don fut une tâche difficile, et accentua encore plus sa méfiance envers les autres. Mais d'un autre côté, elle se sentait protégée, puissante. Parce qu'elle voyait des choses que les autres ne pouvaient pas voir; elle voyait la vraie nature des gens. Ca l'effrayait, certes. Mais de cette manière, elle ne se ferait pas avoir. Et ça l'aiderait, c'était certain, pour atteindre son but de faire régner la justice. Dans un endroit aussi chaotique qu'Aisling, il fallait à tout prix quelqu'un pour remettre les choses en ordre. Au fond, Astrée, elle avait pas vraiment changé. Elle était toujours cette gamine qui courait après les malfrats avec son sifflet à la bouche, son Code Pénal à la main, qu'elle assénait brutalement sur la tête de ses victimes. Elle avait pas beaucoup d'amis, elle en avait jamais eu beaucoup, certes, mais au fur et à mesure de ses investigations, elle avait, contre son gré pensait-elle parfois, rejoint une petite bande. Au détour d'un couloir, elle avait surpris une gamine, plus jeune qu'elle, s'enfuir d'une salle avec des ombrelles en papier, comme celles qu'on mettait dans les cocktails. Un vol, juste devant ses yeux. Elle avait appris que la petite s'appelait Nováková. Et ça se reproduisait. Elle l'avait poursuivie, faisant résonner son sifflet dans les halls et les allées, pour finalement l'attraper, maintenant son poignet vigoureusement. Elle avait couiné, peut-être un peu pleuré, la gamine. Deux garçons la rejoignirent bien vite, se renseignant sur ce qu'il se passait. Elle se renfrogna, avant de se tourner vers le blond. Il avait l'air un peu bizarre, avec ses lunettes de soleil constamment sur son nez.

▬ Toi, tu traînes toujours avec elle. Tu es son représentant légal ?
▬ Euh. Non, enfin je... suppose que c'est Mirek, son frère.
▬ Très bien, tu dois alors répondre des actes de ta sœur et t'assurer qu'elle ne recommence plus. Une thérapie serait peut-être souhaitable...

Elle ravala immédiatement ses mots quand le blond sortit son porte-monnaie. Lâchant un soupir, elle déclara qu'elle passait l'éponge pour cette fois-ci, mais qu'elle n'hésiterait pas la prochaine fois. Et fois d'après, et encore celle d'après, elle finissait toujours par céder - après compensation, bien entendu. C'était Balthazar (le blond précedemment mentionné) qui l'invitait au restaurant, mais qui finissait par inviter Zora de peur de se retrouver seul avec elle, et Zora qui invitait son frère, Mirek, parce que soyons francs, être seule avec Astrée et Zazar, vu la tension, c'était pas toujours marrant. Au fond, elle avait fini par s'habituer, voire même à apprécier ces petits moments. Et en plus ça ne lui coûtait rien. Et puis il y avait Mirek. Il était...gentil, Mirek.
Et ça continuait, encore, toujours, au fil des péripéties de Zora. Sa dernière lubie, c'était de construire un vaisseau spatial. Inutile de vous dire qu'Astrée était au taquet.

▬ Westwood, n'essaye surtout pas de me faire croire que ce vaisseau est conforme aux mesures de sécurité. Maintenant sors-en et laisse-moi le perquisitionner.
▬ Astrée, c'est un vaisseau en carton. C'est pas dangereux.
▬ Westwood.
▬ Bon...20 euros, ça te va cette fois-ci?
▬ Je...vais réviser mon jugement. Mais gare à elle la prochaine fois.

Elle ponctua son départ d'un regard signifiant « Je t'ai à l'oeil ! » ou quelque chose de similaire, puis tourna les talons. C'est pas comme si elle pouvait y faire grand chose. Elle aimait bien l'argent, et alors? Ça pouvait toujours être pratique. Toujours était-il que pour le moment, en tant qu'avocate, elle n'était pas bien fameuse. Qu'à cela ne tienne. Elle allait tout faire pour devenir une véritable accusatrice. Et Aisling allait être le théâtre qui accueillerait ses exploits, soyez-en sûrs.

Luca

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i believe in nothing, but the beating of our hearts.

✔ Age : 18. ✔ Sexe : Réservé aux VIP. ✔ Avatar : Rose Lalonde ▬ Homestuck. ✔ Comment avez-vous connu le forum ? DC mes piuw. (pas dur de deviner de qui hein.) ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? ...heuuu idk. ✔ Autre chose ? MEOW.