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 lennie ✩ free as a bird.

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Lennie P. Johnson
lennie ✩ free as a bird. Rangspepa
Lennie P. Johnson

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lennie ✩ free as a bird. Vide
MessageSujet: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 10:55

I looked up into the big sky, and see a thousand lustering back.

.
lennie ✩ free as a bird. 18631095153010lennie ✩ free as a bird. 295256972lennie ✩ free as a bird. 3733318764907 lennie ✩ free as a bird. 7955447214

surnom ▫▫ on en est venu à l'appeler lennon (devinez à cause de qui)
âge ▫▫ quatorze années toutes fraîches.
année ▫▫ troisième année (je crois ?)
arrivée en ▫▫ première année.
classe ▫▫ plutôt chez les myrtilles ou les citrons, non ?


And all around these golden beacons, i see nothing but black. I feel a way of something beyond them,
i don't see what I can feel.

.
Demandez à Lennie ce qu'elle pense d'elle, et, si elle avait la vantardise facile pour teinter sa fantaisie, elle répondrait : Je suis une étincelle oubliée.
Elle ne le prononcera pas, cela. En fait, elle ne dit rien, simplement. On commence par se dire qu'elle le fait exprès, qu'elle est juste refermée, ou timide, ou étrange, sauf que cela dure ; on interroge donc. Pour apprendre que, non, personne n'a jamais entendu le son de sa voix ; c'est de naissance, à ce qu'il paraît.
A la place, elle écrit, si pressée à chaque fois que sa main dérape, son stylo avec, et elle aussi, un peu. Elle délire, dites-vous, elle raconte des histoires de licornes, de fées et de farfadets, vous harcèle depuis vingt minutes pour un concours de grimaces, dessine sur les joues des gens avec un grand sourire extatique, se barbouille de confiture, possède son propre élevage de fourmis, une trentaine de barrettes en forme d'animaux, ainsi qu'une collection de stylos très vaste, parfumés et passant par toutes les couleurs inimaginables, qu'elle range dans une boîte en forme de coccinelle. Et jouent dans ses yeux des éclats de ciel, mirages d'une assoiffée des nuées.
Une gosse putain de chiante, à vous suivre partout en trépignant depuis deux heures comme si vous étiez devenu proche après avoir discuté ensemble dix minutes, à débouler dans votre chambre à n'importe quelle heure sans aucun autre prétexte que "j'avais envie de te voir ;;", à vous prendre la main sans crier gare et à refuser de la lâcher. Elle vous aime, vous estime trop vite, trop facilement, comme si elle avait acquis un aller simple pour le coeur des autres et qu'ils étaient les seuls à l'ignorer encore. Impulsive, elle tape des pieds, vous lance un regard blessé et s'en va comme une furie dès l'instant où vous refusez de répondre aux dizaines de question qu'elle aligne sur son petit carnet. Elle ne s'attarde que sur les détails de toutes tailles qui l'entaillent. Combien il y a de sortes de papillons différents ? Le crocodile, ça se mange ? L'encre, on la fabrique comment ? Pourquoi tu porte cette casquette ? Leif est gay ? Tu aimes les chaussettes avec des poussins dessus ? Est-ce que je suis jolie ?
A vrai dire, Lennie est un toubillon instable de rêves fringants, nerveux et intrépides comme de jeunes chiens aveugles. Ils emportent tout dans leur sillage, un grand coup de vent qui balaye ; laissez-la s'envoler, rien qu'une seconde, ses petits pieds battant vers le ciel pour finalement revenir frapper le sol étourdiment, petite sur sa balançoire qu'elle agrippe, fort. Mais elle est presque mignonne quand elle sourit, puis rit, toujours à tort et à travers. Des petits secousses qui lui pétillent dans la bouche, des vaguelettes qui s'éparpillent, et s'éteignent dans un chuintement.
Lennie, à vrai dire, c'était la folie de l'enfance et la douceur bleutée du silence, une ode à l'absurde et à l'inutile, des couleurs vives réconfortantes en guise d'étendard. Une passion dévorante pour la vie, qu'elle contemple avec de grands yeux étonnés, et ne rêve que de sentir davantage bondir en elle à mesure que le temps passe. Des bouts de poésie insouciante, irritante, désordonnée : c'était la peur désarmante de se réveiller un matin en n'étant plus qu'une adulte au regard vide, la lutte qu'on entreprenait pour échapper à la dureté de l'existence, en se permettant de voir autrement, d'aller ailleurs, même si on savait très bien au fond de nous qu'on allait y perdre le fil de la raison. C'était tout ça, Lennon, et pas grand chose. Des émotions bringuebalantes et biscornues, qui gonflent, éclatent dans sa tête en feu d'artifice, une addiction éthérée à l'arôme concentré du bonheur. Un paquet grouillant d'envies multiples, une violence de l'insousciance, un absolu gamin. Un flot d'énergie irréfléchi sur fond pastel.
Elle porte en elle une tempête miniature, faut dire qu'elle aimerait bien dévaster pour reconstruire, grâce aux espoirs qu'elle trimballe. Et qui finissent pourtant par se briser sur l’écueil de ses lèvres closes et tremblantes.
Elle est un peu conne, Lennon. Elle essaie de remodeler le monde, ou juste le sien, peut-être. C'est pareil ; elle prend tout à bras le corps, elle capte tout, absorde tout, avidement. Elle apprécie le moindre détail sur lequel beaucoup ne s'attardent pas, et le colore à l'encre de ses errances. Sauf qu'elle en déborde, de cet ensemble discordant, alors parfois, l'agitation retombe, elle s'effondre, le regard en direction du ciel, le corps ballant. Elle boude, de façon larvesque, refusant de bouger, de répondre ; ses humeurs marées l'épuisent. Jusqu'à ce que le ballet reprenne, car elle décolle alors, un peu trop sans doute.
Je suis insensée. La vie aussi, sûrement. Pourquoi je me fatiguerais à tenter de la comprendre ? Je préfère qu'elle n'abrite que mystère. C'est beau, un mystère. J'aimerais bien en être un, vous savez.

On la retrouve dehors à l'aube, grelottante, recouverte de rosée, le teint fiévreux et un sourire grignoté par une folie joyeuse accroché au visage. Elle dit qu'elle n'a pas pu fermer les yeux, parce qu'elle ne voulait pas empêcher les étoiles de s'y refléter.
On l'observe écrire des messages aux nuages dans les deux langues qu'elles se targue d'apprendre avec assiduité, des dialectes que deux ou trois personnes sur terre à peine doivent encore parler. Elle gribouille que ça en devient un language secret, un code, si précieux. On secoue la tête, on s'énerve, on soupire, pour vite renoncer à la raisonner, la laisser dans son coin, elle ne fait de mal à personne, après tout. Excepté elle-même, peut-être. Tu t'enfonces qu'on marmonne, arrête ton cirque, t'es bête, calme-toi s'il te plaît, tu serais pas un peu dingue ? Tu fais vraiment n'importe quoi.
Elle hausse les épaules, prunelles luisantes, approuve d'un sourire, accélère enfin. Terriblement dérisoire, fatalement humaine. Lumineuse du désir de vivre.


If vision is the only validation, then most of my life isn't real.

.

don▫▫ INVOCATION DE PÉGASES ─ hé bien, voilà, Lennie peut faire surgir des petits chevaux ailés du néant. Autant dire tout de suite qu'elle adore littéralement son don ( tout comme sa joueuse ). Du coup, elle fait des efforts pour arriver à s'en servir autant qu'elle le veut.
en détail ▫▫ Elle s'en sort plutôt bien, donc, parce qu'elle s'entraîne beaucoup. Le hic, c'est qu'elle n'est pas très douée. La plupart du temps, les pégases qu'elle invoque sont minuscules, de la taille d'une tête environ ; elle en est fâchée, Lennie. Oui, vraiment. Elle rêve de pouvoir monter sur le dos d'un de ses pégases ( car, oui, ce sont les siens dans sa petite tête ) assez grand pour l'emmener faire un tour dans le ciel. Malheureusement, elle parvient rarement à un faire surgir d'une taille suffisante pour supporter son poids, et lorsque c'est le cas, ils disparaissent très vite.
maîtrise ▫▫ Vous la verrez, les petits poings serrés, les yeux dans le vague, stoppée en pleine course par l'espoir de voir apparaître une créature hennissante couverte de plumes, rien qu'à elle, à couvrir de câlins et à laquelle elle s'accroche jusqu'à ce que celle-ci la quitte. Elle attend, attend encore. Dans la moitié de ce genre de cas, elle n'est pas déçue. C'est un peu, en fait, un jeu de pile ou face, auquel elle se prête sans s'en rendre compte. Ça ne fait rien, elle n'abandonne jamais complètement - c'est sans doute la raison pour laquelle elle a en quasi-permanence les yeux levés. Elle n'a pas compris que l'endroit où la créature apparaissait était influencé par la direction de son regard. Pour elle, les pégases tombent du ciel, point. Donc c'est vers le haut qu'elle guette.

Classes ? Quelles classes ? Uh, elle ne fait pas assez attention aux différences entre les différents groupes pour avoir un avis autre que global, en fait. Fraise, citrons, myrtille ou menthe ( parce qu'elle n'a définitivement pas cherché à retenir les noms officiels. non. c'est mieux avec des fruits voyez ), elle ne se pose pas de questions. Elle a quand même capté que les physiques étaient les plus réceptifs aux câlins et autres démonstrations d'affections / harcèlements en tout genre, en plus d'être toujours partants pour des activités délirantes, donc elle les aime particulièrement, et s'entend bien avec quelques spéciaux. A part ça, euh, elle trouve les gens d'Aisling marrants. ( preuve qu'elle est quand même complètement à côté de la plaque, c'est juste un repère de tarés mon enfant )

now I filled to the top with fear, but it's all just a bunch of matter, cause if you're not really here, then I don't want to be either, i wanna be next to you.

.

( on me pardonne pour les petites références glissées ça et là, mais c'était trop tentant ) ( je sais qu'il y a au moins deux personnes qui les verront toutes fufu )

Tu jouais dans le jardin. Je crois qu'il y avait des papillons au bout de mes doigts, du vent dans mes petits cheveux.
Tu as vu rester là longtemps, toutes les heures du jour t'ont traversées le regard. Tu ne savais pas comment tu étais arrivée là, c'était comme un rêve, à partir du moment où l'on commence à être conscient qu'on rêve ; c'était le premier jour d'une vie. Un jour semblables aux autres, sauf que celui là, bien que seras incapable de l'affirmer plus tard, marque une prise de conscience imperceptible. L'avant pointe vers cet unique instant, s'y accumule. A partir de là, tu départages passé et futur, doucement.
Les choses prennent une nouvelle couleur. Aujourd'hui est différent parce que je l'ai décidé. Aujourd'hui, les herbes hautes te piquent les genoux et te caressent les paumes d'une manière plus. Plus quelque chose ? Plus tout.
Le jardin paraît tellement intéressant, comparé à ce qu'il devient des années plus tard. Tu sais, à ce moment où l'on est bien forcé de se rendre compte que ce qui fut un jour une sorte d'émerveillement inépuisable, une jungle inexplorée pleine d'animaux que ton esprit tordaient et grandissaient, transformait en monstres, figures emblématiques, camarades de jeu, n'est plus qu'un terrain recouvert d'herbes sèches agrémenté de quelques insectes crépitants dans l'air du soir. Si tu pouvais faire un voeu, tu ferais celui de ne jamais perdre le pouvoir formidable de réinventer sans cesse ton autour. Il n'y a rien de plus précieux, de plus inestimable ; rien de plus regrettable qu'être perdu à cause de ce qu'il ne reste pas à chercher. C'est ta grande tragédie à toi, Lennie.
Tu essaieras de préserver cela. En faisait durer des bouts d'enfance aussi longtemps qu'il t'est permit, en les étirant vers l'éternité. Des jolis toujours, des coins de ciel, des pupilles pailletées.
Pour l'heure, tu es là, le monde est vif, tu t'en emplis. Et soudain, tu les entends. Eux. Ni le souffle du vent à travers les branches, ni la terre qui respire, ni le soleil qui jaunit jaunit jaunit. Ils parlent beaucoup, beaucoup trop, ils s'abreuvent de mots, ces mots que tu n'as pas. Si tu as regretté un jour que ce soit le cas, la tristesse des mots qui détruisent, dominent, étouffent te donne à considérer la valeur du silence. Tu connais la tyrannie de mots que l'on crache en sachant qu'ils n'en sont pas moins coincés au fond des gorges, le dictat de leur excès, et le trésor qu'ils peuvent représenter, utilisés avec précaution, aussi. Là, ils serpentaient jusqu'à toi, se glissaient dans ton oreille, s'insinuaient dans la blondeur de cette journée qui t'enveloppait encore d'une tendresse vaporeuse. Ces paroles, tu aurais voulu les faire disparaître, mais c'est toi qu'elles éteignent.

Il disait, Valentin a revendiqué sa vie d'adulte trop vite, notre fils aîné parti, qui va s'occuper des enfants quand on ne le pourra pas ? C'était déjà difficile, on ne va pas s'en sortir, regarde-moi, je t'avais dit qu'on aurait dû se limiter à un seul, on est bien maintenant, hein ! Et Lennie ! Elle a besoin d'une présence forte pour l'aider à supporter son handicap. Comment est-ce qu'on... Elle disait, tais-toi, tu ne vois pas qu'elle est juste là ? Elle s'est précipitée vers toi, elle a murmuré, ça va être difficile, il y a aussi tes quatre frères et soeurs tu comprends Lennie, on n'a pas le temps, on a du travail et on est fatigués si fatigués. Tu vas aller chez ta grand-mère, d'accord ma chérie ? Elle t'a embrassé sur le front. C'était un peu comme une larme ce geste-là, une larme qu'elle laissait sur toi.
Après, Papa a fait ta valise sans un mot au milieu du vacarme que Tom, Jim et Michael faisaient. Emmy bébé dormait à côté de toi, elle avait du rose sur les joues, de la bave aux lèvres, des rêves s'agitaient sous ses paupières.
Il l'a remplie à moitié, il avait l'air de s'en vouloir qu'il y ait si peu de choses dans cette petite mallette. Pourquoi passait-il la main sur tes tricots des dizaines de fois alors qu'ils étaient déjà tous lis et propres ? En tout cas, tu ne voulais pas qu'il garde cette air triste, alors tu l'as serré contre toi, de tes tout petits bras. Il a tressailli, t'a caressé la tête doucement, allez viens Lennie, Grand-Mère habite tout près, tu viendras souvent ou nous passerons te voir, c'est pas grave, ma petite fille.
Grand-Mère, elle te donne tout le temps des tapes sèches sur le sommet du crâne, dès que tu t'énerves trop à son goût - c'est-à-dire, toutes les cinq minutes. Mais Grand-Mère, elle fait les meilleures crêpes du monde.

sur la buée d'une vitre ; chose à faire numéro 29 : des étoiles même en plein jour
sur une serviette ; chose à faire numéro 46 : des nids de sourires pour les jours de pluie


Pendant les vacances, les week-ends, les soirées où Papa et Maman étaient là, suffisamment libres et reposés pour garder un oeil sur toi, tu retournes à la maison (tu dis, j'ai deux maisons, moi). Tu t'actives, corde à sauter, élastique, marelle, tu rénove et recommence ; Tom te fait des signes depuis sa chaise, à quelques mètres. Tu aimerais bien qu'il joue avec toi, mais il n'aime pas, il avait accepté pour te faire plaisir uniquement, au début. Il a avoué un jour qu'il préférait te regarder, ça ne fait rien, il est d'accord pour te lire des heures durant et il connait des dizaines d'histoires, extraites de pages de romans qu'il ne quitte plus. A toi, il les raconte. En plus, il ne refuse jamais de câlins, et il sourit en te voyant jouer d'un sourire qu'il n'a qu'avec toi. Tu l'aimes, Tom. Valentin vous manque à tous les deux, tu sais qu'il devait partir un jour, qu'il devait, que les parents n'auraient jamais été vraiment près. Tu n'en parles qu'avec Tom.
Parce que, en revanche, Jim et Michael, eux, paraissaient fâchés pour une raison inconnue. Il s'acharnent contre toi, tu ne comprends pas. Tu leur demande : qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Ils haussent les épaules, se moquent, te regardent d'un air incrédule te diriger en courant droit sur l'abeille qu'ils viennent d'enfermer sous une chapelle de verre. Ils s'exclament, qu'est-ce que tu fais, tu ne vas tout de même pas la libérer ? Tu vas te faire piquer, ça sera bien fait pour toi ! Tu regardes l'abeille. Elle paraît toute petite, démunie, tu réalises qu'elle va mourir seule, privée d'air, dans une prison dont elle ne voit pas les murs. Tu éclates en sanglots, tu fusilles du regard tes deux frères. D'une main tremblante, tu soulèves le verre.
Tu entends un bourdonnement. Tu sens une douleur à l'extrémité du pouce contre lequel elle a buté. Tu cours mettre ton pouce sous l'eau, parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre. Bientôt, il ne te lance plus. Mais quand tu reviens dans la pièce, l'abeille est morte. Ca te reste dans la gorge, ça s'attarde dans ta trachée, tu as du mal à respirer. Tu regrettes de ne pas pouvoir crier. Jim et Michael ont ricané, abasourdis, en voyant que ça t'atteignais autant. Grand-Mère est venue te chercher et elle s'est mise très très en colère ; ça t'a fait pleurer davantage, elle s'est vite arrêtée. Elle t'a ramenée à la maison, elle t'a portée dans ses bras, tu te souviens de son parfum, n'est-ce pas ?
Tu pensais à l'abeille, tu pensais à Jim et à Michael, tu pensais à Valentin parti, à tes parents aigris, et tout ça tournait en rond dans ta tête. Tu sentais ton coeur tout gonflé. Qu'est-ce que tu avais peur qu'il reste comme ça. Tellement que tu avais l'impression qu'il ne désemplirait pas.
Tu n'as rien écrit, tes mains n'ont pas esquissé de ballet. Grand-Mère t'a regardée, longtemps. Et elle t'a parlé. Elle disait des beaux mots, des mots qui rallument. Elle disait, tu as tout pour être heureuse. Elle disait, n'oublie jamais que le monde est beau. Elle disait, il est rempli de toutes choses. Elle disait, il y a des choses qui font mal et des choses qui guérissent, il suffit de le savoir, de pouvoir trouver ce qu'il nous manque, éviter ce qui nous heurte.
Elle disait, tu dois faire attention à toi. Elle disait, le monde n'est pas beau, mais c'est à toi d'en déterrer les trésors. Elle disait, toi tu es belle, Lennie. Tu rayonnes.
Ses mains sentaient bon, elles te lissaient les cheveux, t'essuyaient les yeux, te remontaient les joues. Tu souris.
Un espoir palpite en toi. Ton soleil, à l'intérieur.

sur un gobelet en papier ; chose à faire numéro 132 : des lumières qui dansent, mais dans les yeux
au dos d'un dessin ; chose à faire numéro 151 : une ou deux couleurs nouvelles


Ensuite, il n'y a plus grand chose à raconter. Des petits éclats de vie, qui s'enchaînent en une comptine délicieuse, la tienne. Une petite chanson stupide et magique que l'on chante pour faire s'animer le temps, pour s'éblouir un temps. Sur les routes, pour oublier un peu sa destination. En attendant, qu'est-ce que t'es belle, ma ritournelle.

Tu pourrais parler du retour de Valentin à la maison, du soulagement des parents, des disputes suivies de réconciliations, tu pourrais évoquer Violette, qu'il amène avec lui, qu'il appelle fiancée avec fierté et qui emplit ta mère de ravissement car c'est une "si jolie jeune fille, que tu as là", tu pourrais retracer le cri perçant de ta mère lorsqu'elle a trouvé un pégase dans sa pantoufle ("... UN. UN RAT ? UN PIGEON ? Henriiii ! Viens voir ça TOUT DE SUITE... et amène un balai !"), l'étonnement qu'apporte la lettre d'Aisling, pour finir.

sur un carnet à spirales ; chose à faire numéro 173 : une moustache au feutre à Kyle pendant qu'il dort
dans la poussière du grenier, par terre ; chose à faire numéro 165 : garder Daire et Zora tout près du coeur
au stylo bille, sur l'écorce d'un arbre ; chose à faire numéro 182 : la course avec Verdun, la sieste avec Pollux, manger des bonbons tous les trois
sur un bras ; chose à faire numéro 187 : pousser les amoureux (Leif et Adriel, par exemple, leur passion est secrète mais ne trompe personne) dans les bras l'un de l'autre à l'improviste, s'enfuir avec un rire machiavélique, faire son rapport à Heather
sur une joue ; chose à faire numéro 200 : parler aux nuages avec Aaron


sur tes doigts ; chose à faire : tout ce qui nous illumine.




Cause if you're not really here, then the stars don't even matter.

.
lennie ✩ free as a bird. 519091tumblrlzny1bYTo51r3zat8

pseudonyme ▫▫ huhuhu. ( bon bon, soit ) ( rinaa ) ( ben voyons, on s'en doutait trop pas )
sexe ▫▫ je suis certifiée 100% fangirl.
avatar ▫▫ pétunia, d'HTF *w*
comment avez vous connu le. ▫▫ chut. ils savent, à ce niveau là. ( stalkage spotted lulz )
pourquoi vous êtes vous inscrite ? ▫▫ ...parce que je suis faible ?
parrain / marraine ▫▫ DAIIIRE. sisi.
autre chose ? ▫▫ pour le triple compte, je sais qu'il y a une politique stricte en la matière étou, c'est mal oui, mais je vais devenir dingue avec les deux, là, orz. j'ai besoin d'un peu de sunshine niais dans le tas ;; pardonnez-moi, jevouzèm fort !


Dernière édition par Lennie P. Johnson le Dim 19 Aoû - 10:03, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 11:35

... Arrête d'être aussi géniale, tu veux ?
Je te coeurcoeurcoeur (oui je suis sur l'iPad donc pas de alt+3 sry babe). Et puis Pétunia c'est la plus jolie d'abord. En tout cas Lennon est aussi moe que toiiii (je suis sûre que Yaya est d'accord huhu).
Bref assez divagué, pour ta miss, je la vois bien spé donc heu disons l'amplification de dons qui pourrait être fun sur elle, ou sinon la métamorphose humaine (comme ça elle peut revenir à la charge sous une apparence différente si elle se fait rembarrer). Enfin les deux pourraient être drôles sur elle je trouve, donc voilà. :33
Amour sur toi !
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeVen 3 Aoû - 0:59

(je me sens hyper racaille de poster ici.)
il me semble fortement (oui parce que la fiche est plus accessible, je sais pas pourquoi hein.) que Jude (capulet tmtc wech.)(aka haya.)(bref patouche) possède déjà le don de l'amplification de dons, sauf erreur de ma part. ;w; (peut-être qu'un truc a déjà été décidé ou je sais pas, faut voir avec haya mais je poste à sa place comme il me semble qu'elle est absente pour le moment. ♥)
(j'ai l'impression de casser le délire là.)
edit; j'ai vérifié et le don lui est bien attribué. x:
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeVen 3 Aoû - 20:11

Sauf si elle a changé d'avis ou erreur de ma part, Jude Capulet a quitté le forum...?

Edit : Attendez un peu, je vois ça avec elle.
Edit² : Donc oui, on considère Jude encore présent à Aisling. Du coup, je te propose fontaine en phy. Oui, je la voyais bien en spe aussi, mais je ne vois pas ce qui pourrait bien correspondre à Lennie... Donc fontaine te permet de pleurer, pleurer, pleurer, jusqu'à inonder une pièce. Plus tu maîtrises, plus tu produis de liquide lacrymal.
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https://diasp.org/i/8349e8144f03
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeSam 4 Aoû - 9:10

hng, à la demande de rina, je suggère un troisième don, donc : l'invocation de pégases (so fluffy i'm gonna die)
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeSam 4 Aoû - 9:18

lennie ✩ free as a bird. 313840tumblrlyzwlsYNAy1qlrlei

...OH MY LORD, I CAN'T, IT'S JUST. DFGHJDFGHJSDFHJSDFGHDFHJ
je m'en vais mourir de bonheur. ADIEU
( Craze, je t'aiiime )
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 6:06

niuh, c'est court, embrouillé et je ne suis pas sûre que ça vaille grand chose ( oui cénul ), mais moi et les histoires, on s'aime pas alors valà. j'ai finiis. j'espère que ça va et puis sinon je cours éditer le nécessaire :3 ♥
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Scarlett A. Reed
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 23:14

Fiche validée, envoie donc ton secret par mp ~
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MessageSujet: Re: lennie ✩ free as a bird.   lennie ✩ free as a bird. Icon_minitime

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