Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez | 
 

 I can see your Payne from Miles away.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeMer 1 Aoû - 19:51

Miles Tyler Payne

.
Miles et une façons de tourmenter son prochain.



I can see your Payne from Miles away. Mpk1V



✂ Surnoms : Peu utilisés, mais il en a récolté une poignée au cours de sa scolarité « normale ».
- Tai (pour Tyler)
- M.T Paynaar (MT étant les initiales de ses prénoms, et Payne=> Peinard => Paynaar. Ce serait également une référence obscure à un chanteur d’après ses camarades)
- M.T.P (On se demande pourquoi certains rigolent quand il dit qu’il a déjà fait serveur…)
- "Tyler Durden"


✂ Age : 16 ans
✂ Année : 5ème année
✂ Année d'arrivée : 5ème année
✂ Classe : (Préfèreriez-vous un Don de type physique, psychique, spécial ou élémentaire ?) Phy, ou spe à la rigueur, ou psy. Juste pas élémentaire xD


Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.

.
Payne's the name, Pain's my game.


Le caractère de Miles? C’est une bonne question tiens. Demandons-lui pour voir.

- De quoi ? Que je parle davantage de moi ? Eh bien, je suis gentil, cool, vertueux, j’aime les fraises, porter des tutus roses, j’adore faire de la couture et écouter les concerts de la Star Academy… Non mais sérieusement, pourquoi devrais-je parler de moi ?


Suite au manque de coopération du personnage concerné, il va falloir sans doute se débrouiller par soi-même. Bien, présentons-le en quelques points. Attention toutefois, ce sont des points américains.

1. Normal
2. Banal
3. Commun

Miles est un personnage des plus répandus à première vue : simplet, parfois tête en l’air, moyennement sociable, sans charisme particulier, et ne se faisant pas beaucoup remarquer. Ne possédant aucune passion particulière, il passe son temps à passer le temps. Comment ça, c’est une phrase idiote ? Pourtant c’est bien le cas. Tantôt à regarder le ciel pendant qu’il pleut, tantôt à fixer la fenêtre pendant que les volets sont fermés, on ne sait jamais trop à quoi il pense. Bref, c’est un élève distrait, mais sinon c’est votre habituel mec lambda qu’on trouve à tous les coins de rue. Un peu blasé, parfois cynique, pas nécessairement bavard. En classe, il est parfois attentif, parfois ailleurs, et n’est probablement pas ce qu’on peut appeler quelqu'un de studieux. Ceci étant dit, il n’est pas non plus un mauvais élève et éprouve un certain intérêt dans divers cours, et ses résultats sont au dessus de la moyenne quand même, histoire de pas avoir à retaper les années. Il s’assure un minimum, pour avoir une certaine liberté dans ce qu’il fait à côté. Après tout, pourquoi ne pas dormir en cours si on travaille suffisamment pour passer l’année ? La tête de classe ? Les mentions ? Pas pour lui. Rester dans la moyenne ça lui convient très bien. Il n'est pas un moulin à paroles, mais apprécie la compagnie et n’est pas asocial. Tendance à préférer une ambiance plutôt animée et détendue. Les classes studieuses, c’est pas vraiment son trip. De nature relativement bienveillante, il est quand même assez solidaire et dévoué aux autres, aidant autant qu’il peut, s’impliquant parfois beaucoup pour le soutien de ses amis-, ou parfois des inconnus-, même s’il ne sait pas forcément quoi faire. Vous êtes tombés dans l’escalier devant lui ? Il va vous porter jusqu'à l’infirmerie et s’assurer que tout va bien avant de retourner en classe. Vous venez de perdre un objet précieux ? Il restera probablement vous aider à le chercher. Bref, un bon gars quoi. Doublé d’un justicier du dimanche : il ne supporte pas forcément l’injustice, et essaye parfois d’intervenir lorsque quelqu'un est en détresse. Probablement influencé par ses parents. Et sinon bah… Voilà, c’est un mec normal qui aime bien la convivialité. Outre une personnalité classiquement fade,  il manque aussi cruellement de tact par moments, n’hésitant pas à dire les choses de manière franche et blessante, sans vouloir être méchant pour autant. Sinon, il reste relativement calme et réfléchi, mais peut rapidement en venir aux mains si on le titille trop. Il reste malgré tout pacifiste dans le fond, et demeure une personne malgré tout serviable et altruiste, n’hésitant pas à vous filer un coup de main si vous lui demandez. Sauf s’il ne vous aime pas, auquel cas il vous enverra balader dans les roses, au milieu d’épines acérées, sans le moindre remord. Tant qu’on l’embête pas, cependant, c’est une personne somme toute assez sociable et agréable. Il apprécie passer du temps avec ses amis, dans une ambiance relativement conviviale, et n’est pas très compétitif de manière générale, estimant que c’est une perte de temps. Pourquoi se taper dessus pour être premier quand on peut se serrer les coudes pour s’entraider? En gros, c’est un élève simple, discret, bon vivant. Il lui arrive aussi de sortir des blagues aussi vaseuses qu’un vieux marécage pourri. Dans l’espoir de faire rire, sauf qu’il n’est pas très fort à ce jeu-là. Il est parfois aussi un peu je-m’en-foutiste, accordant peu de réflexion à son avenir ou à la situation présente. Enfin, ça dépend des jours quoi. Sans être un pur cancre, il accorde juste assez peu d'importance aux conséquences et au futur, et vit au jour le jour.

Maintenant que l’on vous a présenté Miles 1, passons à Miles 2. Comment ? Qui est Miles 2 ? Bah c’est Miles 1, mais en version 2. Ou plutôt, Miles 1 en version 0. Enfin, on va vous expliquer plus tard.

Toute pièce a un revers. Et celui de ce petit Miles est loin d’être aussi brillant que sa façade. Bref, décrivons ce « deuxième » Miles de manière plus détaillée. Vous avez lu le passage sur Miles 1 ? Oubliez-le. Complètement. La seconde nature de cet être qu’est Miles Tyler Payne est beaucoup plus sombre que son apparence. Non, ce n’est pas le mystérieux enfant tourmenté que vous croisez dans les histoires, ou le psychopathe dégénéré qu’on verrait dans un thriller, bien qu’il pourrait se rapprocher de ces personnages. Non,  est plus… Sournois que tout cela. Vous voyez le garçon un peu hautain, facétieux, hypocrite, vous affichant un grand sourire pendant qu’il vous tend un piège vicieux ? C’est tout lui. Sadique sans pour être l’être réellement, il aime tourmenter son prochain et s’amuser un peu au détriment des autres. Manipulateur, il peut sans hésitation reporter la faute sur vous ou se servir de vous pour parvenir à ses fins. Oh bien sûr il est probablement sincère quand il sympathise avec des gens, mais il l’est d’autant plus lorsqu'il se montre sous son vrai jour : Un espèce de sadique malsain complexé.
Mais… Pourquoi diable avons-nous donc deux Miles ? Souffrirait-il de D.I.D/M.P.D?(Trouble dissociatif de l'identité et trouble de la personnalité multiple, le second cas ne présentant pas de pertes de mémoires entre les personnalités et est consciente de ses "personnalités multiples") Non, absolument pas. Non, c’est plus fourbe encore. La véritable nature de Miles est celle qui se plaît à s’amuser du malheur des autres. Mais il ne s’assume pas du tout. Il culpabilise. Beaucoup. Il ne supportait pas de se dire qu’il n’était qu’un être malsain et cruel. Alors est né l’autre Miles. Celui qu’il prétend être, celui qui est toujours gentil et qui vous portera secours. On ne peut pas vraiment parlant d’hypocrisie puisque cette autre personnalité va vraiment vous aider, vous soutenir sincèrement. Le seul truc, c’est que ce ne sera non pas par compassion mais par pur intérêt personnel, afin de soulager sa conscience lourde. De même qu’en retour, le côté agréable de Miles, qui s’est ancré en lui à force de jouer ce rôle pendant des années, ne supporte pas d’être aussi mauvais et fait tout pour compenser le côté mauvais, pour « rééquilibrer » sa personne. Cette manie lui demeura des années durant, et il finit par se prendre au jeu. Là où la personnalité gentille n’était plus qu’une façade, elle est devenue partie intégrante de sa personnalité. C’est pour tout cela que Miles est plus sournois, car en réalité, c’est une crevure de première qui essaye de se racheter tout en poursuivant ses méfaits. Ce n’est pas de la rédemption, c’est un double jeu en toute conscience et presque malsain en soi. Mais en même temps, son rôle est devenu un trait de caractère dont il ne pourrait se séparer également, et en lui se mélangent à la fois ses bons sentiments et son envie de blesser. Et chaque côté se jette la pierre.

Le méchant qui culpabilise d’être méchant et devient gentil.
Le gentil qui culpabilise d’être méchant et essaye d’être gentil.
Le méchant qui essaye de repousser sa culpabilité sur sa partie gentille.
Le gentil qui justifie sa méchanceté par sa « double » personnalité.


Tordu, non ? Partant de là, on aurait pu penser qu’il resterait gentil en permanence. Mais non, pas vraiment. L’appel du mal est très fort, et l’envie de causer du tort est tellement addictive qu’il finira par le faire à un moment ou un autre. Seulement, on sait jamais trop à quoi s’attendre. Parce que malgré tout cela, Miles est quelqu’un qui aime la compagnie, la solidarité, le plaisir d’être au milieu de gens sympathiques avec qui discuter et s’amuser. Juste qu’il aimerait bien aussi les faire un peu souffrir, pour le fun. Bah quoi, c’est si mal que ça ? Il est très sociable, il n’a juste pas les mêmes centres d’intérêt. Heureusement (ou pas), le côté sadique de Miles reste assez aléatoire. Il conserve une certaine limite, et le plus souvent s’amuse avec des blagues bénines, des situations cocasses ou de petits tours, mais il peut arriver qu’il aille jusqu’à blesser quelqu’un physiquement, le faisant par exemple tomber dans les escaliers pour lui casser une jambe, quelque chose. Cela lui donne un côté très instable mais… Ce n’est pas comme s’il le faisait impulsivement, oh non, c’est très prémédité. Enfin, quelque part, cela s’apparente plutôt à des enfantillages plus que du sadisme ; Miles ne versant point(encore) dans la torture ou l’acharnement. Il se plaît aussi bien à voir un accident grave qu’une petite plaisanterie sans conséquences. Tant que cela l’amuse. Le choix de victime par contre, est plus variable. Parfois sur un coup de tête, genre « tiens, et si je ciblais untel ? », parfois par vengeance, par jalousie, par divertissement…

Pour faire court, il aime bien foutre les gens dans la merde, sans trop mettre les pieds dans le plat, mais il a horreur de faire le mal en même temps. Un peu comme les gens qui hésitent entre se faire plaisir illégalement ou rester droit et se priver. Ou les criminels qui regrettent leurs actes et vont se rendre à la police. Sauf qu’il va juste se faire passer pour un bienfaiteur pour expier son crime, tout en savourant votre chute. On sait pas trop à quoi il pense en fait. S’il aime davantage vous voir crever ou s’il prend plus de plaisir à vous aider. Au fond, il apprécie autant les deux, et ne peut se passer de ne vivre que de l’un ou de l’autre. C’est Miles, quoi. Pas de camp, pas de parti. Adorant le bien et le mal. Altruiste et salaud.

Miles a souvent une forte tendance à la mythomanie, que ce soit vous raconter une histoire farfelue en restant très sérieux, ou carrément vous inventer son passé ou autre. En plus de mentir pour piéger les gens ou leur faire du mal, il s'amuse également à mentir pour le fun, voir la réaction des gens, ou simplement pour ne pas raconter un fait, bref, les raisons sont très diverses et variées, et le petit ne cherche pas forcément à manipuler à une certaine fin, même s'il aura très souvent tendance à essayer de vous duper. Enfin, vous pouvez très bien maintenir une relation relativement saine et amicale. Quand il ne fiche pas le bordel dans votre vie, c’est quand même un gars relativement normal et sympa.

La personnalité prédominante de Miles restera son côté altruiste et gentil, par souci de tranquillité et pour se fondre dans la masse, car il n’aime pas trop non plus se mettre le monde à dos ni que ses bêtises lui retombent à la figure. Du coup, il gagne d’abord un minimum de confiance auprès de sa classe, avant de laisser son côté malsain parler. Toujours avec une certaine mesure ; ce serait tout de même bête qu’on le grille trop facilement. Déjà, ça gâcherait le fun de voir les gens s’empêtrer sans comprendre, mais en plus il risquerait bien d’avoir de gros soucis s’il n’avait pas d’issue de secours. Faire passer chacun de ses crimes pour un accident, ou l’acte de quelqu’un d’autre, c’est le minimum syndical pour quelqu’un comme lui, s’il veut vivre vieux.

Bref, si vous le croisez, priez juste que ce soit son bon jour et pas le moment où il va avoir envie de faire mumuse avec vous… Peut-être qu’un exemple de ses journées pourrait expliciter mieux son caractère ? Soit. Plongeons nous dans l’univers déviant de ce charmant personnage.

Par une belle journée d’été, Miles était encore en compagnie de ses camarades de classe.


- Hey Miles, un petit tour à la piscine, ça te tente ? On a prévu ça demain, histoire de se rafraichir à cause de cette espèce de canicule qui nous frappe.

- Ok, si vous voulez, je suis partant. Cela fait un moment qu’on a pas organisé de truc.
- Demain, 14h devant la gare, sans faute !

Le lendemain, le groupe se retrouva ainsi sur les lieux et prit la route de la piscine. Parmi les élèves, l’un d’eux ne savait pas nager, et venait justement pour qu’on lui apprenne. Simulant une glissade, Miles le poussa dans la piscine, l’envoyant droit dans l’eau quand personne ne regardait. Pendant qu’il cria pour faire part de sa « détresse », il savourait tranquillement la vue de son propre camarade en train de couler, patauger comme il peut afin de s’en sortir. C’était drôle ! Puis, passé quelques secondes, prenant son temps pour nager vers lui, il le sortit de l’eau. Et il culpabilisa.

*Mais pourquoi ai-je fait ça ? C’était… Drôle oui, mais le pauvre, il a dû vraiment avoir peur… Je devrais me racheter… Je voulais simplement rire, j’ai pas pu m’en empêcher, mais ce n’est pas… Sympa pour lui… *

Miles passa le restant de la journée à apprendre à cet élève à nager. Les jours suivants, il passa régulièrement prendre de ses nouvelles pour s’assurer qu’il allait bien. Il s’inquiétait, et prit ses responsabilités… Enfin celles apparentes.


Et c’est un mode qui se répétait souvent pour ses actes. Mais… Ce n’est pas le pire. L’autre cas, qui arrivait plus rarement, c’est que Miles justement commençait par faire un certain nombre de bonnes actions. Ensuite, il devait équilibrer son « karma »… Oui, l’équilibrer. Pour la journée, il avait fait beaucoup de bien. Il était logique de compenser cela en mal. Et c’est là que c’est le plus malsain. Miles se montre particulièrement altruiste et bon samaritain, pour avoir « le droit » de commettre ses méfaits.

Enfin, malgré son talent à savoir mentir et duper ses adversaires, sans laisser trop de tics nerveux puisqu'il ment sans le moindre scrupule, Miles possède quand même quelques travers qui lui posent bien souvent des problèmes lors de ses petits jeux. Tout d’abord, cette « perfection » dans le mensonge est valable dans sa voix où on y décèle une certaine conviction, comme si c’était vrai, et son corps ne trahira point de tic, mais cela ne marche que si cela se passe AVANT le méfait. Autrement dit, Miles est beaucoup plus facilement percé à jour s’il doit mentir peu après avoir mal agi. Ainsi, il peut aisément amener quelqu'un à tomber dans son piège, mais peinera à se disculper de ce dernier. Il aura tendance à regarder ailleurs si on mentionne le nom de sa victime, et aura un peu de mal à l’articuler. Pour remédier à ce stress généré par sa culpabilité, il lui faut impérativement passer au moins un jour, la nuit portant conseil. Il va d’ailleurs faire une sorte de crise d’angoisse, dévoré par ses propres sentiments controversés, et ce immanquablement la nuit venue quand il sera seul. Avant d’avoir pu passer cette nuit, Miles sera très fébrile et incapable de mentir impunément. Ajoutons à cela que plus on lui mettra la pression, plus il sera stressé et plus il risque de se vendre lui-même, parce qu’en plus de sa culpabilité, la peur d’être découvert va lui ronger l’esprit. Le lendemain d’un jour de pression, il sera très souvent fatigué car plus il stresse, moins il dort.

Accessoirement, concernant des anecdotes à son sujet, Miles possède une certaine passion pour les armes, particulièrement les armes blanches, dont la beauté et la dangerosité sont tout bonnement fascinantes, mais aussi par les armes à feu. Il collectionne donc ce genre d'objets, bien que pour les armes à feu, il ne peut se procurer que des modèles airsoft à billes, faute de légalité et simplicité d'accès(même s'il se plaît à jouer, sans balles, avec l'arme de service de son père... Qui est d'ailleurs à l'origine de son intérêt pour les flingues en tous genres). Il reste très frustré de ne pas pouvoir emporter sa collection à Aisling, faute de contrôle et de discrétion, et ne conserve généralement qu'une ou deux armes blanches bien cachées dans ses affaires personnelles.

Bref, Miles n’est pas foncièrement méchant, mais n’est pas réellement gentil non plus. L’entrée à Aisling pourrait lui permettre de s’amuser encore plus… Mais il faudra se montrer plus prudent, parce qu’embêter autrui tout en conservant son petit bonheur quotidien ne sera point tâche facile…



It's the end of the world as we know it.

.
♠ ♥ The world ends with you ♣ ♦

✎ Don : Introspection
✎ En détail :
L'introspection lui permet de matérialiser ses diverses "personnalités", sa conscience afin de converser avec, afin de débattre, bavarder... Il doit s'exprimer oralement afin que celles-ci l'entendent. Outre ce fait, personne d'autre ne les voit à part lui-même. Et enfin, il ne possède pas le contrôle de ce pouvoir actuellement, et ses doubles ont du coup la fâcheuse tendance à apparaître n'importe quand.
- A quoi il sert: Avoir l'air débile en se parlant tout seul, se compliquer la tâche en se crêpant le chignon avec ses lui-mêmes, faire le tri sur ses pensées, bavarder dans des moments de solitude, ...
- Avantages : Miles n'est jamais tout seul
- Inconvénients : Assez aléatoire, et paraître assez fou lorsqu'il répond à ses "alter egos" alors que personne ne les voit.

✎ Maitrise : Très faible
✎ Lui & les ELEM : Il ne les aime pas. Une bande de grandes gueules qui semblent vouloir péter plus haut que leur cul, et se croire au dessus des autres juste parce qu'ils ont des pouvoirs particuliers. Adorerait pouvoir faire de quelques élèves ses victimes afin de les redescendre sur Terre. Bien entendu, s’il y a des élèves plus modestes, Miles ne les englobe pas dans le lot. Mais il attend impatiemment le jour où il pourrait faire tomber Queen & co de leur piédestal.
✎ Lui & les SPE : Il n'a aucun problème particulier avec, et malgré leur mauvaise réputation, il ne les voit pas d'un mauvais oeil. Au contraire, il apprécie cette classe, plus mouvementée que les Psy chez lesquels il est.
✎ Lui et les PHY : Bien que la rivalité entre les Psy et les Phy semble régner, Miles n'en tient guère compte. Il aurait préféré être chez les phy, leur ambiance de classe lui aurait facilité son objectif de se fondre davantage dans la masse. La convivialité lui aurait permis de passer des jours animés.
✎ Lui et les PSY : Même si c'est sa propre classe, il n'en tire pas plus d'intérêt que ça. Trop calme, trop intellectuelle, pas assez vivace. Ceci étant dit, les sortir de leur torpeur par la manière forte peut s'avérer divertissant, s'il parvient à tirer son épingle du jeu. Et puis, la classe des gens les plus introvertis, c'est l'idéal pour se trouver d'abord une petite victime facile...


Conte des Miles et une nuit

.
Histoire qui Payne à vous attendrir.


Voir plus bas.

Shadow / Nexus

.
I am not one who stands out in the open but one who leads from the shadows.

I can see your Payne from Miles away. Shadow13

✔ Age : 20
✔ Sexe : M
✔ Avatar : Kisaragi Shintaro, du Kagerou Project
✔ Comment avez-vous connu le forum ? A force d’entendre deux personnes en parler régulièrement =w=
✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Hmm, peut-être… Parce qu’ici, c’est grand et qu’on nous a pas fourni de plan à l’entrée, ni même de GPS :3
✔ Autre chose ? J’sais pas moi euh… Coin coin ?
>


Dernière édition par Miles T. Payne le Jeu 1 Aoû - 23:49, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Luce Dell'Elce
I can see your Payne from Miles away. Rangelem
Luce Dell'Elce

Messages : 2020
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 31


I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 1:23

Bienvenue dans la jungle !

Alors alors, je le vois bien avec la sainteté, ou le bon petit chrétien qui résistera aux tentations pour être bon. Cela l'aiderait à retenir cette part de lui qui ne peut s'empêcher d'être vilain. Sinon, introspection. Ou comment devenir encore plus fou en matérialisant chaque facette de sa personnalité (visibles pour lui seul) devant lui pour débattre à propos de la prochaine bêtise à faire.

Ah, et sinon. Avoir deux personnalités (ou plus) n'a aucun rapport avec la schizophrénie. C'est le trouble de la personnalité multiple, tout simplement (même pas une psychose, donc). Sinon, je ne vois pas ce que tu as voulu dire par D.I.D.

Enfin, tu as dû le voir, mais cela marche ici pour les premiers pas (un petit gps des premières rues) et pour le parrainage. Au pire, je peux répondre à tes premières questions. Wink
Revenir en haut Aller en bas
https://diasp.org/i/8349e8144f03
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 2:02

Ho ho. Hohoho. Introspection me plaît. Je prends! C'est plus tordu(et surtout plus simple à mettre en place). Mais je veux bien quelques explications supplémentaires sur la Sainteté, parce que j'ai pas bien compris le principe xD Et pour introspection, parler à ses personnalités implique de le faire à haute voix je suppose?

DID = Dissociative Identity Disorder. Syndrôme de multiples personnalités totalement dissociés les unes des autres, et qui sont souvent totalement inconscientes de l'existence des autres "identités"(en gros elles ne savent même pas qu'il y a d'autres personnalités et ne sauront pas que des faits accomplis par leurs alter egos sont d'elles-mêmes). Enfin, si je me trompe pas. Bref, c'était juste pour expliciter le fait que c'est pas le personnage psychopathe instable qu'on peut parfois croiser assez fréquemment xD

Sinon, j'ai déjà lu le guide avant l'inscription, mais je sais pas trop si je devrais demander un parrain encore. J'attends déjà de boucler la présentation xD Par contre j'ai combien de temps pour choisir un secret pour Discord? Cela fait un moment que je cherche, mais je n'ai pas encore trouvé de secret qui puisse être intéressant et pas trop trop cliché.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Pavel Němec
MODO | I wrote this for you.
MODO | I wrote this for you.
Pavel Němec

Messages : 1280
Date d'inscription : 12/03/2011
Age : 27


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans.
Nationalité: Tchèque.
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 11:25

À haute voix ou en chuchotant, oui.
Pour le secret, y a pas vraiment de délai, disons qu'il faut juste le faire le plus vite possible. De toute façon, Discord est assez inactif dernièrement et l'autre personne au courant des dons, Bonnie, ne sera disponible qu'en septembre probablement, donc ça te laisse un bon mois !
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeMer 8 Aoû - 13:01

J'ai fini l'histoire! Malheureusement, apparemment la limite de post m'empêche de mettre toute l'histoire dans le premier post, donc je mets l'histoire dans ce post!
Désolé pour la gêne occasionnée...







La vie n'est qu'un jeu de menteurs, où au nom des autres tu incarnes l'acteur.

.
Life is but a liar game, where you play in the others' name.


Code :
Noir = Miles parle au présent
Normal italique = Scène du passé


C’est une longue histoire. Prenez donc un siège avant de commencer.

Assoiyez vous Cricket. (François Pérusse, Film d'action)

Bref, tout commença au début… Ou peut-être était-ce en plein milieu ? Ma mémoire me joue des tours. Ou peut-être que je ne veux plus me rappeler. Je n’en sais rien moi-même. Que voulez-vous, en 16 ans d’existence, je ne me rappelle pas de ces plus de 500 jours de souvenirs ; je n’ai pas la (mal)chance d’avoir un don de mémoire absolue, ce qui me permet d’oublier de nombreuses choses qui se passent durant ma vie. Aussi loin que je me souvienne, j’ai commencé à mémoriser des évènements aux alentours de 3 ans, dont je peux encore visualiser le jour où j’ai renversé un pot de fleurs sur notre cochon d’inde. Mais à part ça, je ne sais pas trop ce qu’il y a eu durant cette année. Et puis, j’avais pas fait exprès. Je me suis juste demandé ce que ça ferait, je pensais pas que ça lui briserait sa petite tête. C’est pas très solide ces trucs-là. Remboursez ! Malheureusement, le magasin ne nous l’a pas remboursé. La garantie ne prenait pas ça en compte, me disait mon papa. A partir de là, j’aurais dû faire plus attention à nos petits animaux de compagnie. J’aurais dû, oui. Enfin, peu importe. Au fait, vous voulez peut-être savoir à quoi je ressemble ? Ou vous préférez sans doute laisser ça à votre imagination ? Plutôt le second ? Bah c’est dommage alors. Roh, partez pas. Bref. J’ai oublié de faire les présentations. Miles Tyler Payne, 16 ans, garçon. En relativement bonne santé d’après le docteur, cheveux noirs, yeux marrons. Je ne sais si je suis mignon ou laid, ça, je m’en contrefiche, à vous d’avoir votre avis, c’est pas mon boulot que de réfléchir à votre place. Dans les 1m68, pour 60kg, tenez, voilà mon dossier médical. Pas la peine d’essayer de me le rendre, par la poste ou qu’importe, parce que celui-là c’est un faux. De toute façon je n’ai pas de maison à moi. Eh oui. On déménage sans cesse, donc voilà. Donc vous pouvez toujours essayer. La raison est très simple, mon père est un ancien agent d’interpol. Il a rencontré ma mère lors d’un voyage à Hong Kong pendant une enquête à propos d’un trafic de contrefaçons international. Maman était agent de police là-bas. Ils ont collaboré pour cette affaire, et c’est ainsi qu’ils ont appris à se connaître, et bien plus encore, si vous voyez ce que je veux dire. Au final elle l’a suivi quelques temps, et puis je suis arrivé. On peut pas dire que j’ai eu une enfance malheureuse. J’avais un toit, à manger, et mes parents qui m’apprenaient divers trucs bien sympas. J’ai parcouru le monde avec eux ; enfin, de manière plus ou moins « secrète », évidemment on ne pouvait pas rester vivre avec mon père s’il était en mission, mais on s’arrangeait pour emménager pas trop loin. C’était risqué, j’ai trouvé ça débile aussi, et particulièrement dangereux, mais bon, maman me disait toujours « c’est important pour un enfant d’être avec ses parents ». J’ai jamais eu l’occasion de rester très longtemps dans une école. Un an, deux, peut-être. Des fois un peu moins, lorsque les missions de mes vieux impliquaient davantage de déplacement, ce qui me faisait quitter l’école en cours d’année. Mais bon. Au moins j’aurais parcouru la planète. Je suis chanceux, d’après les gugus qui me servaient de camarades de classe. Qu’est-ce qu’ils en savaient si j’étais chanceux ou pas ? J’ai jamais pu me faire de vrais amis, à force de me balader aux quatre coins du monde. Avoir quelqu’un d’autre que la famille sur qui compter, je connais pas. Et ça m’agace un peu. Le même cinéma qui se produit, quand j’arrive dans une classe : y’en a toujours un qui vient me demander ce que ça fait de voyager autant, en ajoutant que je devais bien m’amuser. Ouais, sûr, je m’éclate comme un fou, à aller en cours, à parler à des gens que je reverrai jamais dans une année ou deux, tout en me disant que papa était juste à côté en mission d’infiltration dangereuse à risquer de mourir, et moi et maman aussi, si on se faisait attraper par les gens que papa surveillait. A répéter la même scène de changement d’école, les mêmes doutes, la même routine tous les ans. Et plus le temps avançait, moins mes parents étaient présents d’ailleurs. Parce que j’étais plus grand, je pouvais m’occuper de moi-même un peu, et ils pouvaient me laisser me débrouiller. Ma mère finit par rejoindre Interpol pour seconder mon père. Mais on m’a jamais demandé mon avis. Et merde, ils sont chiants ces camarades à la con ! Toujours les mêmes, des inconnus qui ne font que remuer le couteau dans la plaie. Et en plus, c’est lassant, de toujours répondre la même chose. Soit tu es tout sourire et vas dans son sens, et là il t’en demande plus, des détails, tout ça… Soit tu peux aussi lui dire que c’est pas si cool, et il te croira pas, te racontant comment lui ne peut pas voyager autant et que tu devrais te mettre à sa place. Il a visiblement pas essayé d’être à la mienne. Sinon, tu peux l’envoyer balader. « Tu fais chier, casse-toi. », ou une réplique du genre. Je l’ai fait une fois, deux, pas trois. A chaque fois ça finissait mal, et j’étais alors le mouton noir. J’en avais pas grand chose à faire, mais bon, passer une année sans qui que ce soit pour me filer un coup de main, ou me divertir, c’était pas top. Alors il fallait bien essayer de rester un minimum conciliant.



Ce mec qui est en train de me parler encore et encore, je ne le supporte plus. S’il pouvait juste se taire. Ses questions sont lourdes et j’ai pas envie d’y répondre. Regardant tout autour de moi, je cherche un moyen d’échapper à cette pipelette. Dieu merci, le professeur retourne dans la classe. Mon interlocuteur retourne enfin à sa place. Je laisse nonchalamment mes jambes traîner, ne réfléchissant plus du tout, tellement blasé par cet énergumène. Et là, je sens un contact au niveau de la cheville, suivi d’un gros bruit : mon camarade venait de trébucher.

- Euh, désolé, j’ai pas fait exprès, ça va ?
- Ouais, t’inquiète, j’regardais pas où j’allais, c’est rien.

Derrière mon air inquiet, je ressentais une certaine satisfaction. Comme si j’appréciais de le voir s’être blessé après qu’il m’ait tant énervé. Je n’ai rien fait, mais c’était peut-être un signe, on venait de me montrer le moyen de prendre ma revanche sur tous ces satanés gamins qui me prenaient la tête. Et visiblement, il y avait moyen de faire croire que je n’y étais pour rien. Voilà qui promet de ponctuer un peu mes monotones journées scolaires…
C’est la pause. Les élèves sortent. Quelqu’un a oublié son téléphone. Je le prends discrètement, et je le dépose dans un sac vite fait sur le chemin vers la cour. Après la classe, la jeune fille à qui appartenait le téléphone s’est mise à le chercher, devant appeler ses parents. Pas de traces. La suite fut un régal à observer. Il ne fut pas difficile de trouver qui avait le téléphone en sa possession, après que notre institutrice ait utilisé le sien pour le faire sonner. Le pauvre garçon dut se confondre en excuses, mais sans histoire crédible pour expliquer pourquoi le téléphone se trouvait dans sa poche. Intérieurement, je riais beaucoup. Comme tout ça ne concernait pas les autres élèves, on est rentrés chez nous, laissant le garnement aux prises avec les punitions.



Ha, que de souvenirs. C’était probablement à ce moment-là que j’ai commencé à faire joujou avec mes « amis ». Que voulez-vous, je ne suis qu’un étudiant solitaire et sans attaches, il faut bien que je passe le temps et m’amuse un peu, non ? Et je m’en suis pas arrêté là, bien sûr.



Samedi, 16h03. Une élève de notre classe venait de remporter le concours de beauté à la fête de l’école. Comme les autres, je suis allé la féliciter pour la forme.

- Bravo Kate ! Arriver première à ce concours, c’est pas rien !
- Bien sûr, qu’est-ce que tu crois ? Les autres ne faisaient pas le point, laides comme elles sont. Je suis sans conteste la plus jolie.

Sa réponse me déplut fortement. J’ai eu une envie d’effacer le sourire arrogant de ce joli minois. Lors du défilé pour célébrer la nouvelle « reine », j’ai dévissé, à l’abri des regards, quelques boulons du char, puisque je faisais parti des volontaires qui allaient le déplacer. Puis je suis allé voir Kate.

- Pour le défilé, je suis sûr que tu devrais te rapproche du public. Eux qui sont déjà fascinés par ta beauté, tu leur ferais encore plus d’effet si tu allais les acclamer de près, vers le bord du char !
- Tu as raison. Une reine telle que moi se doit de faire une petite faveur à ses sujets de temps en temps, comme me laisser admirer un peu plus, par exemple !

Et tout se déroula comme prévu. Nous défilions au milieu de la foule agitée, Kate en reine triomphante se pavanait sur son char. Et puis, elle se rapprocha du bord. Naïvement, pour se laisser envahir par les cris du public. Et là, c’est le drame. Le poids fit basculer les planches bancales et tout l’avant se démonta. La reine chuta au sol, se fit une belle entorse, et une des pièces entailla légèrement son visage. Spectacle des plus plaisants. On reporta la faute sur une inattention de l’équipe technique et un manque de fiabilité du matériel, pendant que je feignais la panique afin d’éviter de trop me trahir, manquant d’ailleurs de me vendre moi-même. Mission accomplie.



C’était le bon vieux temps mine de rien. Je n’avais pas trop besoin de réfléchir pour mes méfaits. Mais peu à peu j’ai appris l’amertume de la vengeance d’autrui. Quand on s’affirme en tant que manipulateur, ou dans un rôle assez voyant, ça finit toujours par nous retomber dessus.



Mercredi, 12h43. Je me dirigeais vers les casiers étudiants. Discrètement, je laissais une enveloppe dans le casier d’un élève. Un petit voyou qui se prenait pour un vrai caïd. Pour ma part, j’avais déjà une petite bande à moi, et je régnais plus ou moins sur les autres classes de la même année. Je pouvais les soumettre par la violence, les poings pouvant parler assez facilement, puisque j’avais appris un minimum de techniques par le biais de mes parents, mais ma capacité à causer des problèmes indirects était ma meilleure arme. Parce qu’elle ne m’impliquait pas. Parce qu'elle était plus efficace. Plus subtile. Plus fourbe. En ce temps là, je me faisais appeler Pain, et le rôle de boss des collégiens me plaisait plutôt, c'était marrant. Mais ma cible était plus âgée, donc je devais ruser. Par le biais d’informateurs sous ma coupe, j’ai déniché son point faible : il en pinçait pour une fille d’un an sa cadette. La lettre que j’ai déposé était une fausse lettre d’amour rédigée par mes soins. J’en ai fait de même dans son casier évidemment. Un petit rendez-vous après les cours, c’est pas romantique tout ça ? J’ai assisté à la scène de loin. J’ai savouré l’incompréhension qui s’était lu sur le visage des protagonistes. Chacun ne comprenant pas trop pourquoi l’autre l’avait invité. Le délinquant de service balbutiant comme il pouvait, gêné par la situation. J’ai encore plus apprécié le moment où il s’est pris un magnifique râteau, la demoiselle ne souhaitant fréquenter que des personnes assez respectables, et ses parents ne pouvant tolérer une relation avec un mec pareil. La mine déconfite du garçon était tout ce qu’il y avait de plus délectable. J’affirmais mon contrôle sur la situation, sur le lycée alors même que je n’étais que collégien. Malheureusement, je me suis fait prendre. Le lendemain après les cours, ce même type m’a pris à part avec sa bande: un de mes propres larbins venait de me trahir, par peur des représailles du lycéen. Il avoua tout à ce monsieur, qui régla donc ses comptes de manière fort civilisée avec moi. Je m’en tirai avec une poignée de bleus, un œil au beurre noir et d’autres contusions mineures. On peut dire que je m’en suis bien sorti. Opposer de la résistance, c’est bien, mais quand ton adversaire a l’avantage du nombre et de la force brute, c’est pas un peu de karaté qui va faire la différence. Pour éviter que ça ne s’ébruite de trop, j’ai simplement dit à mes parents que j’ai été agressé et que je me suis défendu en rentrant des cours, et que j’ai pas vu l’agresseur. Fort heureusement, j’ai changé d’école à la fin de l’année.


Ha là là… La belle gaffe que j’ai commis à ce moment-là. C’est pour ça que j’aime pas les amis. Ils finiront toujours par te trahir quand leur intérêt personnel est mis en jeu. Les gens qui se sacrifieraient pour toi ? Cela n’existe que dans les films et les histoires à dormir debout voyons. Mais je devrais peut-être me prêter au jeu, parce qu’à être aussi voyant, je risque de me retrouver avec une autre trahison sur le dos. Se fondre dans la masse, ça me paraît pas mal. Un peu de challenge que diable ! Et si ça me permet de mieux m’en sortir, le jeu en vaut la chandelle. J’ai mis en pratique mon plan pour les années suivantes, mais ce fut un tantinet difficile au départ. Etant relativement peu loquace, c’était difficile de se faire apprécier. Mais bon, ça arrive avec un peu de temps, et sans pour autant être un super copain, j’ai fini par entrer dans le cercle de considération des autres élèves. Evidemment, je ne leur disais pas tout à mon sujet, ni ne leur faisais confiance. On n’est jamais mieux servis que par soi-même après tout.



Jeudi, 8h03. Je discutais tranquillement avec mes camarades. Puis le professeur est arrivé dans la classe.

- Bonjour à tous ! Nous avons une nouvelle arrivante aujourd’hui. Elle s’appelle…

Une nouvelle arrivante ? Mais les cours ont déjà commencé depuis un bon mois déjà. Aurait-elle des parents qui voyagent beaucoup aussi ? Enfin, peu importe. Je mènerai mon enquête plus tard sur elle. L’information, c’est le pouvoir, et rien de tel pour pouvoir faire joujou avec mes victimes. Au moins, ça me distrait de cette vie terriblement ennuyeuse.

- … Et donc j’espère que vous lui réserverez un chaleureux accueil. Bref ! Tu peux t’installer là-bas, à côté de M. Payne…

Il faudra que j’apprenne à voir son caractère, histoire de pouvoir la brosser dans le sens du poil. C’est la tâche la plus dure, surtout qu’elle est nouvelle donc je ne peux pas observer comment elle se comporte avec ses amies de longue date. Enfin, ça doit être une élève comme une autre, on peut toujours appliquer les modèles par défaut pour commencer afin de partir sur une base d’abordage classique pour soutirer des renseignements et…

- Bonjour…


Une voix me tira de ma réflexion. Tournant ma tête en sa direction, je remarque que c’est la nouvelle. Elle m’adressa un léger sourire.

- Euh, bonjour… Qu’y a-t-il ?

Là, elle prit une expression étonnée.

- Tu n’as pas écouté ? Le professeur avait dit que je pourrais suivre les cours avec toi en attendant de recevoir mes manuels.

- Ah…

Mince, c’était pas prévu ça. Du coup j’ai même pas fait attention à son nom ou des éventuelles infos que le professeur aurait donné. Je pensais demander à mes camarades avant de lui parler. Du coup Je n’avais aucune préparation, lâché sur le terrain, comme ça, paf ! D’ailleurs… Pourquoi moi ? Les délégués ne peuvent-ils pas s’en charger ? La réponse me vint après m’être rappelé du placement de la salle : nous n’avons pas des tables individuelles, mais des installations par deux. Et évidemment la seule table qui soit libre c’est la mienne, les autres étant soit occupées, soit complètement vides, donc sans manuel et sans aide possible(oh, bien sûr même si elle s’installait toute seule elle pourrait toujours se débrouiller avec un livre qu’on lui prêterait et en demandant aux tables voisines des explications, mais pour un professeur évidemment, la solution la plus logique serait d’attribuer ce rôle à un élève à la même table).

- Bon eh bien, installe-toi…

Elle s’assit donc à ma table, pendant que je sortais le manuel du cours. Puis je la vis me jeter un regard avant de rire doucement. Un peu blasé par ces réactions des plus communes, je lui demandai :

- Un problème ? J’ai quelque chose sur la figure ?
- Non, c’est juste que… Vu que tu n’as pas l’air d’avoir écouté, je me demandai si tu avais simplement retenu ne serait-ce que mon nom…


… Elle marquait un point. Je n’avais aucune idée de comment elle s’appelait. Je devais passer soit pour un abruti, soit pour un je-m’en-foutiste cancre notoire… Enfin, peu m’importait, mais ça risquait d’être plus difficile de me renseigner sur elle si c’était le genre de personne en qui elle n’aurait pas ni confiance ni rien.

- Effectivement… Désolé, j’étais un peu dans la lune.
- J’ai cru voir ça... Bon, je me présente de nouveau alors : Hélène Leblanc, enchantée…

- Enchanté, oui. Miles Payne.
- Pas très bavard hein …?

- C’est surtout que le cours a commencé.
- C’est vrai. Cessons donc de bavarder…

- C’est qui qui bavarde ?

Ignorant ma dernière remarque, elle se pencha sur le livre pour suivre la leçon, ce que je fis à mon tour. A première vue, elle avait l’air d’être une fille normale, un peu réservée, mais pas au point d’être muette. Le cours se passa sans autre péripétie. Puis lors de la récré, elle fut questionnée par les autres élèves, comme on a souvent l’habitude de voir. De mon côté, je profitais des dix minutes comme d’habitude, à regarder le ciel, tout en me demandant ce que je devrais commencer par faire pour me renseigner sur ma nouvelle victime potentielle. Pour me changer les idées, je sortis dehors, prenant au passage un stylo qui traînait par là, et le laissant au sol derrière un sac en faisant mine de refaire mon lacet avant. Plus que cinq minutes avant la fin de la pause. Je me dirigeai vers le distributeur, et pris la décision de me servir un soda. Bien, 90 centimes, donc… une pièce de cinquante centimes, deux de vingt, et enfin, pour finaliser, une carte en plastique, que j’insérais discrètement dans la machine, là où on récupère la monnaie. C’est mal, mais bon. Prenant mon soda, je m’éloignais du distributeur, et pris place dans un coin. J’attendis qu’une victime passe… Une minute après, un élève arriva, et tenta de se servir un jus d’orange. Il put avoir sa canette, mais pas la monnaie… Appuyant frénétiquement sur le bouton à cet effet, il ne vit pas la moindre pièce tomber. Pendant ce temps, je vis un surveillant passer, et je lui dis qu’au distributeur, un élève semblait essayer de se servir sans payer. Le surveillant semblait sceptique mais y passa quand même. Timing parfait. Sous la colère, l’élève mit un coup sur la machine pour faire sortir les pièces, et évidemment, le pion qui venait voir le distributeur « par pure coïncidence », le surprit. L’élève fut donc réprimandé, pendant que je me marrais intérieurement. Enfin, la pause allait se finir, donc autant retourner en classe. Je viendrai récupérer la carte plus tard. Le cours suivant se déroula sans trop de soucis, Hélène m’interpellant juste de temps à autre pour que je lui explique quelques détails qu’elle n’avait pas compris.
La pause de midi sonna. Il fallait que je retourne au distributeur. Tout le monde se dirigeait au réfectoire donc ça va, je ne risquais pas trop d’être surpris. Je retirai donc la carte sans encombres, et me dirigeais à mon tour au réfectoire, avant de m’installer à une table avec mon repas.

- … Miles ! Je peux manger avec toi ?


C’était à prévoir : Hélène se pointa devant moi, plateau à la main, avec un petit sourire. Je n’ai toujours aucune info sur elle… Mais c’était peut-être l’occasion d’en grapiller en faisant passer ça sur le compte de ma distraction.

- Comme tu veux…
- Merci ! je ne connais encore que toi, du coup…

- Pourtant, tout le monde est venu te voir à la récré.
- Tu penses vraiment que quand tout le monde te parle en même temps tu vas les connaître et sympathiser comme ça… ?

- Vu comme ça…

Pendant qu’on mangeait, la discussion se fit bon train. Et pas que parce que je cherchais à me renseigner sur elle : Hélène aussi, se montrait plus loquace qu’elle ne le paraissait.

- Alors comme ça, tu as emménagé il y a pas longtemps ?
- Oui ! Mais tu devrais le savoir, vu que le prof l’a expliqué…

- Je n’étais pas…
- … Attentif, hein ? Enfin, c’est pas grave. Pour faire simple, je voyage en même temps que mes parents. Ils travaillent pas mal à l’étranger donc voilà… Un peu comme toi, non ?

- … Et comment tu sais ça ?
- Tes camarades n’ont pas leur langue dans leur poche…

- … Chouette. Ils ont donc fait la remarque directement je parie.
- C’est ça. Enfin, ils semblaient juste savoir que tes parents voyageaient et que toi aussi.

- Ouais, si on veut. C’est pas toujours une partie de plaisir de les suivre, mais c’est mes parents, donc faut bien.
- Faut le prendre du bon côté ! Au moins tu découvres plein d’horizons différents.

-
- Bon, d’accord, on se sent vachement seul vu qu’on ne peut pas tisser de lien sur le temps, contrairement aux gens qui se connaissent depuis tout petit, et les parents qui travaillent ça laisse la maison vide mais… C’est mieux de ne pas y penser et se dire qu’on a de la chance de voir le monde quand certains aimeraient sans pouvoir…

- … J’en demandais pas tant, j’aurais été bien moi, à rester dans un seul pays pendant des années. Encore heureux que l’anglais soit la langue internationale. Apprendre le patois du coin, c’est pas mon délire.
- Roh ! Mauvaise langue ..!
- … C’est le cas de le dire, je suppose.
- Haha. Et sinon… Tes parents font quoi ?

- Ils font un métier qui nécessite de voyager.
- Ha ? Chercheurs ? Ingénieurs ? Directeurs de multinationales ?

- Je te laisse y réfléchir, je ne compte pas jouer aux devinettes avec toi…
- Ah… Les miens sont des chercheurs. Enfin, mon père est un chercheur français qui travaillait sur un projet en collaboration avec le Japon et le Royaume-Uni. Ce qui explique ma présence ici. Enfin, ma présence tout court.

- … C’est à dire ?
- Je t’avais pas dit ? Mon second prénom est Sayuri. Ma mère est japonaise en fait, et c’est une collègue de la branche nippone du projet. Mon père l’a rencontrée là-bas, du temps où le centre français était en train d’établir des relations. Ils étaient tous les deux chargés des transmissions de rapport et de la communication entre les deux. Aujourd’hui ils dirigent plusieurs projets, et sont ici, en Angleterre, pour informer la branche anglaise de ces derniers, celle-ci n’ayant intégré le groupe que récemment. Bref, c’est grâce à ces projets que mes parents se sont rencontrés.

- Oh, chouette, quelle superbe histoire, c’est à m’en faire couler des larmes…
- … T’as pas beaucoup de succès avec les filles hein ?
- Le rapport ?
- Oublie…

Je ne comprenais pas trop… Mais elle parlait vachement cette nana mine de rien, malgré sa réserve. Elle semblait moins tendue que ce matin, elle doit probablement commencer à prendre ses marques parmi nous déjà. En tout cas, c’est ce que je pensais. Vu son caractère, ça allait être simple de la piéger, à mon avis. Enfin, le repas se terminait, et nous devions quitter la table. Elle semblait un peu renfrognée suite à mes dernières réponses, mais bon. La journée se termina ainsi, après des cours plus ou moins ennuyeux. Le lendemain, j’aperçus Hélène sur le chemin de l’école, qui semblait rester là à attendre. Elle me vit, puis sembla hésiter à me faire un signe. Lâchant un soupir, je me dirigeai vers elle pour au moins la saluer.

- Et qu’est-ce que tu fais là de si bon matin ?
- Ah… Euh… J’ai remarqué que tu habitais pas loin de chez moi en fait… Juste sur l’allée ici, c’est là où je vis… Du coup pourquoi ne pas faire un bout de chemin ensemble ?
- … Comme tu veux.

Le reste du trajet s’effectua calmement, mais Hélène semblait plutôt nerveuse. Je me demande pourquoi. Bref, après ça on alla en cours et la matinée s’écoula. Une fois à la pause de midi, Hélène fut invitée à manger avec d’autres élèves. Cependant, nous aurons cours dans la même salle, donc nous pourrons laisser nos sacs dans la salle. Hélène était sensée être à côté de moi. Pour commencer, donc, pourquoi ne pas simplement lui subtiliser un livre ? Celui du dernier cours. En guise d’introduction à mon monde, ça me paraissait être une bonne idée. Simple, mais embêtant pour la personne. Je lui rendrai plus tard en faisant mine de l’avoir trouvé. Ou une excuse quelconque. Les cours reprirent, jusqu’à la dernière heure, avec le cours de chimie… Et j’admirais la détresse de la jeune fille lorsqu’elle fut presque prise de panique en cherchant le livre de cours qu’elle aurait dû avoir apporté. La semaine suivante, outre mon habituel petit délit de la récré hasardeux, je pris plaisir à tourmenter de nouveau Hélène. C’était bien plus sympa de lui causer des crasses, parce qu’elle était toujours désemparée et perdue silencieusement, contrairement aux autres, plus ouverts, expressifs, et plus bruyants. La fois suivante, je lui fis même perdre des amies, en lui insérant discrètement des affaires d’une personne dans son sac. Le terrible quiproquo qui suivit fut délectable. Et elle ne doit pas se douter que c’est moi, puisqu’elle continue de se joindre à moi de temps à autre, pour manger, pour travailler… Elle ne m’interrogeait plus trop, se contentant de rester là en silence par moments, me demandant seulement un peu d’aide pour certains exercices qu’elle n’aurait pas compris, de temps à autre. On rentrait même ensemble par moments. Si elle savait que c’était moi… Sinon, petit détail : elle semblait toujours nerveuse pour une raison qui m’échappe. Surtout pendant qu’on allait ou rentrait de cours, sur le chemin de la maison. En tout cas, ça changeait de notre discussion du premier jour, où elle était particulièrement pipelette.



Haaaa ! Quelle petite victime facile à tourmenter quand même ! Pour une lycéenne, elle semblait quand même bien naïve. Cette naïveté me tapait un peu sur le système tout de même, parce qu’elle se faisait marcher un peu sur les pieds, et pas que par moi. Enfin bon, l’histoire ne s’arrête pas là, et c’en est une bien étrange. Elle est un peu prévisible quand même, le déroulement étant des plus clichés… Comme quoi même les clichés peuvent arriver.



Cela faisait presque trois mois qu’Hélène avait intégré notre classe. Elle était déjà plus ouverte vis à vis de ses camarades, discutant parfois avec, et ne se contentant plus de rester en retrait et sourire silencieusement avec une réplique de temps en temps. De mon côté je la tourmentais toujours. Même si au final elle s’est remise de la fois où j’ai brisé la confiance de quelques personnes. Elle a d’ailleurs appris à s’excuser avec un alibi pour s’en sortir, ou alors même en inventant une histoire assez crédible pour passer outre les accusations par moments. C’est qu’elle en devient douée d’ailleurs. Par contre les pistes ne sont curieusement jamais remontées jusqu’à moi, quel que soit l’incident. Et ça ne risquait pas quand Hélène inventait une excuse. Chose qui n’a pas changé, Hélène me fréquentait toujours aussi souvent, m’accompagnant à la bibliothèque, se portant volontaire pour travailler en groupe avec moi(vu que de mon côté je laissais le hasard décider pour moi d’ordinaire), etc… Elle semblait toujours anxieuse sur le chemin du retour, mais déjà moins. D’ailleurs, nos parents sont de plus en plus rarement à la maison, du coup il arrive qu’elle squatte(oui, squatte, je l’ai pas invité) chez moi pour les devoirs, notamment les travaux en groupe, quand on a pas assez avancé à la bibliothèque. Et puis un soir…
J’ai dû rentrer en premier, la laissant à l’école. Elle devait aider à finir un autre projet dans un groupe différent. Le lendemain, je ne l’ai pas revue.



Drôle de situation, je vous l’accorde. Je ne sais pas trop ce qui me passait par la tête, personnellement. C’était un pot de colle, mais au fond ça faisait bizarre de ne plus la voir.



Cela faisait plus d’un mois, et toujours pas de nouvelles d’Hélène. Je ne savais même pas où elle habitait précisément. Les profs n’arrivaient pas à la joindre non plus. Ses parents semblaient toujours absents. Plus tard, je décide de sortir faire une course pour le dîner. Sur le chemin, j’aperçois une bande de jeunes qui traîne dans la rue. Bon, ils sont juste trois, plantés là à fumer une cigarette. Je continue mon chemin jusqu’à la supérette, et sur le retour, j’aperçois une jeune fille qui est amenée à part, accompagnée par les trois guignols de tout à l’heure. Enfin… Accompagnée de force, l’un d’eux lui avait attrapé les bras et elle se débattait.

- Hé là, qu’est-ce que vous faites ?

Va savoir pourquoi, je m’en suis mêlé. Je n’ai strictement rien à cirer du sort des gens, mais j’ai jamais supporté ce genre de situation. Peut-être que j’ai quand même gardé quelques valeurs justicières malgré ma propre tendance à l’infraction. Influence de mes parents peut-être. Les délinquants se retournèrent vers moi, l’air mauvais.

- Casse-toi si tu veux pas d’emmerdes.
- Pas avant de savoir ce que vous comptez faire avec cette jeune fille qui m’a l’air léééégèrement réticente à venir avec vous.
- T’es sourd ou quoi ? T’as un problème mec ?
- Ma réponse dépendra de celle que vous donnerez à ma précédente question.
- P’tain, tu veux mourir ? Je vais te péter la gueule connard.
- Bah voyons…

L’un des trois voyous s’approcha de moi, l’air menaçant, prêt à me frapper. Dieu merci, je crois que les entraînements de mes parents et mes quelques années passées en racaille de collège vont me servir. Je vois son coup venir de loin et contre attaque. Le pauvre n’a rien compris de ce qui lui arrivait. Ses deux compères, laissant la fille, arrivent pour me régler mon compte. Tchh. En un contre un ça va encore, mais je risque de prendre quelques coups s’ils sont deux à la fois. A peine ai-je évité le coup du premier et lui en mettais une en retour que son pote arrivait derrière pour me frapper. Je ne pouvais pas suivre les deux à la fois, et j’en prenais plein la figure, même si je prenais soin d’éviter que l’un d’eux passe derrière pour m’attraper. Du coin de l’œil ceci dit, j’aperçus une vague lumière, comme un reflet. Mais avant que je puisse comprendre de quoi il s’agissait, un cri féminin retentit, et l’un des gars se mit à pester. Je vis la fille tomber au sol. Et merde putain, ça dégénère trop. Je ne peux pas rester là sans rien faire, et devrais m’y mettre plus sérieusement. Le petit interlude qui venait de se passer me laissa quelques secondes de répit pour reprendre mes esprits. Là, il n’était plus trop question de rigoler, je ne peux pas retenir mes coups. Je pensais éviter de trop me faire remarquer, une baston ça suffisait déjà amplement, alors si en plus il fallait utiliser des techniques de self qui risquaient de briser des membres… Sauf que l’état de la fille m’inquiétait. Je sais pas pourquoi mais j’avais un mauvais pressentiment. Bon. La suite se passa assez rapidement. Une attaque, un contre, une fracture. Au suivant. L’affaire fut bouclée en moins d’une minute, et les voyous s’enfuirent sans demander leur reste. Une chance qu’ils ne sachent pas se battre. Moi, j’avais mal partout, et je me suis immédiatement dirigé vers la jeune fille allongée quand même. Elle semblait respirer difficilement, le coup a dû être violent. Je l’ai remise doucement sur le dos. Avant de rester interloqué. Hélène.



TA-DAM ! Prévisible hein ? Je vous avais prévenu.



Et avec un couteau planté dans son corps frêle.


Encore plus cliché, nan ? Huhu, je l’avais dit. Enfin, je vous laisse profiter de la suite. Attendez-vous à plus cliché encore.



Elle me regarde, avec ce petit sourire qu’elle arborait habituellement, même si elle était crispée. Premier réflexe : appeler les secours. Ensuite… Le temps qu’ils arrivent, j’avais le temps de discuter, je pense : au moins ça la tiendrait éveillée.

- Mais… Pourquoi ?

- Je … N’allais pas les laisser te poignarder… Quand même…

- Mais… Tu es… On ne t’a plus vue depuis un mois, où étais-tu passée ?

- Pourquoi cette… Question… ? Je… t’ai manqué ou… Quoi ?

- … Pas spécialement, mais c’était juste plus calme.

- Haha… Dommage… Cela aurait été… Marrant… Si je t’avais vraiment manqué…

- Tu aurais pu prévenir… Tout le monde s’inquiétait, ou pensait que tu avais déménagé.

- … Il s’est passé quelques trucs, on va dire…
- … Je vois. Mais pourquoi es-tu revenue ?

- Tu n’es pas… Content de me voir… ?

- C’est pas la question, si t’étais pas là on en serait pas là quoi.

- Haha… tu as toujours… Manqué cruellement de tact… Enfin… J’ai… Pensé qu’ils allaient s’en prendre à toi… Alors je suis sortie… Pour…

- Idiote.
- … Quoi ?

- Tu n’es qu’une idiote. Naïve comme tout, tellement serviable que c’en est de la soumission, facile à berner, facile à influencer, et qui se met en quatre pour les autres au détriment de toi-même.

- Et… Alors… ?
- Tu fais ça avec tout le monde. Même les gens pas sympas. Tu te laisses marcher dessus. Même par moi.


Je ne sais pas pourquoi je lui disais tout ça. Je ne sais pas pourquoi j’allais dire ce qui va suivre. L’adrénaline du moment, la panique de voir une fille à deux doigts de mourir, j’en sais rien. Moment de faiblesse.

- Je ne suis qu’une ordure, Hélène. C’est stupide. Tu ne le vois pas, mais c’est moi qui suis à l’origine de tous tes problèmes divers au lycée. C’est moi qui ai foutu ces objets dans ton sac, qui ai pris tes livres, qui…

- Je sais, Miles…

- Non tu ne sais p… Quoi ?

- Je l’ai… Toujours su… Le premier jour, j’étais… Près du distributeur à la récré… Et à la pause de midi, je t’ai vu…

- …

- Et… Il y a deux ans … J’étais en Ecosse, pour un projet de Papa… Dans un collège, où on disait qu’un certain « Pain » régnait parmi les élèves…

- …
- C’était une pure coïncidence que mon père ait dû être muté en Angleterre… Je m’attendais pas à ce que je te rencontre… Mais quand on m’a dit de quel collège tu venais, et de quel pays il y a deux ans… J’ai deviné…

- … Ils ont vraiment pas leur langue dans leur poche, ces abrutis. Mais si tu savais… Pourquoi ?

- J’espérais que tu… Arrêterais… J’ai inventé excuse après excuse pour montrer que tes tours ne me mettaient plus à mal… Parce que je pensais que tu… Aimais empêtrer les gens dans des… Situations complexes… Alors j’ai essayé de m’en sortir pour contrer ça…

- Mais…

- Et puis… Au final… C’était pas si mal… De passer du temps en ta compagnie… Même si tu me faisais des crasses, au moins tu me rejetais pas…

- Mais… Je suis un espèce de…
- Non Miles… Tu sais… Pourquoi.. ? Parce que même si… Tu me faisais tout ça… Tu continuais quand même de m’aider… Ou de me tenir compagnie… Et puis… Tu ne serais pas venue m’aider là… Si tu étais si méchant…

- … J’aime faire du mal. Mais j’aime pas quand on cause du tort à autrui. C’est hypocrite, c’est tout.

- Peut-être… Mais ça m’a pas empêché de t’apprécier… Plus que tu ne le pensais… Non ?
La sirène de l’ambulance retentit. Déplacée sur un brancard, Hélène est emmenée. Elle me regarde avec un dernier sourire, avant de finir aux urgences de l’hôpital. J’ai pas pu m’empêcher quand même de me demander… Si Hélène était juste très naïve, peu rancunière ou complètement stupide.



Haaaa… Toute cette romance niaise et ces dialogues à l’eau-de-rose… J’étais bien stupide à l’époque, vous ne trouvez pas ?



Cela fait une semaine qu’Hélène est à l’hôpital, inconsciente. Les cours ont repris de plus belle, comme si de rien était. Je n’ai pas cherché à informer la classe des évènements. J’ai simplement dit que j’avais été agressé en allant faire des courses, pour expliquer mes bandages, mais c’est tout. Inutile de dire qu’une de leurs camarades de classe avait été poignardée en voulant me protéger. Les jours défilaient, mornes et monotones, comme avant. Je n’avais même plus envie de faire du mal à quelqu’un, et préférais passer chaque soir à l’hôpital, passer quelques minutes à savoir si Hélène reprenait conscience. Le mois d’absence avait fait son effet, mais cette semaine passée fut encore plus marquante. Je n’ai jamais ressenti autant le vide que laissait cette jeune fille dans ces jours qui pourtant ne sont pas si différents d’avant. Oui, je crois qu’elle me manque un peu.


Si on m’avait dit avant qu’un jour je penserai ça, je l’aurais pas cru. Remarque, j’ai toujours du mal à y croire aujourd’hui.



Une semaine et deux jours après l’incident. Hélène a repris conscience. Elle sort de l’hôpital aujourd’hui, après un check-up. Ses parents sont au courant, et ont décidé de rester à la maison quelques temps. Ensuite ce sera à moi de prendre en charge la garde, car même s’ils sont inquiets, ils semblaient certains qu’elle ne risquait plus de revoir ces types, et vu que je l’ai « sauvée », ils avaient confiance. Enfin, j’aimerais bien râler pour la charge supplémentaire qu’on venait de m’infliger, mais au fond, j’étais pas si mécontent. On a pas eu l’occasion de beaucoup parler depuis. Il a ensuite fallu expliquer la situation au lycée, et mes chers camarades ne purent s’empêcher de râler contre moi, même si l’excuse du « je voulais pas vous inquiéter » a quand même atténué leur frustration un minimum. Et… Sinon, Hélène a fini par me demander de sortir avec elle. Honnêtement, je n’avais pas vraiment envisagé un jour de vivre une histoire de couple, mais bon, sa déclaration m’a un peu touché, et puis j’étais pas contre, si c’était Hélène, effectivement. J’ai donc accepté, même si j’étais assez sceptique à l’idée d’un couple. La nouvelle a rapidement fait le tour, vu que les rumeurs couraient déjà bon train du temps où Hélène semblait me suivre partout. Depuis ce jour, j’ai cessé toute infamie et j’ai profité d’une vie plus simple, une vie d’étudiant ordinaire avec sa gentille copine, entre les bisous, les câlins, les sorties au ciné, bref, vous voyez le genre. J’étais vraiment tenté de tourmenter mon prochain, mais Hélène me rappelait toujours à l’ordre, l’air boudeuse, avant de me gratifier d’un de ses sourires discrets. Du coup, pour le reste de l’année, je me suis abstenu. Et puis, d’un côté, je faisais ça par plaisir et par distraction, mais maintenant Hélène comblait mon ennui.


D’un côté, ça m’aura permis d’essayer un nouveau mode de vie. Mais… Bon, toutes les bonnes choses ont une fin, dit-on.



C’est les vacances. La fin de l’année scolaire, le soleil, les vacances à la plage, tout ça… J’ai passé une semaine tranquille avec Hélène, en bord de mer. Ses parents étaient avec nous, les miens étaient au courant, du coup ça n’a pas été trop problématique. Je rentrais chez moi, l’air serein. J’avais passé une semaine très agréable. Plusieurs mois bien sympas, en fait. Cela faisait quand même bizarre de vivre comme un adolescent normal. Sans avoir envie de pousser un type dans l’escalier ou faire accuser un autre. Ce furent les mois les plus paisibles de ma vie. Je n’aurais jamais cru pouvoir connaître ça, moi qui ne croyais pas vraiment aux vertus de l’amitié, de base. Et puis, les jours passèrent. Je n’avais plus de nouvelles d’Hélène. J’ai fini par en avoir, mais des très vagues. Un appel.

- Miles, c’est moi. Je vais bien, ne t’en fais pas. On peut se voir ?

Je suis allé à sa rencontre, dans un parc. Elle semblait abattue. Avant que j’ai pu dire quoi que ce soit, elle me demanda de rester silencieux, et de l’écouter jusqu’au bout, sans l’interrompre. Je m’installais à ses côtés, tout en acceptant sa requête. Et elle avoua tout.
Sa famille n’était pas que des chercheurs. Son père l’était, mais sa mère appartenait en réalité à une famille de Yakuza. Son père travaillait désormais pour eux, puisqu’ils fournissaient les fonds pour ses recherches. Et justement, il faisait partie d’un trafic international de détournement. Transporter de la marchandise diverse sous couvert pour la revendre ailleurs. Particulièrement efficace, il avait gagné les faveurs du clan, ce qui expliquait pourquoi il pouvait se marier avec la fille d’un Yakuza, d’ailleurs. Mariage tenu au secret au Japon pour ne pas le compromettre à l’étranger. Du coup il était difficile de remonter jusqu’à lui, Interpol n’ayant aucune information à son sujet. Elle savait tout ça. Elle savait aussi que mes parents travaillaient pour Interpol, et gardait un œil sur moi. Parce que j’avais commis l’erreur de le mentionner, il y a deux ans. Mais au final, elle s’est éprise de moi sans le vouloir, à force de me surveiller et me connaître… Son absence d’un mois, c’était parce qu’elle avait été chargée de s’occuper de quelques affaires temporairement. Et les délinquants avaient été engagés à son insu pour s’occuper de moi. Me kidnapper afin d’avoir emprise sur mes parents. Elle finit par l’apprendre, et cela expliquait sa présence, parce qu’elle essayait de régler les choses pour éviter cela, mais la bande ignorait qu’elle était la fille de leur employeur. C’est d’ailleurs pour ça que la famille d’Hélène était si certaine qu’elle n’aurait plus d’ennuis avec. La manière mafieuse de régler les choses, dira-t-on… Je n’en croyais pas mes oreilles. Je restais là, l’air hébété, à essayer d’assimiler tout ça. Tout le petit monde que j’ai construit ces derniers mois était en train de s’effondrer. Elle marqua une pause, avant d’ajouter…

- Encore une chose… Tes parents traquent les miens depuis l’Ecosse. Ce n’est pas une coïncidence si on s’est revus. Ils ne savent juste pas qui on est, ils ont eu un tuyau d’un sous-fifre et sont venus.

Elle inspira un bon coup.

- Je suis désolé, mais je crois que notre histoire s’arrête ici.

J’étais complètement déphasé, je ne réagissais plus. Je me contentais d’écouter, assimiler.

- Cela devient dangereux. Je ne veux pas qu’il t’arrive d’ennuis, mais je ne veux pas non plus que mes parents se fassent prendre. Je vais devoir partir. Et il vaut mieux qu’on ne se revoit plus jamais.

Elle me tendit un pendentif. Un joli médaillon en argent. Au dos était gravé "Hélène Sayuri Leblanc". Visiblement, il s'agissait d'un collier à elle, qui semblait avoir une certaine valeur sentimentale.

- … J’ai quand même passé d’excellents moments avec toi. Garde ça comme un cadeau d’adieu, même s’il serait préférable que l’on s’oublie, je… Je n’ai pas vraiment envie. Jette-le plus tard si tu veux oublier, mais pour le moment accepte-le s’il te plaît…


Je le pris nonchalamment, sans avoir vraiment écouté.

- Même si je ne suis plus là, essaye de ne plus trop embêter les autres…


Puis elle s’en alla. Elle hâta le pas, avec un dernier sourire. Chacun retourna à sa maison. Je vis ses larmes couler juste avant qu’elle ne tourna le dos en marchant. J’étais tenté de la retenir, mais je ne savais pas quoi dire. La triste vérité est là : impossible de la forcer à rester. Ce serait aussi dangereux pour l’un que pour l’autre. Être traqué par sa famille, la faire traquer par la mienne, dans le pire des cas les faire s’affronter, on y perdrait quelque chose à la fin. Et puis, j’avais encore du mal à digérer que toute cette année n’était qu’une mascarade. J’avais l’habitude de duper les autres, mais c’est bien la première fois qu’on me dupait de la sorte. Une fois rentré chez moi, j’aperçus mes parents. Apparemment, leur mission ici venait de se terminer, et ils étaient mutés dans un pays voisin. Direction : L’Irlande !


C’est ainsi que se termina l’année scolaire de mes 15 ans. Quelle histoire, quand même. Extravagante à souhait. Je suppose que c’est depuis cette histoire que j’ai des remords très prononcés. J’ai encore moins confiance en ce qu’on me dit, mais bon, au final, je culpabilise quand même pas mal, parce qu’au fond, Hélène ne souhaitait pas que je reprenne mes méfaits. Mais elle n’est plus là pour canaliser tout ça. J’ai repris l’école pendant quelques temps, mais le bien-être de la vie normale me rongeait quelque peu. Au final, je me suis retrouvé à aider de plus en plus de gens, de plus en plus de bon cœur(en râlant un peu quand même), et je pris goût à cette vie… Malheureusement, ce n’était pas aussi… Revigorant que l’année précédente, donc mes petites habitudes malfaisantes ont vite fait de revenir au galop. Mais bon, jouer les bons samaritains allégeait ma conscience vis à vis d’Hélène, et vis à vis de moi-même, en fait. Et puis, c’était marrant. Au final, je sais plus trop. J’adore commettre des méfaits, mais je ne peux m’empêcher de ressentir un pincement au cœur quand j’en fais un. Du coup, bah, j’essaye de me rattraper, j’imagine. Je suppose, en tout cas. Accessoirement, j'ai aussi commencé à prendre des petits boulots histoire de me faire un peu de sous. J'ai donc été quelques temps serveur dans un resto d'un ami, j'ai aussi joué le livreur pour transférer des documents d'un lieu à un autre, etc... Une existence tranquille entre les cours et le boulot...Puis un jour…


Mardi, 13h37, salle de cours. Bien. Prochain méfait. Victime : Shane. Profil : sportif, boute-en-train, le rigolo de service. Peut-être que je devrais lui tendre un piège juste avant le tournoi inter-classes ?

- Non arrête !
- Hein ?

Surpris dans mes pensées, je relevais la tête brusquement. Personne, à part les élèves qui écrivent… J’ai dû halluciner.

- Ne fais pas ça, c’est mal !

- Roh, mais si voyons, c’est plus fun si tu le fais avant le tournoi ! Son désespoir n’en sera que plus grand !

- Mais qui c’est qui parle ?!

Sans m’en rendre compte, j’ai lâché ça à haute voix. Le professeur se retourna vers moi.

- Moi. Un problème avec le fait que j’assure le cours, Mister Payne ?
- Euh, non monsieur… Excusez-moi, j’ai dû…

- Vous assoupir probablement. Une heure de colle. Vous resterez après le cours.
- Oui monsieur, bien monsieur…

- Tu n’as que ce que tu mérites ! C’est ta punition pour avoir voulu faire du tort !

- Rah mais toi mets-la en veilleuse ! Il fait ce qu’il veut, c’est pas illégal tant qu’il se fait pas prendre !

Et ça y est. Je peux mettre un visage sur ces voix. Deux personnes en train de se chamailler. Un espèce de punk avec des cheveux en pétard, habillé détendu, et son total opposé, mec bien coiffé, chemise totalement fermée… Il m’a fallu du temps avant de reconnaître mon propre visage, vu que le look différait totalement du mien. Mais sur le coup, la première chose que je lâche, c’est…

- Monsieur, c’est qui ces deux guignols ?

- Voyons, c’est pas ainsi qu’on parle de ses voisins !
- Mais ils ne sont pas dans notre classe !

- Miles, vous allez bien ? Ils sont là depuis le début de l'année vous savez...
- Mais oui monsieur, mais je ne parle pas d'eux! Y’a un punk et un coincé qui sont debout juste là dans la… VOS GUEULES LES DEUX CRETINS ! Mais enfin, vous ne les voyez pas ?
- … Sharon, pourriez-vous accompagner notre ami à l’infirmerie, s’il vous plaît ?

Je n’étais pas fou. Je ne pense pas. Je ne sais pas. Mais la déléguée m’emmena hors de la classe. Mes parents finirent par venir me chercher. Ils ne me crurent bien évidemment pas. Il fut d’ailleurs question de m’emmener à l’asile… Ces deux abrutis qui hurlaient ne cessaient d’apparaître, de se chamailler, la plupart du temps sur mes méfaits, ma conscience, etc… Et plus ça allait, plus ça empirait, je n’avais plus envie de les entendre. Je ne comprenais rien, pourquoi y’avait de clowns qui surgissaient de nulle part sans que j’ai rien demandé ? Je commençais vraiment à croire que ma sanité mentale frôlait le zéro là. Mes parents s’inquiétaient. Mais peu de temps après, je reçus une missive d’Aisling. Expliquant le pourquoi du comment. Mais… Je ne sais pas. Je n’ai pas compris. Mais je préférais croire que c’était l’œuvre de magie plutôt que de penser que j’étais devenu fou. Un émissaire de cette école vint négocier mon admission avec mes parents… Ils furent très sceptiques, mais au final ont accepté quand même. Si ça pouvait me permettre d’aller mieux… Et puis, Aisling nous logeait pour l’année scolaire, donc au moins ils pouvaient opérer en mission sans craindre que je sois impliqué.

Bref, j’ai fini par intégrer Aisling. Certains m’ont pas beaucoup rassuré, me lâchant d’un ton sarcastique que je serai parmi les miens, dans une école de malades mentaux, d’autres semblaient plus compatissants et espéraient que je m’en sortirai, me souhaitant bon courage… Autant dire que c’était pas très reluisant. Puis j’ai intégré ma classe : les PSY. Une bande de gugus adeptes de la lecture et pas causant pour un sou en général. Enfin, c’est encore que le début… Les autres classes avaient l’air plus cool déjà. Les SPE et les PHY ayant une ambiance de classe plus animée, correspondant davantage à ce que j’ai connu ces dernières années… M’enfin bon, on verra bien. J’essayerai de papoter avec à l’occasion. Par contre, j’ai croisé des types dans les couloirs que je peux vraiment pas piffer, avec leur arrogance. Surtout cette fille là… McQuick ou un truc du genre… Mais bon. Pour le moment faut faire avec. Je suis encore assez nouveau, donc je sais pas trop ce qui m’attend, on verra bien ce que l’avenir me réserve entre deux portes closes.

Voilà mon histoire, en gros... A vous de voir si vous voulez le croire.



... A suivre...
(post plus bas)






Dernière édition par Miles T. Payne le Mer 29 Aoû - 1:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Scarlett A. Reed
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
Scarlett A. Reed

Messages : 1143
Date d'inscription : 14/12/2010
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 17 ans.
Nationalité: Américano-britannique. (MARYSUE)
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 0:01

Bonsoir ! Après lecture de ta fiche, bien que la rédaction et la lecture ne posent aucun problème, je ne pense pas pouvoir la valider dans l'immédiat. En effet, l'aisance avec laquelle Miles manipule et torture les uns et les autres le font rentrer dans la case du gary-tsu en puissance, tandis que l'histoire, et bien, me semble un tout petit peu trop rocambolesque, avec entre autres le fait qu'il batte trois hommes à lui seul et toutes ces histoires de complots entre interpol, les yakuzas et autres. Pas besoin d'en faire tant ; je ne dis pas que ton histoire est mauvaise, ce n'est pas le propos, mais il s'agirait peut-être de la rendre plus plausible en retirant certains passages, la faisant déjà plus ressembler à la vie qu'a pu mener un garçon de tout juste seize ans.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 0:52

Oki d'ac, pas de problème, je vais arranger ça. Pour être honnête j'ai un peu combler les vides avec ce qui me passait par la tête, d'où le truc un peu tordu(chercher une excuse pour qu'il se soit retrouvé à Aisling s'est avérée plus compliqué que prévu). Ha, et juste, Miles ne manipule pas les autres si bien, j'aurais peut-être dû préciser, mais j'ai juste omis un certain nombre de détails volontairement(le fait que ce soit Miles qui raconte sa propre histoire, à la première personne implique qu'il est capable de mentir ou cacher des choses dessus. Il a pas mal embelli sa vie). Par exemple, la faiblesse qu'il possède au niveau de ses mensonges, mentionné dans le caractère, se déroule durant des moments qu'il a cachés, et s'est aggravé après l'histoire avec Hélène qui a suivi. Sinon, battre trois hommes à lui seul, c'est uniquement parce qu'ils ont attaqué séparément par la suite. Au départ, seuls deux personnes se sont battus, la troisième gardant la fille(il ne l'a lâché qu'à un certain moment, pour essayer de poignarder Miles). A partir de là, deux personnes c'est déjà plus gérable, même si difficile, une fois qu'on arrive à atteindre un point sensible ou créer une douleur suffisante, ça laisse un bon laps de temps pour faire du un contre un avec la personne suivante. D'ailleurs le combat n'a pas duré longtemps en soi, il a visé une articulation et la douleur qui a suivi a empêché un par un les personnes de répliquer. Il ne s'en est pas dépêtré indemne, ça relève plus du coup de chance en réalité. Mais dans les faits, effectivement trois contre un ça fait beaucoup. Enfin, je précise ça histoire d'illustrer que ce n'était pas un combat comme dans les films/mangas avec plein d'esquives, mais un combat de rue amateur opportuniste.

Enfin, je vais essayer de corriger ça, et trouver une histoire plus crédible et conventionnelle! Désolé pour l'excès ^^'
Si je récapitule, il faut retirer déjà l'histoire extravagante sur Interpol, et retirer quelques effets de manipulation? Enfin, je vois pas comment "l'affaiblir" à ce niveau; autant le combat je peux trouver un truc, autant j'ai pas bien saisi la chose à changer à ce niveau... Sinon, le fait que ses parents soient agents d'interpol tout court, ça reste toujours trop excessif ou je peux garder?
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Scarlett A. Reed
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
Scarlett A. Reed

Messages : 1143
Date d'inscription : 14/12/2010
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 17 ans.
Nationalité: Américano-britannique. (MARYSUE)
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 1:01

Le fait qu'ils soient agent d'interpol en soit n'est pas un problème, des gens existent bien qui font ce métier après tout. Il faudrait juste enlever ces histoires de complot, simplifier un peu tout ça, tu m'as comprise je crois. Je te laisse donc faire des modifications, préciser avec un peu de réalisme le combat, éventuellement rajouter des détails... Je te fais confiance.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 1:13

D'accord! Question du coup... Dans la mesure où l'histoire est un mensonge(car oui, de base seule une partie est vraie), c'est possible de garder le texte tel quel et rajouter une sorte de texte explicatif à la suite avec quelques détails et la révélation des mensonges et autres exagérations de Miles, en rapportant le véritable fait, ou bien il faut réécrire l'histoire et supprimer le mensonge?
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Scarlett A. Reed
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
Scarlett A. Reed

Messages : 1143
Date d'inscription : 14/12/2010
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 17 ans.
Nationalité: Américano-britannique. (MARYSUE)
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 1:15

Non, je pense que ça ira très bien avec des explications sur ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 1:23

D'accord, je tâche de finir tout ça au plus vite! Encore désolé pour la fiche trop extravagante ^^'
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Pavel Němec
MODO | I wrote this for you.
MODO | I wrote this for you.
Pavel Němec

Messages : 1280
Date d'inscription : 12/03/2011
Age : 27


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans.
Nationalité: Tchèque.
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeVen 24 Aoû - 18:54

Bonjour, les modifications ont-elles été apportées ?
Vous avez 7 jours pour vous manifester.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Miles T. Payne
I can see your Payne from Miles away. Rangpsy
Miles T. Payne

Messages : 123
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 32


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16
Nationalité: américano-chinoise
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 1:41

Oups, pardon, j'avais pas vu le message. J'ai eu quelques problèmes divers(d'informatique et d'organisation) depuis la dernière fois du coup j'ai pris plus de temps que prévu, vraiment désolé. Je viens juste de modifier la fiche. Normalement c'est bon...
Ah, pardon, la longueur du post dépasse la limite autorisée... Donc je poste la suite de l'histoire ici! Je tâcherai de régler les derniers soucis éventuels de la fiche plus rapidement la prochaine fois, encore désolé.




Parce qu'écouter un menteur vous raconter sa vie, c'est écouter un de ses mensonges.

.
When the truth about the lie is about to be discovered.


Dans l'épisode précédent:
Voilà mon histoire, en gros... A vous de voir si vous voulez le croire....




Et justement, ne le croyez surtout pas ! Tout le monde rêve d’avoir une vie plus palpitante que celle qu’il vit déjà… Miles n’y fait pas exception ! Qui plus est, il n’accepte pas l’échec (et prend donc le liquide et la CB), et n’allait donc probablement pas vous révéler les fois où il s’était planté ou les situations qui lui porteraient préjudice, allons, il a sa fierté !

C’est pourquoi, moi, Miles troisième du nom, détenteur de la personnalité mauvaise de Miles Ier, vais vous révéler ce qui se cache sous la belle peinture que vous a livrée mon cher original ! Hm ? Pourquoi je ferai ça ? Eh bien, ça n’en sera que plus amusant, vous ne pensez pas ? Mais chut ! Ceci n’est qu’un secret entre vous et moi, d’alter ego à spectateur. Vous ne dites rien, je ne dis rien, Miles ne saura jamais que son propre pouvoir l’a trahi. C’est bête hein, même si on est ses personnalités, on a quand même plus ou moins une conscience propre. Enfin, je dis ça, mais vous n’êtes que des spectateurs de l’intrigue, vous ne pouvez pas intervenir, alors tenez-vous gentiment à carreaux, écoutez mon récit, et puis reprenez ensuite votre petit film à Aisling, okay ? Bien !

Aloooooors ! Par où commencer? Et si on commençait par quelques trivias? Du genre… Oui, ses parents sont effectivement à Interpol, il n’a pas menti là dessus. Et il sait un minimum se battre, ses parents ayant jugé utile de lui enseigner les arts martiaux de leur propre contrée. Même s’il n’est pas très fort, c’est pas un amateur non plus ! Son père américain lui a enseigné, en plus du CQC de la police, le kickboxing, sport prisé dans son pays. Sa mère quant à elle, lui a appris les arts martiaux chinois. Et même si Miles adorait particulièrement tirer au flanc, il échappait assez peu souvent aux leçons de sa mère(vu qu’elle était beaucoup plus présente que son pôpa). Bref, pas étonnant qu’il se souvienne un minimum des cours, vu qu’il est contraint de suivre des cours en famille depuis son plus jeune âge ! Mais bon, Miles n’aime pas souvent en parler. Savoir se battre, ça attire trop l’attention, après tout, et il évite au minimum d’en faire usage, parce que ce simple fait a tendance à augmenter un peu l’attention à son égard, et c’est pas bon pour les affaires.

Il ment comme il respire également, mais même un bon menteur ne peut espérer convaincre tout le monde ! Duper la personne lambda, ça va. Mais duper une tête dure, un être méfiant de nature, ça marche beaucoup moins ! Et quand son plan a dû intégrer deux personnes dont ce cas particulier, le tout tombait à l’eau. Il peinait à se justifier face aux autres du pourquoi il aurait dit telle chose à intel, etc… Même si Miles paraît bon, il n’est pas infaillible, loiiiin de là. Il a d’ailleurs passé une année entière à essayer de duper un taciturne de sa classe. Cette année-là, c’était un vrai duel mental entre les deux, mais chaque fois le petit échouait à rouler son adversaire, le faire tomber dans un piège ou quelque chose. Miles a rarement cumulé autant d’échecs dans une année. Et plus il échouait, plus il était frustré, moins il parvenait à échafauder un plan dépourvu de failles, même face aux personnes simples d’esprit. Il commettait bon nombre d’erreurs et dût abandonner ses plans de maltraitance après deux trimestres totalement lamentables, pour limiter la casse. La tension dans sa classe en étant devenue palpable, mais non pas par peur mais par rancœur envers lui. Et avant la fin de l’année c’était lui qui était devenu le bouc émissaire des autres, à cause de ses échecs de cette année-là. L’arroseur arrosé comme on dit. Comme si Miles allait vous parler ouvertement de cet épisode, haha ! Mais heureusement que votre dévoué serviteur est là, hein ?

Bien, en entrée, ça devrait faire l’affaire. Le plat de résistance maintenant ! Que diriez-vous... De la véritable petite histoire qui s’est déroulée avec cette petite Hélène ? Hm ? Allez, let’s go. Alors, le début de l’histoire était plus ou moins vrai, l’arrivée d’Hélène dans la classe, les premiers contacts, tout ça. Miles s’est beaucoup amusé à la tourmenter par la suite, jusqu’ici, rien d’anormal. Et effectivement, il s’est entiché de la demoiselle, cet idiot ! Bref, ça ne change pas trop de l’histoire. Seulement, il ne vous dit pas tout. En effet, ce p’tit con se plaisait tellement à passer du temps avec la miss et lui faire des crasses qu’il s’est pourvu d’un stupide et dangereux complexe de possessivité ! Ce qui, à mon avis, craint énormément, c’est la chose à ne pas faire si on souhaite passer inaperçu. Et répéter ses bêtises sur la même personne facilite le pistage jusqu’à lui. Il a même poussé le vice encore plus loin : s’accaparer totalement Hélène, ne laissant personne d’autre la tourmenter ! Cet abruti ne fit rien au départ, mais au fur et à mesure, il semblait de plus en plus crispé quand il voyait que la miss était embêtée par autrui. Après le deuxième mois, il finit par céder. Un jour, vers la fin du mois, Alors qu’Hélène se fit aborder par un délinquant lambda en sortant des cours, Miles intervint, malgré lui. Même s’il ne se battait plus depuis longtemps, même si cela allait attirer l’attention sur lui. Quelle conduite dépourvue de réflexion, je vous jure ! Et après un échange de quelques coups, il finit par vaincre cet unique voyou. Il était content de lui en plus, même s’il ne l’admettait pas : avoir pu protéger sa petite Hélène, et gnagnagna… Pff. Bref, en faisant ça, il s’est pas rendu compte des ennuis qui allaient lui tomber dessus. Evidemment, la dure réalité est toujours la même : prenez-vous en à une racaille et elle sera sûre de vous ramener toute sa bande après. Cela ne tarda pas : le jour suivant, Miles s’en prit plein la figure à la sortie, et passa quelques jours à l’hôpital. A faire les malins, forcément… Hélène passait régulièrement le voir, d’ailleurs. Elle culpabilisait peut-être ? Aucune idée, et rien à foutre perso. Bref, c’est pour ça d’ailleurs qu’Hélène a disparu le troisième mois, peu après la sortie de Miles. Elle lui avait demandé de rentrer plus tôt vu qu’elle avait quelque chose à faire. Ce pauvre Miles n’a rien lu à travers les lignes, il est malin pour les tours de passe passe mentaux mais sinon c’est un vrai petit escargot. Ou plutôt, il avait une idée dans son subconscient mais l’a faite taire, sinon moi qui fait partie de lui je ne le saurais probablement pas. Selon moi, elle a sûrement dû aller demander une faveur au gang afin de le laisser tranquille désormais. Enfin, c’est sûrement ce qui a traversé l’esprit de cette fillette niaise. Après, j’étais pas présent, donc j’ai aucune idée de ce qu’elle aurait pu faire réellement, mais en tout cas c’est clair qu’il n’y a pas eu d’autres représailles depuis. Et pas eu de traces d’Hélène non plus. ‘Semblerait qu’elle se soit enfermée chez elle à partir de ce jour. Sauf qu’après ce mois-là, elle a croisé Miles par hasard, dans cette affaire avec le gang. Si je me rappelle bien des faits, cette bande-là n’était pas ici sur ordre de sa famille, mais c’était juste d’autres gars du même groupe qui avait agressé Miles ; ils étaient cependant des têtes neuves, d’où le fait que Miles ne les a pas reconnus. D’après Hélène, ils se seraient mis à la rechercher, et ne la trouvant pas, ils ont décidé d’attendre Miles sur le chemin de chez lui, afin de le chopper. Elle avait décidé d’intervenir pour le protéger de nouveau, mais il est arrivé pile poil ce con. Bref, voilà. Et vous vous demandez sans doute pourquoi après ce jour-là ils ne sont plus jamais intervenus ? Parce que le petit Miles il est allé se plaindre à sa mômaaaan ! C’est pratique d’avoir des parents flics hein ? Mais ça n’allait pas être quelque chose qu’il avouerait publiquement, fallait s’en douter, il a sa fierté. Il a dû rassurer Hélène grâce à ces faits mais sinon personne d’autre que vous et moi n’est au courant. Et après il a pu profiter tranquillement de sa fin d’année avec sa petite chérie, si c’est pas mignoooon ! Et horriblement ennuyeux. Enfin. Tout ça n’a pas duré si longtemps, puisqu’à la fin de l’année, effectivement, Hélène et Miles ont dû finir par se séparer, mais d’une manière plus… Brusque. Miles avait été informé de son déménagement prochain en Irlande, et en parla donc à Hélène. Pour une raison qui m’échappe, elle se mit à fondre en larmes et à pleurer comme si elle venait de perdre l’unique raison de sa bonne humeur habituelle. Moi qui pensais qu’elle allait continuer à sourire en tremblotant et faire mine d’accepter ça ne serait-ce qu’au début, même pas. D’ailleurs, elle semblait avoir des signes de grande fatigue, mais bon. Miles passa le reste de cette journée avec elle. Lorsque le lendemain il dut quitter la maison afin d’aller commencer à préparer ses valises, elle lui adressa un dernier sourire plein de larmes. Elle semblait s’être calmée durant la nuit, sans doute parce qu’il lui a tenu compagnie et l’a consolée. Puis, depuis, plus de traces. Hélène avait disparu. Va savoir pourquoi. Miles devait dans les jours qui suivaient, mais il n’apprit sa disparition que peu après son départ, lorsque les parents d’Hélène lui téléphonèrent pour savoir où était passée leur fille. Il n'y a jamais eu d'autre rencontre, donc toute la scène où elle avoue la vérité sur la mafia n'a jamais existé, Miles a sans doute imaginé cette scène de toutes pièces, parce que la vraie version était trop fade. Qui pouvait le contredire de toute façon? Personne n'était présent, et personne ne pourrait lui dire le contraire, puisqu'il n'y a personne qu'il connaitrait en Irlande. Et donc, ça s'est terminé là dessus. Hélène ayant probablement fugué. Après, je ne sais rien de plus, mis à part que Miles semble en garder une très profonde amertume, et j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de plus noir, une certaine rancoeur, mais je sais pas trop à quoi ça rime. Bref, ne racontez tout cela à personne hein, c'est entre vous et moi, cette histoire. Enfin... De toute façon, seul Miles et les autres personnalités peuvent m'entendre, donc vous n'avez jamais entendu cette histoire, chers spectateurs, de toute façon hein? Huhuhu...


Citation :

"Epilogue: Une vérité que personne d'autre ne sut."


Il était grand temps. Miles venait de partir de chez elle. Hélène regarda son petit ami s’éloigner d’un pas lent et triste. Elle essaya de continuer à sourire, lui adressant un signe de la main chaque fois qu’il se retournait, réticent à s’en aller. Puis elle reçut un appel. Décrochant en tremblant, elle savait déjà qui était à l’autre bout. Mais il fallait terminer ce cauchemar. Miles allait partir, sa résolution était prise. Elle devait se montrer plus forte. Ou peut-être était-ce plutôt une décision prise par désespoir, elle ne le savait pas elle-même. Le lendemain, elle reçut une lettre, qui semblait contenir pas mal de feuilles, mais qui au final ne contenait qu'un bout de papier avec le reste étant plutôt de l'ordre de photos. Une lettre bien mystérieuse. Ravalant un cri d'effroi, elle quitta la maison, avec un objectif en tête: cesser ce cauchemar. Et faire face.


Le lendemain.
Miles continuait de préparer ses valises avec ses parents. Sa mère lui apporta une lettre, mais il eut la flemme de la lire, et la rangea dans sa valise en même temps. Il la lirait un autre jour, ou alors une fois à destination. Ce n'était pas une lettre d'Hélène après tout. Sans doute des papiers d'admission ou quelque chose du genre. La chambre était à peu près clean, rien d'autre ne traînait. Il était fin prêt pour s'en aller. Dans trois jours, il partait direction l'Irlande. Il voulait déjà revoir Hélène, mais elle lui envoya un sms pour dire qu'elle serait occupée quelques temps. Dommage.

Jour J, 3 heures et 2 minutes avant le départ.
Il fallait qu'il dise un dernier au revoir à Hélène. Et qu'ils gardent le contact, aussi. S'écrire des lettres, s'envoyer des mails, quelque chose... Mais elle n'était pas là. Personne ne répondit. Ni à la porte, ni au téléphone... Elle devait être vraiment occupée. Tant pis, il repasserait la voir durant les vacances peut-être, puis il l'appellerait dès qu'il serait arrivé aussi tiens!

Jour J, 4 heures et 27 minutes après l'emménagement.
Voilà, il était enfin installé, avait installé à peu près ce qu'il fallait, et prit même le temps de piquer un petit somme. Il se réveilla plus tard qu'il ne pensait, cependant. Mince, il fallait qu'il appelle Hélène! Puis sa mère arriva dans sa chambre, en lui passant le téléphone, lui annonçant que c'était les parents de cette dernière. Parents qui lui annoncèrent qu'elle est introuvable et voulaient savoir s'il avait une idée. Effectivement, elle ne donnait pas de nouvelles depuis cette dernière fois où ils se sont vus. Malheureusement il ne pouvait pas plus aider que ça. Il raccrocha peu après, angoissé, puis se rappela qu'il avait une lettre à lire. Il fouilla sa valise, avant de la retrouver coincée entre deux vêtements. Il l'ouvrit, regarda son contenu, et son expression changea du tout au tout. Il cessa de réfléchir. A partir de ce jour, Miles ne reparla plu jamais d'Hélène. Il enfouit son souvenir au plus profond de lui-même, et scella le contenu de la lettre, la cachant quelque part. Même ses egos d'aujourd'hui n'arrivent pas à se remémorer ce qu'elle contenait, ce qui y était écrit, ce qu'il y avait d'autre.




Nul ne sut réellement ce qui s'est passé à part les concernés, et aucun n'en parla à nouveau, pour raisons diverses. L'enquête pour retrouver Hélène fut infructueuse, et elle fut classée portée disparue, mais on a très peu d'espoirs de la retrouver vivante, même si on n'a aucun indice.






Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Pavel Němec
MODO | I wrote this for you.
MODO | I wrote this for you.
Pavel Němec

Messages : 1280
Date d'inscription : 12/03/2011
Age : 27


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans.
Nationalité: Tchèque.
Relationship:

I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 9:37

Ça me semble bien, je valide donc.
N'oublie pas d'envoyer ton secret par MP à Bonnie ou à Discord.
Revenir en haut Aller en bas
▬▬▬▬▬▬▬
Contenu sponsorisé



I can see your Payne from Miles away. Vide
MessageSujet: Re: I can see your Payne from Miles away.   I can see your Payne from Miles away. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

I can see your Payne from Miles away.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: « CAP OU PAS CAP ? :: « Que la partie commence. :: « Bienvenue à Aisling.-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit