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 On sait pas dire je t'aime

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AuteurMessage
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Zora E. Nováková
On sait pas dire je t'aime Rangspepa
Zora E. Nováková

Messages : 111
Date d'inscription : 10/03/2012
Age : 30


On sait pas dire je t'aime Vide
MessageSujet: On sait pas dire je t'aime   On sait pas dire je t'aime Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 0:09

Bon voila, j'ai mit du temps a le faire, mais je me suis dit que commencer le Zazar Zora pour nos un an, c'était quand même symbolique. J'ai essayé de faire mieux que d'habitude, j'espere que ça te plaira, même si c'est un peu particulier. Alors voila joyeux anniversaire de Mariage mon Yop'

On sait pas dire je t'aime Debutpost

On sait pas dire je t'aime.

    T’était pas Balthazar. T’étais Zazar. Son Zazar. Son sauveur. Son appuies sur un monde qui la tuera en plein vol. T’étais Balthazar pour le reste de la planète, pour tout ceux qui n’ont rien vu de ton cœur. Mais t’était zazar. Pour elle, pour cette gamine qui crie un surnom dés quelle te voit dans un couloir, pour cette gamine qui t’emportes en dehors de tes sentier battues, te faire redécouvrir le ciel, t’affranchi des limites. Pour elle, pour cette gamine qui te regarde, sourire aux lèvres, parce que tu l’empêches de pleurer. Ouais, zazar et rien que zazar, son zazar. Mais ça tu t’en rends pas compte. Peut être qu’elle non plus. Elle se rend pas compte de grand-chose. Elle est à l’abris. Hors d’atteinte. Tu sais pourquoi Zazar ? Parce que t’es là. Bien sur qu’il n’y a pas que toi, bien sur que tu n’es pas le seul, à la soutenir, à la retenir, à l’empêcher de sombrer. Bien sur qu’il y en à d’autre, des comme toi. Des personne qui se la jouent grand costaud, juste pour elle. Il y en a d’autre, c’est vrai. Pourtant t’es pas pareil. Il y a une lueur dans ses yeux, un éclat dans sa voix, quand elle compose ce surnom qu’elle seule arrive si bien à écorcher.

    T’était pas Balthazar. T’étais Zazar. Son Zazar. Son sauveur. C’est pour ça qu’elle te cherche, c’est pour ça qu’elle n’a que ton nom sur le bout de la langue. Elle n’a que des paroles qui se meurent dans sa gorge, que des sentiments qui lui contractent le cœur. Elle faiblit Zora. Sauve là, sauve là. C’est ton rôle pas vrai ? D’être là pour la protéger. Tu l'as promis à Mirek, ça elle le sait pas. Elle sait rien. Et elle sait pas que tu sais. Elle sait pas que t’es au courant du compte à rebours qui trônent au dessus de sa tète. Elle sait pas que tu les vois trop clairs, ses fissures. Elle sait pas que c’est plus la peine de te mentir, à toi. Mais elle a pas envie de mentir avec toi, elle se force pas à sourire. Alors fait la sourire Balthazar. Encore. Fait la sourire Zazar, elle ne demande que toi, pour faire taire les peines agglutiné dans sa tête. Elle te demande les sourires, et elle ne te trouve pas. T’es ou Zazar, quand elle a besoin de toi. T’es toujours là d’habitude, alors la laisse pas comme ça. Apparait, elle t’en supplie, au détour de ce couloir. T’es toujours là quand elle invente ton nom, quand elle prévoit des plans. T’es dans sa tète et t’apparait. Elle a comprit depuis longtemps que t’étais magique. C’est normal, tu fais parti de son monde. T’es le gardien, t’es le héros. T’empêches depuis longtemps que tout s’effondre. Sauve là, Zazar. Une fois encore.

    T’était pas Balthazar. T’étais Zazar. Son Zazar. Son sauveur. T’avais beau repousser les erreurs avant qu’elles ne soient commises, lui cacher les yeux, lui boucher les oreilles, lui construire des forteresses en papier mâchés. T’avais beau essayer de sourire pour encourager le siens, pas y arriver, recommencer, grimacer, la faire rire. T’avais beau espérer, ignorer, oublier, fuir. C’était la. C’était une évidence. Tu te l’avouer pas. T’étais comme tout le monde n’est ce pas ? Toi le sauveur, toi le héros. Toi qui ne ressemble à personne. Tu étais comme tout le monde. Tu pouvais rien changer. T’avais beau ne pas vouloir que ça arrive, et tout faire pour que ce ne soit pas le cas. Tu savais très bien, qu’elle craquerait Zora. Parce que Zora, dans tout cet imaginaire, dans tous ses rêves que l’on a dressé pour elle. Elle reste réelle. Trop réelle. Elle disparait à chaque nouveau jour. Et toi tu maintiens l’équilibre de cet univers instable, funambule.

    T’était pas Balthazar. T’étais Zazar. Son Zazar. Son sauveur. Tu faisais de ton mieux. Tu faisais, tout. Tout pour elle. C’était un combat contre la vie qu’ils t’avaient fait mener, elle, et Mirek. T’avais découvert leurs histoire, et tu t’étais retrouvé impliqué. Un secret, une maladie, des choses a faires, des trucs a dires. Elle sait pas que tu luttes comme elle, que tu combats avec elle. Elle sait pas que tu te forces à regarder plus loin. Elle veut pas vous ternir dans son monde aux fausses couleurs. Vous êtes l’éclat. La lueur d’un jour, qu’on parsèmerait d’étoile. Elle vous veut beaux, dans ce ciel trop noir. Mais elle n’arrive plus. Elle ne peut plus. Ca s’appelle amour et ça tambourine dans sa poitrine. Et ca s’appelle Amour, et ça s’appelle Nikola. C’est particulier, comme toi, mais c’était différent encore. C’était pas prévu. C’était pas méchant. C’était seulement impossible. Zora non plus, elle est pas comme tout le monde. Zora elle peut pas, elle peut pas aimer. Zora ça lui fait mal, les petites histoires de cœur. Là ou elles sourient toutes, là ou elles s’emportent, Zora voit la terreur d’un demain qui n’aura jamais lieu. Elle a peur face a cette promesse que l’on souhaite formuler tout en sachant qu’on ne pourra la tenir. Qu’est ce qu’elle aurait du faire Zazar ? Elle voulait pas te condamner aux regards triste, elle aime trop tout tes sourires ratés pour ça. Elle t’aime trop pour ça. Mais elle était là, et ça montait dans ses yeux faute de pouvoir fuir son cœur. Elle savait pas quoi faire Zazar. Elle est désolée.

    T’était pas Balthazar. T’étais Zazar. Son Zazar. Son sauveur. Et t’étais apparu avec tes cheveux blonds, avec tes fenêtres noirs aux bords des yeux, avec ton surnom de héro. T’étais la, enfin là. Elle a voulu tout lâcher fautes de savoir tout retenir. Elle a appelé Zazar et sa voix à trembler. Elle a appelé Zazar. Elle a appelé à l’aide. Elle a besoin d’être sauvé. Retourne-toi, retourne-toi. Rattrape-la. Répare au gros scotch ces cassures invisibles. Sert ses doigts qui se raccrochent à ton corps. Faire cesser les larmes qui ont fini par couler. Faire taire son cœur. Raye le mot amour. Dis lui qu’elle en a pas besoin. Comprend-la. T’es pas Balthazar. T’es Zazar. Son Zazar. Son sauveur. Alors Sauve la, Zazar. Elle t’en supplie, sauve-la.

    Sans toi elle ne s’en sortira pas.

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Balthazar Westwood
On sait pas dire je t'aime Rangphy
Balthazar Westwood

Messages : 30
Date d'inscription : 10/03/2012


It's a kind of magic.
Age du personnage : 17 ans
Nationalité: Irlando-espagnole. Ou hispano-irlandaise. Tutafé.
Relationship:

On sait pas dire je t'aime Vide
MessageSujet: Re: On sait pas dire je t'aime   On sait pas dire je t'aime Icon_minitimeDim 2 Sep - 17:47

On sait pas dire je t'aime Tumblr_m9di4qMfn91reeoj2o1_500_large
« I THINK I'LL MISS YOU FOREVER,
LIKE THE STARS MISS THE SUN IN THE MORNING SKIES »


Balthazar ne savait pas. Tu ne lui avais pas dit, tu sais ? Et il n'avait pas vu. Il avait juste remarqué que tu aimais beaucoup Nikola, mais lui aussi, il le trouvait bien, Nikola. Parfois il le croisait sur le balcon quand il sortait fumer. Il y avait tellement de gens autour de toi, Zora, tellement de gens qui gravitaient comme ça, plus ou moins loin de ton cœur. Tu étais comme une petite étoile à l'orbite immense, tu attirais beaucoup de gens, parfois plus grands que toi, parfois si petits qu'on ne les remarquait presque pas, et tous ils tournaient, tournaient autour de toi. Parfois, ça tournait beaucoup, beaucoup trop vite, alors ils s'écartaient. C'est que tu donnais le vertige, tu sais, Zora ? Balthazar aussi il avait eu le vertige, mais tu avais su le remettre sur ses pieds, le prendre par la main, et lui montrer le chemin. Il fallait juste suivre, comme ça. Ce n'était pas compliqué, tu vois. Il te suivait et il essayait de t'imiter, mais tu allais souvent trop vite pour lui, alors il traînait derrière Mirek et il marchait dans des pas trop grands pour lui. La distance importait peu, ce qui comptait, c'était de suivre. Tu sais, Balthazar il ne se voyait pas si proche. Il se voyait comme une planète lointaine, qui mettait trois fois plus de temps que les autres à faire sa révolution, mais quand il arrivait au bout il était content. Parfois il te frôlait, et il était content. Parfois, il arrivait à sourire presque comme tu le voulais, et ça avait l'air si simple, ensuite. Mais ça, ça ne faisait pas partie de ce qu'on lui avait appris.

Ça l'avait surpris, que tu débarques comme ça. Il était posé sur la rambarde, son Blackberry dans une main, sa cigarette dans l'autre, et il réfléchissait à voix basse tandis qu'il pianotait sur le clavier : « Déjà dix euros ce mois-ci. Disons six pour cette fois et... non, peut-être quatre. N’exagérons rien... Et si elle me demande plus ? » Une fois encore, il se retrouvait forcé de dédommager Astrée. Tout ça à cause d’une histoire de cuillère volée. Balthazar soupira. Les chiffres ne lui posaient aucun problème en temps normal, mais là il était fatigué, et heureux que son portable possède une fonction calculatrice. Son père ne cessait de lui répéter que les comptes étaient la base de tout, c’était très important et Balthazar essayait de s’y tenir. Même s’il était parfois tenté de lancer son portable au loin, juste pour l’entendre se crasher cinq étages plus bas. Il faisait un peu froid, mais il portait l'écharpe de Zora. Elle la lui avait confectionnée, quelques années plus tôt. C'était une belle écharpe rouge en laine bien épaisse, trois fois trop longue, même pour lui, mais il aimait bien son odeur, quand il y mettait le nez après l'avoir serrée deux fois autour de son cou. Pour le look on repassera, entre ça, sa vieille veste en cuir et ses lunettes noires, mais il s'en foutait parce que cette écharpe avait quelque chose de diablement rassurant.

Son effet avait été de courte durée, puisqu'il l'avait entendue l'appeler. Elle appelait souvent "Zazar" dans les couloirs, mais c'était plutôt des "ZAZAAAAAR" avec son accent tchèque à couper au couteau et ses "r" bizarres qui le faisaient sourire intérieurement, que ce "Zazar" là. Ça avait été trop rapide pour lui. Il y avait la Zora qui habitait toujours un coin de sa tête, celle qui souriait et disait des choses comme "toi aussi tu peux le faire, Zazar" ou "tu crois que la fusée sera bientôt terminée ?", et l'instant d'après elle avait disparue, elle ne souriait plus et elle pleurait. Balthazar n'était pas ce genre de gars baraqué qui aurait dit "le premier qui te fait pleurer, je lui casse la gueule", ou de ceux vers qui on allait quand ça n'allait pas, comme Mirek, parce qu'ils trouvaient toujours les bons mots et les bons gestes pour rassurer et protéger. Il avait toujours eu peur de la voir pleurer. Il s'était toujours demandé comment elle faisait, mais il ne l'avait jamais vu, et il l’appréhendait un peu. Il avait toujours espéré ne jamais la voir comme ça, parce que les gens autour d’elle faisaient beaucoup pour qu’elle sourie toujours. Mirek le premier, lui le deuxième. Ça lui faisait peur, parce qu'il ne voulait pas décevoir Mirek, et il ne voulait pas qu’elle soit triste.

▬ Qu'est-ce qu'il y a ?

Balthazar ne savait pas quoi faire. Il avait envie de la serrer dans ses bras, comme faisait Mirek quand elle avait peur du noir, et de lui dire Zora, Zora... il ne faut pas pleurer, Zora. Ça ne fait pas partie de ce que tu m'as appris, tu ne vois pas ? Ça ne fait pas partie de ton monde, tout ça. Il voulait qu'elle se rappelle comment c'était, dans son monde, que toutes les mauvaises choses n'existaient pas, qu'elle les faisait toujours fuir à coups de sourires, mais c'était Zora qui connaissait, c'était Zora qui le guidait, lui il ne savait pas prendre la main des gens et les amener là où ça faisait moins mal. Lui, il marchait derrière, derrière Zora, Mirek et tous les autres, il fermait la marche et il s'assurait qu'ils n'étaient pas suivis.

▬ Zora, dis-moi.

Dis-moi ce que je peux faire, Zora, dis-moi ce que je dois faire pour t'aider. Je ferai n'importe quoi, tu sais. Elle est stupide, cette phrase, et souvent les gens ne savent pas ce qu'elle veut dire, mais moi c'est la seule chose que je sache faire. Je ferai n'importe quoi pour toi. Peut-être qu'il comptait beaucoup trop sur Mirek, mais il comptait aussi beaucoup sur Zora, il s'en rendait compte. Il faisait tout ce qu'elle lui disait, il la suivait partout où elle voulait, et il se demandait, parfois, si les planètes continuaient de tourner quand elles n'avaient plus leur étoile.

Balthazar ne savait pas. Il ne savait pas dire "je t'aime". Peut-être même qu'il ne savait pas qu'il l'aimait comme on aime quelqu'un avec qui on veut passer le reste de sa vie. Il l'aimait comme on aime quelqu'un qu'on ne veut pas perdre, mais le reste de sa vie lui paraissait bien loin.
« DON'T MAKE ME SAD, DON'T MAKE ME CRY
KEEP MAKING ME LAUGH »
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