Kee+ra.

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Because everything is not... what it seems.

✂ Surnom : Cissie ✂ Age : 17 ans ✂ Année : 6 ème ✂ Année d'arrivée : 6ème année ✂ Classe : Psy

Les papillons butinent les fleurs.

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Chacun de nous porte un fou sous son manteau mais certains le dissimulent mieux que d'autres.

' Mais comment voulez-vous sincèrement que je décrive un caractère que je forge à chaque secondes de mon existence? (*soupir*) Cindy va surement le faire à ma place de toute façon...'



"Waste? Oulà difficile à dire... La première chose que vous devez savoir, c'est qu'elle ne va pas prendre les autres de haut. C'est imcompréhensible pour elle d'ailleurs, que certains se croient ainsi supérieurs. Nan, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'est pas particulièrement fan des objets roses. Mais elle est aussi ma Waste avec une oreille qui traine quelques fois. Personnellement, elle me fous une frousse pas possible lorsqu'elle s'approche de moi sans que je ne l'entende où sa manie de disparaître au beau milieu d'une conversation pour réapparaître l'instant d'après de ton autre côté. Bon j'accorde 1 point aux mauvaises langues pour ça. N'empêche que c'est flippant. Autrement... son portable passe plus de temps dans son lit qu'elle. Ne lui demandez jamais où il peut-être, elle ne le sais pas et vous enverra paître. Oh! J'oubliais, il y a un truc que vous devez savoir aussi, euh... c'est un peu spécial mais ça ne vient pas directement d'elle... bref, Waste a été éduquée à la mode «ancien temps» de l'aristocratie Suèdoise parce qu'elle a "le sang bleu la donzelle" comme le dis mon oncle. C'est spé, ouais, je sais. J'ai mis un peu de temps à m'y faire, mais ça passe tout seul finallement, on y fait plus trop attention avec le temps. 'Puis c'est plutôt dans son caractère ou son maintient parce que du côté de ses fringues, Waste est du genre ... euh pathétique. Quoi, vous n'avez pas remarqué que son jeans et super-méga-usé et que son T-Shirt est totalement recouvert de tâches de peinture? Elle est toute sale là mais elle ne s'en formalise jamais. (**gros soupir résigné**) Bref.
Qu'est-ce qu'elle aime? Bonne question. Je dirai qu'elle aime ses vieux bouquins et dessiner. Qu'elle aime la musique. Après, il faudrait aller le lui demander, je peux m'en charger si vous voulez. Euh je crois que j'ai fait le tour. Voilà, fini! "


(*petit rire troublé*)' Bon, je vais prendre la suite alors. Waow. Hum... je suis plutôt maladroite lorsqu'il s'agit de parler de moi, je vais begayer, rougir, piquer un fard. Rien que là, c'est difficile. J'ai beaucoup de mal avec l'humour des autres personnes parce que je ne le comprends pas toujours, nan, je ne suis pas le genre de fille super à l'aise qui rit à toutes les bonnes blagues. Je n'aime pas tout le monde non plus, je ne vis pas dans le monde des bisounours et la confiance se gagne et se mérite. Donc j'ai du mal avec l'expression de mes sentiments et surtout les blagues. Ce qui ne veut pas dire que je ne ris pas. Loin de là. J'aime rire, vraiment. Mais pas avec ... nan rien. Je n'aime pas non plus être le centre de l'attention, mais cela, vous l'avez deviné. Je trouve louche que des gens en suivent d'autre toute la journée, buvant chacune de leurs paroles comme le plus précieux des nectars. Il doit y avoir anguille sous roche parce qu'autrement, c'est pas possible de se faire arnaquer à ce point. La vie des personnes populaires ne m'interresse pas particulièrement sauf si je perçois en eux quelque chose qui ne va pas. Dans ce cas, ils m'attirent comme des sirènes, irrésistiblement. Le Moi est quelque chose de tellement subjectif... J'aime la délicatesse et la subtilité bien que je joue souvent sur les sens des mots et que je n'en fasse pas tout le temps preuve. Je n'aime pas qu'une autre personne agisse à ma place, ça me met mal à l'aise. Même si cela part d'un bon sentiment, et j'en suis désolée, moi qui aime aider tout le monde... Je crois que le mot est redevable. Je déteste me sentir redevable. Cindy ne cesse de me répéter que je ne peux pas ramasser tous les chiens sans colliers qui trainent dans la rue, moi je ne vois pas pourquoi. Enfin si, je vois parfaitement où elle veut en venir: que si je continue, les gens vont se servir de moi pour leurs propres intérêts. Oui, elle me l'a fait rentrer à coup d'oreillers sur la tête. Sauf que c'est plus fort que moi. Beaucoup plus fort que moi. Peut-on être esclave de soi-même? Nan, c'est idiot. J'aimais passer du temps dehors avec ma grand-mère, l'écouter pendant des heures me conter les histoires d'un passé glorieux auquel elle avait prit part.
Certains disent que je suis dépendante.
Hum... La violence? A quoi bon m'énerver pour si peut? Je préfère bien plus écouter les gens me parler, les aider si je le peux, que de m'enerver pour un oui ou pour un non. Je déteste les conflits. Ce qui ne veut pas dire que je ne réagirai pas en cas de menace. Comme tout le monde non? Comment décrire cela? Je n'en sais rien et en fait... c'est pas si grave. Je suis ce que je suis, j'y peux rien... et je déteste ça.'

It's the end of the world as we know it.

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♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Artiste
✎ En détail : C'est vraiment utile pour recréer un paysage qui nous tient à cœur ou pour refaire quelques habits, votre musique retient (parfois) l'attention les personnes alentour , ... bref un monde parfait quoi. Oui, sauf que à certains moments, ce don devient vraiment énervant: tu cherches une partition que tu exécutes avec toute une jolie gamme de fausses notes et certains s'arrêtent pour venir te féliciter. Même c'est loin d'être du Bach. Mais ils sont sourds ou quoi? Ces compliments sont de ceux qui font le plus mal: ils appartiennent à la caste des injustifiés. Des compliments sans valeur ne sont pas des compliments. Bon, d'accord, il t'arrive aussi de t'appliquer.
Comme lorsque tu as voulu t'essayer à la couture. T'en a jamais fait mais tu trouvais ça génial de faire quelques uns de ses fringues alors tu t'es lancée avec une couturière. Tu y as passé la journée à la faire cette satanée robe, toute recroquevillée derrière cette vieille machine à coudre. Tellement appliquée que t'as pas fais gaffe à la couture et que tu l'as faite à l'envers. T'as même réussis à t'ouvrir la main avec une paire de ciseaux! Comment t'as fais? T'en sais absolument rien mais le résultat est là: t'as foutu du sang partout, tout plein de jolies gouttes par-ci par-là. Tout ton travail est ruiné. Et une fille s'approche et te balance que ce rouge donne un côté très artistique à ta robe. Assommée, tu te rassois sur ta chaise en bois qui grince et tu te dis que t'as vraiment pas de chance avec ce don.
Puis tu souris bêtement parce que tu viens de penser que ça te laisse la chance de recommencer. Fatiguée, tu te remets au travail, avec un nouveau tissu, parce que ta conscience te murmure que c'est ça "être artiste". Pas grave pour l'autre, elle t'aura au moins montré comment faire. Tu vas t'améliorer parce que tu as soudain foi en toi. Celle-là, tu la réussira.
✎ Maitrise : 90%
✎ Elle & les ELEM : Leur réputation les a précédés mais elle préfère se faire sa propre opinion, on verra bien... Et puis, elle les comprend un peu.
✎ Elle & les SPE : La classe dont elle aurai voulu faire partie, juste de la joie de vivre, la folie en plus. Cette étincelle magique qui fait de la vie un poème.
✎ Elle et les PHY : Elle n'a rien contre eux
✎ Elle et les PSY : ... Sa classe. Celle qu'elle aurai esquivé si elle en avait eut l'occasion. Trop de sérieux, trop de ''compétition'' trop de trop... Pourtant, elle s'y mêle parce que c'est ce que l'on attend d'elle

Présent et passé liés...

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Lorsque le voile se déchire, la vérité dévoilée entre en scène. Seule et nue sous les projecteurs.

Il neige. Les flocons tombent immanquablement sur le bitume, sans état d'âme, s'acharnant à le recouvrir. Le monde autour de moi semble virer au blanc. Pourtant, ils ne devraient pas venir ici ces flocons, ils ne savent donc pas que près de la côte, ils n'ont aucune chance? Bande d'idiots.
Brusquement, une boule m'atteins en pleine poitrine, traversant mes vêtements. Je fronce le nez avec une mine dégoûtée.
'Beurk' dis-je en retirant la mélasse grise de mon corps. 'C'est vraiment...'
Un éclat de rire coupe ma tirade. Je connais ce rire. Cindy, la fille qui accepte de rester avec moi la paria, ne tarde pas à sortir de sa cachette pour venir contempler de plus près son œuvre d'art. Mes cheveux dégoulinent sur mon visage, mon haut est trempé et mes cahiers se sont renversé lorsque j'ai lâché mon sac de surprise. Je venais de me faire arnaquer, ce n'était pas possible.
'Le prend pas mal Cissie, mais c'était vraiment trop tordant, tu devrai voir ta tête' continue mon amie en se tenant les côtes, hilare.
'Il n'y a absolument rien de drôle à cela', répliquais-je.
Elle fait la moue en m'entendant répondre. Mais elle n'est pas désolée. Non, elle trouve juste aberrant le fait que je ne participe pas à son jeu. Elle me rappelle une autre fille, dans un autre lieu. J'ai même l'impression que c'était dans un autre espace-temps. Dans l'écrin blanc, je ferme les yeux, emportée par mes souvenirs. Cette fille, c'était moi...

J'ai 8 ans.
Aujourd'hui est le jour de la rentrée des classes. Je viens d’emménager en ville. Je viens d'emménager dans le pays tout court d'ailleurs. Je sais que je vais être la nouvelle de la classe. J'ai mal au ventre avant d'entrer et encore plus lorsque je dois aller me planter comme un poireau de l'espace au milieu de l'estrade pour me présenter. Le poireau de l'espace, c'est mon frère qui l'a trouvé, il dit que cela me convient parfaitement. Je commence maintenant à comprendre ce qu'il voulait dire... Je sais que le ventre est le siège de mes émotions. Je le sais parce que c'est ma grand-mère qui me l'a dit. Je sais aussi que j'ai mal au ventre parce que j'ai le trac. Je respire. Il faut me calme. Tenir droite. Je ne dois pas leur montrer que j'ai peur. Non, je dois être courageuse.
'Bonjour, je m'appelle Ciara Nic Lochlainn Waste et je viens de Suède. J'ai 8 ans et je viens d'arriver ici.
-De Suède Ciara? me demande la maîtresse.
Je fais 'oui ' de la tête.
-Pourtant tu parles très bien le français.
-Ma grand-mère dit qu'une princesse doit connaître beaucoup de langues.
-Une princesse?
-Oui Madame, je suis une princesse de Suède, lui avais-je répondu avec le plus grand sérieux du monde.
Là, les élèves se sont regardés avant d'éclater de rire. Qu'est-ce que j'avais dis de mal?
-Alors, où est ta couronne? M'as demandé l'un.
-Ben je n'ai pas de couronne, mais si ça avait été le cas, elle serait sur son coussin, dans le château de mes parents.
Les rires avaient redoublés et j'avais fondu en larmes, incapable de comprendre ce que j'avais pu faire de mal pour qu'ils se moquent ainsi de moi. Pourtant, je n'ai jamais fais quelque chose pour... autre chose. J'ai toujours donné sans rien attendre en retour, alors pourquoi étaient-ils si méchants avec moi?L'école avait prévenu mes parents et ils étaient arrivés dans l'instant. J'avais été retirée de l'école, mon frère de son collège et nous étions repartis directement en Suède. Mes parents ont toujours été des impulsifs, agissant d'abord, réfléchissant ensuite. Comme leur envie de venir ici, décidée d'une heure à l'autre. Ou encore celle d'acheter un château en Espagne. Totalement idiot étant donné qu'ils n'y ont jamais mit les pieds et n'envisagent pas de le faire. Non, ils l'ont fait car une amie d'une amie de la cousine de maman à entendu dire que c'est LE truc à faire. Résultat, ils se sont endettées somme jamais dans le famille et sont même plutôt fiers d'eux...

Je n'ai plus jamais revu ma grand-mère depuis ce jour, alors que nous étions retournés en Suède et que sa demeure était si proche de la notre.

*
* *
«Wasty, debout! Le soleil est déjà levé!»
Tous les matins, c'est la même chose. L'un de mes parents se croit obligé de me réveiller. Alors qu'ils savent pertinemment que j'ai un réveil dans ma chambre. Bon d'accord, il est rose et recouvert de strass [c'est très moche] mais c'est un réveil quand même. Il orne triomphalement mon bureau bien que ses aiguilles restent machinalement silencieuses du fait qu'il ne m'aie jamais servit. Sauf que ce matin, quelque chose est différent. La voix d'abord, haut perchée avec un accent à découper au couteau. Puis le surnom. Wasty. Ces deux choses n'ont rien à faire dans mon début de journée. Mon cerveau fait un rapide calcul. Oui, nous sommes bien le 25 janvier. Cela signifie que mon oreille ne me fait pas défaut et que mes soupçons sont confirmés: en bas viennent d'arriver ma tante Maggy et toute sa famille.
«Wasty, tu est levée?» reprend la voix.
Je soupire dans le silence de ma chambre. Oui je suis levée, et ce depuis des heures. J'ôte lentement mes écouteurs et repose avec délicatesse le violon sur lequel je m’apprêtais à calquer la musique entendue. Je passe le seuil de la porte sans jeter un coup d’œil au miroir. Et dire que ce n'était que le début des vacances... Je me souhaite un joyeux anniversaire dans les derniers instants de calme qu'il me reste car je sais que lorsque j'arriverai en bas cet escalier, je ne serai plus tranquille avant longtemps. Mes pieds effleurent la première marche et me portent inévitablement vers le sol, aussi sûrement que le fait de dire que l'on monte en haut est un pléonasme. La pierre est froide sous mes pieds, mais las! L'escalier protecteur m'a recrachée. Je suis en bas. Derrière la porte devant moi est rassemblée toute ma famille proche. Si l'escalier était protecteur, elle est une gardienne immense et imposante. Pourtant elle est similaire à toutes les autres du château. Tout cela pour vous faire comprendre que vous n'êtes rien, quelque soit la couleur de votre sang. Doucement, j'appose mes mains sur sa poignée d'or; du même mouvement, j’entrebâille le battant et me glisse de l'autre côté.
Je vais avoir 14 ans et ils sont tous réunis ici pour cette occasion. Tante Maggy m'a offert une palette de peinture avec une toile de soie. Au fils des heures, je me retrouve à peindre les reflets du couchant sur la le mer en contre bas. Une présence m'oppresse soudain. Ma mère se saisit de la toile avec une exclamation de surprise. Je ne comprends vraiment pas ce qu'elle a, c'est vrai que j'avais pas beaucoup dessiné par le passé mais de là à se mettre dans un tel état... Elle la montrera pourtant à tous les invités pour leur montrer le don ''prodigieux'' de sa fille. Voir la tête d'oncle Brian me rassura sur ce point: il n'y avait là rien d'un maitre. Les autres participants mirent un peu plus d'entrain devant la ferveur de ma mère, sans pour autant en devenir fébriles. Tante Maggy nota toutefois que c'était indubitablement une affaire à suivre sans tarder. Rassénérée par leurs réactions, je regardais avec un sourire ma mère faire face à son éternel besoin de reconnaissance et qui , apparement, venait de s'exprimer à travers moi. L'ironie du sort à voulu que j'en possède un. Un Don je veux dire, même si ce mot ne prendra sa réalité que le lendemain, lorsque j'ouvrirai ma première lettre. Elle m'ouvrira les portes d'une école que ma famille connaît un peu. Une parmi celles que compte le pays, petites et réservées. Celle de ma grand-mère a arpenté. L'école de Détenteurs de Suède.
Hemligt.
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* *



Ciara va avoir 17 ans. Elle ouvre en grand sa fenêtre et entame l'escalade de deux mètres qui lui offrira une vue unique sur la propriété. Comme le lui a apprit son frère. 'Ne fais qu'un avec la pierre Cissie, écoute sa respiration et fonds toi en elle. Elle ne te laissera pas tomber.' Elle sourit en repensant à ce être intrépide qui avait disparu bien trop vite de sa vie.
L'éclat de la lune traverse les nombreuses couches de nuages pour venir se perdre sur le paysage alentour. Calme. Apaisante. Irréelle, elle capte une scène que personne n'a vu. Dans le silence de la nuit, la lune, avant de disparaître complètement, prend note de cette nouvelle trame de l'existence humaine.
Une main pâle et légèrement calleuse se dresse dans la nuit, déchirant le frêle espace-temps reliant l'aube et le crépuscule. Comme lui déniant le droit d'exister. Le reconnaissant alors comme son égal. Elle s’abattit soudain, tranchante. Poignard. Perchée sur le faite du toit, une silhouette reste dressée sur la toile du ciel. Les derniers rayons de la lune vinrent parer ses cheveux blond vénitiens de multiples reflets avant de mourir. Une brise s'en empare soudain, cachant son visage au reste du monde. La même main revint les chasser, sans avoir pu s'empêcher de caresser leurs nouvelle longueur avec délice. Ciara se souvenait parfaitement que ce matin encore, quelqu'un l'avait complimentée pour leur longueur et leur beauté. Elle se souvenait également l'effet qu'elle produisait à la première rencontre, drapée dans sa chevelure comme si elle l'eut été dans une robe de satin. Ses cheveux, sa protection contre le monde extérieur. C'était pourquoi elle venait de les couper à l'instant avec le coutelas de son père. Les ombres qui s'étiraient dissimulèrent une larme qui faillit couler. Faillit. Fût écrasée bien avant. Ses yeux bleus glaciers dérobèrent un instant la lueur de la lune qui brillait encore dans le firmament. Deux saphirs ternis d'ombres. En quelques mouvements souples, elle regagna la de sa chambre et referma le battant de verre dans son dos. Plus rien n'indiquait qu'il y avait eut quelqu'un sur le toit. Seules restèrent quelques mèches de cheveux gagées au vent. Une promesse.
Car demain serait le jour de son départ. Demain, elle prendrait le premier avion pour l'Irlande. Pourquoi quitter une école aussi agréable pour partir vers un futur plus qu'incertain? Son aîné, le fils chéri de la famille, à été assassiné voilà bientôt trois semaines. Trop de souvenirs âpres dans ces lieux qui ne l'ont jamais reconnue. Trop de souvenirs douloureux qu'elle ne peut plus supporter sans la présence rassurante de son défunt frère. Beaucoup, beaucoup trop douloureux. Il fallait qu'elle change d'air. C'était devenu plus que vital. Ce besoin venait d'être miraculeusement comblé par elle ne savait quel enchantement, mais cela lui convenait parfaitement. Elle avait de suite accepté.
'Tu te fera vite aux usages' lui avait murmuré son père après avoir déposé la lettre sur son lit. La lettre. Celle qui allait changer son existence. Elle la relut encore une fois, pour le plaisir de revoir les mots couler sur le papier avec tant de délicatesse. Une école de Détenteurs lui ouvrait ses portes...
L'esquisse d'un sourire frôla ses lèvres: le premier depuis longtemps.

Your Wish Is Granted.

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Pour Savoir Ecrire Une Dissertation Originale.

✔ Age : 17 años ✔ Sexe : F ✔ Avatar : Sano Tochihide ✔ Comment avez-vous connu le forum ? Avec une amie ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? ...Maybe =) ✔ Autre chose ? ... J'aime les dragibus bleus... *.*Gryningen har hemligheter som ignorerar natten ...

Citation :

aussi sûrement que le fait de dire que l'on monte en haut est un syllogisme