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 Du céleste s'éteint ma bouche • Athos

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Alexie S. Decker
Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Rangspepa
Alexie S. Decker

Messages : 31
Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 31


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans.
Nationalité: Allemande.
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Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Vide
MessageSujet: Du céleste s'éteint ma bouche • Athos   Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Icon_minitimeMar 31 Jan - 18:48

I'm sittin' here all by myself
Just tryin' to think of something to do
TRYIN' TO THINK OF SOMETHING, ANYTHING
JUST TO KEEP ME FROM THINKING OF YOU

Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

C’est ce qu’elle se répète souvent. Un peu trop. Ce qu’elle murmure, ce qu’elle souffle, ce qu’elle s’efforce de penser. C’est cette phrase qui se glisse tard dans la nuit au creux de ses draps, qui la réveille et l’empêche de se rendormir. Ce sont ces quelques mots qui la laissent les yeux grands ouverts, à scruter le plafond de sa chambre sans y trouver le moindre réconfort. Alors elle divague. Vers lui. Vers eux. Vers ce noyau auquel elle s’accroche de toutes ses forces, vers cette entité abstraite qui lui semble bien trop monstrueuse pour être saisie. Ça la terrifie, Alexie. Elle a toujours, quelque part, cette angoisse qui se tord affreusement dans un cri effroyable. Celle qui s’empare de son corps pour le foudroyer sur place, pour l’empêcher d’avancer, qui la bloque au milieu des secondes qui s’écoulent, au cœur du temps qui passe.
Alors elle rejette l’univers entier. Le lit, la couette, tous ces objets débordants de banalité et d’hypocrisie, toutes ces choses qu’il lui avait offertes qu’elle casse, sur lesquelles elle marche, au-dessus desquelles elle s’écorche la plante des pieds. Elle détruirait tout si elle en avait le courage. Elle réduirait à néant toutes les photos. Elle écrabouillerait les souvenirs dans la paume de sa main et elle lui balancerait les confettis au visage en lui hurlant de ne jamais revenir. Elle déverserait toute sa rage en une fois. Toute sa rancœur en un coup. Un revers qui l’achèverait. Une baffe gigantesque qui briserait cette nouvelle famille qui l’écœure.

Quand on n’a pas son compte dans un monde, il faut en trouver un autre.

T’as le cœur qui se serre. L’âme qui se fane. Au fond, elle est moche, Alexie. Elle ressemble à tous ces psychopathes qui traquent leur proie pendant des jours entiers dans une poursuite perverse. Elle n’a rien de ces princesses de contes de fées. Pas de joli sourire, pas de beaux cheveux soyeux, pas de grands yeux plein d’espoir. Dérangée. Mais elle s’en fiche. Elle s’en fout. Elle balance les conventions et les règles de savoir vivre. Parce que t’as ta propre histoire à toi, Alexie. Cette histoire sans tabou, sans alinéas, sans retours à la ligne, sans paragraphes, sans points, sans virgules. Cette histoire sans rien. Celle qui se prolonge éternellement. Celle que tu t’es inventée. Celle que tu te racontes tous les soirs avant d’aller te coucher. L’histoire d’Athos et Alexie. Ce conte infini qui noircit ton carnet au fil des jours. Ton récit sans fin.
Et t’aurais aimé être avec lui. T’aurais aimé être à lui. Pour lui. T’aurais aimé être plus qu’un point paumé dans l’immensité. T’aurais aimé briller. Être au-dessus des autres. Être plus forte que le poids du monde pour le soutenir sur tes frêles épaules, jusqu’à ce que tout se brise ; brindille malhabile. T’aurais aimé être de celles qu’on voit passer dans les couloirs, celles qui n’ont pas à se cacher dans les recoins par crainte d’être aperçues. T’aurais aimé avoir ce charisme imposant. Cette force qui fait baisser les yeux. T’aurais voulu être belle. Qu’on chuchote sur ton passage. Qu’on se retourne après ton départ. C’est ton souhait de pauvre imbécile. Ton vœu un peu con, ton vœu un peu trop étendu, un peu trop imposant.
Ta gueule, ta gueule, ta gueule.
Parce que toi, au moins, toi t’aimes en grand. En très grand. En trop grand. Toi t’as ce besoin viscéral, cette faim insatiable qui t’étrangle, cette envie qui meurt au coin de tes lèvres avant que tu n’aies pu parler, cette concupiscence intarissable, cet attrait ineffable.

Alors tu t’éjectes du lit. Et tant pis si ça réveille les autres. Et tant pis si ça fait chier. Tant pis. T’enfiles tes habits, t’ouvres la porte, tu la claques fort, de la même intensité que cette pulsion qui t’enserre, te desserre.
T’as cette passion qui te propulse en avant, qui te fait quémander aux quelques élèves encore debout. T’as cet espoir qui ronge chacune de tes cellule, qui te bouffe toute ton énergie, qui t’incite à dépasser tes limites, à pousser sur tes muscles jusqu’à ce qu’ils rugissent leur agonie. Ce sont tes yeux qui cherchent, satellites posés sur un point unique.
C’est toute cette macabre danse qui se répète souvent, cette litanie incessante que tu connais déjà bien. Déjà beaucoup. Déjà trop. Parce que t’es comme ça. Parce qu’on te changera pas. Parce que, sans ça, tu t’effondres, tu imploses, tu exploses, tu te démantèles. T’as le cimetière de ta mémoire qui grignote ta raison, dépotoir pernicieux. Mais tu cours toujours derrière cette ombre qui se rapproche. Tu la poursuis sans relâche. T’es derrière elle, devant elle, à l’horizontale, à la verticale, en diagonale. Tu seras là. Tu la vois. Tu la repères. Tu te précipites.


▬ A…

C’est la seule syllabe qui peut s’échapper de ta bouche avant que tu ne t’enfonces derrière une haie. T’es trop conne, Alexie. Et c’est ta connerie qui te condamnera, qui te mènera devant l’échafaud et qui jettera ta tête à la foule. Bouge ! Bouge ! T’as son dos juste devant toi. T’as la terreur qui te tétanise, qui s’agrippe à tes jambes pour les empêcher d’avancer, d’aller plus loin, d’oser. L’effroi te glace. Et s’il te disait de te barrer ? On s’en fiche, bouge ! Et s’il te disait que tu le gênes ? Bouge ! Et s’il ne te regardait même pas ? Si tu n’existais pas ? Ton courage s’étale au niveau moins un de ton drame.
Tu recules. T’hésites. Tu ne peux pas toujours courir t’enfoncer dans les bras d’Adriel. Tu ne peux pas toujours aller te réfugier contre ce corps rassurant. C’est comme ça à chaque fois que tu vas lui parler. Tu ne sais pas. Tu veux et ne veux pas. Pourtant, tu sais qu’il ne fait pas parti de tous ces salauds qui prennent les cœurs pour les briser. Tu sais qu’il ne casse pas, qu’il ne démolit pas. Tu l’as vu. Tu le connais.


▬ Ath…

Tu ramasses les miettes de ta vaillance, tu recolles les débris de ta bravoure. Tu vaux mieux que ça. T’as la main qui se tend. Qui tremble. T’as les doigts qui se referment sur son haut et qui le tirent en arrière. Un peu. Légèrement. C’est ton carnet qui se colle à ta peau, planqué au milieu de tes vêtements. C’est lui qui te rappelle tout ce que tu as déjà appris, tout ce qu’il te reste à éprouver, à expérimenter. C’est lui qui te dit qu’il y a encore des tas d’étapes, des dizaines de niveaux à franchir. Ce sont tous tes sentiments obscènes, tes pensées détériorées qui fourmillent le long de tes os pour les agripper un peu plus à lui. T’as le cœur en pamoison, l’esprit au portillon.
Ça bat vite. Ça te donne le tournis. C’est cet océan qui te submerge, qui te noie. C’est Athos que tu tiens entre tes doigts fragiles. C’est lui. Lui, lui, lui. Et tu retiens avec peine le sourire tordu qui menace de décorer tes lèvres. Tu ordonnes à tes yeux de ne pas s’épancher. Ce simple geste te remplit toute entière. Te suffit.

Tu lèves les yeux vers les haies du labyrinthe. C’est là que tu réalises l’atroce vérité, la douce réalité. Tu t’es perdue. Comme d’habitude. T’as suivi sans regarder. T’as suivi sans te méfier. Tu t’injuries toi-même. T’as tout gâché. La peur revient. Elle te renverse. Elle t’écrase. Elle plaque au sol tout ton beau courage.
Tu baisses le regard vers le sol, la seule chose que tu t’autorises à fixer.


▬ J’ai. Je. Je suis.

T’as bougé. T’as réussi. Alors parle, Alexie.

▬ Alexie. Mais peut-être que tu ne te souviens pas.

Tu serres un peu plus fort. Tu pries. Tu crains. Tu crois.

▬ Je me suis perdue.

Idiote.

HS; Début avec Alex. C'est encore brouillon. Mais tu me pardonneras, je le sais.


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Athos L. Duroy
Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Rangspepa
Athos L. Duroy

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Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Vide
MessageSujet: Re: Du céleste s'éteint ma bouche • Athos   Du céleste s'éteint ma bouche • Athos Icon_minitimeDim 12 Fév - 17:58


Du céleste s'éteint ma bouche • Athos 1143727307

I know some shit's so hard to swallow, and I just can't sit back and wallow
In my own sorrow, but I know one fact
I'll be one tough act to follow, one tough act to follow
I'll be one tough act to follow



Au final, c’est ainsi. C’est toujours comme ça. Sans cesse. Il est toujours là, ici, et là-bas. Il est parfois même là où il ne peut pas être. Il est cette personnification de bienséance, il est cette zone de lumière qui surplombe toutes les difficultés, il est cette ardeur et cette vaillance détestables. Il est ce zèle envahissant, cet héroïsme vieille-école, cette énergie qu’il croit inépuisable, cette ténacité irrationnelle. Il est cet idiot qui s’est forgé au fil du temps, celui qui a toujours voulu tout faire, celui qui a déjà trop fait, celui qui cherche à en faire encore plus. Il est l’homonyme de Sisyphe, il est cet être qui a décidé de supporter le poids du monde sur ses épaules, indéfiniment. Il est agaçant, on lui dit qu’il est faible. Mais il passe outre ce baratin inutile, il refuse de laisser ne serait-ce qu’une pierre tomber de ses épaules, il ne veut pas voir une seule goutte déborder de ce grand vase qu’il a choisi de porter, il refuse d’imaginer devoir un jour poser un genou à terre. Il se convainc que rien ne sera jamais un assez lourd fardeau pour lui. En réalité, rien n’est ou n’a été un fardeau pour lui. Il est celui qui a décidé de ça, il est celui qui a délibérément pris la décision d’agir ainsi. Avec le sourire, avec les sacrifices nécessaires, et les cicatrices indemnitaires. Alors on lui dit de dégager, on lui dit de s’occuper de ses affaires, d’arrêter de casser les pieds, qu’on peut se débrouiller seul. Parfois, le mélange hétérogène de sentiments de colère et d’inquiétude l’envoie méchamment balader. Mais il ne le voit pas, il est ce borgne qui se met le doigt dans l’œil, qui s’aveugle. Il n’est pas naïf, il n’est pas ignorant ; il voit qu’il s’oublie. Il voit qu’il s’efface au profit des autres, il voit sa philanthropie le dépasser, il voit son altruisme outrepasser les bornes du raisonnable. Mais il s’en fiche, il n’est pas quelqu’un de raisonnable. Quelque part, il y a là un être égoïste. Il n’est pas demandé, il n’est pas appelé, mais il est toujours là. Il vient redonner sa couleur pure aux tableaux blancs salis par les erreurs du temps, il vient effacer les regrets et les rancœurs, il vient rallumer la flamme de la conviction, de la croyance en l’être humain. Peut-être ne le veulent-ils pas, peut-être aiment-ils ces tableaux noirs auxquels ils s’accrochent souvent, peut-être ont-ils besoin du souvenir de leurs peines. Il doit certainement le savoir, mais il ne peut pas lutter contre sa personnalité. Tant pis, si quelqu’un doit être brisé, que ce soit lui. Si quelqu’un doit endosser les bagages de souffrance, que ce soit lui. S’il faut être humilié, qu’il en soit ainsi. C’est un élan perpétuel, dépourvu de voie de détresse. Parfois il ferme les yeux. Parfois il se déconnecte du monde. En éteignant le briquet, que voit-il dans ses grands yeux ouverts, figés comme s’il dormait ? Quelles pensées est-ce que son esprit, préoccupé par la terre entière, accroche ? Quels rêves effleure-t-il de ses mains presque innocentes, inanimées comme si elles l’avaient trahi ? Certainement pas un songe centré sur sa personne, il y avait longtemps qu’il avait renoncé à la chaleur des étreintes de Morphée.

Et ce soir n’y faisait pas exception. Alors que d’autres échangeraient leurs matelas de plumes contre un sommeil de plomb, lui n’y pensait même pas. Il n’y avait rien de spécial qui pouvait le troubler, rien d’assez préoccupant qui pouvait l’empêcher de dormir. Alors quoi, pourquoi est-ce qu’il ne dormait pas ? Est-ce qu’il pensait que c’était du temps perdu ? Est-ce qu’il prenait ça pour une forme de mort, comme une sorte d’anticonformiste ? Ça le faisait flipper ? Est-ce qu’il manquait quelqu’un à ses côtés, quelqu’un qui rendrait ses nuits moins opaques ? Non, ça ne lui correspondait pas. Il avait dépassé l’étape il y a longtemps, celle du premier baiser, celui qui ne se raconte pas, celui qui nourrit les rêves, celui qui créé les premières insomnies. Il était simplement dans cet état singulier où l’acuité des sens s’accroît, où les souvenirs s’entassent jusqu’à devenir parfois insupportables, où le temps qui s’écoule pourtant au ralenti permet à la pensée de galoper à cœur ouvert. C’était aussi simple que ça, aussi simple que cette nuit, aussi simple que lui.

Les deux autres voguaient sur les océans des songes, certainement. Lui, il enfilait un manteau et ouvrait la fenêtre. Un regard derrière lui pour en voir un frissonner. Il ne voulait pas les voir attraper froid, alors il la fermait sans tarder. D’après l’un d’entre eux, « l’alcool était le pire ennemi », et « c’est pourquoi il ne fallait pas le fuir ». C’était lui qui les avait assommés, c’était lui qui avait fait office de berceuse une fois de plus. Évidemment, il leur avait répété qu’abuser était mauvais, encore une fois, comme toujours. Mais ils ne l’avaient pas écouté, comme d’habitude.
Il tirait silencieusement la poignée de la porte qu’il franchissait doucement, histoire de ne pas les réveiller. Il ne savait pas. Il n’avait aucune idée de pourquoi il avait enfilé ses chaussures, pourquoi il descendait ces escaliers, pourquoi il avait subitement envie de sortir. Ça lui semblait bête, mais il en avait juste envie. Simplement. Alors il suivait cet instinct, il passait des portes, il traversait des couloirs, des jardins, il vagabondait sans connaître sa destination. Peu importait. Il marchait droit devant, prenait à droite, puis deux fois à gauche. Peut-être trois en fait. Au loin, il voyait quelque chose arriver vers lui. Faible éclairage et objet volant non identifié et non illuminé ne faisaient pas bon ménage, impossible de dire quoi que ce soit avant que ça ne se soit rapproché. Un origami. Il tournait autour de lui jusqu’à ce qu’il tende la main pour en faire une piste d’atterrissage. Un sexe masculin, original. Pas surprenant du tout vu l’endroit où il se trouvait, mais original.

« CC ATOSSE C PR TE DIR KE T TRO BO ET JETEM MAI C 1 CEKREEEE :'((((((
JE TE FAI D BIZOU TT PARTT HIHIHIHIHIHI (L')

TON ADMIRATRISSE CEKRETE ♥ »


« Hein ? » fut sa première réaction. « Haha » fut la deuxième, après relecture. « Atosse », hein. Même si ce n’était pas le premier du genre, le message l’avait amusé, il riait. Il se demandait qui était l’émetteur, qui était cette auto-proclamée admiratrice secrète. Non pas que ça l’intéressait particulièrement, mais il aurait aimé lui répondre, sa bonté aurait voulu qu’elle sache que malgré tout son message n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Il l’aurait au moins remercié.
En levant les yeux, il comprenait. Ses jambes l’avaient poussé seules, elles avaient choisi les directions à prendre alors qu’il lisait. Il s’était retrouvé dans le labyrinthe, perdu. Ce n’était pas plus mal finalement, il passerait la nuit à chercher la sortie au lieu de traîner un peu n’importe où.

Un contact, une paume posée sur son dos, des doigts se resserrant légèrement sur son manteau pour vite se rétracter. Un appel timide, tremblotant, maladroit. Il répondait à ce geste craintif, à ce mouvement hésitant qui manquait d’assurance, il se retournait. Elle détournait le regard, à gauche, à droite, puis au sol. Elle se tenait là, en face de lui, incertaine, gênée, apeurée certainement.

J’ai. Je. Je suis.

Elle ouvrait la bouche, prononçait quelques mots d’une voix grelottante, puis se taisait.

Alexie. Mais peut-être que tu ne te souviens pas. Je me suis perdue.

Alexie. Il n’était pas du genre à oublier les visages des gens qu’il rencontrait, mais il ne se souvenait pas avoir déjà entendu ce nom. Alexie. Peut-être ne le lui avait-elle jamais donné. À l’Aurore. C’était là. C’était à cet endroit qu’il l’avait vue.

Je me suis aussi perdu en lisant ça, haha. Alexie… si je dis « l’Aurore », j’ai juste ?

Elle avait laissé transparaitre de l’inquiétude, et évidemment, il l’avait remarqué. Alors il essayait d’alléger un peu l’atmosphère, il relativisait, et il ne lui disait pas qu’il n’avait jamais entendu son nom. Il rangeait l’origami qu’il avait gardé dans les mains dans l’une des poches de son manteau, avant de reprendre :

Il paraît qu’il faut toujours suivre de la même main le mur droit ou le mur gauche d’un labyrinthe pour en sortir. On essaie ?

À partir de l’entrée du labyrinthe. Il le savait. Mais il ne mentionnait pas ce détail. C’était ça, Athos. Voulant toujours tout bien faire. Elle était légèrement vêtue, comme si elle était sortie en trombe, comme si elle avait été pressée par quelque chose. Alors il enlevait son manteau, s’approchait d’elle, le lui posait sur les épaules et le lui boutonnait.

C’est déjà mieux. On y va ?

Et il posait sa main sur le mur le plus proche, passant devant elle.





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