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 Sulian Irving Byrd

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AuteurMessage
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Sulian I. Byrd
Sulian Irving Byrd Rangpsy
Sulian I. Byrd

Messages : 19
Date d'inscription : 16/01/2012
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans
Nationalité: Anglais
Relationship:

Sulian Irving Byrd Vide
MessageSujet: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeLun 16 Jan - 10:59

Sulian Irving Byrd


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That gold-eyed prick.

The heartless consume the careless.

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❝ I don't believe in anything. ❞
Sulian Irving Byrd Deathi
Surnom: « Crapule [aux yeux d'or] »
Date & lieu de naissance : 17 janvier 1995, Caerdydd
Année : 5ème
Année d'arrivée : Fin de sa 4ème année
Classe : PSY
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❝ An eye for an eye, a tooth for a tooth... How does that one go? ❞

Don : Marionnettiste
En détail : Devenir le plus grand gangster du monde, c'est un rêve qui devient réalisable quand on est capable de forcer les gens à exaucer ses moindres désirs. Tout ce que votre corps est capable de faire sur un point de vu physique, Sulian le contrôle. Vous empêcher de bouger alors que vous vous dirigiez vers le dernier dessert au chocolat à la cafétéria, vous faire fermer la bouche lorsque vous êtes trop bavard, vous faire mettre votre majeur gauche dans le nez alors que vous étiez en train de faire Monsieur Je-sais-tout en classe... tout ça, ce sont des petites choses que vous n'apprécierez pas trop. D'un autre côté, elles nécessitent un bon degré de concentration de la part de Sulian, qui est souvent privé de ses propres mouvements lorsqu'il manipule quelqu'un. De plus, il est incapable de les faire parler ou penser quelqu'un.
Maitrise : On peut dire que cette sale crapule ne se débrouille pas trop mal avec son cadeau de la nature. Il arrive plutôt bien à contrôler les mouvements des autres, mais ces derniers sont parfois saccadés ou pas assez naturels. Les gestes que les autres font sont parfois assez grossiers aussi, dans le sens où il les fait vraiment bouger comme s'ils étaient des pantins articulés au bout de fils (ce qui est un peu le cas). Bien évidemment, Sulian est à Aisling pour corriger ces petits défauts afin de pouvoir devenir un vrai gangster. Et pas pour une autre raison.
Lui et les ELEM : C'était assez évident à deviner, mais Sulian est un grand hypocrite ; il exècre les gens hautains tandis qu'il l'est lui-même. Sa justification, c'est que lui, il mérite de l'être. Ces ELEM à la noix, ils n'ont rien à aimer chez eux - ils sont bêtes comme leurs pieds et même pas jolis à voir. À la limite, certains ont des dons intéressants. Voire extrêmement intéressants. Mais c'est pas la peine de torturer Suly, il l'admettra pas.
Lui et les SPE : Eux, ils repoussent aux extrêmes toutes les définitions du mot « bizarre ». Il n'arrive pas à les cerner. Leur côté plutôt détendu fait qu'il arrive plus ou moins à les supporter... Nan j'déconne, il les prend tous pour des autistes. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'irait pas sur leur bateau histoire de jouer quelques parties de cartes ou d'échecs.
Lui et les PHY : Eux, c'est comme les ELEM ; rien dans le crâne, pas beaux à voir, et donc inutiles. Sauf que contrairement aux ELEM, leurs dons n'arrivent même pas à intéresser Sulian. Laissez-le dans un placard avec un PHY et un couteau et vous aurez de jolies tranches de jambon. Leur simple vue l'insupporte.
Lui et les PSY : Ah, voilà ceux sur lesquels Sulian crache le moins. D'abord parce qu'il en fait partie, mais aussi parce qu'ils ont quelque chose dans le crâne, et c'est ça qui les rend vivables. En d'autres mots, s'il vous adresse la parole, qu'il ne s'agit pas d'une partie d'échecs ou d'un truc qu'il aime vraiment, et que vous n'êtes pas un PSY, faites-vous pousser des ailes : vous êtes un miracle vivant.
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❝ Listen up, punk. I'm a gangster. ❞

La finesse ? Oui, plutôt, Sulian est de constitution assez fine. La délicatesse ? Eh bien, pas trop, mais on peut-être dire qu'il en fait preuve lorsqu'il dessine ou écrit. Comment ça, vous parliez de qualités sociales ? Ah, il fallait le dire plus tôt ! Il n'en a pas. Enfin, si, il est honnête. Mais par honnête, il faut simplement comprendre qu'il ne fait pas de compliments ou de traitements de faveur. En fait, si on ne souhaite vraiment pas le faire paraître sympathique, il suffit de dire la vérité : il traite tous les gens qu'il rencontre comme des sous-merdes. Si on lui adresse la parole, même gentiment, il ne répondra pas. Si on lui pose une question, il rétorquera un : « ça t'apportera rien de savoir ». Si on lui en pose une après cette réponse ou qu'on insiste, on a non seulement droit à son regard de tueur, mais aussi à un joli « ta gueule ». La politesse, il ne la connait pas, surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un de son âge. Il sait en faire preuve pour un professeur ou un supérieur, afin de ne pas trop finir dans de grosses embrouilles, mais pour les autres, absolument pas !

En plus de sa sociabilité qui est même plus mauvaise que celle d'un caillou, Sulian a un caractère de cochon. Il s'énerve pour un rien, remarque des défauts partout, et n'est jamais content avec ce qu'il a. D'une simple remarque anodine il peut créer un débat entier - enfin, s'il en a la motivation. Parce que oui, si on ne le connaît pas assez, il n'est pas très extravagant. Si ses yeux jaunes de fauve et ses cheveux noirs et blancs tapent à l’œil, sa personnalité, au début, non. En effet, il faut reconnaître qu'il parle peu et ne pose jamais de questions en cours, et passe au moins 80% de sa vie la bouche fermée. Le fait qu'il dorme énormément aide, on pourrait dire. Il a aussi une grande passion pour les jeux vidéo et tout ce qui touche à l'électronique. Il excelle en matières scientifiques sans pour autant vraiment stagner sur le plan littéraire, mais, il faut le reconnaître, c'est le côté gauche de son cerveau qui fonctionne le mieux. Il effectue de grands calculs plutôt rapidement et n'a pas toujours besoin de passer par les formules en entier pour trouver le résultat. Son don pour les mathématiques allié à son manque de sociabilité... Serait-il autiste ? En tout cas, la question est soulevée.

Du à son intelligence qui fonctionne comme un TGV, il n'est pas surprenant qu'il trouve les autres comme étant complètement attardés mentalement. D'ailleurs, il les traite exactement de cette façon. Et même quand il respecte quelqu'un, on ne dirait pas. Il est un peu comme Jésus, il traite tout le monde de façon égale : quand il n'aime pas quelqu'un, il se comporte avec comme si c'était une crotte de chien au bord du caniveau, et s'il aime bien la personne, il se comporte avec comme si c'était une crotte de chien au bord du caniveau. D'ailleurs, vu qu'il ne fait pas de traitements de faveur et qu'il met tout le monde au même niveau, il se considère comme quelqu'un de pur. Après tout, c'est vrai, il n'a jamais été « méchant » avec quelqu'un en particulier... puisqu'il l'est avec tout le monde. Et ça, c'est aussi respectable qu'être Fils de Dieu, non ?

Enfin, Sulian a des grands airs, mais ce n'est pas non plus un salaud sans morales (quoique). Dans de grands moments de gentillesse, il lui arrive de prendre le temps d'expliquer un cours à quelqu'un qui ne l'aurait pas compris ; et ça, croyez-moi, c'est un moment en or dans l'histoire de l'éducation. Non seulement il sait expliquer avec une bonne éloquence et en soulignant les détails clés permettant à son interlocuteur de mieux ingurgiter la leçon, mais il fait aussi en sorte de s'adapter à la façon de penser de ce dernier. Malheureusement pour cette même personne, Sulian n'est pas quelqu'un de patient. Si au bout du troisième exercice d'exemple l'individu n'a pas encore compris, il peut s'attendre à se prendre le bouquin au milieu de la tête. Mais Sulian est quelqu'un qui persévère, même si on ne dirait pas, et il ne laissera pas sa victime le quitter tant qu'il ne sera pas convaincu qu'elle ait compris. Si on veut être correct, on peut plutôt parler d'orgueil que d'attention ; il refusera de reconnaître qu'il explique mal. Après, que la personne comprenne mieux le cours, c'est un problème secondaire.

La flemme, aussi, c'est un mot qu'il a tatoué sous la peau. Il repousse tout à la dernière seconde et peut parfois faire preuve d'une certaine apathie envers tout. Il préfère passer ses journées à jouer à la DS et passer une nuit entière à compléter un projet plutôt que de s'en occuper assez vite et d'être tranquille après. Pour cette même raison, c'est quelqu'un de très bordélique, qui sort ses affaires par terre pour faire ses devoirs et qui... les laisse par terre. 1% de la chambre est plus vivable que 99% du sol de cette dernière ? Occupy the bed! Il passe sa vie au lit, que ce soit pour jouer, faire ses devoirs (quand il les fait), ou lire - chose qu'il fait de façon incroyablement fréquente, voire même tout le temps. Il passe du manga au comics au bouquin à l'encyclopédie au manuel de la télécommande au dictionnaire à la Bible. Il lit tout ce qui peut lui passer sous la main sans aucun problème.

Sulian apprécie les choses bien faites. C'est la seule chose qu'il apprécie, d'ailleurs. Par là, il faut comprendre les bons livres, les bons jeux vidéo, les bons dessins, les bons morceaux de musique... Et ainsi de suite. Il a un gout artistique plutôt développé, et sous ses airs de goujat, il faut reconnaître qu'il dessine plutôt bien et qu'il est bougrement bon au piano. Ses capacités de réflexion le prônent aussi à dominer lorsqu'il s'agit de jeux de stratégie, particulièrement aux échecs. Il refusera difficilement une partie - c'est d'ailleurs la seule fois que vous aurez une réponse pas trop méchante de sa part. Pour ce qui est de ses autres talents, notamment l'art et la musique, c'est vraiment des... talents. On ne peut pas dire que le bonhomme les a travaillés. C'est une véritable limace lorsqu'il s'agit du travail, souvenez-vous. C'est quelque chose qu'il a décidé d'appeler la « paralysie du perfectionniste ». En gros, ça dit qu'il ne peut pas se mettre à travailler parce qu'il veut que lorsqu'il s'y mette, il fasse tout à la perfection. Vu que la perfection, ça n'existe pas, eh bien il ne travaille pas.

Si rien ne passionne le petit Sulian, il y a une chose qui le garde en vie : un certain rêve. Celui de devenir le plus grand... gangster de tous les temps. Oui, vous avez bien lu. C'est dans le business de la mafia que Sulian désire dominer le monde. Empêchez-le tant qu'il en est encore temps si vous ne voulez pas devenir son esclave...
Steel reinforced concrete.


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❝ The more you love the city, the deeper it hurts you. ❞


C'était ses petites mains de gamin, ornées de bagues aux majeurs, belles par leur pâleur et leur jeunesse, qui avaient cette fois le tendon sur la gâchette, prêtes à faire mouche. Leurs doigts crispés étaient entrelacés autour du métal grisé qui reflétait la faible lumière de la lune, introduite dans la pièce par l'écart entre les volets de la fenêtre. Cette même étincelle venait raviver deux iris dorés dont l'émotion ne serait décrite que vainement avec des mots, scintillant en eux comme une nébuleuse au bord de la mort. Et avec ce regard sévère sous des sourcils froncés, on oubliait vite quels étaient les bras qui ralliaient les deux mains meurtrières au corps. C'était de ridicules bouts d'os, sans force et sans consistance, squelettiques et chétifs. Ils tremblotaient sous le poids de la tension qui s'écrasait sur leurs épaules, tenus en rythme par les jambes de ce corps qui n'en faisaient pas moins. Toute cette culmination d'énergie ne se focalisait que sur un seul et unique point : la silhouette en face d'elle. Celle d'un homme, vêtu par l'ombre noire que la nuit lui offrait, les mains levées dans le but de gagner ne serait-ce qu'un peu de pitié. Et sur cette sinistre scène ne régnait qu'un seul empereur : le silence.

« Je peux pas... »

Et pourquoi pas ?



Les déménagements, c'est jamais joyeux, pour les enfants. On doit prendre tout ce à quoi on s'était habitué au cours de son existence, le mettre dans un coin de sa mémoire, et faire de la place pour la nouvelle maison, les nouveaux gens, et tout ce qui va avec. Heureusement, c'est largement plus facile à supporter quand on est trop petit pour vraiment comprendre ce qu'il se passe... et aussi quand un a une GameBoy entre les pattes avec Pokémon Jaune dedans la plupart du temps. Sulian a vraiment été le bonhomme le plus facile et le plus difficile à élever du monde à la fois. D'un côté, une fois qu'on lui laissait un jeu, un puzzle ou un livre dans les mains, on avait la paix. De l'autre, il y avait justement le fait qu'il n'ait pas plus envie que ça d'aller jouer avec les autres enfants ou de sortir se promener. C'était l'un de ces petits « Monsieur Non », qui n'a jamais envie de rien ou de quoi que ce soit. Ses parents ont bien voulu ajouter un membre à la famille afin d'éveiller un peu le personnage à l'intérieur de lui, mais la chance ne fut pas de leur côté, et le petit garçon resta fils unique. Arrivé à Londres depuis le Pays de Galles, il profita de l'excuse qu'il ne connaissait personne pour s'isoler encore plus, insistant que ça l'arrangeait. Mais malheureusement pour lui, le meilleur ami de son père avait une fille - et on connait tous la triste suite, celle où on est forcé de sympathiser avec cet autre être vivant qui ne va même pas dans notre école. La demoiselle s'appelait Sandra Courtney... ou quelque chose comme ça. Sulian n'a pas vraiment voulu chercher plus loin que ça, en fait.

Et à l'âge de quatorze ans, ça faisait la septième année qu'il passait entre l'école et le tendre sommeil dont il jouissait là-bas, les week-ends où il devait s'exercer (à contre cœur) au piano, et les longs après-midis où il trainait avec les amis qu'il avait réussi à se faire. En grandissant, il s'était avéré que le petit Sulian n'était pas aussi asocial que ça, et il s'était même trouvé de la compagnie qui partageait la même passion pour les jeux vidéo à l'électronique que lui. Mais il faudra noter que ces derniers étaient bien plus turbulents que leur cadet, et qu'il ne tarda pas avant qu'il ne sombrent dans les grandioses déboires de la jeunesse. Ils avaient tous au moins deux ans de plus que lui, lui causant de finir par s'adapter à leur groupe plutôt que l'inverse, bien qu'il y apporte toujours sa touche personnelle grandement bienvenue. Leur petite clique était ce que les buveurs de thé avaient nommés « punks ». Ils coloraient leurs cheveux, s'habillaient de façon peu commune, et ne se faisaient pas percer que les lobes de leurs oreilles. Le petit gallois, lui, ne fut pas attiré par toutes les pratiques de ce style ; mais il devait reconnaître que les coiffures de ses camarades lui plaisaient plutôt bien, et c'est ainsi qu'il adopta un style qu'il a encore aujourd'hui. Il refusa de couper ses cheveux tout seul, sans quoi le résultat risquerait bien d'être douteux, et décida à la place de s'emparer de quoi blanchir sa tignasse. Il ne voulait pas la faire toute entière, mais juste un style qui ferait qu'on le reconnaitrait assez vites. Trois bandes blanches sur le côté gauche de sa frange, faisant un contraste dangereux à sa chevelure noire. Ces couleurs alliées à sa coupe simplette, avec une frange dégageant ses yeux et la nuque un peu plus longue (cette dernière ayant d'ailleurs tendance à boucler de façon douteuse avec les épis les plus étranges sur la planète), fit de lui quelqu'un qu'on ne manquait plus de voir. Ses parents, ouverts d'esprit, trouvèrent ça amusant et l'acceptèrent sans aucun problème.

C'est justement à cette époque que Sulian, lecteur de plusieurs mangas de l'époque, vint à découvrir par intérêt personnel le milieu des yakuzas japonais. Épris de fascination, il se mit à passer plus de temps que d'habitude sur l'ordinateur et à la bibliothèque pour se renseigner le plus qu'il le pouvait au sujet de ces fascinants personnages. Il devint incollable concernant tout ce qui avait un rapport de près ou de loin à la mafia, et ce pour tous les pays. Il ne regardait plus que des films à ce sujet et était absolument obnubilé par cette étrange hiérarchie dans l'ombre de la société. C'était décidé : la mafia était le genre de famille qu'il lui fallait. Ce fut d'ailleurs ça qui inspira son style vestimentaire épuré, toujours strict ; chemise, pantalon cigarette, voire même cravate et pompes cirées. Encore une fois, ses parents ne bronchèrent pas. Comme quoi, le petit Sulian avait vraiment eu de la chance de ce côté. Pour ce qui était de ses amis punks, bien évidemment, il se mit instinctivement à leur parler de cette nouvelle passion. Au début, ils furent un peu choqués par la spontanéité de la chose ; mais bien vite, ils remarquèrent que leur compagnon avait des intérêts forts bien choisis. C'est ainsi qu'ils décidèrent de s'appeler un gang, portant le nom de « Skull-Headed Minds ». Ils n'avaient pas vraiment réfléchi à ce sujet, mais il fallait dire que ça sonnait bougrement bien. Et ainsi, ils commencèrent l'aventure de leur gang. Tout d'abord vinrent les symboles de ce dernier, qu'il s'agisse de broches, de colliers, de bagues ou de boucles d'oreilles ; il fallait qu'un crâne apparaisse quelque part sur chaque membre du gang afin de dénoter son appartenance au groupe. Ce critère vite rempli, le reste se mit en place. Et par reste, on ne parle pas que de choses légales.

Sulian, lui, ne fut pas parmi ceux qui y participèrent le plus - mais il faut dire qu'il n'était pas innocent. Et là entrent en scène les premières choses qu'on cache de ses parents. C'est ici que commence la partie importante - et intéressante - de son récit.


Quand la petite lueur qui indiquait la batterie restante commençait à chavirer vers le rouge, c'était l’Armageddon. Et Sulian, qui avait trop peur de risquer la vie de sa précieuse partie, préféra ainsi éteindre la console, soupirant afin de se préparer mentalement à l'ennui monstrueux qui l'attendait.
Il était chez des invités qu'il connaissait bien, mais qu'il n'aimait pas. Son père buvait le thé avec un de ses amis, et lui, la seule chose qui pouvait l'occuper, c'était sa partie de Kingdom Hearts sur DS. D'habitude, il prenait un livre aussi, mais cette fois, son père lui avait dit que ça ne devrait pas durer longtemps. Mon œil, ouais. Ça allait faire plus d'une heure qu'ils discutaient et riaient dans le salon. Sulian, quant à lui, était resté sur l'un des petits fauteuils dans l'entrée, en train de méditer sur la question concernant comment il pourrait bien s'occuper. La fille de l'ami de son père était très occupée par un devoir, et c'était tant mieux, parce qu'il avait énormément de mal à la supporter. Le désavantage, du coup, c'est que vu qu'elle n'était pas là, il n'osait pas vraiment se permettre d'allumer la télé et la Wii.

Finalement, il se leva, et décida d'aller tuer son ennui en faisant un tour complet du manoir dans lequel ces gens vivaient. Après tout, c'était tellement grand que si son père n'en avait pas fini entre temps, il aurait le droit de s'en plaindre. Il se releva d'un bond et partit en route, montant les escaliers principaux pour déboucher tout juste devant une double porte fermée. Elle était décorée de petites vitres en carrés, derrière lesquelles il y avait des rideaux fins. Il s'approcha et pu apercevoir la silhouette d'un pupitre. Une salle de musique, donc. Il jeta un coup d’œil autour de lui, réfléchissant un peu à la suite de ce qu'il comptait faire. Soit il continuait à faire le tour de la maison, soit il faisait comme chez lui et ouvrait la porte de cette salle. Il opta pour le second choix, finalement, et poussa les deux poignées dorées afin d'entrer.

À peine avoir mis un pied dans la grande chambre, ses yeux en eurent plein pour leur vue. Il y avait un violon, un violoncelle, une guitare acoustique, des équipements d'enregistrement, et une bibliothèque remplie de partitions. Mais il y avait une chose qui attira tout particulièrement son attention, et il s'agissait du piano à queue qui trônait au fond de la pièce, à l'écart de la lumière que la fenêtre faisait entrer dans la pièce. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, et il referma la porte derrière lui. Ça allait sans doute l'occuper pendant un bon petit bout de temps, en tout cas.
Il observa longuement la bête : un grand Steinway bien noir, au corps allongé. Et le clavier, avec ses touches juste un peu usées, ne demandait plus qu'à être joué. Il s'assit sur le petit tabouret, fort confortable d'ailleurs, et après l'avoir ajusté à sa taille, il craqua ses phalanges et se mit à l’œuvre.

Il ne savait pas trop quoi jouer, donc il opta pour du jazz sombre et rapide, aux rythmes endiablés et aux harmonies chromatiques, ponctué par de grands accords lourds. Il dévalait les notes, donnant à son improvisation un caractère énigmatique, aux basses chaudes, sur lesquelles glissait la mélodie dans sa main droite. Il ferma les yeux et s'imagina derrière lui une batterie qui ferait teinter ses cymbales parmi quelques roulements de tambours bien placés, tenant rythme à sa musique diabolique. Il refusa de lâcher son idée et la poursuivit pendant quinze longues minutes, se disant à lui-même qu'il comptait bien la noter quelque part une fois qu'il en aurait fini. Il était en train de tenir un accord qu'il méditait sur la façon de résoudre lorsqu'il leva les yeux... et finalement abandonna son accord là aussi.

Cette fille. Qu'est-ce qu'elle était venue faire là ?

C'était la fille en question. Celle de l'ami de son père. Celle qu'il ne pouvait pas supporter, peu importe les circonstances. Pourquoi est-ce qu'il fallait que, parmi les sept milliards de personnes sur terre, ce soit elle qui vienne l'interrompre dans sa composition ?

« Salut ! J'ai entendu de la musique depuis ma chambre, et mon père ne joue pas de jazz, alors j'ai voulu voir qui c'était. Tu ne m'avais pas entendue entrer donc je n'ai pas voulu te déranger.
- Mh...
- Tu joues super bien ! C'est toi qui a inventé cette mélodie ?
- Ouais...
- C'est génial ! Je joue du violon mais je n'ai jamais réussi à improviser comme ça !
- Sors d'ici. J'ai pas vraiment envie de parler. »

Il détourna ses yeux d'elle. Il avait clairement envie qu'elle quitte les lieux. Et, à sa grande surprise... Elle le fit. Il n'entendit que le bruit de la porte pour le remarquer, et il se mit à fixer cette dernière, un air abruti sur le visage. L'avait-il vexée ? Apparemment pas, puisqu'elle n'était pas partie brusquement, ou du moins il n'y avait rien qui le laissait savoir. Il fut interrompu dans ses pensées par la voix de son père venant d'en bas, appelant son prénom.
Il quitta la salle et vit son père du haut des escaliers, son manteau sous le bras, lui annonçant qu'ils rentraient à la maison. Il ne tarda pas à le rejoindre, raccompagné par Monsieur Courtney sur le seuil de la porte. Au même moment que Sulian et son père tournaient les talons pour se diriger vers leur voiture, une voix heureuse leur lâcha depuis la demeure :

« À la prochaine, Sulian ! »

Il se retourna pour voir qui c'était. La fille. Elle était toute souriante et n'avait absolument pas l'air fâchée. Comment cela se faisait-il ? C'était comme si la scène dans la salle de musique n'avait même pas eu lieu.
Son père appela son nom à nouveau, et il se remit à marcher. Elle était vraiment étrange. Il était pourtant vrai qu'il n'était pas allé de toute finesse avec elle, et pourtant, c'était comme s'il ne s'était rien passé. Soit elle avait vraiment l'esprit simple, soit ça n'avait réellement pas eu lieu. C'était comme s'il l'avait manipulée pour la faire sortir de la salle et qu'elle ne s'en souvenait pas... Il avait l'impression de lui devoir des excuses, en tout cas. De toute façon, c'était quoi, son nom ? Samantha ? Sylvia ? Sandra ?

Bah, c'était pas important. Ça allait lui revenir quand il la reverrait.

*
* *

« Sully, va chercher le courrier s'il te plaît ! »

Quelques matins, quand sa mère était en train de cuisiner et qu'il « faisait ses devoirs » (c'est à dire ne faisait rien), il avait droit à cette phrase. Et à ce moment là, il devait lever les fesses de l'endroit où il était confortablement assis, poser la console avec laquelle il était en train de s'amuser, se diriger vers la porte, ouvrir la porte, aller jusqu'à la boite aux lettres, sortir le courrier, retourner dans la maison, fermer la porte, poser le courrier quelque part, et là seulement il était libre. Aujourd'hui, pourtant, il s'était arrêté après l'une de ces étapes. À peine le courrier sorti de la boîte aux lettres, il remarqua sur le tas une lettre joliment scellée adressée aux « parents de Sulian Irving Byrd », venant d'Irlande. Curieux pour lui-même, il ouvrit cette dernière et marcha lentement en rentrant vers la maison afin de pouvoir la finir. Ça racontait qu'il avait un pouvoir spécial, blablabla... Un de ces canulars à la noix. Il la chiffonna et posa le courrier sur la table de l'entrée avant de se débarrasser de la boule de papier entre ses mains.

En retournant vers son canapé chéri où il était en train de jouer à un jeu vidéo, il recroisa la pile de courrier, et par la même occasion, le journal d'aujourd'hui. La raison pour laquelle il le remarqua en particulier était parce qu'il y avait une photo de la famille Courtney dessus, et parce que le titre de l'article était :
« PDG d'entreprise et sa famille retrouvés morts chez eux, leur fortune volée »
Son sang fit un tour complet dans ses veines. Il prit le journal en main et dévora tout l'article. À peine fini, il le relu à nouveau. Ça ne pouvait pas être vrai...

Son père passait derrière lui dans l'entrée.

« Papa, la famille Courtney a été retrouvée... »

Il n'aura même pas eu l'occasion de s'excuser à Sandra.

*
* *

« L'autre jour j'ai un pote qui a fait un gros coup.
- Ah ? Il a fait quoi ?
- Il a volé toute une famille et il les a butés après. C'était pas d'la déconne, quoi. Ça a fait la première page du journal de Londres, même ! »

Sulian lâcha la clope qu'il avait en main.

« Les Courtney ?!
- Euh... Ouais, je crois... Pourquoi cette tête, Sully ? »

Ce simple après-midi entre amis venait tout juste de se transformer en enquête criminelle. Il attrapa aussitôt le diseur de bonnes aventures par le col et se mit à le fusiller de questions. Son nom, l'endroit où il vivait, comment il avait fait son coup, quelle arme il avait utilisé, etc... Tout le monde dans le groupe le regarda comme s'il était un animal enragé.

« Sully, qu'est-ce qui t'arrive ?
- Ce qui m'arrive, hein ?! »

Il lâcha le col de la victime de son interrogatoire et laissa son regard se perdre quelque part dans le vide.

« Bonne question... »


« Je peux pas... Je peux pas, je peux pas, je peux pas... »

Et pourtant, ses doigts le suppliaient d'appuyer sur la gâchette. De faire la balle s'échapper de sa cage de métal, de la laisser couper l'air sous le bruit de sa détonation, et d'aller paisiblement se loger au creux du crâne de cette ombre aux bras levés. Qu'attendait-il enfin ? Il avait tout préparé pour bien proprement se débarrasser du cadavre. C'était un pistolet silencieux, qu'il avait emprunté à son ami trafiquant d'armes, et auquel il le rendrait la nuit même. Personne n'en saurait absolument rien. Et pourtant... Il y avait ce tremblement que son corps lui imposait, qui en devenait même douloureux, et face auquel il était impuissant. Il se sentait réellement affaibli par ces secousses que ses mains subissaient, et qui le rendaient incapable de se décider à tirer. Pourtant, le coup devait partir. C'était trop tard pour revoir son plan ou même sa décision. Il était là, face au futur cadavre, et il devait appuyer. Mais à la place, il continuait de murmurer des petits « je peux pas » en chuchotant, à moitié faits en inspirant, l'autre moitié en expirant. La tension lui pesait lourd sur ses petites épaules fragiles, tandis que l'homme ne faisait qu'attendre sa sentence, tremblant sans doute lui-même. Et enfin, il relâcha enfin toute l'anxiété qui était venue aliéner ses épaules et détendit son dos. « Je peux pas... » lâcha-t-il encore. Il baissa l'arme et retira la grimace de son visage, apaisant son expression et se rendant face au diable. Il laissa complètement tomber ses bras, comme s'il était soudainement devenu un espèce de blob sans muscles, et ne fit plus qu'un seul mouvement de son bras droit afin d'y jeter l'arme entre lui et le malfaiteur. Fini. Voilà. Rien ne s'était passé.

Pourtant, au fin fond de lui-même, son cœur était bel et bien une fleur fanée. Il n'avait qu'une seule envie, et c'était de voir cette pourriture au sol, avec le crâne en miettes. Pourquoi ne pas le tuer ? Il ne s'agissait qu'une ordure de plus, qui avait mis fin aux jours d'une famille qui était liée à Sulian. Et puis, il devait présenter ses excuses à cette fille. C'était comme ça que l'honneur fonctionnait. Alors tant que son honneur n'était pas satisfait, il n'avait pas à reculer. Et surtout pas lorsqu'il s'agissait de broyer le crâne de quelqu'un avec une balle de silencieux.

Son regard se raffermit enfin. Quelque chose clochait. Que faisait l'homme en face de lui dans la même position que lorsqu'il avait le pistolet pointé sur ce dernier ? Il n'avait pas bougé d'un pouce, comme s'il était figé dans le temps, attendant encore la décision de Sully, incapable de faire le moindre mouvement. Ce n'était pas normal. Il aurait du déguerpir et quitter les lieux. Ou faire autre chose. Ou au moins baisser les moins, bon sang ! Ça commençait à devenir inquiétant, et ça s'éternisait, même. Sulian fronça les sourcils.

« Alors, tu le buttes ou tu le buttes pas ? »

Peut-être que le temps s'était bel et bien figé. Peut-être qu'en réalité, il n'y avait plus de notion du temps au monde quand il s'agissait d'en finir avec la vie d'un individu. Peut-être que, peut-être que... Combien d'hypothèses pouvait-il créer à présent ? Était-ce vraiment le moment de s'occuper de ça ? Il avait envie de s'avancer vers l'homme et de lui dire de bouger afin de le rassurer, et pourtant, lui aussi, il était planté au même endroit, comme si ses pieds y étaient cloués, avec un air bête sur la tête. Il aurait souhaité qu'un Dieu tout puissant descende du plafond et prenne le pistolet pour le tuer soit lui, soit l'autre bonhomme. Mais que quelqu'un meurt dans cette pièce, bon sang ! L'ambiance était trop malsaine avec deux idiots incapables de bouger...

« Au fond de moi... J'aimerais bien qu'il crève. »

Il y avait une tension tendue comme une corde d'instrument entre les deux paires d'yeux, l'une bleue, l'autre dorée, toutes deux éclairées par le clair de lune. Et cette dernière fut rompue brusquement par les yeux bleus. L'homme s'avança vers Sulian, resserrant l'écart qui les séparait, le visage toujours dévoré par la même peur qu'au début de la scène. Il n'avait clairement pas l'air de comprendre ses propres mouvements. Celui aux yeux d'or, lui, ouvrit en grand le regard sur la scène, ahuri face au spectacle auquel il avait droit. Il regarda l'homme ramasser le pistolet au sol, se redresser, et le pointer à sa tempe.

« Ne fais pas ça ! »

Pan.

« T'avais dit que tu le voulais mort, non ? »

Sulian avait cligné des yeux lors du bruit de la détonation, et lorsqu'il les rouvrit, il n'y avait plus qu'un cadavre étalé au sol sous ses yeux, qui avait lâché le pistolet sur le coup. Son crâne avait répandu tout ce qu'il contenait sur le sol. Sa mission était accomplie. Il n'avait plus qu'à rouler le corps dans le tapis, le traîner jusqu'au dépôt non loin, et l'y brûler comme prévu. Et pourtant, il n'arrivait pas à se bouger pour faire tout ça. Il avait juste attrapé sa tête entre ses mains et était en train de crisper ses doigts sur ses cheveux. Il n'avait pas eu à se salir les mains. Quelque chose au-delà de sa compréhension venait clairement de se produire.

Mais une chose était sûre : un corps mort, c'était dégueulasse.



Ce que Sulian est devenu après ce soir là ? Pas un homme droit, ça c'est sûr. On peut même dire qu'il n'a pas vraiment changé. Ou du moins, en apparence, il a fait comme si de rien n'était. À l'intérieur, il est clair qu'il a énormément muri. Il s'était dit que cette expérience n'avait été pour lui qu'une grande leçon, et qu'il comptait bien la garder en mémoire. Cependant, il fallait avouer qu'il s'était réellement débrouillé comme un chef. La police n'avait rien retrouvé, et sa victime fut juste considérée comme « disparue », jamais morte. Il avait fait son travail aussi bien qu'un grand yakuza digne de ce nom, et il pouvait dire que son honneur était intact. Ça l'avait mine de rien attristé de ne jamais avoir pu s'excuser à Sandra, mais après cette aventure, il avait de quoi se considérer plus que pardonné, si elle avait pu voir cette scène.

En revanche, il fallait avouer que le paranormal commença sérieusement à inquiéter Sulian. Après cette nuit là, il eut énormément de mal à dormir et devint même un tantinet paranoïaque. Heureusement pour lui, il ne fit pas la même erreur que tous les criminels font à revenir sur le lieu du crime. Il n'était pas un criminel. Et ce n'était pas le meurtre qui tourmentait son sommeil, parce que ce n'était pas un meurtre, mais un simple « suicide ». Ce n'était pas lui qui avait tiré sur la gâchette ce soir là. C'était une entité étrange qui était de près ou de loin liée à lui.

Et puis quelque chose lui revint en tête, aussi. Cette lettre qu'il avait jeté à la poubelle venant d'une école appelée Aisling, en Irlande. Ça parlait de pouvoirs étranges qui se seraient manifestés chez lui. Après ce soir là, il était d'accord que quelque chose ne tournait pas rond dans sa tête. Alors, il se tourna vers son père, à qui il confessa également le meurtre, lui décrivant la situation avec tous les détails. Il s'attendait à se retrouver dans de sales draps, mais au contraire, son père lui dit qu'il n'y avait rien à faire. Que ce qui était fait était fait. Et que si lui-même avait eu l'occasion de tirer une balle dans la tête de l'homme qui avait pris la vie de son meilleur ami, il l'aurait sans doute fait. Alors, il tapota le haut de la tête de Sulian, et lui dit que justement, Monsieur Courtney avait étudié à Aisling, parce qu'il était possesseur d'un don. Il avait donc en conséquent déjà entendu parler maintes fois de cette école, et il semblerait en effet approprié pour son fils d'y aller, afin d'apprendre pleinement à maîtriser cette capacité si étrange et si fascinante. Ainsi, la mère de Sulian fut vite mise au courant. D'abord incapable de se remettre du fait que son enfant ait eu l'intention de tuer quelqu'un, elle finit par l'accepter tel qu'il en fut, parce que pour toute la famille Byrd, l'honneur était sacré. Et le petit Sully avait clairement défendu le sien avec brio - ça, c'était sûr.

Yuan

.
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Comment avez vous connu le forum ? Ça remonte à plus d'un an maintenant, et je ne sais pas si la personne qui me l'a fait connaître est toujours membre ici. J'avais pas osé m'inscrire par flemme, mais j'avais gardé le lien de côté pour plus tard. J'ai bien fait !
Pensez-vous à demander un parrain/une marraine ? Ma foi, j'ai rien à y perdre (à part ma réputation en tant que quelqu'un de gentil, mais ça c'est pas trop grave) !
Autre chose ? Viva les tomates !


Dernière édition par Sulian I. Byrd le Sam 22 Sep - 15:56, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeLun 16 Jan - 14:45

    Bienvenue sur Aisling ! ♥
    On a du mal à se forger une opinion sur ton bonhomme.

    Je te propose MARIONNETTISTE qui est la capacité de pouvoir faire ce qu'on veut à la personne qui est en face de soi (il serait donc possible, par exemple, de forcer Athos à se déshabiller et à danser une nuit de pleine lune autour de statuettes enroulées dans du jambon), ce qui est très utile pour un futur gangster (forcer des gens à signer des contrats deviendrait un jeu d'enfant) ; ou alors PHYTOKINÉSIE qui est la capacité de contrôler les plantes (ici, Athos pourrait se faire bouffer par une plante carnivore et il ne manquerait à personne).
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeLun 16 Jan - 23:41

Merci bien !
En quelques mots, c'est une espèce de narcissiste flemmard ! ~

Et comme tu l'as dit, marionnettiste ça lui collerait à la peau en plus d'être utile pour son futur « boulot » xD Je prends !
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeVen 27 Jan - 1:13

    Hello, toujours parmi nous ?
    Tu as sept jours pour te manifester ♥.
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeDim 29 Jan - 20:20

Oui ! C'est juste que l'histoire me prend un peu plus de temps que prévu.
Je ferais de mon mieux pour la finir le week-end prochain.
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeDim 5 Fév - 20:46

    Rappel hebdomadaire !
    Tu as sept jours pour te manifester ♥.
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeSam 11 Fév - 2:18

Pardon pardon, je poste demain ou dimanche. c:
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeLun 20 Fév - 13:30

Des nouvelles par ici ? /o/ ♥
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeSam 25 Fév - 4:35

Je suis en train d'éditer l'histoire \o/ J'actualise le topic dès que c'est fini.
D'zolé encore pour tout ce retard.
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeDim 4 Mar - 23:00

Bonjour, des nouvelles ?
Tu as 7 jours pour te manifester. Merci ! :3
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeDim 11 Mar - 6:28

Fiche finie ! \o/

Je m'excuse trente milliards de fois pour le délai que ça aura pris, et je remercie d'avance le modo qui s'en chargera. x)
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeVen 16 Mar - 15:26

Bon, eh bien tout me paraît en ordre dans l'histoire. Simplement, je tiens à préciser que le don de marionnettiste ne permet en aucun cas de parler à la place de quelqu'un d'autre - et je pense que la personne a toujours sa liberté de mouvement, mais qu'elle se bat quand même avec le don. Comme des fils tu vois ?
Enfin voilà, essaie de ne pas faire tourner ça au grosbill, mais en attendant, tu es validé. Enjoy !
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeVen 16 Mar - 17:50

Avec ta précision supplémentaire, j'ai fait un petit édit sur la description de son don (juste pour dire qu'il ne peut en aucun cas faire parler quelqu'un).
Il n'y a pas de chance que ça vire au grosbil puisque toute séance de « marionnettisation » l'épuise proportionnellement, et qu'il est souvent incapable de bouger au cours de celles-ci. Pour l'histoire, c'était surtout des manifestations subconscientes de son don.

Voilà voilà ~ Sinon, merci énormément d'avoir pris le temps de s'occuper ma fiche. :3
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MessageSujet: Re: Sulian Irving Byrd   Sulian Irving Byrd Icon_minitimeVen 16 Mar - 18:05

C'est super, merci beaucoup Wink
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