You know my name.

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v o d k a . e i t h n e . f i t z g i l l i c k

✂ Surnom : Essayez donc de lui trouver un surnom avec un prénom pareil. ✂ Age : 19 ans. ✂ Année : Huitième année, la bougre. ✂ Année d'arrivée : Sixième année, Vodka s’est faite éjectée de Stallone. ✂ Classe : C'est un Carapuce.

Supernatural Superserious.

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t a k e . m e . t o . t h e . r i o t

Avec un tel nom, on se demande bien où cela va la mener.
Vodka, c’est un beau morceau de jambon, la cerise du gâteau, la nougatine des gâteaux de mariage, la chantilly sur les fraises. Mais Vodka est rousse. Elle sort du lot, elle se différencie. Et ce que vous pouvez bien lui dire sur sa tignasse flamboyante, elle s’en contrefout. Vodka est détachée, elle semble prendre les évènements avec une distance déconcertante et, il faut l’avouer, parfois agaçante. La demoiselle n’est pas vraiment encline aux débilités humaines, ni aux gamineries. Pourtant, elle n’est pas en reste. Elle peut s’avérer être un véritable garçon manqué et ce, les trois quarts de son temps. Elle n’aime pas qu’on la cherche, et autant dire qu’on la trouve facilement. Dans ces cas-là, ça fait mal. Vodka aime taper, mordre, arracher les poils cheveux. Elle est ainsi, une bonne bagarre de temps en temps. Et de la vulgarité à tout va, sans compter qu’elle aime bien geeker avec la gente masculine. Vodka agit comme un mec, mais ses pensées sont propres à elle. À ses idées incongrues, ses sautes d’humeur et son humour sans intérêt. Ce n’est pas une bourrine, c’est sa façade. Son masque, celui qu’elle vous balance à la tronche avec des remarques acerbes si vous vous aventurez trop loin. Vodka peut bien s’avérer être la nana qui a raté son examen final, n’allez pas penser qu’elle est une idiote. Elle a délibérément choisi d’être ainsi, une histoire de passé. Une affaire de jeunes bien trop égoïstes pour voir la portée catastrophique de leurs moqueries. Elle est intelligente, la rouquine. Mais elle s’en fiche et ne le prend pas en compte. Il semblerait qu’elle ait peur d’utiliser ses atouts, allez savoir pourquoi. Difficile à cerner, également. L’esprit de compétition de son ancienne école l’a achevé, elle s’est ainsi donné la facilité de ruiner sa vie. Martyre ? Peut-être. Certainement pour tenir tête à son oncle paternel, pour prouver qu’elle est sa propre conscience. Vodka s’assume entièrement, et rit de vous lorsque vous la penser superficielle et ratée. Elle n’est pas démon, juste que sa personnalité particulière fait qu’elle se ramasse là où elle devrait réussir. Et dans sa tête, ça cogite sévère. Un jour, peut-être, retournera-t-elle sa veste dans le bon sens, juste pour montrer à ces idiots qui elle est. Mais Vodka est définitivement détachée, à éviter les problèmes autant que possible. Elle est lassée d’elle-même, de son esprit trop vivant. Il se pourrait qu’elle joue de vous, de tout le monde, à se faire passer pour une autre. Vodka se cultive, lit beaucoup, apprend. Elle connait mais ne veut pas l’admettre. Le savoir, c’est l’arme qu’on lui a brisé. Alors laissez-la s’agiter intérieurement, tant que physiquement elle reste cette fille délurée, pétillante d’énergie. Cette nana arrogante. Vodka ne veut pas être mystérieuse, mais elle ne veut pas qu’on la connaisse dans la globalité. Elle a fait un tri sélectif, de ce qu’elle doit montrer. À qui et pourquoi. Vodka réfléchit trop mais n’agit pas beaucoup. Parce qu’elle s’en fiche. On en revient toujours au même point, avec cette tête brûlée. Elle se fout de tout, de la vie et des autres, d’elle-même et du reste. Elle ne le porte pas vraiment sur elle, d’ailleurs. Si ce n’est qu’elle semble foutre en l’air sa vie. Mais elle n’est pas la seule dans ce cas-là, alors ceci ne marque pas grand monde.

Vodka, c’est celle qui boit de la boisson à son nom dès que possible, qui aime particulièrement l’enivrement de son corps et de ses sens. C’est celle que vous trouverez probablement avec une fiole d’alcool qui lui est confisqué dès qu’on lui trouve. C’est celle qui a toujours un paquet de Philip Morris dans la poche, dans un état pitoyable mais comportant toujours une cigarette au minimum. Vodka, c’est encore une pauvre paumée de la vie qui chercher à franchir les limites constamment. Seulement, elle n’a même plus conscience de ses propres limites. C’est un stéréotype particulier. L’adrénaline, son addiction, comme à beaucoup d’autre. Vodka, c’est de la vodka dans tous les sens du terme. Elle brûle de l’intérieur, ça la ronge, ça la bouffe et elle fonce. On la penserait sûrement hyperactive, à avoir un certain penchant pour foncer tête la première. Vodka s’emporte mais Vodka réfléchit. Et Vodka s’en fiche. Elle aime faire la fête, jusqu’au plus profond de son être. Elle se moque des conséquences, estime que chaque chose a son temps. Vodka ne fuit pas, même si elle montre une certaine aversion pour les problèmes. Et elle est compétente pour faire face au fruit de ses actes, rien ne lui fait peur. La jeune fille est une meneuse, de ceux qui ne se laisse pas marcher sur les pieds mais qui marchent sur les autres si on la bouscule un peu trop. Son caractère est trop fort, trop chiant, trop présent, trop transparent. Vodka est un peu de tout, un drôle de mélange d’ailleurs. Alors on ne la comprend pas toujours, on la cerne d’une certaine manière et elle finit par surprendre.

Vodka, c’est l’âme farouche et fêtarde, celle que vous pouvez trouver dans votre lit le temps d’un soir. La donzelle n’est pas vraiment portée sur les relations sérieuses, depuis que son meilleur ami vers qui penchaient ses sentiments, ait décidé de sortir avec son ex petit copain. Coup dur pour la fierté féminine. Elle n’en parle pas, non plus. Elle fait croire qu’elle s’en fiche – encore – et enchaîne les relations éphémères. De l’adrénaline, du vivant. Vodka veut vibrer de vie, de plaisir, dans toutes les manières possibles. N’allez pas croire qu’elle va se jeter d’un pont non plus. Vodka provoque, également. Mais cette attitude, c’est bien une chose dont elle se rend pas compte. Ce sont ses mots, son look, sa vivacité, qui agacent les autres. Et oui, là aussi, elle s’en fiche. Elle ne changera pas pour le bon plaisir de certains.

Par conséquent, dans ces méninges bordéliques, c’est le chantier. Le champ de bataille. Une bonne migraine pour quiconque entrerait dans sa tête. Et ceux qui l’apprécient, les proches qu’elle peut avoir, s’énervent de son attitude libertine, de ses penchants perdus. On peut l’aimer Vodka, elle n’a pas été habitué aux preuves d’affections. Ce qui la frustre, alors elle rejette. Elle repousse l’attachement, puis court après. La vie est une blague, c’est bien le cas de le dire. Vodka est une blague à elle seule. On se demande ce qu’elle fait ici, pourquoi elle a raté son examen. On ne se demande pas qui elle, car ce qu’elle montre suffit largement. Vodka n’est pas mystères, mais elle est réellement secrets. Donnez-lui de l’adrénaline, du challenge, du danger, de la vie. Donnez-lui un piano ou une batterie pour entendre la musique qu’elle vous sort. Mais Vodka, c’est celle qui aimerait bien avoir une bonne bouteille ou un joint toujours à portée de main. Celle qui désespère ceux qui savent qu’elle vaut mieux que ça, et qui agacent ceux qui ne peuvent pas la supporter. Vodka ne vit pas d’amour et d’eau fraîche, loin de là. Elle n’aime pas la naïveté et l’hypocrisie. Elle aime bien manipuler, parce qu’elle pense beaucoup. Mais toujours, elle se comportera à l’inverse de ce qu’elle pourrait faire. C’est un drôle de spécimen, la demoiselle. C’est aussi celle qui est insomniaque, qui n’arrive pas à dormir. Tout simplement parce que ça ne cesse de cogiter dans ses pensées. Mais elle ne le montre pas. Non, Vodka n’est pas intéressée par sa personne. Difficile à comprendre la totalité de ce machin à part, mais la jeune fille préfère s’occuper l’esprit avec de l’ivresse.

Vodka, donnez-lui de l’alcool et de la fumette, des Doors et du Selah Sue, un piano et une batterie, du plaisir et des illusions.

It's the end of the world as we know it.

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♣ le talent provient de l'originalité, qui est une manière spéciale de penser

✎ Don : Invocations d’objets.
✎ En détail : Difficile de vouloir mieux quand on se prénomme Vodka. Hop ! Une bouteille, un CD, et le temps s’écoule.
✎ Maitrise : À vrai dire, Vodka, elle le maîtrise quand même assez bien son don. Or, elle a échoué lors de son examen. Elle donne envie d’être secouée bien fort. Sinon, le temps d’apparition des objets reste bien aléatoire selon sa taille, son poids, et la volonté que Vodka y met.
✎ Elle & les SPE : Eux, c’est sa classe. Ce sont les plus potentiels à savoir ce qu’elle est, ce qu’elle vaut, au fond.
✎ Elle et les AUTRES : Le truc avec Vodka, c’est qu’elle se fiche bien des préjugés. Alors les guéguerres entre classes, n’en parlons même pas. Ce qu’elle pense des autres ? Un peu de tout. Ce qu’eux pensent d’elle ? À vous de me le dire.

Jolie petite histoire.

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don't ever look back they'll tear us apart if you give them the chance

Je le considère comme un impôt sur la connerie.

Tu es l’union d’une idylle déchue, l’enfant qu’ils n’ont pas voulu. Tu es la petite fille des camés, de ces deux jeunes qui passaient leurs journées à se piquer et leurs nuits à s’enivrer. Ils ne t’ont peut-être pas capté, au fond, que tu étais là. Ils n’ont jamais accepté la réalité. T’as fait voler en éclat leur bulle enfumée. Ils étaient paumés, ils se sont ramassés avec toi. Mais ils t’ont nommé Vodka, pour que jamais tu n’oublies d’où tu viens. De leur débauche. De la rue.

Vodka, accoudée à la balustrade du balcon de sa chambre, s’allume une clope. Une bouffée, puis une autre. Aucun mot qui ne sort, une habitude particulière. La nicotine qui la ronge et dont elle ne peut pas se passer, au matin, après le café, après la douche, avant de manger, après manger, dans l’après-midi, au moins dis fois, toujours plus, avant de se coucher, dans son lit, dans la nuit. Elle observe la fumée que son corps rejette et qui s’éloigne vers le ciel, silencieusement. Même le vent semble se taire, pour ne pas briser cet instant. Pourtant, le calme apparent ne l’est pas vraiment. Dans sa tête, ça hurle. Ça se bouscule, ça se bagarre. Les pensées de Vodka s’affolent, comme souvent. Mais elle ne pense pas à ce qu’elle fait, à ces gestes répétés inlassablement dans une routine désaxée. Elle pense au passé, à ses choix antérieurs. Ou bien ce qui n’a pas résulté de sa vie. En l’occurrence, le fait que ce soit son oncle qui s’occupe d’elle depuis qu’elle marche à peine sur ses deux jambes arrières.

La demoiselle sait d’où elle vient, les conditions de sa naissance, pourquoi elle est là. Mais au final, ses parents, Vodka ne les connait pas réellement. C’est son oncle, le frère de son paternel, qui l’a récupérée pour l’élever. Ses parents l’avaient oublié au détour d’une rue, accident disaient-ils. Elle avait deux ans, peut-être plus, peut-être moins, et ils l’avaient laissé aux pieds d’un lampadaire. Dans la nuit, seule. Accident con, pour sûr. Les services sociaux l’ont gardé une nuit, jusqu’à ce que Luam vienne l’a récupéré. Luam Fitzgillick avait, au contraire de son frère cadet, percé dans les affaires et se retrouvait à la tête d’une petite fortune familiale. Il n’avait jamais eu de femme, du moins Vodka n’en avait pas eu la connaissance, ni d’enfants. Mais Vodka, il ne pouvait pas la laisser à la rue avec ces larbins. Il savait que tôt ou tard, son Don se manifesterait. Luam était conquérant, ambitieux, visionnaire. Il voulait faire de cette petite, une réussite. L’héritière de sa fortune. Il fallait préserver l’image de la famille. Vodka, ce prénom alcoolisé, Luam ne l’a jamais aimé. Par conséquent, il ne l’appelait que par son second nom, à savoir Eithne. La jeune fille ne disait rien, elle acceptait. Il était bien inutile de se rebeller contre lui, et son éducation ne l’avait pas amené à agir de la sorte.

Bien qu’irlandais, Vodka et son oncle viennent d’Oakland. De la Californie, du soleil. Durant son enfance, parallèlement à l’éducation implacable que lui faisait suivre Luam à domicile, Vodka surfait. Les vagues, son terrain d’aventure tant aimé. Glisser sur les flots, à l’image d’un navire, de ce rêve qu’elle avait petite fille, d’être la Capitaine des pirates. Alors Vodka rejoignait les vagues quand le temps lui permettait, mais qu’importait la météo. Cette activité excédait son oncle qui allait souvent la récupérer à l’hôpital pour des blessures dues à ses chutes. Il trouvait sa passion futile, il jugeait qu’elle n’avait pas à jouir de ces frivolités. Luam lui menait la vie dure, pour son bien. Non pas qu’il était méchant, seulement distant et préoccupé. Constamment, par le boulot. Vodka se devait d’être parfaite, dans ses faits et gestes, ses paroles et ses pensées. Elle n’avait pas le droit de déraper, tomber n’était même pas envisageable. Elle était la fifille à papa, que les enfants disaient, la bourgeoise qui avait ce qu’elle voulait en claquant des doigts. Vodka, ce n’était que de la frime, racontaient-ils.

T’étais où là schizo-boy ?
J’avais envie de détruire quelque chose de beau.

Tu traînes des pieds dans ta chambre, parmi les livres et les fringues qui jonchent le sol. Tu te glisses sans conviction, comme une ombre. C’est dans ce foutoir que la véritable aventure avait commencé. Ici, que ton don s’était manifesté. Ici qu’il t’a ramené, pour un nouveau départ. T’avais tout pour réussir, Vodka. Mais faut croire que tu n’étais portée sur ça, t’es juste née pour t’autodétruire. Pour foutre ta vie en l’air.

Stallone, on n’en vente plus ses mérites. Evoquer ce nom, et tous s’imagine d’ores et déjà ce qu’il représente, ce qu’il évoque chez chacun. Vodka y est rentrée en première année, son don s’étant manifesté à l’âge de huit ans. Un pot de peinture était apparu ouvert dans les mains de la petite qui gesticulait dans tous les sens, Luam en avait payé les frais. Et les murs de sa chambre s’en souvenaient encore. Seulement, Vodka, on lui avait appris à être une élève studieuse. Et les enfants s’étaient toujours moqués d’elles, d’autant plus qu’on l’éduquait à domicile. De ce fait, débarquer dans cette école particulière et prestigieuse, autant dire que la jeune fille s’est lâchée. Comme si ce qu’elle était hurlait de se libérer. Il n’y avait plus d’Eithne, Vodka avait explosé dans un feu d’artifice.

« Tiens, ce n’est pas la paumée de pochtronne ? » Vodka ne dit rien, elle se contente de traverser le couloir. Les mots semblent ne lui avoir fait aucun effet, comme s’ils l’avaient à peine effleuré. « Elle a encore l’air défoncée. » En effet, les yeux de l’adolescente ne pouvaient pas démontrer le contraire. La remarque la fit sourire, tandis qu’elle ne s’arrêtait pas. Oui, elle était défoncée, Joint, c’était un peu son second prénom. Le premier ne pouvant nullement être détrôné. « Tu connais pas la dernière ? Son ex l’a plaqué pour sortir avec son meilleur ami. » Gloussements. Pourtant, Vodka ne réagit pas. Elle s’en fiche, elle ne prête pas attention à ces foutus potins qui circulaient un peu partout. Un peu trop, même. « En même temps, qui voudrait d’une fille pareille. Elle est tellement violente qu’elle les a tous fait fuir. » Là, Vodka s’arrête. Et tourne la tête vers la source de cette conversation très peu intellectuelle. Les étudiants présents semblent également ralentir, jeter un coup d’œil. Ils se demandent sûrement ce qui allait suivre, certains pariaient déjà. La blonde en question qui semblait avoir une dent contre Vodka, la regarde de cet air supérieur et hautain. « La pétasse se serait-elle reconnue ? Tu t’es encore faite sautée ? T’as brisé mon couple, sale chienne. » Et tout s’enchaîne.

Vodka la plaque violemment au mur, et personne n’ose s’interposer. Elle tremble presque de fureur, la jeune fille que tous avait persécuté. Et entre ses mains, le destin de celle qui avait fait déborder le vase. « Et qu’est-ce que tu vas me faire ? Me tuer avec ton poison ? » Elle ne savait plus son nom, peut-être ne l’avait-elle jamais su après tout. Mais cette fille était connue pour être un poison ambulant, tout en elle était toxique. Et elle, Vodka, la tenait à pleine main contre ce foutu mur. Pour lui prouver qu’elle n’était pas aussi invincible qu’elle pensait. Ou tout simplement parce qu’elle n’avait pas peur de ce don dévastateur. Elle n’avait jamais peur des conséquences. « Tu vas me choper le cou avec tes mains qui pourrissent ? Tu crois que t’auras le temps d’enlever tes gants ? » Vodka se fait méchante, menaçante. Elle hurlait, évacuait toute sa rage. Elle n’était pas celle que l’on croyait, paumée et arrogante. Elle n’était pas un jouet humain. Elle aussi était doté d’un don, et il n’était pas des moindres. Mais ça, personne n’y faisait attention. « Je peux te planter avant même que tu ne me touches. » Matérialisation d’un couteau dans la main droite de Vodka, dont elle tourne la lame vers la gorge de la jeune fille. « Ose me toucher. T’auras pas le temps de me voir crever que je t’aurais égorgé. » On aurait dû les séparer, assommer Vodka au pire des cas. Seulement, tout le monde restait muet de surprise. D’incompréhension. On la savait violente, bagarreuse. Mais, jamais, elle n’avait utilisé son don pour ce genre de choses. Et ils assistaient tous à une démonstration de ses facultés, dans ce couloir. Prête à tuer quelqu’un. C’était si facile, après tout, de pointer une lame sur cette nana. Vodka le savait, un simple geste, et c’en serait fini. « Tu crois que ta vie vaut mieux que la mienne ? Tu te crois intéressante peut-être ? T’es qu’un foutu toutou de ce groupe, ils se foutent tous de toi. Ils ont en rien à foutre de toi, tu le sais. C’est facile de te connaître, petite blonde écervelée. Cette situation te frustre tellement que tu te sens obligée de brutaliser ceux qui ne t’ont rien demandé. Tu crèves d’envie de leur prouver que t’es utile. Que t’es pas conne. Tu jubiles ? Ça te fait jouir de voir les pauvres gamins brûlés au visage par ta faute ? Je suis peut-être paumée comme tu le disais, mais ma vie aura toujours un sens. » Rictus mauvais sur les lèvres. « Qu’est-ce que ça fait d’être vierge et de hurler sur les toits que les plus beaux mecs sont passés dans ton lit ? » Tout le monde s’en doutait, il avait juste suffit que Vodka s’en mêle, pour faire éclater les hontes de chacun. « Traite-moi de pétasse autant que tu le veux, mais moi au moins, on peut me toucher. Tu sues le poison, t’es qu’un déchet humain, ma belle. » Les plus grands ravages sont très certainement causés les mots. Mais Vodka va plus loin, elle ne s’arrête pas aux blessures des paroles. Elle lui saisit le menton de sa main libre, ose la toucher tandis qu’elle sent sa main brûler. La demoiselle lui relève la tête, pour la forcer à la regarder droit dans les yeux. Et là, elle plante vivement le couteau dans le mur, à côté de ce visage qui se veut angélique. Ce simple geste suffit à faire disparaître l’arme. Il suffit également à faire perler les larmes du prédateur devenu victime.

Au final, Vodka avait laissé la pauvre blonde s’écrouler au sol tandis qu’elle tournait les talents. Or, elle n’eut pas le temps d’aller bien loin car on lui avait saisi vivement le bras pour la forcer à se retourner. Et lui administrer une magnifique claque. Muette de stupeur, elle avait porté sa main intacte à sa joue brûlante, regardant médusée Ethan fulminer. « Mais qu’est-ce que t’as branlé, putain ! » Ce n’était pas une question, seulement un cri de frustration. De désespéré. Et Vodka ne bronchait pas, ne disait pas un mot. Il ne l’écouterait pas, de toute manière. « On est pas dans tes fichus livres, Vod ! T’es pas l’héroïne de ton univers, on va pas t’acclamer pour ce que tu viens de faire. » Il l’observait, elle, la fille qu’il avait trahi. « Tu sais dans quel merdier tu viens de te mettre, hein ? Tu t’en doutais depuis le début, c’est ça ? Fais chier, bordel. » Il passa sa main dans ses beaux cheveux bruns, un geste dont Vodka avait rêvé de faire mille fois auparavant. Sa main finit pas aller exploser le casier d’à côté qui n’avait pourtant rien demandé. La jeune fille soutint son regard, de celui qui l’avait abandonné. Il avait été son meilleur ami, il la connaissait si bien. Elle avait omit l’erreur de l’aimer. Jamais rien ne serait comme avant, il devait le savoir. Doucement, de sa main valide, elle dessina le contour de la mâchoire du jeune homme. Ethan frémit, mais ne brisa pas le silence. Alors Vodka se pencha sur le côté et lui déposa un baiser sur joue. Et partit.

Le jour-même, Vodka s’était faite virer de Stallone. Luam avait été terriblement déçu, blessé. Le lendemain, elle était partie pour l’Irlande, son pays natal.

J’ai couru ... J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. Puis, j’ai couru encore.

T’as atterri à Aisling, loin des plages et des vagues de ta Californie. T’es revenue au point de départ, et tu ne montres aucun sentiment à cet égard. Tu sembles n’en avoir rien à faire, t’es comme une larme. Mais en toi, qu’est-ce que ça rumine. T’as plus Luam, t’as plus Ethan. T’as plus rien, et t’es là. À foirer ton examen final. Parce que tu t’en fichais tellement.

« VODKA ! Je t’ordonne de ramener ton cul de suite. » L’intéressée, perchée dans les haubans du bateau pirate des SPE, ne daigne même pas tourner la tête pour regarder celui qui l’avait interpellé. Les yeux fermés, tellement bien callée dans ces grands filets, elle sourit. « Flemme. » Lui parvint un fin sifflement de frustration. « Allez ! On a besoin de boire. T’veux pas faire apparaître un p’tit rhum ? » « J’sais pas. J’aurais quoi en échange ? » Vodka pivote sur le côté, se penche, sourit de malice à son interlocuteur. Celui-ci soupire, elle l’exaspère. Gentiment parlant. On l’apprécie Vodka, c’est un peu la bouteille ambulante de SPE, quand même. Il lui lance un sourire aguicheur. « Le droit de me casser les couilles à me battre sur Mario Kart. » Pour toute réponse, Vodka se sort une clope de son paquet de Philip Morris en piteux état de sa poche. Elle se l’allume, prend une taffe, puis se laisser descendre de son perchoir. La demoiselle relâche la fumée, et s’approche du jeune homme assis avec d’autres autour de leur table basse. « J’ai pas le temps mes alcoolos chéris. » Elle tend la main et une bouteille d’eau apparait dedans. Elle la pose sur la table. « Je vous laisse méditer sur les bienfaits d’Evian. » Vodka sourit, elle n’avait pas envie de céder. Pas aujourd’hui. Comme la plupart du temps, d’ailleurs. Puis, elle tapote le haut du crâne de celui qui l’avait tiré de son rêve éveillé. « Attention, ça rouille. » Et elle s’en va, un signe de la main dans le vide à leur attention tandis qu’elle quitte l’endroit.

ell

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wokety pokety wokety wack, abracadabradabranack

✔ Age : Majorité. ✔ Sexe : Avec plaisir. Je suis façonnée de façon à être une nana. ✔ Avatar : Nami, de One Piece. Il me fallait une rousse de dingue. ✔ Comment avez-vous connu le forum ? Je le connaissais depuis un moment, mais j’ai décidé de débarquer quand j’ai commencé à en entendre beaucoup parler. GAH, je lance une annonce (criducoeurouai), une Calli rousse flamboyante, ça dit quelque chose à quelqu’un ? ** /enmodejecherchedesamis/ ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Pt’être bien, on verra. 8D ✔ Autre chose ? LES ROUSSES SONT LES MEILLEURES. Ouai, je le clame haut et fort. Mouahahaha. /out/