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 They were kids that I once knew.

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Lucas&Nathan Strauss
They were kids that I once knew. Rangelem
Lucas&Nathan Strauss

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They were kids that I once knew. Vide
MessageSujet: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeMar 3 Jan - 15:29


We were victims of ourselves.
Maybe the children of a lesser god.

They were kids that I once knew. 2cqcz29 They were kids that I once knew. R9e4w2 They were kids that I once knew. 6sc9ye

✂ Surnom : "Luc, comme dans Star Wars." "Nat, mais le premer qui m'appelle Nathalie, j'le bute."
✂ Age : 16 ans, avec quinze minutes de différence.
✂ Année : 5ème année
✂ Année d'arrivée : 3ème année
✂ Classe : Aucune idée, tout sauf ELEM j'pense.


To the liar, to the honest.
Here we are at the start,
I can feel the beating of our hearts

« Je suis ta conscience… »

They were kids that I once knew. Vxd6xd


« Nathan, c’est mon faux jumeau. Et je l’aime beaucoup. Biologiquement parlant, il est plus jeune que moi, d’environ 1/4h, mais on s’en occupe pas. On fait la même taille.

Mon frère, il est cool. Un peu renfermé sur lui-même, mais aime bien parler, surtout pour raconter des bêtises, tout le temps. Il passe son temps à glisser des connotations sexuelles dans tout ce qu’il raconte, c’est assez gênant. Il parle mal, il est grossier, et assez cynique. Parfois ça me fait de la peine qu’il ait aussi peu foi dans notre monde, et qu’il le déteste autant. Mais, sans être altruiste, il s’entend bien avec les adolescents de notre âge. Il faut juste que ce soient des gens cool, et pas trop prise de tête, parce que je sais que Nathan n’aime ni les gens coincés et ennuyeux, ni les personnes collantes et surexcités pour un rien. Il est un peu paradoxal, parfois.

Je ne suis pas dupe. Mon frère, il se déteste tellement. Je ne peux pas dire qu’il change d’attitude quand je suis avec lui, parce qu’il n’est pas capable de cacher ses véritables émotions. Mais il se hait, et se détruit peu à peu en sachant tout à fait ce qu’il fait. Et, à la place de s’occuper de lui, de se sortir de là, il préfère m’aider. Mais moi je ne veux pas de lui, je n’en ai pas besoin. Je veux juste qu’il arrête tout ça. Il fume, tout le temps. Le soir, il m’embarque toujours à des soirées, parce qu’il veut à tout prix que je reste avec lui, mais il boit jusqu’à s’en faire vomir. Il n’y prend aucun plaisir. Et dès qu’il a vomi, il recommence. Oui, les urgences le connaissent bien pour ses comas éthyliques. Les joints en soirée, ce n’est pas assez pour lui. J’en ai jeté, des seringues, sans même chercher à savoir ce qu’il y avait dedans.

Il est borné. Quand il a un plan, une idée en tête, impossible de lui faire changer d’avis, et il va y aller jusqu’au bout. Je ne sais pas s’il existe quelqu’un capable de le raisonner. Sur ce point là, parait qu’on est pareils. Mais Nathan, c’est la mauvaise foi incarnée. Il n’avouera jamais qu’il a tort, ou déviera le sujet. Le dernier qu’on a eu, c’était avec la fille qui venait de quitter la chambre. Mon frère, il couche n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui. C’est exaspérant. Je ne sais même pas s’il se protège. Si ça se trouve, il a déjà une MST. Ce serait bien son genre, de vouloir ça, au fond. Et puis, il n’a jamais réellement aimé quelqu’un. Ou alors, il faisait en sorte que cela lui fasse le plus mal possible.

Nathan est colérique et bagarreur. En plus, il est même pas bon. Il a une grande gueule et provoque tout le monde à coup de sarcasmes et de petites phrases glissées par-ci par-là. Mais il s’en prend plein la tronche. Bien sur, il le fait exprès. Il se défend un peu, pour donner le change, mais il revient dans des états pas possibles. Il veut vraiment se détruire par tous mes moyens imaginables, et il creuse pour chercher de nouvelles possibilités, encore et encore. C’est juste parce qu’il est trop lâche pour le faire directement. Il n’est pas masochiste. C’est juste qu’il n’attend plus grand-chose de la vie, et qu’il est là juste pour veiller sur moi, comme si j’en avais besoin. Au fond, je suis pareil. »

________________________________________

« ... Et ton inconscience. »

They were kids that I once knew. Dlp2yc


« Lucas est le plus vieux de nous deux, mais il n’y a aucune différence de taille visible.

Lucas, il s’inquiète pour moi, tout le temps, mais jamais pour lui. Mais quand je dis qu’il s’inquiète, c’est pas il arrive vers moi en pleurant et en me suppliant d’arrêter. Non, lui il arrive parfois dans ma chambre et balance toutes mes affaires à la poubelle. Il s’énerve, il me dit qu’il faudrait peut-être que je me reprenne en main. Il me balance même des objets à la gueule quand il en a sous la main. On est violents dans la famille, moi j’vous l’dis. Et pourtant, si je n’étais pas là pour m’occuper de lui à chaque instant, il serait mort. C’est de la pure ingratitude.

Mon jumeau, il a un problème, mais je suis le seul à m’en rendre compte. C’est pas comme si nos parents s’étaient beaucoup occupés de nous en même temps. Mais Lucas, il sait jamais ce qu’il fait. Tout d’abord, il ne fait aucune distinction entre ce qui est bien et mal. Quand il était petit, et qu’il faisait des bêtises, il ne comprenait pas pourquoi il ne fallait pas le faire. Aucun des adultes qui s’occupaient de nous n’arrivait à la convaincre. Pas même moi. Alors, il a juste aucun sens commun, de ce qui est possible, et ce qui n’est pas possible. Moi, j’arrive juste à limiter les dégâts du coup. Parce que, Lucas, il fait ce dont il a envie, sans prendre en compte les conséquences. Il a une grosse marque de brulure sur le bras droit. C’est un jour où je faisais des nouilles à la maison. La plaque était brulante, je lui avais dit, il le savait, ça se voyait. Je me suis retourné, et je l’ai entendu hurler. Il avait mis son avant-bras droit sur la plaque.

J’vous jure, il ne réfléchit pas. Il ne sait jamais ce que ce qu’il fait va engendrer. C’est sur le coup, il veut le faire, il va le faire. En plus, il est borné. Souvent, les gens disent que c’est juste un excès de curiosité. Mais je l’ai déjà vu se pencher suffisamment au dessus de la rame de métro pour qu’il tombe à n’importe quel moment si je ne le rattrapais pas. Alors la curiosité, vous êtes sympa, mais passez une journée avec lui, et vous penserez plus la même chose une fois qu’il aura traversé une dizaine de fois au feu rouge alors que les voitures arrivent.

Lucas s’entend bien avec les adolescents, il est sociable et assez gentil. On dirait presqu’il est doux, parce qu’il est d’un naturel très calme. En fait, il est surtout très curieux. S’il a une question, il n’hésitera pas à la poser, quitte à gêner la personne. Comme il ne sait pas quelles questions sont jugées personnelles, il peut vous demander n’importe quoi. Il a aussi un franc-parler assez spécial. Mon jumeau peut être très désagréable, il s’est déjà attiré quelques ennuis à cause de ça. On a l’impression qu’il prend un petit air supérieur quand il parle, parce qu’il veut vous mettre mal à l’aise et qu’il se donne le droit de dire ce qu’il veut. En soi, c’est pas faux, mais quand on le connait, on sait juste que c’est parce qu’il n’y a aucune frontière entre le possible et l’impossible. Calvin, il veut tout faire, il peut tout faire. Mais au fond, c’est peut-être parce qu’il n’attend plus grand-chose de la vie, et qu’il est là juste pour veiller sur moi, comme si j’en avais besoin. Au fond, je suis pareil. »


A million little pieces.
We've broken in two
I stole it from you

They were kids that I once knew. Sqgk1h

Don : Métallumorphose.
✎ En détail : C'était le moyen que notre corps avait trouvé pour qu'on arrête de se faire du mal. Consciemment, ou inconsciemment, on souhaitait le blesser, et on le faisait, sans l'once d'un remords. Parce que, consciemment, ou inconsciemment, nous n'aimions pas assez cette vie pour en profiter pleinement. C'était le remède. Mais le corps, il a pas apprécié. Alors, quand on a tenté de se blesser, il s'est juste protégé de nous. Même lui, il cherche à nous faire comprendre que ce que nous faisons n'est pas la bonne solution. Il nous empêche parfois, en se métallisant, à des parties très précises du corps. C'est assez fascinant, il faut bien l'avouer, mais très frustrant. Parce que, quelque part, on serait mieux sans, et on ne comprend pas cette soudaine rébellion. Pourtant, c'est lui qui nous as permis d'arriver ici, et de rester ensemble, alors on lui en est reconnaissant.
✎ Maitrise : Médiocre, il faut bien le dire. C'est un peu quand il veut, où il veut, et pour ce qu'il veut. Je dirais qu'on approche les 20% de maitrise cependant, parce qu'on arrive parfois à métalliser des minuscules parties de notre corps, comme nos phalanges. La sensation est assez étrange. Sinon, parfois, quand il ne supporte pas de nous voir affliger tout ce mal, que l'on en soit conscient ou pas, il s'active pour se protéger, mais c'est très hasardeux.
✎ Lui & les ELEM : C'est notre classe, et on se demande vraiment pourquoi parfois. A part quelques personnes sympathiques, que des gens pédants et insupportables. On a eu du mal à s'y faire quand on y est entré. En fait, je crois qu'eux mêmes ne nous considèrent pas comme appartenant à leur classe.
✎ Lui & les SPE : Eux, ils sont tout le temps dans leur petit monde, et ça nous dérange pas. Ils sont cool et pas chiants pour la plupart, même s'ils ont des concepts un peu obscur parfois. Leur bateau est une vraie merveille à visiter.
✎ Lui et les PHY : Alors eux, on a beau les apprécier, en temps que Nathan qui parle, je leur confierai jamais Lucas, parce que c'est un coup à ne jamais le retrouver. Complètement surexcités, bruyants, ne sachant pas tenir en place cinq minutes, ils nous embarquent dans des trucs loufoques. Bon, on aime bien leur petit côté déconneur, mais à part ça, il faut pas les approcher de trop près.
✎ Lui et les PSY : C'est la classe qui nous ressemble le plus, et celle qui respire le calme. Bon, nous on fout pas grand chose, et, en temps que Lucas qui parle, le côté fêtard et parfois un peu extrême de Nathan n'est pas le bienvenu, mais on est assez tranquille, alors on s'entend généralement bien avec eux.


Long, long ago, in a place of hearts and ghosts.
Far, far away
In a land that time can't change


They were kids that I once knew. 9011yw

« A la naissance, on m’a traité de bâtard. J’ai vachement apprécié.
J’déconne, c’était ironique. C’est juste que les gens dans notre famille, ils sont un peu cons. Comme tout le monde quoi. Ils comprennent pas la définition de faux jumeaux. En même temps, avec tous leurs mangas qui leur montrent des faux jumeaux se ressemblant comme deux gouttes d’eau, pas étonnant. Donc, un petit cours de génétique. Les vrais jumeaux sont toujours de même sexe car il s’agit du même ovule à la base. Et eux se ressembleront vraiment. Les faux jumeaux partent de deux ovules différents. Ils peuvent donc être de même sexe ou de sexe différents, et ils vont se ressembler comme peuvent se ressembler des frères et sœurs normaux, donc plus ou moins approximativement. Il était donc normal qu’à la naissance, Nathan et moi, on se ressemble pas. Après, c’pas ma faute si notre mère a des origines marocaines, et si je possède plus de mélanine dans le corps que mon frère. »

« Nos parents ils étaient jamais là. Je ne savais même pas où ils étaient, et ce qu’ils faisaient dans la vie. Ils n’ont jamais voulu nous le dire. Pas faute à Lucas d’avoir essayé pourtant. Il a demandé, et redemandé à chaque fois qu’ils faisaient un saut rapide à la maison. Il s’est arrêté quand notre père lui en a mis une dans la gueule. Ca l’a calmé. A l’époque, j’étais pas conscient des problèmes de Lucas, alors j’étais clairement du côté du paternel. Il était chiant ce gosse, toujours à poser des questions, en plus il me parlait mal et j’aimais pas ses réponses franches. Je le frappais pas, mais je l’ignorais. Je rentrais pas avec lui à la maison. Personne l’aimait à l’école. Moi j’voulais devenir populaire, alors je faisais comme tout le monde. Rien à foutre si c’était mon frère. »

« Nathan, il a commencé à fumer en primaire. Je déconne même pas. En fait, personne l’aimait parce qu’il se la jouait trop, et ils venaient me voir pour se plaindre de ses bagarres. Il n’y avait pas marqué bureau des pleurs sur mon front pourtant. Enfin j’ai laissé passer, et j’approuvais. Les gens pensaient qu’on se détestait, mais on s’adorait, et c’étaient eux qu’on aimait pas. Qu’est ce qu’on leur mettait quand on rentrait chez nous. On arrivait, on posait nos cartables, on prenait notre gouter devant la télé, puis on partait jouer ensemble. Moi, je n’arrivais pas à comprendre ce qui posait problème dans mon attitude, mais il avait fini par accepter, et il ne me faisait plus la gueule comme au début. Bref, en tout cas, quand j’ai appris qu’il fumait, on était en CM2. Juste devant l’école, parce qu’il voulait que je le vois. On ne pouvait rien se cacher entre nous. Je l’ai claqué, devant tout le monde. Puis je suis parti, tandis qu’il est resté là, les yeux dans le vide. Je savais déjà que rien ne comptait plus au monde pour lui. »

« Il a fallu que Lucas arrive à l’hôpital pour que je me rende compte qu’il y avait un truc qui allait pas. Il a traversé au feu rouge à la sortie de l’école, après m’avoir claqué. Putain celle la je l’avais senti passé. Et je me sentais même pas coupable. Bon finalement je me suis mis en tête de le rattraper, qu’on rentre ensemble, comme d’habitude. Et je l’ai vu traversé au rouge et se faire renverser par une voiture. Alors les gens étaient là, à se dire qu’il avait pas fait attention, qu’il fallait plus de prévention routière blabla la connerie habituelle. Mais je sais qu’il avait vu la voiture, et qu’il n’est pas un putain de daltonien. En plus c’est pas la première fois qu’il me fait ce coup là. Je mets en route la plaque chauffante, je me retourne, il a sa main dessus. On prend le métro, il se penche tellement au dessus des rames qu’il manque de se prendre le tram dans la gueule ou de tomber. On rentre tous les deux à la maison, il traverse au rouge et c’est moi qui doit l’arrêter pour que la voiture le fauche pas. L’inconscience même, l’inconscience de ce qu’il dit, de ce qu’il fait. Sauf que je suis le seul à m’en apercevoir à croire que tous les autres sont aveugles, ou cons. Au choix. Bref, j’ai décidé d’arrêter de lui faire la gueule, et de l’aider. Parce que sinon, je n’aurais bientôt réellement aucune raison d’être là. »

« Le médecin a dit que j’avais de la chance parce que je m’en étais sorti indemne. Moi j’en avais rien à foutre. Je voulais m’assurer que Nathan allait bien, et c’était loin d’être le cas. Il sortait en cachette le soir quand j’étais au lit, et rentrait dans la nuit couvert de bleus et de blessures. Au collège, il trainait avec la mauvaise bande. Il était complètement con, Nathan. Qu’est ce qu’il voulait prouver au monde ? Qu’il était grand, indépendant ? Qu’on avait pas besoin de nos parents pour survivre ? Il se croyait grand ? Fallait pas oublier que c’était moi le plus âgé des deux. C’était à moi de veiller sur lui, et pas le contraire. C’était moi qui devait lui balancer ses clopes par la fenêtre, et pas lui qui devait me retenir de tomber dans l’escalier de la maison. Je le regardais toujours d’un air inquiet, au collège, tandis qu’il répondait insolemment, et récoltait punition sur punition. Il ne séchait jamais, ne se trouvait jamais bien loin de moi. Mais il me faisait agréablement profiter de la vue de sa décadence. »

« Lucas, tout le monde pense qu’il est calme, parce que, à part pour poser ses questions complètement indiscrètes et faire des choses complètement insensées, on ne l’entend pas beaucoup. Pourtant, c’est pas un ange. Déjà, au collège, il se ramasse des colles à n’en plus finir, car il parle mal aux profs, écrit sur les tables, décide de sortir en plein milieu de cours, enfin la totale. Et il le fait avec tellement d’innocence qu’ils pensent tous qu’il se fout royalement de leur gueule. Non, en fait c’est juste qu’il comprend pas pourquoi il faut pas le faire, alors il va continuer. Mais bon, à part ça, Lucas, il est doux hein ? Ben vous l’avez pas vu à la maison. Je crois qu’on avait treize ans lorsqu’il a complètement pété un plomb dans ma chambre. Il avait trouvé des seringues, et je suis entré dans ma piaule au même moment. Il a commencé à me hurler dessus en me balançant à la gueule tout ce qui lui passait par la main. En fait, au bout d’un moment, il visait même plus, il prenait juste des trucs pour les envoyer se fracasser n’importe où. Bien sûr, dans le processus, il s’est coupé avec un cutter qui trainait. Quand il a fini par se calmer, il est passé devant moi en levant le nez, en mode sortie théâtrale, et s’est pris un bout de la porte dans la gueule. Je n’ai pas ri. Je me sentais bien trop coupable pour ça. J’ai juste regardé l’étendue du désastre, avant d’aller m’allonger dans mon lit. »

« Quelqu’un a fini par venir nous voir. C’était une des voisines je crois. Elle passait toutes les semaines pendant deux mois, pour voir si on allait bien. Ensuite, on a eu la visite d’une femme. Il s’agissait de notre tante parait-il. Je l’avais jamais vu de ma vie, et Nathan non plus semble-t-il. Elle avait les yeux remplis de pitié, et j’ai pas du tout apprécié. Je comprenais pas pourquoi, mais je n’aimais pas ça. Et puis, y’a eu une autre dame qui est arrivée encore. Elle a commencé à nous raconter que nos parents étaient peut-être plus capables de s’occuper de nous, donc on allait surement partir d’ici pour aller avec d’autres parents. Bien sur, j’ai commencé à protester. La voisine, étrangement, s’est jointe à mon avis, pour affirmer qu’on se débrouillait bien. Alors la dame a dit qu’elle passerait nous voir régulièrement pour voir si on s’en sortait. J’ai regardé Nathan. J’ai vu la peur dans ses yeux. A ce moment, j’ai décidé qu’il y aurait un « nous ». »

« J’ai vu la meuf arriver, et j’ai senti qu’il fallait que je protège Lucas contre elle. Elle nous regardait comme si on avait fait quelque chose de mal. Et il était impensable que l’on quitte cette putain de maison. Ok, nos parents nous avait abandonnés comme de la merde, limite, ils nous auraient mis dans un carton c’était la même chose –sauf pour leur conscience-. Mais quand elle a commencé à débiter sa merde, j’ai compris. Alors, j’ai regardé Lucas. J’ai vu la peur dans ses yeux. A ce moment, j’ai décidé qu’il y aurait un « nous ». »

« Nous, on a fil me faisait des putains d’efforts. Avec Nathan, on a fait en sorte qu’on ne puisse pas nous séparer. On est devenus meilleurs à l’école. On s’aidait pour nos devoirs. En classe, on se prenait toujours autant de punitions, mais les profs n’avaient plus rien à dire sur nos notes. On pouvait pas tout améliorer non plus hein. Mais on s’entraidait vraiment. Je crois qu’on a jamais été aussi proches que pendant ces moments, où on se disait que chaque erreur pouvait couter notre lien. Il était plus fort que tout. Il était même plus fort que certaines conneries de Nathan. Oh bien sûr, cela ne l’empêchait pas de continuer à boire, à fumer et en plus il se trouvait n’importe quelle fille facile, souvent plus âgée que lui, pour les ramener ici. Autant dire qu’avec l’insonorisation inexistante des pièces, mon éducation sexuelle était faite. Il avait blanchi ses cheveux déjà platine et se les laissait pousser. Il avait l’air hypra cool mon frère, il faut bien l’avouer. »

« A partir de cet instant, j’ai fait encore plus attention à Lucas. Bizarrement, il s’est mis à faire moins de conneries, comme s’il se contrôlait. Il était plus occupé à s’assurer que je ne faisais rien de travers. Il ne piquait plu de colère, mais quand il était énervé contre moi, il me faisait bien la gueule. Y’a plein de trucs qui ont disparu dans ma chambre. Il a jeté des bouteilles entières d’alcool, des paquets de clopes neufs, et un peu de drogue qui trainait par-ci par-là. C’était pour préserver le « nous », alors je ne disais rien, je me contentais d’en racheter. Quand la vieille moche passait, je me retenais de lui faire un doigt d’honneur. Lucas me lançait des regards assassins, donc je me taisais. Je tenais trop à rester avec lui. Nous n’étions qu’un, et jamais je ne pourrais supporter qu’une conne décide de nous séparer. »

« Moi, je ne comprenais pas putain. Je ne comprenais plus. Pourquoi est-ce qu’on a du faire tant d’efforts rien que pour pouvoir rester ensemble ? On avait pas le droit, d’être tous les deux, et de vivre comme des frères ? Les autres le pouvaient, mais pas nous. Notre petit manège n’avait duré que quelques mois, et nous étions revenus à nos habitudes finalement. Après tout, pourquoi changer ? Et pourquoi je devais être éloigné de mon frère ? Juste parce que nos parents avaient décidé que l’on existait plus pour eux ? Ca ne suffisait pas qu’ils ne soient plus là, il fallait que l’on m’enlève la seule personne que j’aimais réellement. Je les haïssais. J’étais le grand frère, incapable de prendre soin de son benjamin. J’avais juste merdé sur toute la ligne. J’étais roulé en boule dans mon lit, sans comprendre. Quelque part, je maudissais tout le monde. Même nos parents, et ce pour la première fois. Peut-être, finalement, que si même eux ne voulaient pas nous voir, c’est qu’on ne méritait pas d’exister. Que l’on aurait jamais dû arriver ici. Et, à ce moment, j’ai compris ce que Nathan ressentait, et pourquoi il faisait ça. Ce dont je me souviens après, c’est d’être tombé, dans l’escalier. »

« J’ai pris ma tête dans mes mains, et j’ai maudit tout le monde. Pourquoi, sur cette putain de Terre, il était impossible que je puisse rester avec Lucas ? On avait pas déjà assez essuyé ensemble, comme merdes ? Les gens n’en avaient donc jamais assez de nous voir galérer, JUSTE pour qu’on puisse encore se dire bonjour le lendemain ? Moi j’en avais marre, de faire semblant que j’étais un adolescent model. Notre vie avait toujours bien marché, et c’était pas une sale conne qui allait en décider autrement. J’étais tellement énervé, que j’ai décidé de me faire shoot. J’ai pris ma seringue. Je voulais juste que ça s’arrête, je voulais continuer de croire qu’on resterait ensemble. Alors j‘ai enfoncé l’aiguille, lentement. Ça ne marchait pas. J’ai appuyé plus fort. Et l’aiguille s’est cassée. J’ai regardé mon bras, de plus près, choqué. Le bout de peau, couvert de traces de piqures rougeâtres, était devenu argenté, métallique. Mais je n’ai pas eu le temps de me poser de questions, car j’ai entendu un énorme fracas provenant de l’escalier. Je suis sorti en trombe de ma chambre, pour voir ce que j’avais redouté en plus de dix ans de conscience. Mon frère, inerte, en bras de l’escalier. J’ai descendu quatre à quatre les marches, complètement paniqué. Il avait dû heurté les marches la tête la première. C’est la première chose que j’ai vérifié. Mais, quand j’ai touché son crâne, il était aussi dur que le métal. Ses coudes et genoux aussi. Et il s’éveillait, normalement. Je ne comprenais vraiment plus rien. »

« Le lendemain, on a reçu une lettre. On avait un pouvoir spécial, et on nous proposait de rejoindre une école, avec des gens comme nous. J’ai croisé le regard de Nathan, et notre choix était déjà fait. C’était ça, ou des familles d’accueil différentes. On ne se reverrait plus jamais. Là-bas, on serait tous les deux, contre les autres, mais ensemble. Il a simplement acquiescé silencieusement, et on est parti faire nos valises. L’école s’occuperait de régler ça avec la vieille moche qui passait tout le temps pour nous pourrir l’existence. Je voulais juste me casser d’ici, avec mon jumeau. »

« On a mis une étiquette sur notre don. Métalumorphose. En fait, j’en avais carrément rien à carrer. Je n’avais plus réussi à faire de transformation depuis, et Lucas non plus. En plus, on arrivait en cours de cycle, au début de la troisième année. On avait aussi été catégorisés dans les « ELEM ». Et la première fois qu’on a mis les pieds dans notre classe, on s’est dit qu’on s’était trompé de salle. Puis j’ai regardé Lucas. Lucas m’a regardé. On s’est chacun brièvement demandé si on aurait pas mieux fait de se faire envoyer dans des familles. On a finalement pris notre courage à deux mains, et on est entré. »


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Dernière édition par Lucas&Nathan Strauss le Jeu 12 Jan - 15:33, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeMar 3 Jan - 21:29

Bonjour,

Nous demandons d'attendre un mois après la validation du dernier compte, en plus des 5 posts rps, pour créer un autre personnage. /o/
J'attends donc simplement de savoir que tu as bien pris connaissance de ça pour archiver ta fiche. Il suffira d'un mp pour que je la remonte et te propose des dons. :3
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Lucas&Nathan Strauss
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeMer 4 Jan - 9:43

Oui désolée c'est juste que j'étais trop pressée >.< No prob o/
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeMer 11 Jan - 17:37

je te remonte enfin. encore désolée du retard. ;;;

Alors, pourquoi pas métalumorphose ou illusion sensorielle ? /o/ ♥
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Lucas&Nathan Strauss
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeMer 11 Jan - 21:28

Métalumorphose, je viens de trouver un super lien en plus. *_______* <3
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeJeu 12 Jan - 0:05

Double post du mal, mais j'annonce que j'ai fiiiini ma fiiiiche <3 Voila, bonne lecture, hésite pas s'il ya des incohérences toussa :3
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Arthur N. Padraig
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MessageSujet: Re: They were kids that I once knew.   They were kids that I once knew. Icon_minitimeJeu 12 Jan - 19:27

    Des jumeaux voués à l'auto-destruction. Heureusement que leur don les protège.

    Tu es validée ! N'oublie pas d'envoyer ton secret par MP à Aelys ou Discord ♥.
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They were kids that I once knew.

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