Sadek Kharmaz

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Pyromane, jusqu'au fond des veines.

Surnom : Sadik, Tyran, Scar, Jafar, enfoiré de reubeu... On fait dans le poétique et l'original de cour de récré'. Age : 32 ans Profession : Professeur de... Biologie Ancienneté : Trois ans. Scolarité à Aurore d'ailleurs, pousse-toi. Situation amoureuse : .... HAHAHAHAHA. C'est une blague? Ancienne classe : Hum. Psy ou Elem, pour le coup.

Saro un re stimato, temuto ed amato

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Nessuno è meglio di me

"Tu n'es qu'une merde". Cette pensée des plus simples est la deuxième chose que l'on constate, quand on croise Sadek. Parce que la première, c'est sa prestance, douce illusion d'un homme d'une trentaine d'année, du genre qui ne se laisse pas faire. Malheureusement, croire qu'il ira potentiellement défendre la veuve et l'orphelin est bien stupide et inutile, puisqu'il lui suffit de l'ouvrir pour que la belle apparence laisse place à un sale type notoire, non dénué de caractère certes, mais qui est le premier à enfoncer le clou parce que ça fait mal, et que c'est bien fait pour la personne visée. Sans obligatoirement se prétendre meilleur que les autres, il semble clairement avoir une supériorité physique et intellectuelle, et se plaît à le rappeler au commun des mortels. Finalement si, il est persuadé d'être meilleur que les autres, et a de plus ou moins bons arguments en sa faveur pour ce faire.
Cela dit, le montrer par des remarques acerbes à la moindre erreur lui suffit, parce qu'il estime que la vantardise est pour les Sganarelles en culotte courte. C'est-à-dire sans aucun intérêt, et manquant affreusement de piquant et d'originalité. Bien sûr, c'est toujours plus amusant d'innover dans la méchanceté verbale et l'humour acide, ça impose le respect et ça désarme même les plus grandes gueules. Alors pourquoi se priver de voir ces dernières sans voix, spectacle ô combien jouissif?

Paradoxalement, notre bon marocain n'est pas du genre à favoriser les génies du coin, les roux ou les végétariens. À ses yeux, même un génie peut être le pire des cons, et s'en prendre à lui est bien trop facile. C'est plus amusant quand ça crépite, quand ça flambe, quand c'est l'incendie généralisé au cours d'un échange bouillant avec une personne pas forcément des plus intelligente, mais futée. Le genre qui arrive à décrypter les arguments avec soin, qui trouve les parades au plus vite, et qui renvoie la balle. De cette idée découle donc une tendance à vouloir rendre ses élèves non pas plus intelligents, mais plus cultivés, et à même de comprendre le monde qui les entoure, ceci permettant un meilleur développement de la pensée.
Mais, parce qu'avec Sadek, il y a toujours un "mais", il soumet ses élèves à une forte sélection, avec toute la splendeur de son antipathie. Il enfonce les élèves, ne veut que les forts et les résistants, ceux qui survivent et se battent un peu, les braves qui font face au Balrog qui leur fait face et les fixe avec un manque quasi-absolu de sympathie. Ses méthodes sont musclées, mais elles ont l'air de bien marcher, et il emmerde très profondément ceux qui les condamnent, parce que ce sont des faiblards niais dénués d'autorité et d'exigence envers une jeunesse décadente nécessitant un encadrement solide.

Voilà pourquoi, quand on en vient au relationnel, c'est tout de suite assez compliqué et fatiguant, avec Sadek. Entre lutte pour le pouvoir, tendances pyromanes et destructives intégrées, et une énergie fulgurante, difficile de savoir où donner de la tête, savoir où l'on se positionne dans son échelle d'estimation personnelle. Sadek se comporte en roi cruel, capable de plaisirs diaboliques et d'assassinats verbaux divers et variés. C'est le genre qui oscille entre l'enflure prenant son entourage pour une meute de clébards miteux, et le type le plus fidèle et aimant du monde. Bien qu'il le montre d'une manière tout à fait particulière, assez désagréable, et que tout dépende de son bon vouloir.
On ne peut pourtant pas remettre en doute son amour, tellement il est présent, étouffant. C'est un diable qui se plaît à craquer l'allumette après avoir laissé le gaz ouvert, une tempête difficilement supportable, qui accepte peu de choses et se montre capable de caprices impensables. Mais c'est un diable conquérant, qui a un goût prononcé pour la guerre et les défis. Dans toute son ambition, cette force viscérale qui le porte en permanence. Pas besoin d'exprimer ses sentiments pour qu'on les sente, tout en restant perturbé par un flot de doute et d'appréhension, avec la sensation de côtoyer la pire des bombes, celle qui explose sans que l'on sache jamais quand, ni pourquoi.
Et puis Sadek, c'est peut-être un caractère épouvantable, mais c'est aussi un être incroyablement protecteur quand il s'agit de la petite poignée d'êtres humains bien placés dans son estime. Sa petite sœur, Faiza, est en tête de liste et n'a encore jamais été détrônée. Aussi, Sadek se montre presque possessif avec elle, surtout si il lui arrive malheur. Si vous voyez un marocain d'1.88m entrain d'exploser la tronche d'un parfait inconnu en l'insultant en arabe, il y a donc fort à parier que c'est notre compère, en limite d'un beau sister complex.

"... Dommage que tu sois rousse."

It's the end of the world as we know it.

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✎ Don : Pyromorphose
✎ En détail : Tu vois La Torche? Ben voilà. Sauf que là, au lieu d'être un Blondie Johnny dragouilleur, c'est un reubeu emmerdeur.
✎ Maitrise : Pas totale, c'est sûr. Quand il s'énerve un bon coup, ça peut crépiter au bout des doigts, fumer à la pointe des cheveux... Mais c'est presque parfait, en fait. Déjà parce que son don le fait bander, et puis parce que merde, à Aurore, quand il contrôlait pas, c'était tellement chiant de cramer ses affaires par inadvertance. Alors il a bossé dessus comme un brave garçon pour affiner au maximum l'utilisation. Maintenant, dans ses bons moments, il peut juste rendre, par exemple, ses mains plus chaudes, et autres conneries du genre. Dans ses bons moments.
✎ Lui & le reste du monde : En toute honnêteté, les seules personnes pouvant gagner son respect sont les gens de caractère dont la tête lui revient. Ça aide quand ce sont des femmes, en général. Sinon, comment dire... La plupart des gens se croient malins, mais sont des abrutis finis et pédants qui feraient mieux de virer rapidement la poutre qu'ils ont dans l'œil et de se bouger le cul. En gros.

Promiscuous Boy

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L'ingiustizia è una mia gran' virtu

I don't give a damn
About my bad reputation

Joan Jett - Bad Reputation

Lorsqu'il avait rencontré sa petite sœur pour la première fois, Sadek avait six ans. Si, au même âge, d'autres enfants jalousaient facilement le bébé nouvellement arrivé, lui avait très vite développé une sorte de fascination pour la toute petite fille babillante. Déjà, il y avait cette chose brûlante en lui, cette force qui devait contrôler son esprit et sa vie. La nuit, quand Faiza pleurait, il se faisait gronder parce qu'il allait se lever pour s'occuper d'elle. Parfois, il lui donnait aussi à manger, et regardait ses parents s'en occuper. Pourtant, rien n'avait prédit une telle réaction. Ses parents n'avaient jamais eu à envier aux autres, leur premier enfant était une sorte d'idéal à leurs yeux. Sadek était sage, Sadek était intelligent - peut-être un peu trop pour son âge, ou alors était-ce la mauvaise idée de lui avoir appris en avance à lire, écrire, compter et calculer -, Sadek était un bel enfant, malgré son air grognon. Sadek ne demandait rien, mais ses parents lui passaient trop de choses. Du genre bien gâté, il aurait pu exploser en perdant sa place d'enfant unique, en ayant plus autant d'attention. Mais sa sœur avait été la dernière touche apportant toute la perfection à son univers, une sorte de petit bout d'étoile qui avait traversé son ciel et laissé un souvenir brillant dans son esprit.

Marocain, mais né à Londres dans une famille menée par un avocat international et une directrice d'édition, rien ne manquait, si ce n'est un père qui s'absentait régulièrement pour plusieurs jours. Rapidement, Sadek s'était senti comme le petit homme de la maison, qui se devait de défendre un peu sa famille, même si rien de particulier n'arrivait. Et surtout, il prenait Faiza en charge, alors qu'elle grandissait doucement, passait petit à petit à quatre pattes puis sur ses deux jambes, du babillage infantile incohérent aux semblants de discussion maladroite. Sadek avait déjà sauté une classe, à ce moment-là de sa vie, et impeccable dans son nouvel uniforme, il était paré pour la rentrée. Neuf ans et toutes ses dents, il commençait également à se montrer de plus en plus difficile. Entre ennui et agacement, il commençait petit à petit à avoir des problèmes relationnels, et s'en fichait royalement. De toute manière il était le prince, et Faiza était la princesse, seul ce monde à moitié inventé comptait, avec eux au centre et contre les autres.
Drôle d'idée que de s'inventer des ennemis, dans un besoin de tuer l'ennui.

Et puis un jour, ça avait brûlé, brûlé. C'était d'abord contenu en lui, et puis les flammes étaient ressorties, sauvages vagabondes nées d'une rage inutile. Sadek avait gagné, c'était lui le maître du monde de la cour de récré. En digne terreur de l'école, au caractère pourri du tyran en devenir, il voulait devenir le plus grand. Tout était une question d'honneur et de gloire, avec par dessus le besoin enfantin de satisfaire les parents. Ce qui n'avait pas été prévu, c'était la déclaration subite de son don, quand il avait neuf ans. Au cours d'un énième face à face avec les autres, en plein cours, il avait commencé à littéralement s'enflammer, sans pouvoir contrôler. Sa table noircit, ses cahiers brûlèrent en un instant, et n'arrivant pas vraiment à contrôler son don autant que sa colère, l'intensité grandit un peu plus. La classe avait été évacuée, mais lui avait gardé des traces de cet accident, des cicatrices sur l'ensemble du corps. Lorsque le contrôle se fit enfin, tout, absolument tout s'éteignit. Pendant deux semaines, il ne put retourner à l'école. Entre temps, la lettre fatidique était arrivée, celle qui expliquait tout. Pyromorphose, et un bracelet de protection en plus.
Depuis qu'il le portait, son don ne s'était plus déclaré. Mais il en avait marre, de cette tête lourde et douloureuse. C'était tout bonnement l'impression d'être prisonnier de son propre corps qui le dérangeait franchement, et il attendait. Il avait été convenu qu'il irait à Aurore, et durant les trois ans qui suivirent, Sadek s'appliqua à apprendre le français, pour s'y retrouver. Cependant, durant ce même temps, il avait réalisé qu'avec un don pareil, pas mal d'autres opportunités s'ouvraient à lui, en ce qui concernait les semblants de convictions qu'il commençait à avoir.

À Aurore, le cirque reprit de plus belle, avec sa domination rapide. Sadek était beau et il le savait. Sadek était un peu plus intelligent que la moyenne, et il le savait. Sadek était plus puissant, et il le savait. Alors, il mettait tout en œuvre pour s'imposer. Si il avait été à Iadviga, il aurait mal tourné. Mais à Aurore, c'était un roi, de ceux à qui on cède le passage dans le couloir, dans une soumission naturelle. Du genre entreprenant, il était parvenu assez rapidement à obtenir pas mal de choses, à éjecter les "anciens" de leur trône, pour prendre la place et la garder jusqu'au bout. Difficile à suivre, ses relations se faisaient de plus en plus chaotiques et explosives. Le pire, c'était sans doute qu'il aimait ça, que ce soit un incendie imprévisible, que ça foute la merde d'un bout à l'autre, qu'il y ait de l'affrontement. Belliqueux caché au grand jour, c'était sans peur qu'il se battait.
De toute manière, ça l'empêchait de penser au reste. Il voyait beaucoup moins sa famille, et voulait retourner à Londres. Comme un abruti, il ravalait son mal du pays, et grognait quand il était au Maroc, en été. Sa grand-mère tenait absolument à le caser avec la fille du voisin, dans ce gros cliché de la mamma arabe. Et puis il n'avait même pas de moyens de se fournir en alcool. Il fallait jouer le jeu, se donner un air respectable. C'était profondément agaçant.

Les seules choses que Sadek avait toujours vraiment respecté concernant sa religion, c'était de ne pas manger de porc et de faire le Ramadan. Pour le reste, il s'en fichait pas mal, et estimait dans un élan cartésien que ça ne tuerait jamais personne de toute manière, et que la religion, c'était juste comme de l'éducation civique, l'aspect libéral plus ou moins négligé. Aussi, la suite des évènements de sa vie fit pas mal de bruit. Ses études à Aurore achevées, il s'était dirigé vers la toxicologie, et avait fait ses études en Angleterre et en Allemagne. Histoire de bien mettre tous ses cours de langue à profit, il avait même continué sur sa lancée en allant travailler en Italie. Ayant laissé intacte l'image proprette qu'il avait au sein de sa famille, malgré tout son mauvais caractère et ses sales habitudes, il était une sorte de fierté, dans la continuité de la réussite parentale. Puis il avait rencontré Dalia. De toute sa vie, Faiza mise à part, il avait rarement autant estimé quelqu'un. Elle se jetait dans la tourmente avec le même plaisir que lui, et cette chose passionnelle qu'on dit éphémère persista. Enfin, il y avait une intensité à la mesure de ce qu'il voulait, un vrai bordel de sentiments, une masse désorganisée et bouillonnante. Toujours à se jeter pour mieux se chercher, dans une adrénaline permanente, ils avaient fini par mettre leurs plus beaux habits, et faire savoir au reste du monde qu'ils seraient liés pour le meilleur et pour le pire.
Le pire, c'était justement eux-même.

Sadek était à nouveau prisonnier. Ce putain de mauvais sort le collait, alors qu'il se libérait pour retrouver ses habitudes sauvages, et cette brutalité condescendante qui constituait son être. Une vraie bête hurlante en lui qui, n'ayant pas de prise sur Faiza, s'accrochait à Dalia. Toujours plus présent, plus étouffant avec sa passion, le général voulait qu'il aime jusqu'à la haine. Chacun finit par se battre pour sa survit autant que celle de l'autre, mais en s'y prenant à l'envers. Finalement, l'ensemble épuisé ne tint plus, et la séparation leur sembla être la solution la plus saine. Le divorce fut fait rapidement, et sans histoire, curieusement. Jusqu'au bout, ils eurent le cran de rester égal à eux-même, et de se comporter comme au premier jour.
Dans le même temps, au centre de recherches où il travaillait, il avait eu vent des soucis d'une mère de famille, dont l'un des enfants avait également développé un don. Le problème était de savoir où l'envoyer, et Aisling fut jetée sur le tapis. Alors, l'idée la plus stupide du monde s'infiltra dans l'esprit de Sadek. Cette école, il la connaissait, comme tout bon détenteur de don, pour être une vraie poubelle. Et si, pour aller prendre l'air ailleurs, il n'allait pas tenter d'y remettre de l'ordre?

* * *

Citation :

Mon chaton,
je ne te pensais pas comme ça. Un vilain petit secret qui ronge, tu connais cela n'est-ce pas ? Bien sur, ceci est une question rhétorique. Je crois que tu l'as compris, je connais ton secret. Il serait vraiment dommage que je sois obligé de le révéler à tout le monde, n'est ce pas ? Alors que dirais-tu d'un petit jeu ? Un petit "cap ou pas cap", ça te dit ? Suis-je bête ; tu n'as pas le choix de toute façon !
Attends donc un nouveau mot doux de ma part pour remplir ton défi !

Avec tout mon amour,
Discord.

Sale pute, va. Sadek crache sur ta famille, il a pas peur des insectes de ton espèce. Limite, tout ce cirque l'amuse. De toute manière, il s'en fiche autant qu'il en est agacé, tout dépend de l'humeur du jour.
De toute façon, avant Discord, Sadek a prit soin de bien fouetter verbalement les élèves. Au moins, ça peut leur faire une préparation mentale.

J'aime la nature, je vis tout nu...

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Y en a qui montrent leur figure, moi c'est le trou d'mon...

Age : Sexe : Avatar : Xanxus - Katekyo Hitman Reborn Comment avez-vous connu le forum ? Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Autre chose ? Ludy lit Enfant Magazine.

Haanw. J'adore ! Mais Aisling n'est pas une poubelle, viens te battre si tu l'oses ! (et avoir Xanxus en avatar ne te sauvera pas). J'aurais bien aimé savoir ce qu'est devenue Faiza, si elle a développé un don et tout et tout, j'espère qu'on le saura en RP *^* .

Bref, je te (re)-souhaite la bienvenue sur Aisling et je te valide. Tu connais la chanson : n'oublie pas d'envoyer ton secret à Aelys ou Discord.
Bon jeu ♥ !