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 Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?

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Kyle MacNeil
Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Rangphy
Kyle MacNeil

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Age : 34


It's a kind of magic.
Age du personnage : 19
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Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Vide
MessageSujet: Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?   Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Icon_minitimeMer 30 Mar - 16:32

Kyle T. MacNeil, aka viktim of ze life.

.
Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue.
Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? 65
✂ Surnom : King (déchu mais bon. ça en jette quand même)
✂ Age : 19 ans
✂ Année : Huitième, c'te honte.
✂ Année d'arrivée : Première
✂ Classe : Physiques
C'est trop' injuste !

.
Pauvre petit Cailmero.

« Dégage. »
Kyle, c'est ce délicat personnage qui vous accueille toujours ou presque de la même manière. Il faut le comprendre : la plupart du temps, Kyle aime à rester tranquille. Et l'immersion d'une tierce personne dans ses moments de calmes signifie la fin de sa tranquillité.
« 'Fais chier. »
Kyle pourrait faire respecter ses idéaux de paix et de tranquillité s'il ne se comportait pas uniquement comme une larve amorphe à longueur de journée. Kyle pourrait se montrer impressionnant mais Kyle préfère de loin éviter les emmerdes. De toute manière, avec cette bande de zouaves chez les PHY, il en a à longueur de journée, des emmerdes. Alors en général, il évite de s'en attirer tout seul comme un grand. Aussi, et même si vous lui faites monumentalement chier (n'ayons pas peur des mots) ce qui, soit dit en passant, sera à 99% le cas, Kyle se contentera probablement de râler contre vous, contre lui, contre la vie qui s'acharne sur lui et contre votre voisin, son chien et leurs ancêtres sur dix générations, sûrement. Et pourtant, si cette salle de classe que vous convoitez tous les deux pour une petite sieste est trop petite pour deux flemmards, Kyle choisira sans hésiter... la fuite.
« J'me casse. »
L'étape trois, c'est en effet la retraite stratégique. Kyle est un gros adepte du "chacun pour sa pomme". Même si son adage se retrouve malmené par ses petits camarades de classe qu'il se retrouve souvent, bien malgré lui, à sortir des emmerdes. Il râle, il râle, mais ça ne l'empêche pas de faire de son mieux pour sauver la situation. En fait, il serait presque attachant s'il ne passait pas son temps... à râler pour un oui ou pour un non, tiens. Kyle, c'est un peu le vieux papy qui rêve de retraite au soleil avant l'âge, et sous-doué avec ça puisqu'il aurait dû finir ses études l'an passé. Kyle, on aime bien se foutre de sa gueule, même si en vrai, il ferait presque pitié. Presque.

Pourtant, il fut un temps où Kyle était différent. Ses "dégage" sonnaient comme un douloureux avertissement, ses "fais chier" prenaient plutôt les tons d'un "crève, connard", quant à ses "bon... j'me casse" on les aurait volontiers remplacés par des "c'est bon comme ça, ou t'en veux encore ?". Kyle était une brute, une vraie, le caïd de l'école, qui répondait aux profs, posait des punaises sur leur chaise (merci super-vitesse) et volait les pépitos saveur choco des plus jeunes. Et ouais. Comme ça. Et puis sans qu'on sache ni pourquoi ni comment, Kyle est devenu... ça. Cette chose, là. Informe et amorphe. Qui passe son temps à déambuler dans les couloirs tel un zombie à la lumière du jour, agrémentant ses passages de vagues "foutezmoilapaixbordeldemerdeuh", de "chieeer putaaaaain" et de "do want dodo. NOW". On a du mal à comprendre le changement, mais soi. Si ça lui fait plaisir. Ce ne sont pas ses ex-victimes qui vont s'en plaindre. Ex-victimes qui s'amusent volontiers à le rabaisser, maintenant que Kyle est inoffensif. Kyle, lui, n'y fait même pas attention. Peut-être qu'il s'en fout, d'être l'arroseur arrosé. Ou alors, c'est juste qu'il ne se rappelle même plus de qui il était le tortionnaire (en clair, votre tête ne lui revient pas.). La plupart des gens ont oublié, ou fait semblant d'oublier, qui était Kyle par le passé. Quant à ceux qui le regrettent, et bien... c'est probablement parce que le nouveau Kyle fait vraiment trop pitié, à jouer son blasé de la life à dix-neuf ans..
You have no equal. Everyone else is better.

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♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Vitesse sur-développée
✎ En détail : Voilà un pouvoir qui s'avère très utile pour jouer au pickpocket, poser des punaises sur la chaise du prof, ou même se battre (vous avez déjà essayé de parer un crochet du droit ou un high-kick lancé à la vitesse de l'éclair ? moi pas). Kyle étant très imaginatif, il a utilisé son pouvoir à diverses fins, pas toujours très louables, mais que voulez-vous ? Utiliser son pouvoir à des fins purement personnelles, c'est ce qui fait de vous un véritable bad boy ! Enfin, tout ça, c'est du passé. À présent, quand (si) Kyle utilise son pouvoir, c'est plutôt pour se faire la malle quand il sent venir les ennuis. Et au jeu du "courons pour sauver notre peau", Kyle est encore le boss. L'utilisation de son pouvoir est simple : il faut courir. Plus il est concentré, plus il va vite, et avec un peu d'entraînement, tout ça devient instinctif. À son paroxysme, la vitesse atteinte équivaut probablement à celle du son. Mais il faut de la concentration : imaginez que vous vous arrêtiez d'un coup par manque de concentration... on se mange le sol à une vitesse phénoménale et, euh comment dire ? Kyle n'est pas indestructible, loin de là. Ensuite, plus il court vite, plus il dépense d'énergie. Après, il a la dalle et juste une envie : dormir.
✎ Maitrise : Kyle a beaucoup, beaucoup utilisé son pouvoir pour s'amuser... mais s'il le maîtrisait parfaitement, il ne serait pas en huitième année à Aisling, n'est-ce pas. Kyle arrive relativement facilement à prendre de la vitesse, très rapidement. Il est capable de détaler plus vite que l'éclair en un quart de seconde. C'est simple : il est là, on cligne des yeux et, pouf ! parti. Comme s'il s'était téléporté. Mais ça, c'est quand Kyle est en grande forme. La plupart du temps, il a juste la méga flemme, parce que plus il court vite, plus il est fatigué. Du coup, Kyle n'utilise son pouvoir que s'il y est forcé. Je dirais même : si sa vie est en jeu. On comprend mieux pourquoi il a raté son examen final...
✎ Lui & les ELEM : *KING* Branleurs ! Oh, regardez-moi, je sais faire du feu ! C'est bien mon gars, moi aussi, on appelle ça un briquet. Non mais j'te jure, ils se croient au dessus de tout, tche ! *KYLE* Ouais. 'Sont un peu chiants.
✎ Lui & les SPE : *KING* Nos potes ! Avec eux, c'est toujours l'éclate. J'les adore ! *KYLE* Ouais. 'Sont plutôt cools.
✎ Lui et les PHY : *KING* Les meilleurs ! Franchement, je pouvais pas rêver mieux ! PHY RULZ, DEAL WITH IT ! Bwa ha ha ! *KYLE* Trop bruyants, trop collants, des aimants à emmerdes comme on en fait plus. Les gars, j'vous aime bien mais... LEAVE ME ALONE. PLEASE.
✎ Lui et les PSY : *KING* AU BÛCHER TAS D'HÉRÉTIQUES ! *KYLE* ... osef.
"So, this Irishman walks out of a bar..."

.
No, really, it can happen.

« - Ma mère, elle est cheloue. » Kyle, 8 ans.
    Un sac sur pattes, rempli de boîtes de conserve, de produits surgelés et de nourriture pour chien, dévalait la rue à toute vitesse. Arrivé au coin, il tourna et… se fracassa lamentablement contre le pavé. « OH ! Je suis désolé Kyle, je ne t’avais pas vu. Ça va, rien de cassé ? » Le gamin s’assit sur son derrière et se frotta l’arrière du crâne. « Non, ça va. J’suis solide moi, m’sieur. » Le voisin l’aida à se relever et à ramasser ses affaires. Heureusement, rien ne semblait fragile. Normal. Aucun produit frais. « Tu veux que je t’aide à porter ça jusque chez toi ? » Le rouquin leva les yeux et fixa l’homme d’un air critique. « Nan. J’suis solide, j’vous dit. » Il ajouta, avec un petit sourire en coin : « Faudrait commencer à trouver une autre excuse pour parler à ma mère. J’vais finir par croire que vous faites exprès d’me bousculer à chaque fois que j’ai un truc entre les bras. » Le voisin rougit. Kyle l’aimait bien, dans le fond, même s’il trouvait que rougir, c’était trop un truc de gonzesse. « Ah, non ! Ce n’est pas ce que tu crois… je suis désolé. » Kyle haussa les épaules : « Bah, t’façon j’sais pas ce que vous lui trouvez… elle est cheloue, ma mère. » Le sac sur pattes disparut au coin de la rue.

Kyle Teagan MacNeil, né le 20 janvier à Dublin, rouquin hyperactif, élevé par une mère dépressive… Voilà, les quelques mots que l’on pouvait dire sur Kyle alors qu’il vivait dans la ville de Cork. Plus tard, les voisins diront qu’on ne connaissait pas vraiment cet enfant. Qu’il était souriant, sympa, blagueur, mais pas franchement bavard, et qu’au fond, qui le connaissait vraiment ? Sa mère, peut-être. Et encore. Connaissait-elle vraiment son fils ? Ou vivait-elle dans son monde, à l’époque où son époux était encore vivant, époux dont elle ne cessait de parler à longueur de journée… ? Les commérages allèrent bon train, mais à l’époque où Kyle était gamin, personne n’aurait jamais pensé à critiquer de quelque manière que ce soit cet enfant et sa mère, si gentils et si serviables avec les autres.


« - Azy azy, chuis Flash ! » Kyle, 10 ans.
    « MAMAAAAN ! MAMAN REGARDE, J’AI DES SUPERS POUVOIRS ! » Ce matin-là, Kyle s’était levé, tôt. Il était descendu dans la cuisine, avait mis la table pour le petit déjeuner, avait fait le tour du quartier à vélo avant de jouer dans le jardin avec Rod, le chien, en attendant que sa mère se réveille. Une matinée banale, en somme, qui présageait déjà une journée comme les autres. Seulement, alors qu’il jouait à la balle avec son chien, quelque chose d’extraordinaire se produisit : à peine eut-il lancé le projectile, que Kyle sentit qu’il allait atterrir trop loin, de l’autre côté de la clôture. Il voulut courir pour le rattraper, et s’écrasa avec une vitesse phénoménale sur la clôture, défonçant au passage la haie de la voisine. « Oups. » Il se releva avec difficulté. Il avait mal partout mais heureusement, sa tête n’avait rien car il avait oublié d’enlever son casque à vélo. Il se retourna et… « oh la vaaache ! » un énorme trou. Dans la belle haie de la vieille MacPherson. Elle allait encore lui faire récurer les chiottes pour « lui apprendre la discipline » ! Kyle commença à paniquer, à sauter, à courir dans tous les sens et… se retrouva instantanément de l’autre côté du jardin. Ses jambes l’avaient porté tout seul. Il baissa le nez, cligna des yeux… et se précipita vers sa mère en hurlant.

Kyle exultait. Il était devenu, genre… exceptionnel. Mais sa mère ne semblait pas surprise. « Tu le savais, m’man ? » Elle sourit, sereine : « Je me doutais que quelque chose comme ça arriverait. Ton père était pareil. Tu lui ressembles de plus en plus », ajouta-t-elle avec tendresse en lui ébouriffant les cheveux. Kyle les applatit machinalement sur son crâne. Ils étaient un peu longs et la course leur avait donné une forme bizarre, à croire qu’il avait assisté au décollage d’une fusée. Il alla chercher des ciseaux et décida de les couper, chose qu’il réussit sans trop de dégâts. Il avait l’habitude de s’occuper de lui pour des petites choses comme ça, il ne fallait pas compter sur sa mère. Elle était toujours dans son monde. Et quand elle parlait, c’était pour parler de lui, ou dire qu’il lui ressemblait. Kyle prit la photo qui trônait dans la chambre de sa mère. Parfois, quand il savait qu’elle ne le voyait pas, il venait la voir. Il regarda tristement son père, grand, les yeux marrons, le regard rieur, presque enfantin… avec ses cheveux roux coupés court, la ressemblance était d’autant plus frappante. Kyle soupira. Il lui faudrait supporter d’autres remarques de sa mère lancées sur un ton rêveur… Il était si génial que ça, franchement ? D’après les souvenirs qu’il en avait, oui… Mais il n’avait que trois ans à l’époque de l’accident… c’était il y a cinq ans déjà. Kyle se demanda tout de même quel pouvoir il avait et si ça aurait pu le sauver.


« - Il paraît qu’il a frappé un prof. » Un élève.
    « Ta mère est une Sans ? Et il était dans quelle classe, ton père ? » Kyle leva les yeux de son bouquin de physique, auquel il ne comprenait, de toute manière, que dalle. Et voilà. Parlez une fois de vous à quelqu’un, et il se croyait en droit de connaître toute votre vie. « Quoi ? » Le garçon assis devant lui sourit bêtement : « Quoi, quoi ? C’est pas compliqué comme question, nan ? » Kyle fronça les sourcils et montra les dents, dans une très belle imitation de Rod, le chien de garde. « Ça te regarde, bouffon ? » Le garçon ricana, l’air pas le moins du monde impressionné. Kyle se leva. « Un abruti de PSY. » dit-il. Ni le garçon, ni aucune personne présente dans la classe ce jour-là ne sut jamais s’il parlait de son interlocuteur ou de son père. Le bureau de Kyle vola sur le côté, manquant d’écraser son voisin de table, et Kyle se jeta avec une vitesse impressionnante sur le pauvre gars, qui n’avait rien vu venir, et qui n’eut évidemment pas le temps de riposter quoi que ce soit, à part un long cri de douleur. Kyle se redressa en souriant méchamment. « Tu veux poser une autre question, peut-être ? » Derrière lui, les chuchotements allaient bon train : « Être nouveau, ça pardonne pas. Sérieux, tout le monde sait que Kyle est violent. Paraît qu’il a même frappé un prof, un jour. » Kyle se retourna pour leur adresser un sourire et les élèves se turent. Un sourire de démon. Voilà la seule image qu’ils gardèrent à l’esprit. Kyle sortit tandis que le professeur tentait de remettre un peu d’ordre. Qu’il le craigne. C’était parfait. Il ne se sentirait plus forcé de parler de sa famille, comme ça.

Au début, Kyle se sentait mal à l’aise à Aisling. Pourtant, il avait passé deux ans à attendre le jour de la rentrée. Les deux plus longues années de toute sa vie. Mais très vite il avait ressenti une certaine compétition entre les différentes classes. De la supériorité aussi, parfois carrément du mépris… Par chance, il avait atterri dans une classe sympa et décontractée, malheureusement elle traînait une bonne réputation de branleurs incapables bêtes comme leurs pieds. Et Kyle, avec ses résultats frôlant le zéro absolu, ne pouvait pas la démentir. Mais bon. Être à Aisling lui changeait les idées, avec sa mère dépressive et déprimante, même s’il s’inquiétait pas mal pour sa santé. Comment allait-elle se débrouiller sans lui, franchement ? Mais maman l’appelait régulièrement pour le rassurer, alors tout allait bien. Par contre, il devait souffrir à chaque fois des comparaisons avec son père, de plus en plus nombreuses. « Ton père n’était pas le meilleur de sa classe, tu sais ! Il devait beaucoup, beaucoup travailler pour être au niveau. Il avait souvent des ratés avec son pouvoir ! Ne t’en fais pas mon chéri, je suis sûre que tu seras aussi doué que lui, au final ! » Et toujours avec ce sourire, ce sourire qu’il décelait même dans sa voix. Arrête, maman. Sérieux. Il est mort. Alors arrête.


« - Mon peuple m’acclame ! » Kyle, 14 ans.
    « Ok, ok ! C’est bon, j’arrête ! » Un petit groupe d’élèves s’était rassemblé sur le toit. Certains regardaient la scène avec appréhension, d’autres ricanaient derrière Kyle. « Lâche-moi ! » gémit la pauvre victime. Le rouquin sourit d’un air mauvais : « Tu es sûr ? Tu veux vraiment que je te lâche ? » L’autre regarda en bas et se rappela qu’il était suspendu au-dessus du sol... cinq étages plus bas. « N-non ! » Kyle éclata de rire. « Vas-y, King ! » l’encouragèrent les autres. « Bon, d’accord. Je te lâche. » Le garçon qu’il tenait à bout de bras au dessus du vide hurla de peur. « C’est con, si t’étais un PHY, p’têt que t’aurais le pouvoir de voler ! » ricana Kyle en faisant durer le plaisir supplice. « Lâche-m… repose-moi sur le sol, s’il te plaît ! – Oh oh, écoutez ça ! Le p’tit PSY est poli ! » Les rires redoublèrent. Personne n’osait s’interposer, même ceux qui regardaient la scène avec dégoût. Pour Kyle, il n’y avait rien de tel qu’une petite démonstration de force afin de s’assurer la fidélité et le respect de ses sujets… et la crainte des autres. « Pitié ! » Le garçon, qui ne devait pas avoir treize ans, s’était mis à pleurer. Les camarades de Kyle éclatèrent de rire mais le visage de King se durcit. « Pitié ? PITIÉ ? » Les rires cessèrent immédiatement. Kyle tira le gamin vers lui, pas pour le sauver mais pour rapprocher son visage du sien. « Tu te fous de moi ? TU ME PRENDS POUR QUI, HEIN ? RÉPONDS ! » Le garçon continua de pleurnicher lamentablement. Kyle le jeta violemment à terre. Mais il ne s’arrêta pas là. Après avoir inspiré deux ou trois fois profondément comme pour se calmer, il se pencha et attrapa l’autre par le col de sa chemise. « La pitié, c’est pour les faibles. Est-ce que par hasard tu insinuerais que je suis faible ? – N… non ! – Tant mieux. Parce que je ne suis pas faible. Je suis Kyle MacNeil. Rappelle-t’en, la prochaine fois. » Il le lâcha tranquillement et se détourna, suivit par ses acolytes. « Retourne pleurer chez ta mère ! » lâcha l’un d’eux. « Thomas ? » Il rattrapa Kyle en quelques enjambées. « Ouais, King ? – Je t’ai pas sonné. – Euh… » Kyle le frappa à l’arrière de la tête : « Ça veut dire ta gueule. »

Kyle aimait bien qu’on l’acclame, mais il y avait des jours, comme ça, où il supportait très mal ceux qui le stalkaient à longueur de journée soi-disant parce qu’ils l’admiraient. Foutaises ! Personne ne l’admirait. Ils le craignaient, c’était différent. Et, plus que le respect, Kyle aimait susciter la peur auprès de ses « sujets ». Oui, ils étaient tous ses sujets. Car son ego était extrêmement sur-développé, à cette époque. Sa tête ne passait pas les portes des salles de classe, raison pour laquelle il séchait les cours, probablement… Ou alors, il se sentait tout simplement bien au dessus de tout ça, au dessus de tout. Suivre des cours pour maîtriser son pouvoir ? Ah ah, laissez-le rire. Ça, il le faisait très bien tout seul, il adorait les « travaux pratiques », d’ailleurs. Quant aux autres matières… un roi n’avait pas besoin d’être très intelligent pour régner. La preuve, il était là. Et il en était fier. On se plaquait contre les murs pour le laisser passer, on faisait ses devoirs à sa place et on lui filait son goûter. En fait, on faisait tout ce qu'il voulait, parce qu'on avait peur de lui. Et Kyle aimait ça. Kyle aimait intimider, surtout par la force, et personne n'osait rivaliser avec lui. Des tas de rumeurs couraient à son sujet, parfois vraies, parfois fausses, mais peu importait, elles ne faisaient que le conforter dans sa position de chef suprême d'Aisling. Les enseignants avaient bien tenté de le calmer, mais rien ne semblait pouvoir l'effrayer, alors on avait laissé tomber. On faisait comme si de rien n'était.. et tout cela ne faisait qu'enfler encore et encore l'ego déjà bien grand de Kyle MacNeil, le King d'Aisling. Il semblait qu'il faille une bonne prise de conscience pour mettre un terme à son règne.


« - Je ne suis PAS mon père. »
    Pendant longtemps, Kyle avait souffert de se voir sans cesse comparé à son père. Si encore sa mère s'en était servi pour le dénigrer... mais non, elle ne cessait de lui dire qu'il lui ressemblait de plus en plus. Venant de sa part, c'était sûrement un compliment, mais pour Kyle c'était l'effet inverse. Il n'était PAS son père : son père était un PSY, son père était intelligent, son père avait d'excellentes notes à Aisling, son père avait des tas d'amis, il était apprécié de tous, élèves comme professeurs, son père était gentil, son père était charmant, son père était mort dans un accident de voiture et PSY ou pas, il n'avait rien pu faire. Son père les avait abandonné, sa mère et lui. Sa mère, dépressive sombrant dans une douce folie. Lui, délinquant sombrant de plus en plus dans la violence. C'était devenu une solution à tout. Il suffisait de cogner pour obtenir ce que l'on voulait. Que ce type se taise. Que cet autre lui donne son argent. Que celui-ci fasse sa rédaction d'histoire à sa place. Que celui-là... que celui-là souffre juste parce que sa tête ne lui revenait pas. Tout, Kyle pouvait avoir absolument tout ce qu'il souhaitait.

Et pourtant, ce qu'il voulait réellement, personne n'était en mesure de le lui donner.


« - On dirait un mollusque. » Un professeur.
    « J'ai entendu dire que vous vous comportiez comme un vrai délinquant, avant. Si c'est le cas, la transformation est étonnante ! Parce que ce que je vois là, moi, ce n'est pas une racaille mais un véritable mollusque. » Le jeune professeur venait d'être transféré à Aisling. Des tas de rumeurs courraient au sujet de Kyle, des rumeurs qui s'apaiseraient à mesure que le temps passerait et qu'aucune explication réelle ne sortirait du lot. Les bavardages cesseraient, à mesure que le principal intéressé continuerait de se comporter ainsi, comme... comme un mollusque, oui. Au fil du temps, plus personne ne prêterait attention à ces ragots qui disaient que Kyle avait été effrayant, jadis. Certains essayeraient de le faire sortir de ses gonds, pour ne serait-ce qu'entre-apercevoir celui qu'il était auparavant, mais sans succès. Bientôt, plus personne ne croirait les rumeurs et on finrait par penser que la légende du King n'était qu'un bobard parmi tant d'autres, lancé par quelques élèves qui avaient trouvé amusant de lui coller une réputation complètement opposée à l'image qu'il donnait actuellement. « Est-ce que vous m'écoutez, MacNeil ? » Kyle leva les yeux. Il avait presque oublié le professeur. Il hocha vaguement la tête avant de s'effondrer sur le bureau pour un petit somme.

Personne ne savait ce qu'il s'était passé pendant l'été. Kyle lui-même n'en avait jamais parlé à qui que ce soit. Il avait débarqué à la rentrée l'air de rien. C'était comme si, du jour au lendemain, quelqu'un avait pris possession de son corps. Il avait cessé de frapper, de crier, de maltraiter, de terroriser, de ricaner, de se moquer, de défier l'autorité et même de sécher les cours. Même si, au vu de l'immeeeeense concentration dont il faisait preuve en classe, ça ne changeait pas grand-chose. Alors qu'il avait régné sur Aisling pendant près de trois ans, il était soudainement devenu mou, geignard et paresseux, et rien ne semblait pouvoir le sortir de sa torpeur. Pourquoi ? La raison était bien simple : parce que cela ne résultait de rien d'autre qu'un choix personnel. Les raisons de ce choix étaient obscures, bien sûr, mais sa volonté était inébranlable et personne, jamais, ne pourrait le faire changer d'avis. Il en avait décidé ainsi, et c'était peut-être la décision la plus sensée qu'il ait jamais prise. Même si personne, autour de lui, ne comprenait le pourquoi du comment.


« - Foutez-moi la paix, c'est tout. » Kyle, aujourd'hui.
    Tous les élèves étaient regroupés devant les panneaux d'affichage qui annonçaient les résultats des examens de septième année. Kyle profita de sa grand taille pour se hisser sur la pointe des pieds et regarder par dessus les autres. Il chercha vaguement son nom sur les listes, avant d'en repérer une autre, toute petite, en bas à droite. Il tenta de se faufiler jusqu'à elle mais on jouait des coudes tout autour de lui et il se trouva projeté hors de la foule. Il attendit qu'elle se dissipe un peu pour passer et regarder la liste minuscule intitulée "recalés". Une fille s'en détourna en se cachant le visage des yeux. « Bouhouhou ! À deux points près ! » dit-elle avant de partir en courant, en larmes. La réaction de Kyle se fit plus modérée. Il était largement au dessous de la moyenne attendue pour ces examens. Il soupira et se contenta d'un vague « 'Fais chier. » avant de prendre ses affaires et de rentrer chez lui pour les vacances d'été.

Quatre ans avaient passé depuis cette étrange transformation. Kyle était devenu un élève parmi tant d'autres, un PHY plus paresseux que la moyenne et surtout franchement rabat-joie. On l'appelait volontiers "papy" et les moqueries redoublaient depuis qu'il avait raté son examen final. Le voilà qui était repartit pour une huitième année, sous les regards méprisants, moqueurs ou juste franchement amusés des autres élèves. Malgré les professeurs, qui tentaient de lui donner des coups de pied au cul à coups d'encouragements ou de menaces, parce qu'il fallait quand même qu'il réussisse, cette fois, Kyle semblait plus que motivé... à exploser son record d'heures de sommeil d'affilée.
Bull'

.
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EDIT : HIII. Je viens de voir que quelqu'un s'était déjà inscrit avec ce PV. Je suis un boulet.C'est grave docteur? Je continue ma fiche, ou le rôle est déjà réservé ?


Dernière édition par Kyle MacNeil le Dim 10 Avr - 10:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?   Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Icon_minitimeDim 3 Avr - 22:15

Le rôle n'est pas réservé même si quelqu'un d'autre a posté une fiche non-terminée. De plus la fiche de la deuxième personne vient d'être archivée je crois, donc bonne continuation pour la tienne ~
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Kyle MacNeil
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MessageSujet: Re: Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?   Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Icon_minitimeSam 9 Avr - 15:39

Bon, c'est un peu tout pourri je trouve, mais au moins je suis dans les temps o/
Fiche terminée ~
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MessageSujet: Re: Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?   Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Icon_minitimeMer 13 Avr - 18:11

Kyle *___*

Eh bien avec un tel mollusque en représentant, les PHY ont perdu de leur superbe, et c'est au tour des PSY de retrouver la place qu'il leur est due : ON TOP.
*tousse*
Ironie, le représentant PSY valide celui PHY. Eh eh. Je suis de service, m'en veux pas. Je ne vois rien à redire, ainsi, tu es validé ♥ N'oublie pas d'envoyer ton secret à Discord ou Aelys.
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MessageSujet: Re: Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ?   Kyle MacNeil ☆ who made you king of anything ? Icon_minitime

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