| | | Erez xxx Don't stop horror show inner darken. |  |
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 |  Sujet: Erez xxx Don't stop horror show inner darken.  Sam 15 Jan - 15:16 | |
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Dernière édition par Erez L. Salzmann le Jeu 27 Fév - 0:35, édité 13 fois |
| | | | ▬▬▬▬▬▬▬ Aelys E. O'BrienADMIN | Give me the chocolate and nobody gets hurt.
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Dim 16 Jan - 13:07 | |
| Bienvenue à Aisling ~Ne corromps pas les SPE, déjà qu'on sait pas bien quoi faire d'eux D:Je te propose le gambling (en enclenchant le Don, il est impossible de savoir quel pouvoir cela va enclencher, aussi bien le Don de force surhumaine que le maelström, le hasard total) ou bien le drain (aspirer l'énergie d'autre, héhé) tous les deux en SPE. |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Dim 16 Jan - 13:21 | |
| C'est vachement cruel comme choix.
Les SPE deviendront une armée de mini-Erez.
HASARD TOTAL, EREZ ATTAQUE PUANTEUR AHAHAHA
Erez : D8
Et bien, comme un cher élève chiant me l’a dit, gambling lui irait bien car il est tout aussi instable ~
Mais … alors il n’a aucune maîtrise de son Don à proprement parler ? Si à chaque fois c'est du hasard ... *Imagine un Erez qui veut attaquer quelqu'un et se transforme en pot de fleur.* |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Dim 16 Jan - 14:38 | |
| Alors, encore quelques questions si tu le permets n.n
Je voudrais savoir la limite d'utilisation par jour, si le Don ne peut pas tomber sur certains pouvoirs (Ca se peut on sait jamais ...), si Erez (vu qu'il est prof de PAD, histoire d'être crédible ...) contrôle Gambling et parvient à le déclencher quand il le souhaite ou si c'est un gros naze (loul) en ça n.n
Maintenant que j'y pense, ça me fait penser à l'attaque métronome de Togepi. |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Dim 16 Jan - 15:03 | |
| La limite d'utilisation, c'est selon la forme du détenteur je dirais /o/ Non sérieusement, je pense qu'il est évident qu'il ne peut pas activer son Don toutes les minutes, mais vu qu'il est un adulte il doit pouvoir l'utiliser plus d'une fois par jour (attention tout de même à la fatigue que cela peut entrainer) et savoir bien le maitriser maintenant. Il peut tomber sur tous les pouvoirs, sans exception (après c'est un autre problème pour contrôler le Don, quoi) |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Dim 16 Jan - 15:07 | |
| « He may lay the queen of spades. » « Il ne joue pas pour le respect. »
Don : Gambling.En détail : Don chiant mais intéressant. Vous voyez l’attaque métronome de Togepi ? Et bien c’est le même principe, lorsqu’Erez l’enclenche, il ne saura jamais à l’avance sur quel don il va tomber. Les avantages, ou plutôt le seul avantage, c’est qu’il peut utiliser tous les dons existants sur terre sans les avoir vus au préalable ou connus. Et pour ce qui est des ennuis … Ils sont multiples, surtout lorsqu’il était jeune, Erez n’avait aucun contrôle sur ce qu’il créait. Un tigre de Sibérie pouvait apparaître comme ça au milieu de la salle de cours, autant dire que c’était légèrement problématique. Pour lui, pour les élèves et pour le prof. C’est une pochette surprise ambulante.Maitrise : 9/10 (C’est un professeur de PAD tout de même … -1 car le pouvoir est hasardeux et que la perfection n’existe pas.) Loin d’avoir été encouragé par ses professeurs d’EPS et de PAD, il se forgea tout seul sans leur aide et parvint finalement à contenir son pouvoir. Il se spécialisa ensuite, étudiant minutieusement chaque don pour savoir à quoi s’attendre. Après une décennie, on peut dire qu’Erez est rôdé et contrôle Gambling. Il peut le déclencher deux fois d’affilée (car souvent il lui arrive une merde à la première) mais ne pourra pas l’utiliser avant quelques heures à cause du contrecoup. Il tente d’espacer (et s’améliorer) le plus possible pour pouvoir varier les démonstrations aux élèves sans s’effondrer en plein cours.Lui & les ELEM : Il n’aime pas vraiment leur prétention mais globalement il s’en fiche.Lui & les SPE : Il les considère un peu comme ses enfants.Lui et les PHY : Neutre.Lui et les PSY : Neutre.
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« While the memory of it fades. » « Mais ce n’est pas la forme de mon cœur. » « Qu’est-ce que tu fais Erez … ? N…non ! JE T’EN PRIE, NON ! NON ! AAAH ! AAAH ! NOOOOOOOOOOON ! »
Comme le Styx sous sa peau, il coule et découle, le sang de sa bouche.C’est un monstre, recraché des tripes de sa mère, l’intrus.
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Jérusalem, Israël || 1986
Le drapeau de David ondulait dans l’air, des vents chargés de cendres et d’odeurs infects le secouant, alimentant le feu qui consumait lentement le tissu. Les corps s’entassaient, les plus en dessous déjà entamés par les vers et la putréfaction. Deux yeux bleus enregistraient la scène, l’imprimant dans sa mémoire, comme gravée au fer rouge sur la longue toile des souvenirs. Inexorablement. Ô Jérusalem.
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Iadviga, Russie. Novembre || 1998
« Putain Salzmann, bouge-toi de faire fonctionner ton don là ! ON VA SE FAIRE BOUFFER LES COUILLES ! hurla le russe dans sa langue maternelle.- TA GUEULE TSEKHOV ! » répliqua Erez sans se retourner. Iadviga était bien digne de sa réputation. Ecole de rustres, où la violence et le sang appelaient les élèves en permanence. Parfois, il tenait plus du bagne que du pensionnat. La famille d’Erez, riche clan juif de Jérusalem, avait tenu à l’envoyer là-bas puisque la discipline était de fer et ils étaient garantis d’un résultat parfait. Hélas, le jeune homme persévérait dans la médiocrité ; son don était l’un des plus chiants existants, un calvaire total, une tare. Loin d’être un rebelle dans l’âme, Erez s’était depuis bien longtemps résigné à supporter l’ambiance lourde et sélective de Iadviga. S’il voulait s’en sortir il fallait faire profil bas et ne pas afficher ses idées révolutionnaires comme les autres bourrins. Le combat, il laissait ça aux idiots pressés de mourir, lui privilégiait la diplomatie en premier lieu. Mais pour l’instant … il prenait courageusement ses jambes à son cou pour fuir la horde de dernières années qui en voulaient à leur intégrité physique. Bah oui, les plus vieux s’exerçaient sur les plus jeunes. Elémentaire mon cher Watson. Galopant comme un dératé à travers les couloirs, suivi de près par son collègue, ils s’arrêtèrent derrière un mur. Allez, enclenche-toi enfoiré, allez. Maintenant ! Gambling ! Une gerbe de fleurs lui apparut dans les mains, odorantes et colorées. Tsekhov les regarda, dépité. « … Mais tu sers à rien, Salzmann ! Des fleurs ! Des putains de fleurs ! Tu veux pas aller leur offrir avec un sourire aussi ? Pauv’ naze ! »D’accord ça servait à rien, mais de là à l’insulter, il poussait un peu ce crétin. Une moue agita les lèvres du juif, lui enfonçant les fleurs dans la figure puisqu’il n’était pas content. C’était déjà un miracle que son don se soit déclenché lorsqu’il l’avait demandé. Tsekhov se dégagea des fleurs dans un grondement, allant pour se remettre à courir mais les dernières années les avaient déjà rejoints. Voilà, gagné. Ils s’en sortirent avec une vingtaine d’hématomes, divers plaies, égratignures et l’honneur de nouveau perdu en plus d’un amour-propre à lécher le sol. Tsekhov était SPE lui aussi, il détraquait les dons, ce qui n’arrangeait pas forcément la situation d’Erez. Mais aucun des deux n’avait abandonné leur espoir d’un jour maîtriser ce cadeau tombé du ciel. Comment avait-il découvert le sien ? L’histoire était assez simple, un palestinien venu de l’autre côté de Jérusalem tenta de le tuer au détour d’une rue lorsqu’il n’était âgé que de cinq ans. Lui, innocent enfant jouant avec un ballon dans l’allée, prit peur et figea l’assassin en pierre avant qu’il n’ait pu l’égorger. Sa famille, elle-même dotée de dons, fut définitivement convaincue qu’il était comme eux. Mais depuis, il ne répéta jamais cet exploit de changer un être en statue, tout ne fut qu’un enchaînement d’actions stupides et inutiles, inoffensifs. Et ses parents ne savaient pas à quel point la liste de pouvoirs sans intérêt était longue. Un jour, il se retrouva aussi touffu qu’un bison en rut, son père soupira simplement. Qu’avait-il fait au monde pour avoir un tel fils ? Bien, revenons en 1998 si vous le voulez bien. « Allez vas-y, pressa le russe au juif, impatient. - Non, j’ai pas envie de me retrouver à trois mètres du sol comme tout à l’heure, bougonna Erez. - Si on s’entraîne pas on y arrivera jamais ! grogna t-il. Allez ! - Tu me fais chier là ! » Le blanc, déjà décoloré et rasé sur les côtés à l’époque, s’éloigna un petit peu et fixa intensément la vitre devant lui. Allez, on se concentre. Gambling ? Youhou gambliiing ! Oh connard ! C’est drôle, tout devenait vachement grand autour de lui … Tsekhov enfouit ses mains dans son visage, manquant de hurler dans ses paumes. « … Je le crois pas, il s’est transformé en poisson rouge … »Le massacre. Le jeune homme alla récupérer la chose écailleuse avant qu’elle ne meure, la jetant dans le premier bassin venu. Il dû attendre une demi-heure avant qu’Erez ne reprenne sa forme humaine … tout nu dans l’eau à trois degrés. Il commençait sérieusement à en avoir marre de ce don de merde. Les professeurs ne lui servaient strictement à rien, ils ne faisaient que l’enfoncer chaque jour car il était incapable de se maîtriser. Mais il fallait croire que les profs étaient plus formés pour les décourager que les endurcir. Erez s’entraînait seul à présent, avec Tsekhov ou sans lui. A la base, il était son ami. Mais l’israélien avait une définition de l’amitié plus qu’erronée voire inexistante. Ils n’étaient attachés que par la misère et les études. Ses vraies relations demeuraient dans son pays, et seulement là-bas.« T’es vraiment nul Salzmann, je me demande ce que je fous avec toi parfois … »Revêtu d’une serviette que lui avait gracieusement donnée Tsekhov, il grelottait dans un coin de la chambre, le fusillant discrètement du regard. « C’est vrai quoi ! Tu sers à rien ! Ton don c’est de la merde, il apparaît que des trucs qui servent à rien, ou des catastrophes ! […] »Arrête de parler ducon. Arrête-toi. Tout de suite. Arrête. Tu m’énerves. Tu me chauffes. De ses yeux entrouverts, il diffusait tout le meurtre qu’il pouvait, une vague animalière lui hérissant la peau. Gambling.Une douleur insoutenable traversa ses mâchoires, il se crispa, plaquant soudainement ses mains contre ses tempes et se laissant tomber sur son matelas, les yeux exorbités sans que son colocataire ne le remarque. La souffrance le transcenda encore pendant quelques secondes puis elle retomba comme un soufflé, le laissant pantois et haletant. Il avait l’impression que sa bouche pesait trente kilos. Erez remua les lèvres, humectant sa lippe de sa langue. Celle-ci ripa sur une de ses canines…anormalement pointue et grande. Hum ? Intrigué, il fouina dans sa table de nuit à la recherche d’un miroir qu’il trouva en miettes tout au fond. Un petit morceau lui suffit pour voir que ses canines avaient pris quelques millimètres et s’étaient taillées en pointe … comme les vampires. L’image de ce connard d’Uzbevitch se pavanant avec son sourire carnassier le frappant. Alors, son don ne tombait pas que sur les faibles et les inutiles … ? Un rictus éclaira son visage, découvrant ses crocs tout frais. Son ‘ami’ continuait de parler sans se rendre compte qu’Erez rampait vers lui, prédateur et l’air dément. Lorsqu’il se retourna, il eut un petit sursaut et un vague mouvement de recul.« Eh mec qu’est-ce que tu fous là … ? Arrête de sourire comme ça t’es glauque ! ..E-..Erez ! Merde qu’est-ce tu fais !- Tu sais ce qu’on dit Vlad, articula le blanc avec lenteur, se léchant les lèvres avec envie. ‘Pourvu qu'il y ait des os, la chair repoussera.’ » Vlad Tsekhov écarquilla les yeux, entrouvrant la bouche. Il commença par crier, supplier, se débattre et résister, puis longuement hurler. Leurs ombres dansèrent à la flamme d’une bougie sur le mur, l’une d’elle prenant le dessus sur l’autre et l’attaquant à coups de mâchoires bestiales, impitoyables, du sang giclant sur les draps sombres. Oh rassurez-vous, Vlad ne mourut pas. Il était clair que lorsqu’on le retrouva, il y avait plus de sang dehors (Dans l’estomac d’Erez en somme.) que dedans, mais le malheureux fut rapidement pris en charge et évita la mort. Erez lui, devint un marginal et fut rapidement craint par les plus petits comme des plus grands. Le respect avait toujours un prix. De qui avait-il besoin au fond ?
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Jérusalem, Israël. || 2009
Expulsant la fumée toxique entre ses lèvres, le blanc écrasa sa cigarette dans le cendrier déposa au coin de son bureau. Son père et sa mère étaient morts il y a peu, pris dans un attentat au colis piégé, ils avaient été brûlés sur quatre-vingts pourcents du corps au dernier degré. Autant dire que c’était peine perdue depuis le départ, ils ne ressemblaient plus qu’à deux amas de chairs informes et puants. Dans le bureau de son feu père, qui faisait aussi office de salon privé, Shaniah était assise dans l’un des grands divans de son paternel. Il était fétichiste des divans, peut-être était-ce une tare congénitale chez les psychiatres … C’était une très belle femme rousse, grande et fine, l’air farouche et sauvage. Ce qu’elle était d’ailleurs, elle détestait se faire marcher sur les pieds. Ils s’étaient mariés en 2004, et leur rencontre avait été … assez comique. Elle se déroula à Tel-Aviv en 2002, Erez était encore dans ses études et il décida un soir d’aller à une soirée-étudiante dans la capitale. Tout se serait bien passé si un mec n’était pas venu lui chercher des puces sur le chemin, fidèle à lui-même il montra les crocs et lui dit poliment de dégager. L’homme s’entêta et avait commencé à l’insulter, le juif activa Gambling mais rien ne se produit et, il fallait le dire, il resta assez con. Le trouble-fête s’en alla ensuite en riant à gorge déployée, laissant Erez seul avec sa stupéfaction. Et si son don ne marchait plus ? En rage, il alla tout de même à cette « putain » de soirée et là, il la vit. Sur la piste, se déchaînant sur un tango endiablé avec plusieurs partenaires d’affilée. Lui qui ne savait même pas danser la macarena, il se sentit drôlement stupide sur le coup. La malchance fit qu’il tomba nez-à-nez avec elle et dû danser … Sauf qu’au lieu de se ridiculiser devant une centaine d’étudiants, il assura une valse suivi d’un tango avec sa future femme. Vol de talent. Son Gambling avait volé les capacités de l’autre tafiole. Ils firent plus connaissance au bar, quelques verres suffirent pour la sympathie s’installe, quelques heures seulement pour qu’ils couchent ensembles. Coup de foudre ? On aurait pu dire ça, ils étaient mariés depuis cinq ans et Shaniah avait accouché d’un fils qu’ils avaient nommé, d’un commun accord, Seth. Aujourd’hui il héritait de la riche demeure familiale et de leur fortune. Une des plus grandes d’Israël, son géniteur détenait une société banquière établie sur plusieurs continents, surtout aux Etats-Unis. Les années ne l’avaient certainement pas fait guérir, ni même son mariage, encore moins son fils. Au contraire, il était devenu d’autant plus jaloux, possessif, paranoïaque et dérangé. Il posa ses yeux bleus glacials sur Shaniah qui donnait le sein à Seth, en silence. Sa femme savait parfaitement à quel point il était atteint, elle l’avait maintes fois menacé de le quitter. Alors il se calmait quelques temps, puis le naturel revenait toujours au galop. Il les aimait, ce n’était pas ça le problème. Le problème, c’était lui, tout simplement. « Shaniah … » Lâcha t-il au bout d’un moment, pas de réponse. Elle l’ignorait, ils venaient tout juste de se disputer à propos de lui. Toujours lui. Erez fit la moue, dédaigneuse et mauvaise, pour cacher son désarmement face à la situation. Oui il était malade, mais que pouvait-il y faire au fond ? Se faire soigner ? Qu’ils rêvent, son père lui avait laissé un goût amer des psychiatres, très amer. L’israélien vida le cendrier dans la poubelle puis le replaça à cinq centimètres de chaque bord.Quelques semaines plus tard, Shaniah disparut. La première piste menait à une action palestinienne, kidnapping organisé par les musulmans. S’il était triste ? Le plus grand des empathes ne pourrait pas mesurer le fossé qu’on lui avait creusé à la place du coeur. On jugea bon de lui faire passer plusieurs examens psychologiques, qu’il passa sans ennuis si ce n’est une foule de rendez-vous énervants. Il obtint sa mutation en Irlande, à l’école des branleurs, enfin Aisling quoi. Il contacta la famille d’accueil la veille de son départ pour être sûr que tout soit prêt. La rentrée des classes approchait, l’emplissant d’une précoce lassitude.
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Aisling, Irlande. || 2010
Le pinceau étala la crème grise sur sa peau, séchant quelques minutes après sa pose. Erez s’observa dans le miroir, plissant les yeux, se rendant encore plus … psychopathe ? Son mètre quatre-vingt-dix sortit de la salle de bain et s’immobilisa au milieu de la chambre parfaitement rangée. Encore torse nu, on remarque –malgré les tatouages et le maquillage- une certaine maigreur. Les abdominaux étaient présents mais surmontés de côtes saillantes et soulignés de hanches apparentes. Les clavicules roulant sous sa peau, il attrapa une chemise dans son armoire et l’enfila silencieusement. Maigre mais lourd tout de même, allez vous prendre quatre-vingt cinq kilos sur la tête vous m’en direz des nouvelles. Erez vit que le vernis de son auriculaire droit était légèrement écaillé sur le côté, la solution fut radicale ; il dévernit tous ses doigts et se refit une manucure. Vu à l’heure où il s’était levé, cinq heures, il avait largement le temps de s’occuper de lui. Ce week-end il irait voir Seth, songeait-il. Pour l’instant, il allait apprendre à ces sales petits jeunes à se bouger le cul. Ah oui, dans tout ça, j’avais oublié de vous dire que c’était pas une blague ; Erez est bien professeur de PAD. Oui, vous avez raison de crier d’horreur. Prof sévère mais juste, exigeant mais patient, dur mais compréhensif. S’il vous donnait un coup de pied au cul, aussi bien mental que physique, ce n’était pas pour vous démotiver mais pour vous pousser à aller plus loin. Si lui l’avait fait, vous pouvez le faire. Erez détestait le défaitisme, après tout ce qu’il avait dû baver et essuyer pour en arriver là. Il faisait peur, il impressionnait, il était sec et froid, mais c’était un excellent enseignant. Un peu déroutant au début avec ses paroles cinglantes et injonctives, son allure de loup et de sociopathe. Mais globalement, Aisling s’y était fait, ou pas. Il venait à peine d’arriver et n’avait pas cherché à se sociabiliser plus que ça, insensible comme hermétique au monde qui l’entourait. Cependant, cela n’avait pas empêché certains étudiants à parler à Erez, faire de lui leur psychologue personnel ou confident. Un homme neutre et qui ne vous juge pas, ne vous donne pas de grandes leçons de morale à la con, mine de rien ça aidait et ça soulageait aussi. Il n’y avait pas plus discret et muet que le juif, les petits secrets étaient toujours bien gardés. Il suffisait d’avoir un peu de courage et aller vers lui. Sur le chemin, il salua brièvement ses collègues, toujours aussi imperméable et renfermé, n’accordant qu’un signe de tête aux élèves qui lui disaient bonjour. Il avait son premier cours de SPE de la journée exceptionnellement le matin. Son long manteau de cuir effleurait ses cuisses, on l’aurait presque confondu avec un mafieux tiens. Il entra dans la salle de PAD, se délesta gracieusement de sa veste, une heure en avance. Il s’assit derrière son bureau, ferma un moment les yeux puis les rouvrit. Sans une flammèche humaine au fond de ses prunelles d’eau.
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Dernière édition par Erez L. Salzmann le Jeu 27 Fév - 0:36, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Sam 29 Jan - 21:02 | |
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| | Sujet: Re: Erez xxx Don't stop horror show inner darken. Lun 31 Jan - 22:10 | |
| Bienvenue !
Je me permet un petit moment de kyattages intenses : hiii.
Voilà voilà. Enfin bref, je valide ta fiche, tout est bon. N'oublie pas d'envoyer ton secret par MP à Bonnie. Bon jeu ! |
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