" Pardon tu disais ? Je t’ai pas écouté… "

Tu as une vision du monde bien à toi. Des réflexions, des expressions. Une façon d’analyser l’univers qui t’entoure, de le critiquer. Comme si tu n’étais pas présent, comme si tu n’existais pas. Un simple observateur qui démontre ce qu’on refuse de voir, qui nous expose une réalité sur laquelle on ferme souvent les yeux. Une personne déjà trop mature sans doute. Tu ne t’oublies pas pourtant dans cette histoire. Tu es la, dans les lots que tu décris. Tu n’échappes pas à la règle, aux clichés. Tout le monde est concerné, toi le premier. Tu as tendances à banaliser les choses. C’est comme ça ? Très bien, tant pis. Tu acceptes tout, tu ne cherches pas plus loin. Tu as déjà ton avis sur la chose de toute manière, te faire changer d’avis n’est pas la chose la plus facile. On te croit souvent pessimiste, tu ne l’es pas vraiment, disons plutôt fataliste. Tout doit arriver un jour, si cela arrive, c’est qu’elles devaient arriver. Alors plutôt que de se prendre la tête inutilement, contentons nous d'hochez la tête, en faisant mine de comprendre. N’est ce pas plus simple ?

" Il y a encore des choses qui font que je suis moi. Ces choses là, j’les aime pas. J’ai pas besoin d’être quelqu’un. J’ai juste besoin d’eux. "

Le temps qui passe tu t’en fiches totalement, il passe, laissons le faire. La mort elle, arrivera quand elle arrivera, de toute manière on n’y passe tous un jour. Tu n’as pas peur de ces choses là, tu peux te blesser, ne pas prendre soin de toi. Cela ne te dérange pas. Pourquoi avoir peur de la mort, alors que l’abandon est bien plus terrifiant.
Tu ne veux qu’on te délaisse. Peur de la solitude, bien plus qu’autre chose.
Tu n’as pas vraiment de personnalité disons plutôt que tu ne la montres pas. Tu la caches car au fond tu as peur, peur que les gens ne t’aiment pas si tu leur montres le vrai toi. Alors tu fais tout, toujours pour être comme ils le voudraient. Pour leur plaire, pour qu’ils restent avec toi. Car tu ne veux les perdre, ces gens importants pour toi. Tu vis avec une crainte qui n’a pas lieu d’être. Tu remets en doute un peu tout, la moindre petite chose te fait douter de toi. Cela te mène à des crises de paranoïa, de jalousie. Alors tant pis pour les sacrifices que tu dois faire parfois, tant pis si tu ne dois pas tout dire, du moment qu’ils restent avec toi.

"C’est des habitudes, des gestes instinctifs, une rengaine monotone. Pourtant on continue."

Des habitudes tu en as, pas que des bonnes c’est certain. La cigarette, c’est immanquable. C’est presque rare de te voir sans. Comme sans bonbons. Tu en gardes toujours sur toi, car c’est fréquemment que tu oublis des repas, alors ça dépanne. Paquet de cigarette dans une poche, paquet de bonbon dans l’autre. Il ne manque plus qu’un dernier paquet. Un jeu de carte. Tu aimes jouer à ces jeux variés, seul moment ou tu oses inclure la notion de hasard. Tu es plutôt doué de tes mains, pas seulement pour battre les cartes où les manipuler. Mais aussi pour le dessin. Moyen d’expression que tu utilises souvent pour t’évader dans un imaginaire que seul toi connais. Tu aimes raconter des histoires aux gens, il t’arrive même de t’emporter, ce qui est chose rare. Tu as besoin de t’exprimer sur autre chose que toutes ces pensées qui remplissent ta tête. Dormir, ne te permet pas l’évasion que tu souhaites. Car tu dors très peu. Résultats, tu t’endors dans la journée, un peu partout, n’importe quand. Même en cours. Ce qui t’empêche de suivre. De toute manière ce n’est pas vraiment ta préoccupation première les cours. Ton avenir tu ne t’en soucis pas plus que ça.

"L’imaginaire n’est rien d’autre qu’une évasion.
Un endroit idéalisé dans lequel on se perd, histoire d’effacer un peu plus encore cette réalité qui nous dérange.
Un moyen de fuir, un échappatoire quotidien, un rendez vous pour certain.
J’en avais besoin de tout ça, comme une drogue, comme ces cigarettes qui ne quittent jamais ma poche, et qui meurt tour à tour au coin de ma bouche.
J’avais besoin de fuir ? Moi aussi …"

My name's James. Nan, pas james bond....

Pour comprendre James, connaitre sa vie et optionnellement ce qui l’entour. Il faut faire un détour par le restaurent familial. Le super et prestigieux Silver Fox. Voila le cadre de vie de James, un univers speed et commerçant. Pour un jeune flémard et inactif. Quoi de mieux. Non, nous parlons trop vite voyons. James est actif pendant le service. Il n’a pas vraiment le choix, sinon sa gueule en cuisine. Dans cet univers, un père et une mère bien sur. Mais surtout une sœur. Deux ans de moins, mais un caractère pourtant bien trempé. Ils ne se ressemblent mais cela ne leur empêche pas d’être plutôt liés. Oui, James et gaga de sa sœur, mais jamais il n’avouera cela ! Il se contente de jouer le grand frère protecteur de loin, même si il n’est pas vraiment crédible. Il faut dire qu’elle s’occupe un peu de tout, et puis elle est mature et plus grande que lui aussi. Tout ça, pousse les gens à croire que c’est elle l’ainée. C’est vexant. Maintenant qu’on a planté le décor on va pouvoir commencer…

Dans la cours de l’école, c’était moi le plus fort. Et je la défendais tout le temps. Bizarrement ça a vite changé. Et au final, j’avais une sœur qui tapait sur les autres pour moi et qui optionnellement me faisait des couettes. Dés qu’elle a su les faires, et qu’elle a comprit que ça marchait sur moi. Elle m’a pas lâché. Et moi, j’ai vite compris, qu’il ne fallait pas opposer de résistance. Ça c’était le début de mon enfance, rythmé par les bagarres de ma sœur pour moi et par l’affolement de mes parents dans le resto ou nous habitions. Une vie presque tranquille et nous on faisait presque pas d’histoires.

Nous avions tout l’étage du haut pour nous, de quoi ce sentir les rois du monde à huit ans. J’embarquais ma sœur dans des histoires variées, ou nous prenions soin de bien tout retourner. Pour rendre le tout plus crédible bien sur. Une invasion martienne ne se fait pas sans dommage voyons. Au début l’imagination sa passe. On est des gamins, alors on a le droit. Mais avec le temps, il semblerait que non. Je me devais d’être mature et d’assurer une partie des commandes. Je ne pense pas qu’ils m’ont rendu service, mais bon j’avais pas mon mot à dire il me semble. Et puis, j’avais droit à de l’argent en échange de mes super soirées à travailler. J’allais pas me plaindre. On comprend pas toute l’importance de ses morceaux de papier. Mais quand on voit que c’est ces mêmes choses qui permettent d’avoir ce qu’on veut. On comprend très vite qu’en avoir, c’est bien. On m’a trop reproché d’être tête en l’air, dans la lune. Cela a couté la vie a des assiettes, c’était donc néfaste. Pauvres assiettes. Vous ne vous rendez pas compte du crime que j’avais commit ! Le pire, c’était les verres. Enfin bref, la vaisselle doit surement être sacrée chez moi. Etait-ce chez les restaurateurs en général, ou simplement avec mes détraqués de parents que c’était ainsi. Je me pose encore la question.

Dans l’ensemble c’était un quotidien banal, plaisant. La routine a un coté presque rassurant, vous ne trouvez pas ? Les personnes défilent et pourtant c’est toujours la même rengaine. Ça devient un automatisme, on ne fait même plus attention. Habillage expresse le matin, avec parfois quelque cadeaux douteux de ma sœur. Je me souviens d’un pull rose a colle roulé une fois, et je l’ai mit. Je ne fais pas vraiment attention à mes vêtements de toute manière. Ni a mon alimentation. Je ne sais combien de repas elle a put me rappeler. C’est a partir de ce moment là, où les bonbons sont devenues les meilleurs amis de mes petites faim. Les cours, les bagarres et autres enfantillages. Et pour finir ? Le resto, on change de tenu, de rôle et on obéi. Je n’ai pas vraiment la mémoire des visages. Et même si je l’avais eu, retenir tout ce passage aurait été surhumain. Et puis entres les enfants de mon écoles qui bizarrement faisaient moins les fiers à coté des parents, et ceux qui picolent comme je ne sais quoi pour oublier la dureté de la vie. Il n’y a pas grand-chose à retenir, vraiment.

Moi non plus à vrai dire, j’avais pas grand-chose de particulier, rien de particulièrement notable. Hormis que mon sac bouffait mes livres… Ouais, c’était spécial, mais à chaque fois que je le chargeais trop, finissait par manquer des trucs. Je l’ai fait remarqué a ma mère, et bien sur quand on annonce que son sac et un grand livrivore. On nous croit généralement pas. J’eu droit a un « James, tu as décidément trop d’imagination ». J’étais pas bête non plus. Je savais pour une fois où j’avais mit mes affaires. Je devais en avoir le cœur net. Je n’appréciais pas vraiment le faite d’être traité de menteur, question d’ego. Et oui, déjà a douze ans. Ce sac, il me faisait peur. J’étais persuadé qu’il réclamait son alimentation quotidienne, essentiellement composé des mes cahiers de cours. Je devais savoir ce qui ce tramait dans l’estomac de ce cher sac. Pour ça, j’avais besoin d’un complice. Bruce, mon hamster, allait totalement faire l’affaire. Oui, j’étais si courageux, que j’envoyais un Hamster à ma place. De toute manière, j’étais trop grand moi. J’introduisis donc Bruce, mais bien vite, je ne l’ai plus vu. J’attendais, de longes minutes mêmes. Mais visiblement, mon sac aimait aussi les hamsters. Depuis, je n’ai plus eu d’animaux de compagnie. Et les justifications sur la disparition de l’animal sont encore officiellement inconnues. Avec le temps, j’ai appris que mon sac n’avait rien de vivant. Et que ce que j’introduisais dans mes poches et autres, était malgré tout là. Je n’eu pas le courage de vérifier, si un cadavre de rongeur se situait dans les profondeurs de mon sac….

J’avais alors compris que mes poches avaient un coté super pratique. Sans trop savoir comment. Je pouvais y loger plein de chose et de tout type différent. Je sais pas exactement quand, mais mes parents ont reçu une lettre au sujet de mes super poches. Ce que j’ai retenu de tout ça ? Elle allait enfin devoir admettre que j’avais pas mentis. On m’a expliqué que j’étais particulier. Ouais, j’avoue, j’en connais pas cinquante qui tue leur hamster comme ça. Ça les a un peu laissés sur le cul. Mais ils n’avaient pas trop le choix. Et puis au fur et a mesure, ça saouler pas mal ma mère de trouver des cahiers dans la machine à laver. Ça sali le linge, vilain James… A la rentré qu’a suivi, j’ai donc bousculé mes petites habitudes chéries, et j’ai débarqué à Aisling. J’ai pas eu trop de mal à m’habituer. Enfin, j’ai pas non plus cherché trop le contact. J’ai pas besoin d’être entouré par une multitude de gens. J’sais pas, je dois être une sorte d’accro au boulot. Pas niveau cours hein ? Je vous rassure. Non, c’est comme si cet univers, ce train de vie, j’pouvais pas m’en passer. Alors je me suis débrouillé pour me faire embaucher dés que j’ai put dans un des restaurants du lycée. Et c’était mieux comme ça, à l’école rien foutre en classe, s’endormir pour récupérer son sommeil. Et travailler le soir, Et quand on débarque à la maison pour les vacances ? Bah on continue dans cette lancée.

J’aurais peu être du continuer comme ça sans faire gaffes aux choses, aux gens qui m’entourent. Mais cette femme ce soir là, a retenu mon attention. Etais-ce mon coté gamine qui veux se montrer trop mature, ou bien cet univers illusoire que je transportais derrière moi qui lui on plus. Je ne sais pas. Je sais seulement que ce fut l’affaire de quelques semaines. Juste de quoi satisfaire un lot d’envie. Ça fait un an bientôt, je ne suis pas sur de m’en être remit. Sacré coup pour un gamin comme moi. Je n’avais jamais vraiment eu à m’attacher à quelqu’un. Et encore moins de devoir me défaire de cette personne. Quand j’y réfléchis, c’est surement de là que viens ma peur de la solitude. Cette peur d’être rejeté pour ce que je suis. Je garde donc mon imaginaire précieusement. Je publie mes textes mes dessins sur un site que j’entretiens. J’y rencontre parfois des gens particuliers, avec des rêves que je ne comprends pas.

Je suis bien trop terre a terre pour en avoir moi. Je préfère me noyer dans ces habitudes que je me force parfois à prendre. Histoire d’oublier certaine chose, et d’en simplifier d’autre.

Niu Merci.


Pour les fautes, je vais relire, là j'ai relu brièvement. C'est que j'ai pas fini. Me reste encore du caractère à écrire.

Je suppose que c'est même pas la peine de demander pour spé, vu la demande que vous avez. Je fini mon caractère et je pourrais choisir après ?

La prochaine fois mets un UC

Je te laisse finir ta fiche, pardon. Et je repasserai, je verrai si ou non je peux te proposer cette classe, comme pour tout le monde

Je suis désolé, je vais le mettre de suite, même si j'avoue que c'est un peu tard.

Merci beaucoup.

Pardon d'intervenir, mais :

Citation :

C'est que j'ai pas fini. Me reste encore du caractère à écrire.

Il est pourtant bien précisé qu'une fiche peut être postée seulement si le caractère est terminée, je devrais donc mettre tout de suite la fiche à la corbeille. Merci donc d'éditer le plus vite possible ~

Je m'excuse encore alors.


* non pas la poubelleeeee *


J'ai rajouté le paragraphe manquant. Et corrigé les fautes. Si il en reste ( et c'est surement le cas, même si je les vois pas) je m'excuse aussi pour ça.


Voila. Merci beaucoup.

On te fait attendre, pardon D:

Je te propose la distorsion de l'espace (en SPE, c'est pas beau la vie ?) ou l'attraction astrale en PHY (tu peux appeler qui tu veux, mort ou pas, sous forme astrale pour taper la discute. Haha.) Et je tiens à dire que Bonnie va lui faire les poches pour choper ses bonbons s'il est SPE. Voila.

Pour l'attente c'est rien du tout ♥



Les deux ont l'air vraiment super bien han x__x.

Je pourais en savoir plus sur le distortion de l'espace s'il vous plait?

( J'ai envie de prendre spe juste pour me faire faire les poche enfaite *w* )


EDIT: aprés explications par leif je vais prendre la distorsion de l'espace. ♥ Voila je me met a ma fiche dés demain.

D'solé du double post.


Juste pour dire que j'ai enfin fini ♥


J'espere que cela va aller è_é *sbaf*

Nia merci beaucoup ♥