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 Cross my heart and hope to die[Bonnie]

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Elizabeth A. McQueen
Sweet Little Nuisance
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Elizabeth A. McQueen

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MessageSujet: Cross my heart and hope to die[Bonnie]   Cross my heart and hope to die[Bonnie] Icon_minitimeJeu 15 Juil - 21:35

Cross my heart and hope to die[Bonnie] Miku52 Cross my heart and hope to die[Bonnie] Iconbo2..
Choosing my confessions
Trying to keep an eye on you
Like a hurt lost and blinded fool, fool
Oh no, I've said too much
(R.E.M)


De tout temps Queen n’avait pas réussit à ne s’entourer que d’amis. Bien au contraire même. Persuadée que tous lui devaient admiration et amour en toutes circonstances, la petite ne s’était pas gênée pour dominer, mépriser, accumuler les mauvaises blagues, se croyant tout permis, sans songer aux conséquences. Juste un songe au réveil difficile, lorsque les châteaux de cartes s’effondrent, lorsque la haine dans les regards apparaît, tandis que les mots doux distillés dans ses veines la détruisent peu à peu, et que la vérité s’infiltre en elle. Gamine esseulée et vulnérable, incapable de réagir face à la haine, aux déferlements de colère que sa naïveté a pu provoquer, après tout elle n’est pas cruelle, juste un peu trop fière, juste une gamine perdue dans un conte de fée, qui a eu le tort de croire aux princes charmants. Et les mensonges qui s’en vont, plus rien à quoi s’accrocher, si ce n’est une vérité douloureuse, l’indifférence d’un prince qu’elle avait crut aimer, la haine et le mépris dans ces yeux auxquels elle avait crut, la douleur dans son corps, juste une gamine vulnérable, abandonnée par ses courtisans, qui a force de dominer, de réclamer ce qu’elle lui croyait dut à force de douches forcés, de cris et de caprices, n’a su construire de véritables liens. Alors elle est seule la petite reine sur son trône brisée, seule livrée à la rancune du peuple, qui l’accueillera à présent, qui saura l’aimer mieux qu’elle a su les apprécier, comment reconstruire tout ce qui a été perdu, tout réapprendre, refaire peu à peu la vie qu’elle aurait espéré avoir. Comment pouvoir tendre une main après n’avoir été que mépris et hauteur, comment accepter sa chute, sa couronne brisée ? Et chercher à comprendre tout ces petits riens que les lient, ces sourires qu’elle ne sait saisir ni offrir, ces mains tendues, mais tout cela ne veut rien dire, un univers qu’elle ne comprend pas, seule, simplement seule avec ses mots qu’elle ne sait pas dire, à tout réclamer sans rien offrir en retour.

Alors, elle ne sait pas, et c’est insupportable, horripilante sensation, de n’être rien, juste un déchet, malgré les apparences qu’elle tente de garder, jouant toujours les fières sans que le cœur n’y soit, tremblant sous chaque regard qui la dépouille, sentant leurs yeux se poser sur sa couronne brisée, décelant l’imposture, pauvre mascarade dénuée de sens. Et observer avec jalousie les corps qui se serrent, les rires, la communion, observer sans comprendre leur bonheur n’était ce pas ce qu’elle avait cherché, ce en quoi elle avait crut, ce qu’il était censé lui offrir ? Lui et sa froideur, lui et ses mots durs, dont elle comprend enfin le sens, son prince qu’elle n’a jamais su saisir, ayant détourné ses yeux d’elle pour le regard d’une enchanteresse aux cheveux de feu, et elle haïssait leurs rires, leurs regards qu’elle ne pouvait comprendre, un pincement douloureux au corps, image de la complicité qu’il ne lui offrirait jamais.

Et elle était si fatiguée de feindre. De courir après une chimère qui à présent lui apparaissait dans toute sa vérité. Alors que pouvait-elle faire, si ce n’était une chose ? La plus dure. La plus impossible. Admettre sa défaite. Jamais elle ne l’aurait. Juste une gamine et ses rêves de grandeur brisés.

Avec agacement sa main serre l’objet contre elle, juste un de ses nombreux bijoux, qu’elle portait autrefois avec tant de fierté, symboles de sa royauté et de sa force, aux fils d’or brillants comme les rêves, comme l’espoir qui se brise, froid , froid. Et la froideur de la pierre bleutée dans sa main, juste un joyau de plus, qu’elle avait porté, aimé, une petite part d’elle, de la souveraine qu’elle avait été et ne serait plus.

Brise fraîche tandis qu’elle s’avance entre les branchages entremêlés, avant de s’arrêter subitement, apercevant enfin la lueur tant recherchée. Celle d’une tignasse rousse. Oh, elle avait cherché. Parcourus couloirs, escaliers, allées. Cependant, pas question de l’avouer. Fierté qui l’animait toujours, et pourtant il fallait faire ce pas, oublier l’humiliation qui lui tordait les entrailles, et sa fierté qui se rebellait. Abandonner, enfin, tandis qu’elle fixe la concernée, avant de prononcer.

-Tes cheveux sont horribles, je ne comprends vraiment pas comment Clyde peut les apprécier.

Non, toujours cette fierté qui l’anime, ces masquent qui collent à la peau. S’inventer des excuses, des détours.
Et rajouter d’un ton rapide, plus bas, comme une leçon tant de fois répétée à l’avance, en tendant subitement le bracelet.

-D’ailleurs, ce n’est pas cela qui va y arranger grand-chose. Enfin, ce sera déjà un peu mieux…

Et avancer, peu à peu.

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Aelys E. O'Brien
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MessageSujet: Re: Cross my heart and hope to die[Bonnie]   Cross my heart and hope to die[Bonnie] Icon_minitimeSam 7 Aoû - 19:53

Te faire attendre pour ca... pardon é__è
Cross my heart and hope to die[Bonnie] Iconbonniequeen Cross my heart and hope to die[Bonnie] Iconqueenbonnie

Nothing unusual, nothing strange. Close to nothing at all. The same old scenario, the same old rain. And there's no explosions here.
Then something unusual, something strange. Comes from nothing at all.
Amie • Damien Rice

▬ Tu gênes. Et tu es qui d’abord ? Et qu’est-ce que tu fais la ?
▬ J’attends de revenir chez moi.
▬ Pardon ?

D’un geste machinal, Aelys leva son poignet pour montrer le bracelet de protection brisé.

▬ Téléportation involontaire ?
▬ Mieux. Téléportation temporelle involontaire.
▬ Ah. Et tu peux attendre plus loin ?

Ou comment se faire gentiment envoyer balader.
Il fallait dire que ce n’était pas la première fois qu’Aelys atterrissait à cette période. La construction d’Aisling. A notre époque, on imagine un énorme chantier tout autour du manoir, avec les bâtiments tels que la bibliothèque ou le laboratoire s’élevant petit à petit pour former ce qui deviendra le campus que l’on connaissait maintenant. Une tripotée de détenteurs travaillant d’arrache pied pour ouvrir l’école le plus rapidement possible, tous plus motivés à l’idée les uns que les autres. Eh ben non.
Pour parler objectivement, c’était le bordel.
De la ou elle était, Aelys pouvait entendre les jacassements incessants de la future bibliothèque, qui ne trouvait apparemment pas son précieux bâtiment assez imposant et maudissant O’Sullivan de l’avoir obligé à se limiter à un nombre de pièce. Elle pouvait aussi apercevoir le chef de projet des serres s’invectiver contre des employés qui semblaient ne pas comprendre un traitre mot de ce qu’il racontait, ainsi que deux futurs professeurs (apparemment) qui bavardaient comme si de rien n’était, assis au bar fraichement achevée (oui, la plupart des constructions n’étaient pas terminées, mais le pub irlandais était déjà ouvert, que voulez-vous,) l’un racontait une anecdote en français et le second commentait en allemand. A se demander s’ils se comprenaient réellement. Bref, avant même la fin de sa construction, Aisling était déjà un charmant capharnaüm. Et Aelys avait atterri la, sans vraiment savoir quoi faire en attendant que son Don daigne s’activer pour la ramener à son époque.

Bon. Autant faire un petit tour, non ? Et ce foutu pouvoir à la con s'était activé une fois qu'elle s'était plutôt bien éloignée de l'ancien manoir, traversant un champs encore vierge, histoire d'atterrir une fois revenu à notre époque... au beau milieu du labyrinthe. Oh, joie.
Avec comme d'habitude, un mal de ventre combiné à un mal de crane qui allaient directement l'emmener au fond de son lit pour quelques jours. Oh, bonheur intense.
Et puis vous savez. C'est quand on croit qu'on ne peut pas y avoir pire. Que Queen apparait devant vos yeux. Oh, extase final.
Qu'allait encore lui inventer la célèbre reine de cœur pour gâcher encore un peu plus sa journée ? Une nouvelle tentative de plan machiavélique montée par ses soins pour s'assurer les futurs faveurs de Clyde par on ne sait quels moyens détournés ? Parfois, Queen se trouvait dans un dessin animé. Ou elle jouait le rôle de la méchante reine, superbe mais dédaigneuse et narcissique (Elles devraient formaient un club avec Storm, tiens.) A un détail près. Les méchantes ne tombaient pas amoureuses. Et la était le fond du problème.

▬ Tes cheveux sont horribles, je ne comprends vraiment pas comment Clyde peut les apprécier.

Classique. Parce que ses horreurs bleues étaient plus belles peut être ? Laissez la rire.
Cette haine farouche était stupide. Complètement stupide. Que ce soit l'inimité puérile d'Aelys ou l'animosité envieuse d'Elizabeth, tout cela était bête et enfantin. Parce que deux gamines réunies ne pouvaient rien donner de mature. Deux enfants jouant au même jeu, voulant avoir le même prince charmant, bien que celui-ci soit plutôt éloigné de l'image du vaillant chevalier classique. Et tout le monde le sait, les enfants sont égoïstes et ne savent pas partager. Les filles surtout. Alors elles se tirent dans les pattes, s'arrachent les cheveux, hurlent, et s'en vont pleurer dans les bras des autres pour se faire consoler et rassurer. Et ces demoiselles n'échappaient pas à la règle.

▬ Chacun ses gouts. C'est ce que je me répète toujours en voyant les tiens.

Puérile, complètement.
Mais Elizabeth ne l'écoutait apparemment pas. Elle lui tendait un objet, raide comme un piquet, sans lui accorder le moindre regard. Un bracelet. Superbe, sans l'ombre d'un doute. Inabordable, très surement. Et elle lui tendait. Sur le coup, le cerveau d'Aelys ne comprit pas ce que Queen voulait. Il y avait trop de contradictions dans la scène pour qu'elle ne saisisse quoi que ce soit.

▬ Il est. Euh. Empoisonné ? Piégé ? Maudit ? Son but, c'est de me faire mourir tout de suite après l'avoir mis ou de me bouffer petit à petit histoire de rendre ca plus délectable ?

Excusez la, mais la, tout de suite, elle ne pensait qu'à la pomme de Blanche-Neige. Cadeau empoisonné. Ce ne pouvait être que ca, il ne fallait pas douter. Depuis quand la grande Elizabeth McQueen offrait ses précieux trésors à des manants comme elle ? Si l'Élémentaire commençait à faire dans la charité, le monde devait aller bien mal. Ou peut être qu'elle était dans une sorte de programme spécial pour remédier à sa mégalomanie chronique, et entrait dans la phase de demandes d'excuses, et... Dans une autre galaxie peut être. Non, il y avait vraiment quelque chose derrière tout ca. L'idée même que cela soit fait pour établir une sorte de paix ne lui avait même pas traversé l'esprit. La fierté de McQueen était trop grande, ayant atteint un stade de non-retour, n'est-ce pas ? Elle n'avait pas, elle ne pouvait pas avoir grandi. Leur guerre d'enfants terribles devait rester telle qu'elle avait toujours été, c'était devenue une habitude, une sorte de tradition qui se renouvelait chaque année. Queen était l'éternelle rivale, la victime toute désignée quand il était question de fourberie. Histoire de voir son beau visage déformé par la haine. Avant que cette dernière ne se venge en beauté, les enfermant toutes les deux dans un cercle sans fin. Clyde était l'élément qui encourageait la rouquine à persévérer dans ses enfantillages, la rendant plus exclusive que jamais.
Queen et Bonnie c'était ca. Deux gamines égoïstes et capricieuses qui avaient trouvé une rivale à leur hauteur pour se disputer leur précieux prince charmant.

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MessageSujet: Re: Cross my heart and hope to die[Bonnie]   Cross my heart and hope to die[Bonnie] Icon_minitimeMer 25 Aoû - 19:10

Quelle puérilité. Comment avait t’elle put croire que les choses ne changeaient jamais? Que cette parodie de bonheur dans laquelle elle se complaisait durerait. Petite fille de conte de fée, choyée, admirée, mais qui n’a jamais su, jamais su voir. Car l’amour est menteur, pauvre enfant. L’amour de ses parents, qu’elle avait crut recevoir, couverte de cadeaux, de belles robes, et de compliments, jolie petite poupée qu’ils exposaient avec fierté tel un bibelot, avant de la livrer aux mains des bonnes exaspérées. Petite princesse prisonnière de sa tour de pierre qui n’avait cessé de croître, jusqu’à l’isoler du monde. Queen ne savait se faire aimer. Encore moins aimer en retour. Rien d’autre qu’une petite fille naïve, accrochée à son utopie, accrochée à ce qu’elle avait crut être de l’affection, mais ne cachait que des caprices futiles, vides de sens. Alors que faire lorsque tout s’effondrait, lorsqu’on découvrait que notre monde n’était qu’un mensonge, qu’un château de carte que le premier coup de vent avait chassé ? Que faire lorsqu’il fallait repartir de zéro, et tout réapprendre ? Que faire, lorsque ceux dont elle s’était crue aimée s’enfuyaient tous, laissant un souvenir brûlant, cruel, au creux de ce cœur qu’elle avait crut pouvoir déposer entre leurs mains ? Elle s’était donnée, trop vite, trop fort, trompée par l’idée que rien ne pourrait jamais changer, que tous avaient besoin d’elle, que jamais les serviteurs ne pourraient se lasser, elle était ainsi Queen, à tout vouloir sans rien donner, bercée par les rêves qu’elle s’était construits. Poison oh combien douloureux que la vérité glissant à travers ses veines.

Alors elle s’accrochait vainement à une illusion, faisait perdurer les images de gloire et de majesté, faussement reluisantes, si creuses. Juste un vide à l’intérieur d’elle. Petite fille qu’elle était à pleurnicher sur son sort, sans repères, ne sachant plus à qui s’ouvrir, de peur de se voir une nouvelle fois trahie, et il fallait continuer, sans savoir déceler les mensonges derrière les sourires, tout en n’osant tout rejeter. Tout plutôt que la solitude. Quitte à vivre dans un mensonge.

Alors, elle les enviait. Secrètement, douloureusement. Leurs sourires, leur affection, les bonheurs partagés, les bras dessus dessous, elle observait les amitiés, les amours, comme quelque chose qu’elle ne comprenait pas, ne savait saisir et pourtant désirait tant, aimer, s’offrir, comme elle avait crut aimer Clyde, pouvoir se donner à Leif, mises en scènes parodiques et décharnées. Queen ne savait aimer, encore moins obtenir quelque chose qu’à renforts de cris et de larmes de crocodiles. Oh elle le savait à présent que le prince charmant n’était qu’une illusion, un caprice de plus, jamais Clyde ne l’aimerait, elle avait gagné l’enchanteresse aux cheveux de feu. Quelle était donc ce charme qu’elle possédait et qu’elle n’arrivait à saisir, celui qui avait lié le cœur du bien aimé au sien ? Bel amour tant attendu, tant recherché, celui qu’elle avait attendu confiante, tournée vers l’avenir, sûre de son pouvoir, frôlé, espéré au creux des draps, un autre conte dont elle s’était bercée. Oh les contes de fée étaient bien menteurs. Car qui aurait put deviner, que la cruelle reine de cœur, de celle qui finissait terrassée au pied de son château détruit et de son trône en poussière, tandis que les héros s’en allaient heureux vers un bonheur promis n’était qu’une petite fille naïve, bercée de mensonges, ne désirant qu’une chose. Etre aimée.

Oh, elle l’avait tant haïe Aelys, cette sorcière qui avait éloigné son bien aimé d’elle, qui lui avait fait tourner la tête, l’empêchant de voir qui était sa réelle promise. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à comprendre la puérilité de leurs actions. Mais comment reconstruire sur les cendres d’une haine qui avait trop longtemps brûlé ? Comment comprendre qu’ils n’y avait de méchants dans cette histoire là, juste des enfants, un peu trop désarmés face à une vie dans laquelle ils ont foncé tête baissée, trop vite, sans voir ce qui s’y cachait réellement ?

▬ Il est. Euh. Empoisonné ? Piégé ? Maudit ? Son but, c'est de me faire mourir tout de suite après l'avoir mis ou de me bouffer petit à petit histoire de rendre ca plus délectable ?

Grimace, tandis que l’arrière goût amer de la déception envahit sa bouche. Quelle idiote. Qu’avait-elle espéré ? Que son ennemi se jette dans ses bras reconnaissante du merveilleux cadeau qu’elle venait de lui faire ? Qu’un tout petit geste de sa part permettrait de tout reconstruire, d’accéder au bonheur qu’elle avait tant cherché ? Naïve petite fille qui n’avait pas encore appris la patience. Qui ne savait pas encore que reconstruire demandait du temps, de la patience. Avec un geste de colère, elle jette donc le bracelet à terre.

-Peuh ! De toute manière, tu ne le méritais même pas ce bracelet !

Exclamation douloureuse, nouveau caprice, trahissant sa déception.

-Et puis, tu n’as jamais su voir la chance que tu avais de toute façon. Jamais.

Elle se renfrogne, baisse les yeux avant de les planter de nouveau dans ceux de la rouquine, un peu honteuse de la confession que ses espoirs brisés viennent de lui arracher. Parce qu’il est trop dur d’arracher les masques et d’exposer la vérité au grand jour. Belle Aelys, reflet de mon propre échec. Toi, tu avais su te faire aimer.

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