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  Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire

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Gabrielle L. Hawkins
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Gabrielle L. Hawkins

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MessageSujet: Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire    Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire Icon_minitimeDim 13 Jan - 14:10



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- Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire - avec Marc Folio


Mercredi matin, midi, 5ème heure de cours jusqu'à 13 heure.
Mon ventre criait famine, mon cul réclamait sa chaise, mes nerfs voulaient lâcher, mon corps entier me crier d'arrêter, de me poser. J'avais dû mal à stopper les bruits dérangeants de mon ventre, en le contractant. J'étais sans cesse debout, à faire des gestes, à faire des va-et-vient entre les rangs, de distribuer des copies, de répondre à des questions, de lancer des regards menaçant, de travailler tout simplement. Là était donc le but de mon existence sur terre ? Est-ce ainsi que ma vie devait se terminer ? Peu importe la réponse, que sa soit oui ou non, j'aimais mon métier. Suis-je bizarre ? Mais on l'est tous. Dans ma propre philosophie, l'Homme est bizarre, pour moi, ça serait inscrit dans sa nature humaine.
J'étais donc là, arrivant doucement vers mon bureau. Une fois mes fesses posées sur la chaise, un petit soupir de satisfaction s'échappa. BONHEUR. Comme ça faisait du bien.
Aujourd'hui n'était pas vraiment un bon jour. Premièrement, j'avais mal dormir et fait un rêve étrange, comme toujours. J'ai rarement fait des rêves normaux avec de la logique à vrai dire...
Deuxièmement, je n'avais pas eu le droit à ma pause du matin à cause de ces foutus premier année que j'ai du garder le temps de la récréation pour terminer leur fichu thème sur lequel on avait eu du retard ! Puis, la barre de céréale qui m'aidait à tenir jusqu'au déjeuné a été bêtement oublié sur la commode de ma chambre. Ma tête aussi je crois.
Je ne regardais même pas les élèves qui entraient un par un dans la salle, je répondais juste tout de même d'un air enthousiaste à leur « bonjour » qui traduisait bien leur grande démotivation. Au moins, aujourd'hui, on avait ce point commun. D'ordinaire j'étais de bonne humeur, j'avais cette flamme passionnelle en moi qui me motivait à travailler, mais aujourd'hui, elle n'était pas.
Une fois tout les deuxième année installés, je commençai cette dernière heure, essayant tant bien que mal à afficher un beau sourire pour ne pas paraître fade. Là était la faute à ne pas commettre ; Un prof qui se comporte tel un paresseux niais ne peut pas faire un cours intéressant, et c'est le tohu bohu assuré !
Valait mieux être décontractée, souriante et charmante.

La première partie du cours était le contrôle que je leur avais promis, sur les figures de style en français. Une simple apprise par cœur est c'était la bonne note assurée ! Bon... de la part de certains spéciaux, ça ne m'étonnerai pas de voir des notes déprimantes.
Et pourtant, c'était la simplicité même. Des définitions, puis des exemples, rien de bien compliqué et rien qui puisse désintégrer leur cerveau déjà sous forme de semoule.
Je regardai la petite montre argentée à mon poignet pour surveiller l'heure. Encore quelques secondes et...

« C'est terminé, vous posez vos stylos et vous faites passer les copies devant et n'oubliez pas de mettre votre nom, prénom » dis-je d'un petit sourire.

Une fois les feuilles rangées en tas sur la première table de chaque rang, je levai mon arrière train pour les ramasser, les ranger, dire au revoir à ma chaise pour ces trente minutes restantes, me positionner devant le tableau, prendre le stabylo est écrire le titre : « Les grands mouvements littéraires français » d'une jolie écriture calligraphique.
Je n'aimais pas particulièrement ce chapitre très simple pour moi et que je rabâchais sans cesse, mais il fallait leur rentrer ça dans la tête.

« Quelqu'un pourrait-il me donner deux-trois mouvements que l'on a vu l'année dernière, avec des exemples d'auteurs ? » demandais-je, au silence. Aucunes mains levées, juste des regards fuyant ou fixe sur des choses autre que moi.
« Marc par exemple » Je m'adressais à lui car j'étais quasiment certaines d’obtenir une réponse. C'était un élève particulièrement bon en français et adorable.

Je ne compris pas sa réaction. Il me répondit que non d'un air froid et avec une expression que je ne trouvais jamais sur son visage d'ordinaire, en faisant un geste comme si il balayait quelque chose dans le vent, puis se tourna vers la fenêtre, coude sur la table et menton soutenu à l'aide sa main.
Je le regardais avec des yeux étonnés, complètement noyée dans l’incompréhension.

« … en voilà une façon de répondre un prof qui de plus te demande gentiment quelque chose. À la fin de l'heure tu viendras me voir » dis-je d'un air froid, un air que je ne prenais jamais avec lui...

J'étais un peu triste à vrai dire. Le voir comme ça m'avait foutu un petit coup au cœur.
Marc était un élève que j'aimais particulièrement. Il était intéressant, et je me questionnais pas mal sur lui. C'était aussi comme mon petit protégé, il était mignon et j'avais un petit faible pour lui. Non, ça n'est pas ce que vous pensez, aux risques de vous décevoir, cette relation que j'entretiens avec lui n'est rien d'autres qu'affectif, comme si c'était mon petit frère et pas... autre chose.
Mais là, je ne comprenais pas. Le Marc que je connaissais, souriant avec sa petit bouille avait été masqué par un fin voile sombre...

Après avoir écrit des notes au tableau, distribué des feuilles, la sonnerie retenti pour annoncer le déjeuner. Sans le remarquer je tournais furtivement la tête vers la porte, les yeux grands ouverts et content, voulant rapidement m'enfuir et passer à travers cette porte ou derrière se trouvait... à manger.

« Bon, bon appétit et à demain » dis-je sans leur donner de devoir.
Je vis rapidement Marc venir vers moi, et sans perdre mon temps, je lui dis, en reprenant un air plus souriant « Bon, je vais pas te retenir, sinon tu vas faire la queue au réfectoire, mais cette après midi, j'aimerai te voir, j'ai des choses à te demander. Je dirais donc... 16 heure sur le campus, pas loin des restaurants, si ça ne te dérange pas » Mais il me répondit positivement, que d'un signe de tête, puis s'en alla, sac sur l’épaule, en m'adressant un petit « à tout à l'heure ».
Je haussai les épaules, rassemblai également mes affaires et parti en quête de nourriture.

Un peu plus tard, dans la journée, 15h53.
J'attendais mon petit Marc non loin des restaurants.
Je voulais le convoquer dans un endroit plus tranquille, pour mieux discuter et ne pas ressentir de tension. C'est comme ça que je faisais, lors de mes soi disant « séances de psychologie » avec mes anciens amis.
Si quelque chose n'allait pas chez lui, j'allais vite le savoir, et l'aider, si il en avait besoin. Ou bien peut-être était-ce juste l'adolescence, peut-être que je m'inquiétais pour rien.



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Marc Folio
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Marc Folio

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MessageSujet: Re: Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire    Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire Icon_minitimeLun 18 Fév - 22:52

Un matin, Marc découvre une lettre qui lui est adressée. L'ouvrant rapidement, il découvre un papier sur lequel une écriture ptrès soignée est figée. En bas à droite, une signature emplie d'amour tracée du bout d'un stylo l'interpelle. D'abord souriant, il commence à lire les informations inscrites sur le papier peu coûteux acheté quelques semaines auparavant. Plus il avance sur les mots, plus son sourire se dissipe pour laisser place à quelques larmes. Laissant tomber le papier, il va se recroqueviller dans son lit en serrant son nounours bleu fort contre lui.


▬ Marc par exemple.


Il tourne la tête lentement, sortant de ses pensées. Un petit "non" mort sort de sa bouche et il subit sa sentence. Regardant de nouveau la fenêtre, il se pose des questions. Qu'a-t-il fait à Aanor pour être ainsi puni ? Cela ne peut être que de sa faute, peut être n'a-t-il pas regardé le sol avant de poser son pied ce qui a malencontreusement tué une petite fourmi, réincarnation d'un héros des temps anciens. Ce doit être parce qu'il a oublié de déposer une offrande à ce cher esprit qu'il l'a condamné à un terrible sort. Marc attrape un magazine dans son sac et le sort. Consultant le sommaire, il cherche la page des horoscopes. Celui-ci annonce des complications au niveau des problèmes de santé. Il prend deux dés et les lance. Si le nombre est inféieur ou égal à six, les complications ne seront que peu significatives et se résoudront bientôt. Dans le cas contraire, d'horribles conséquences adviendront. Neuf. Les dés ont indiqué le nombre neuf. Tremblant, il range les dés et le magazine. Le cours est déjà fini et il doit se diriger vers le bureau de l'enseignante.


▬ Bon, je vais pas te retenir, sinon tu vas faire la queue au réfectoire, mais cette après midi, j'aimerais te voir, j'ai des choses à te demander. Je dirais donc... 16 heures sur le campus, pas loin des restaurants, si ça ne te dérange pas.


L'affaire se règle rapidement, d'un hochement de tête et d'un à tout à l'heure. L'après-midi, n'ayant pas cours, il reste dans sa chambre pour coudre un trou de pantalon fait en rampant dans des buissons à la recherche du cliché du siècle. Dix minutes avant l'heure se sa condamnation, il se dirige vers la guillotine, aux restaurants. Rapidement, il aperçoit la professeur de français qui semble l'attendre sans l'avoir vu. Normalement, il devrait y avoir une sorte d'appréhension dans son coeur, des questions, des inquiétudes mais il n'est pas normal aujourd'hui. Son coeur est occupé par d'autres détails infiniment plus importants. L'horoscope de Gabrielle indique aujourd'hui qu'elle parviendra à ses fins. Elle veut peut être le punir. Non, elle est trop gentille pour vouloir le punir. Mais pourquoi le convoquer après les cours ? Il n'a rien fait de mal.


▬ J-Je suis là mademoiselle Hawkins. P-Pourquoi m'avez vous convoqué ?


N'ayant pas fait l'effort d'user un philtre de traduction, il parle en français. Cela ne devrait poser aucun problème de parler en français à une demoiselle qui enseigne cette matière.
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Gabrielle L. Hawkins
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MessageSujet: Re: Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire    Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire Icon_minitimeVen 22 Fév - 18:54


 Des couleurs sucrées & l'obscure s’éclaire 202462Iconnerp
- Des couleurs sucrés et l'obscure s'éclaire -


Avec Marc Folio

Je relevais la manche de ma veste pour jeter un petit coup d’œil à ma montre qui indiquait 15h57. En relevant ensuite la tête j’aperçus Marc qui arrivait tranquillement vers moi, d'un pas ni trop lent ni trop rapide. Je décelais dans son regard une pointe d'inquiétude. Ça n'était pas difficile de deviner pourquoi. Quand un prof vous convoque d'ordinaire, ce n'est pas pour rien... C'est soit pour mettre des choses au claire, consigner ou encore parler d'une convocation des parents. Mais pourquoi ferais-je ça, ici, hors contexte scolaire ? Puis comme je ne suis pas ordinaire, je ne convoque pas mes élèves uniquement pour les réprimander, j'ai bien d'autres choses à faire de plus intéressants et de plus sympathiques. C'est ce qui fait de moi, parait-il, une prof cool. Ce n'était pas mon but d'être méchante avec mes élèves, d'être sévère et de me faire détester, ça me ferait mal psychologiquement. Je préfère être la bonne amie ou, je ne sais pas... Parfois presque être une maman avec ceux qui on besoin d'une présence maternelle. Mais jamais je ne me prends pour la vraie mère de quelqu'un... Parler de ça, me fait un peu divaguer... Ça me fait partir sur un sujet à part... Être maman. Quelque chose que j'avais toujours voulu, et que j'espère devenir un jour. Une pensée vint soudainement cogner mon cerveau d'une violence qui me fit secouer la tête et froncer les sourcils. J'en avais marre. De quoi ? Pourquoi remettre sur le tapis un sujet classé dans des archives. Inutile, et je n'étais pas en état de recevoir un mal de tête.
Mon ventre commençait déjà à grogner légèrement. J'avais faim, la salade de midi ne m'avait pas suffit et j'avais bien envie de croquer dans un petit quelque chose, histoire de me rassasier.
Le jeune garçon arriva à présent devant moi et me demandait pourquoi je l'avais convoqué, en bégayant un peu... Le pauvre, étrangement je n'aimais pas le voir comme ça, du moins, je ne voulais pas lui inspirer la peur ou l'inquiétude. J'espérais qu'il se doutait bien que je n'étais pas une tyran.
Il m'avait parlé en français... Bonheur, joie et doux son à mes oreilles.

« Oh, premièrement, respires et enlèves-toi la mauvaise et fausse idée que tu te fais sur la raison de cette convocation. » dis-je, également en français, en souriant, espérant le mettre à l'aise. « Ça peut paraître stupide de te convoquer pour ça, certes, mais je me suis dis pourquoi pas discuter un peu des cours etc... Je t'avoue que tu m'as un peu étonné ce matin. Tu ne suivais pas le cours et tu n'as même pas répondu à ma question, alors que la plupart du temps, tu me sors des réponses justes dans un français plus que parfait » je me mis à croiser les bras « Bizarrement ça m'a contrarié et je m'excuse de t'avoir répondu aussi froidement et de t'avoir fait remarqué devant la classe. » Je le regardai dans les yeux, d'une expression sereine « Puis ça te dérange pas de converser en français ? Nous ne sommes pas obligés » terminais-je en décroisant les bras. Bien évidemment, parler dans ma langue natale me rendait plus dynamique.

Marc n'était pas un cancre, je le savais bien.
Je pouvais paraître lourde aussi, un professeur normal et qui ne portait pas d'intérêt à ses élèves lui aurait juste parlé en fin de cours. Mais moi, non, je préférais les situations plus détendues.
Je commençai à me déplacer vers les restaurants d'un pas lent, pour qu'il me suive également.
J'avais faim, et j'avais subitement une envie de pâtisseries bien sucrées.
Je ne m'en étais pas rendu compte, mais la pensée qui m'avait agacé précédemment s'est dissoute. Tant mieux.

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