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 Molly Fitz

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Molly Fitz
Molly Fitz

Messages : 16
Date d'inscription : 12/01/2013
Age : 32


Molly Fitz Vide
MessageSujet: Molly Fitz   Molly Fitz Icon_minitimeSam 12 Jan - 13:52

Molly Fitz



    • Surnom : /
    • Age : 16 ans
    • Année : 5ème
    • Année d'arrivée : 2ème
    • Classe : Psy


« the only arms I allow myself to use -- silence, exile and cunning »


Whether I shall turn out to be the hero of my own life, or whether that station will be held by anybody else, these pages must show.

Molly relit plusieurs fois la deuxième phrase de David Copperfield et sourit, laissant son esprit vagabonder un instant. Elle pensa aux seize années de sa vie, passées à errer dans toute l'Europe au gré des conférences de son père. Elle pensa aux appartements loués pour un mois ou deux puis abandonnés, aux soirées plus ou moins mondaines enfumées par les cigares de ces messieurs, et à tous les visages vaguement alcoolisés qui se tournaient vers son père avec une expression de révérence ultime à chaque fois qu'il parlait. A son père qui pouvait se permettre toutes les excentricités, parce qu'il le faisait avec un tel mépris pour l'opinion des autres qu'on les attribuait toujours à sa supériorité d'esprit. Il avait une si haute idée de lui-même, une si ridicule opinion des autres, et un tel amour de la connaissance et de la rhétorique qu'il fascinait la plupart des auditoires. S'il y avait un héros dans la vie de Molly, ce ne serait sans doutes pas elle, ce serait lui.
Elle avait vu comme son père était admiré et comme les critiques qu'on lui adressait glissaient irrémédiablement sur lui sans l'atteindre, et elle l'enviait. Depuis aussi longtemps qu'elle pouvait s'en souvenir, elle était résolue à adopter en tous points la philosophie de vie de son père, ne serait-ce que pour le plaisir d'être respectée par quelqu'un qu'elle admirait tant. Elle avait finit par sentir qu'avoir un enfant n'avait jamais fait partie des plans de son père, et qu'il s'en était accommodé au mieux, faisant d'elle son apprentie plus que sa fille.
Alors, elle étudiait. Farouchement. Elle lisait depuis qu'elle savait lire et lisait tout ce qui lui tombait sous la main, grands classiques de la littérature, essais philosophiques, économiques ou même géographiques sur les endroits les plus reculés du monde. Elle savait qu'il ne la respecterait que dans la mesure où son savoir pourrait se comparer au sien, et les connaissances de son père étaient quasi-encyclopédiques.
En y réfléchissant bien, elle se rendit compte que si cette sorte de boulimie de la connaissance avait toujours été ou était devenue avec le temps autant sienne qu'à son père, il y avait d'autres valeurs qu'il lui avait transmise et qui lui semblaient plus difficiles à respecter. D'abord, il y avait le fait que leur vie entière était basée sur un principe d'individualisme total, qui n'avait d'exception que leur relation père-fille. Ils n'aidaient pas les autres quand cela ne leur était pas bénéfique à eux aussi et ne s'immisçaient jamais dans leur vie, qui était "particulièrement inintéressante". Et ensuite, il y avait la misogynie à peine cachée de son père, qui papillonnait de conquête en conquête, méprisant envers toutes. Oh, il ne la méprisait pas elle. Mais il lui avait bien fait comprendre, à sa manière, sans rien dire, que toute référence à sa féminité, toute coquetterie de sa part serait d'un mauvais goût impardonnable. Alors, elle était restée solitaire et habillée le plus sobrement possible. Ca n'avait pas été très difficile d'abord, parce qu'elle n'allait pas à l'école, que les "amis" de son père étaient peu susceptible de devenir les siens, et que ses conversations stériles avec les "amies" peinturlurées de son père ne l'inspirait pas du tout à leur ressembler.
Mais ensuite, elle était arrivée à Aisling, et l'envie de ressembler aux autres, de vivre une vie "normale", avait pointé le bout de son nez. Encore maintenant l'envie se cachait, elle ne voulait pas s'avouer. Quand on a la possibilité de devenir quelqu'un d'exceptionnel, comme son père, une aventurière des temps modernes, pourquoi rêver d'être reconnue et appréciée par de simples adolescents ? Elle secoua la tête, et se replongea dans sa lecture.

En bref :

Molly apparaît comme une jeune fille très austère, toujours plongée dans des bouquins incongrus. Elle a un sens de l'humour particulièrement rouillé. Elle est polie mais rarement aimable. Elle cache sous une apparente solitude choisie un désir -qu'elle s'efforce de réprimer- d'être acceptée par les autres. Rien n'est plus important pour elle qu'apprendre plus et plus encore sur tous les sujets possibles, à part peut-être obtenir le respect et l'admiration de son père. La réussite scolaire est pour elle plus un effet collatéral des ses lectures qu'un but en soi. Elle est incollable sur les tragédies antiques, mais ne connaît absolument rien de la culture "populaire".

Don



    • Don : Multilinguisme.
    • En détail : Le don de Molly consiste en deux parties. D'abord, l'assimilation d'une langue : ça, c'est facile, c'est même inévitable, un simple contact avec ledit langage (une phrase lue ou entendue) et pouf! elle en connaît toutes les subtilités. Enfin. Toutes les subtilités c'est beaucoup dire : elle en connaît tous les mots, toutes les règles de grammaire, mais par exemple, elle elle "n'imprime" pas les expressions idiomatiques. Si, par exemple, vous lui dîtes en français qu'il "pleut des cordes", elle va vous regarder de travers et se dire que vous avez bu un petit coup de trop. Ca, ça lui fait encore un peu mal à la tête, mais c'est supportable. Deuxième partie : l'utilisation des langues apprises. Pour les comprendre, il n'y a pas de problème, tout est instictif que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Par contre, pour les parler... Imaginez-vous face à une pelote de ficelles, toutes de la même couleur et toutes emmêlées, chaque ficelle étant une des langues qu'elle a apprise. Imaginez que vous essayez de suivre du regard un seul fil du point où il entre dans la pelote jusqu'à celui où il en ressort, sans jamais le confondre avec un autre. Ben, c'est à peu près le niveau de concentration qu'il faut à Molly pour parler une des langues qu'elle a apprises.
    • Maitrise : Parce que c'est sa langue maternelle, elle arrive plutôt bien à parler anglais sans accrocs, mais elle a assimilé tant de langues si jeune qu'elle a énormément de mal à distinguer les unes des autres. Il faut qu'elle soit très, très concentrée pour arriver à ne pas passer d'une langue à l'autre en milieu de phrase quand elle essaye de parler autre chose que l'anglais, mais cela fait un ou deux ans qu'elle se débrouille avec le français, l'allemand et l'italien. Il peut aussi lui arriver, lorsqu'elle est particulièrement sujette à ses émotions, de perdre complètement le contrôle et de se mettre à parler dans un charabia incompréhensible de toutes les langues qu'elle connaît (et ça commence à faire beaucoup).
    • Elle & les ELEM : Elle voit d'un assez mauvais oeil le fait que certains Elems qui considèrent que leur pouvoir les met au-dessus des autres, parce que leur pouvoir est un simple accident génétique par opposition à une qualité qui leur serait propre. Après, ils vivent leur vie, quoi.
    • Elle & les SPE : Il y a là une bonne partie de ces gens qu'elle regarde du coin de l'oeil en se demandant "et si". Elle ne les comprend pas, ils sont bizarres, ça l'intrigue un peu.
    • Elle et les PHY : Idem que pour les Spe.
    • Elle et les PSY : Eux, ils connaissent la valeur des études, et ça lui plaît. Peut-être y en a-t-il même un ou deux dans le lot qui pourrait s'avérer intellectuellement intéressant.
    • Elle et les gens : D'une façon générale, Molly éprouve un certain dédain pour tous ceux qui n'ont pas l'équivalent d'une bibliothèque (le bâtiment, pas le meuble) dans la tête. C'est un dédain forcé par l'habitude, mais tout de même. On ne gagne pas son respect avec un sourire.


« History is a nightmare from which I am trying to awake »


Une odeur de vanille, une voix chaude, quelques mélodies fausses. Une tortue en peluche de toutes les couleurs. Des bras tout doux comme un berceau de vagues.

Molly avait quatre ans et les souvenirs de sa mère étaient de plus en plus rares. Son père ne lui avait pas dit où elle était parti. Il avait dit que l'amour était comme ça, la beauté sublime et puis plus rien. Il sentait fort l'alcool ce soir-là, il avait les yeux dans le vague. Il n'avait pas insisté pour qu'elle aille se coucher - il ne le faisait jamais. Alors, elle avait regardé les ronds de fumée qu'il faisait avec son cigare et elle avait compris que maintenant elle n'avait plus de maman.

Il ne fallut pas longtemps à son père pour se remettre du départ soudain de son épouse. Très vite, il y eut Caroline, puis deux semaines plus tard, Kate, puis Leanne... Après celles-là, Molly arrêta de retenir leurs prénoms. Elles regardaient toutes son père avec des étoiles dans les yeux, s'accrochaient à son bras comme à une bouée de sauvetage et acquiesçaient mollement à tout ce qu'il disait. Le plus étonnant, c'était qu'elles étaient absolument toutes persuadées qu'elles étaient la femme de sa vie et qu'il les adorait comme des déesses, alors qu'il levait les yeux au ciel à chaque fois qu'elles ouvraient la bouche, et leur répondait constamment par des sarcasmes qu'elles prenaient - bien sûr - au pied de la lettre. Molly comprit alors très jeune que l'amour rendait stupide et que les femmes étaient ridicules.

A l'âge de cinq ans, le père lui mit des livres dans les mains. Pas les livres pleins d'images qu'on lit d'habitude aux enfants, non, ceux qui n'ont pas d'images et beaucoup de mots. Il lui faisait la lecture aussi, parfois, un peu tout et n'importe quoi.
Au début elle n'y avait pas cru, que tous ces petits signes formaient l'histoire que son père racontait. On aurait dit que les images de l'histoire avaient été mélangées et tordues dans tous les sens par une tempête dévastatrice et qu'il ne restait plus que ces myriades de petits dessins ridicules qui rampaient sur la page comme des insectes.
Et puis elle avait remarqué des choses, peu à peu. Les insectes s'accrochaient entre eux, comme les fourmis qui rapportent leurs trouvailles à la fourmilière, les unes à la suite des autres. Elle avait commencé à suivre du doigt le texte pendant que son père lisait, comprenant qu'un mot correspondait à un petit train de fourmis.
Et puis, elle avait repéré certains mots, puis de plus en plus. Et comme ça, un jour, c'était elle qui avait fait la lecture à son père. Il avait presque sourit et il lui avait dit : "Pas mal."

Molly ne sut jamais vraiment si son père avait été renvoyé de l'université de Cork ou s'il avait démissionné. Toujours est-il que tout à coup, Christopher Fitz avait abandonné sa carrière universitaire à Cork. Et parce qu'il n'était pas du genre à faire les choses à moitié, il avait abandonné toute sa vie à Cork : le bail de l'appartement avait été résilié, les meubles vendus, le stricte nécessaire emballé dans deux valises - dont une exclusivement consacrée aux livres. Et puis il avait emmené sa fille sur les routes, devenant une sorte de professeur itinérant qui errait de conférence en conférence dans les universités d'Europe. Il lui avait dit, que c'était le meilleur moyen d'apprendre la vie. Elle n'irait pas à l'école, parce que les instits étaient des crétins qui ne lui apprendraient que des choses inutiles, ou des choses qu'elle apprendrait de toutes façons plus vite et mieux en lisant et en vivant.

Dans les premiers temps, ils restèrent en Angleterre, attendant probablement que la réputation de son père se remette de son renvoi ou de sa démission pour que d'autres universités l'engagent. Ils se rapprochèrent beaucoup, surtout parce qu'ils étaient l'un et l'autre le seul élément stable de leur environnement, et Christopher commençait à vraiment apprécier son rôle de père. Il façonnait un être humain, à son image, et c'était fascinant. Molly quant à elle admirait son père, elle l'idéalisait d'autant plus qu'il était le plus souvent entouré de ces femmes naïves et si facilement trompées, ou d'hommes qui le trouvaient tous si audacieux et charismatique qu'ils se bousculaient pour acquérir son approbation. Il invitait souvent ce genre de gens dans leur appartement du moment, et il ne l'empêchait jamais de rester auprès de lui aussi tard qu'il lui plaisait. Alors Molly restait et écoutait les grandes discussions des adultes. Elle ne comprenait pas grand-chose mais l'attitude de son père, qu'elle commençait à savoir déchiffrer, lui indiquait quand il semblait intéressé par les arguments d'un des invités, ou lorsqu'il s'en moquait, sans en avoir l'air, et elle glanait çà et là des morceaux de savoirs sur le monde.

Puis, deux ans plus tard, ils étaient partis pour l'Europe. Leur première étape fut Paris. C'est alors que Molly vécut une des expériences les plus déterminantes de sa vie.

La petite fille et son père venaient d'arriver dans leur nouvel appartement, et ils avaient une invitée - la nouvelle conquête. Trop maquillée, une silhouette irréprochable et soigneusement mise en valeur, pareille à toutes les autres en somme, sauf que cette fois elle parlait français. C'était la première fois que Molly était confrontée à un langage autre que l'anglais. La jeune femme pulpeuse arriva avant les autres, et se présenta à la fille de l'homme de sa vie, d'abord dans un anglais approximatif, puis elle dit en français :

"Oh, comme tu es mignonne, ma petite ! le portrait craché de ton père !"

Elle était bien partie pour enchaîner pendant encore un quart d'heure sans se soucier que la petite ne comprenait rien, quand soudain Molly ressentit une vive douleur à la tête. C'était comme si une tornade de mots s'était précipitée dans son cerveau pèle-mêle en bousculant tout sur leur passage, des mots qui avaient tous une myriade de sens plus ou moins subtils qui les suivaient comme les queues des comètes. Et tout ça fusait dans tous les sens. Elle gémit.

"Papa... J'ai trop de mots dans la tête..."

Au bout d'une dizaine de minutes, la tempête se calma et elle s'aperçut que son père et la conquête la fixaient du regard.

"Ca va," dit-elle pour les rassurer. "Je vais bien. Je ne sais pas trop ce que s'est passé, par contre. Et ma tête bourdonne."

Ils la regardèrent, l'air encore plus surpris. Molly trouva particulièrement drôle le fait qu'elle n'avait jamais vu son père avec une expression tellement similaire à celle d'une de ses petites-amies, mais quand même. C'était bizarre.

"Qu'est-ce qui se passe ?"

La jeune femme la quitta des yeux et demanda à Christopher :

"Tu ne m'avais pas dit que ta fille parlait français."

"Elle ne le parle pas."

Molly s'aperçut alors que sa voix était un peu différente, ses paroles n'avaient pas leur musique habituelle. Elle n'avait jamais entendu parler français avant ce jour et pourtant, elle le comprenait et le parlait à présent comme s'il s'agissait de sa langue maternelle. Ce qui était impossible.

La demoiselle parisienne partit quelques minutes plus tard avec l'impression qu'on lui avait fait une mauvaise blague, ce qui la vexa profondément. Elle ne revint pas, et ni Molly ni son père ne s'en attristèrent.

Ils passèrent le restant de la journée et la nuit entière à réfléchir ensemble sur ce que pouvait signifier une telle bizarrerie. Ils parlèrent en français, puis en anglais, puis en français à nouveau, mais s'aperçurent alors qu'il était difficile à Molly d'accéder à sa connaissance de la langue sans se concentrer très intensément. Elle comprenait, mais sa compréhension du français était si proche de celle qu'elle avait de l'anglais qu'elle avait parfois du mal à faire la différence et elle avait tendance à passer sans s'en rendre compte d'une langue à l'autre. Christopher la poussait pourtant à s'efforcer d'y arriver. Il commençait à voir en sa fille quelque chose de spécial, peut-être même surnaturel, qui pourrait faire d'elle un être exceptionnel.Pour être honnête, il avait douté avant ce jour que Molly soit intellectuellement capable d'être son disciple, mais ce nouvel avantage changeait la donne.

Ce soir-là, Molly dormit mal. Elle avait mal à la tête et tous ces nouveaux mots dans sa tête semblaient vrombir, protester, polluer ses pensées en anglais. L'enthousiasme de son père avait été communicatif tant qu'ils discutaient ensemble, mais une fois seule, dans sa chambre, elle se sentait perdue.

Le lendemain leur apporta des réponses, à leur grand soulagement. Ils avaient reçu une lettre de l'Aurore. Molly avait un Don. On l'informait aussi qu'elle pourrait venir étudier à l'école à partir de ses onze ans mais évidemment, le père avait d'autres idées.

"Une école c'est une école, même pour les "porteurs de don". Tu n'apprendras rien là-bas que tu ne puisses apprendre dans le monde. "

Ils continuèrent donc leur vie comme auparavant, à l'exception bien sûr que l'intérêt de Christopher pour sa fille s'était encore une fois avivé, à la grande satisfaction de celle-ci. Molly n'imaginait pas de meilleure vie - vivre sans cesse sur la route, rencontrer de nouveaux gens (certains, elle finit par s'en rendre compte, étaient décemment intelligents et elle avait parfois des conversations passionnantes). Son père la traitait toujours en adulte, attendant beaucoup mais lui laissant une liberté d'action sans bornes. Ses limites, elle se les fixait seule, et pourtant elles n'étaient jamais vraiment les siennes. Il la poussait aussi sans cesse à exploiter son multilinguisme, comme ils en étaient venus à l'appeler. A mesure qu'ils arpentaient l'Europe, elle assimilait de plus en plus de langages, et les pratiquait chacun indépendamment - pour arrêter de les confondre - à longueur de journée. Au cinquième dialecte assimilé, elle avait commencé à avoir moins mal à la tête, mais ses exercices l'éprouvaient beaucoup.

Pourtant, elle continuait. Elle savait voir la déception de son père quand elle confondait le grec et l'italien et travaillait d'autant plus dur.

"Si tu n'es pas la meilleure, ça ne sert à rien."

A onze ans, elle connaissait l'anglais, le français, l'espagnol, l'allemand, l'italien, le latin, le grec ancien et moderne, le tchèque et le polonais. Elle dormait cinq heures par nuit et continuait à lire toujours plus sur tous les sujets possibles et imaginables.

Mais il fallu qu'ils se rendent à l'évidence. Apprendre à Molly à maîtriser son pouvoir n'était pas du ressort de son père. Un an et trois nouveaux langages appris plus tard, et malgré tous ses efforts, tous ses entraînement, le crâne de Molly semblait prêt à exploser. Chaque langue semblait vouloir être parlée la première, chaque mot voulait être prononcé et la petite ne parlait plus que dans un charabia incompréhensible. Pendant encore un mois, Christopher s'acharna, il essaya tout ce qui lui venait à l'esprit pour restructurer le langage de sa fille, mais ce fut peine perdue. Il se résolu à écrire à la direction de l'Aurore, qui avait proposé une place à Molly quelques années plus tôt, mais on lui conseilla d'envoyer sa fille dans une école anglophone où elle pourrait retrouver les repères de sa langue maternelle. Finalement, il en fut donc réduit à contacter Aisling, qui accepta d'accueillir Molly.

Heureusement, le personnel d'Aisling était très compétent, et régla le problème de Molly en très peu de temps - ils lui assignèrent un bracelet le temps de lui apprendre à compartementaliser les langues dans son esprit d'une façon, sinon parfaite, au moins correcte. Elle savait que ce n'était qu'une solution temporaire et que, pour une fois, son père avait tord : elle en apprendrait plus à Aisling que sur les routes. Alors, elle consentit à rester.

Merry June



    • Age : 21 ans.
    • Sexe : Fille.
    • Avatar : Il vient du Deviant Art de hideki.
    • Comment avez-vous connu le forum ? Un ami s'était inscrit il y a un moment, me l'avait montré, j'ai essayé de m'inscrire mais paf! manque d'inspiration >.< et je me suis arrêtée à la première étape de la fiche. Depuis je cherchais une idée de personnage pour m'inscrire, parce que quand même, ce forum est un peu trop cool, et voilà !
    • Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Non merci, je vais essayer de m'en tirer toute seule ^^.
    • Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Parce que le forum est chouette.
    • Autre chose ? Vu que j'avais été acceptée avec cette fiche, et que personne n'a pris le don de multininguisme en mon absence, je me permets de la remettre tel quel. Dîtes-moi si ça marche comme ça, sinon je réécrirai des bouts !
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Pavel Němec
MODO | I wrote this for you.
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Pavel Němec

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It's a kind of magic.
Age du personnage : 16 ans.
Nationalité: Tchèque.
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Molly Fitz Vide
MessageSujet: Re: Molly Fitz   Molly Fitz Icon_minitimeDim 13 Jan - 18:35

Bon retour parmi nous ! Je valide, n'oublie pas d'envoyer ton secret par MP, et bonne continuation sur le forum.
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Molly Fitz

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