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Date d'inscription : 16/10/2012
Age : 28
 |  Sujet: my sweet little bomb ◘ Vriska  Mar 16 Oct - 23:43 | |
| IamVriska Ginger Aga
Age : 19 ans
Surnom(s) : Ginger, Gin, Gaga
Année : 8 ème année
Arrivée : 6 ème
Classe : Random
YOU NO LONGER BELIEVE HAS LONG▬ Vriska tu fais quoi ?
▬ J’me casse
▬ Pourquoi ?
▬ Tu me fais chier.
▬ Restes un peu, tu vas voir je vais te distraire.
▬ FUCK, tu me saoules là. Lâches-moi où je vais vraiment m’énerver.
▬ Tu t’énerves toujours de toute façon. Pourquoi tu ne veux pas rester ?
▬ Blague? Je viens de te dire que tu m’ennuies ! Je me suis déjà lassé de toi.
▬ J’aurais dû m’en douter. Quelqu’un comme toi fini toujours par partir. Tu sais ce que c’est ton problème ? Tu te lasses trop vite de tout.
▬ C’est le monde qui n’est pas assez intéressant pour moi, dégage.
Ce n’est pas la faute de Vriska si elle se lasse vite. C’est parce que le monde ne va pas assez vite pour elle. C’est parce qu’elle en demande toujours plus. Vriska n’est pas méchante, c’est juste qu’elle en a marre de tout ça. Elle n’aime pas l’habitude. Elle ne peut pas supporter rester au même endroit avec les mêmes personnes, à faire les même choses. Pour elle l’habitude c’est comme la mort. Alors Vriska, elle bouge sans arrêt. Elle bouge un peu trop vite pour un monde trop lent. Elle ne sait pas rester en place, alors elle bouge, elle change, elle vit comme il n’est pas permis de le faire. Et tant pis si personne ne peut la suivre, elle ne peut pas rester sans rien faire.
Ce n’est pas de sa faute si elle s’énerve toujours pour rien. C’est le monde qui est trop lent pour elle. Alors, Vriska s’énerve trop fort, parce qu’elle n’en peut plus. Vriska n’aime pas qu’on la retienne prisonnière. Alors elle s’énerve contre le monde qui ressemble à une grande cage. Contre les autres qui l’empêche d’être libre. Vriska fait ce qu’elle veut, même si ça emmerde les autres. Elle sera toujours celle qui blâmera le monde, parce qu’il ne lui offre pas ce qu’elle mérite. Ce monde elle l’emmerde du plus profond de son être. Vriska est une pure Américaine, elle ne connaît pas la délicatesse, tu la fait chier elle t’insultera de tous les noms possible et dans les cas extrêmes, elle te tapera jusqu’à ce qu’elle soit soulagée.
▬ Aga, je vous ai convoqué dans mon bureau pour une simple raison.
▬ Je suis virée ?
▬ Non !
▬ SHIT….
▬ Je voulais simplement vous prévenir, qu’il n’est pas autorisé d’envoyer des photos de vous à moitié dénudée à un de vos professeurs. À N’importe qui d’ailleurs.
▬ Blague, juste pour ça ? Ecoutez, en ce moment je ne sais pas trop quoi faire, alors j’ai décidé de me mettre à la photo. Je voulais avoir l’avis d’un adulte. C’est vous qui m’avez conseillé de canaliser mon énergie en me trouvant une passion.
▬ Est-ce obligatoire que ça soit une photo de vous dénudée ?
▬ Of course ! J’voulais en profiter pour voir si mon nouveau piercing était bien fait.
Vriska n’a pas de limite. Vriska ne connaît pas la gêne. Cette fille a besoin de tout essayer, de tout tester jusqu’à la fin. Si elle avait été un génie, elle serait vite devenue folle et aurait déjà anéantie le monde plusieurs fois avec des inventions farfelus. C’est parce que Vriska n’en a jamais assez, elle réclame toujours plus, toujours mieux. Elle se fait remarquer. Pourtant ce n’est pas qu’elle essaye d’attirer l’attention ou quoi que se soit d’autre. Mais Vriska ne passe pas inaperçus. Elle cri un peu trop fort dans les couloirs. Elle gueule un peu trop pour un oui ou un non. Elle change un peu trop, sans se préoccuper du regard des autres. Parce que Vriska elle est trop bien pour les autres. Alors elle cherche une activité pour canaliser toute cette énergie qu’elle n’arrive pas à dépenser. Vriska c’est une bombe à retardement, il faut qu’elle bouge, sinon un jour elle risque d’exploser.
Vriska est trop excentrique. Elle bouge un peu trop vite. On la regarde s’emballer. On la voit courir dans les couloirs à la recherche de quelqu’un, où simplement parce qu’il manque quelque chose quelque part. On la voit énergique et pourtant blasé. Parce que Vriska est blasée de ce monde un peut trop terne pour elle. Parce qu’elle ne demande qu’une seule chose un peu d’excitation de changement, de couleur. Vriska demande un monde à sa hauteur, qui pourrait la suivre. Elle a besoins d’évènements dans sa vie, de quelque chose qui vienne la bouleverser. Elle ne peut pas rester en place, alors elle change de look, mais au final reste la même fillette blasée. Elle n’est qu’une jeune fille désillusionnée, à qui on a dit un peu trop tôt que le père noël n’existait pas, ou que le monde n’était pas le paradis qu’on espérait et que les rêves ne se réalisaient jamais. Pauvre petite fille qui a perdue l’espoir trop souvent, trop tôt.
▬ T’as vu en ce moment Vriska s’habille en punk Rock.
▬ Je m’en fou, ce qui m’intéresse c’est ce qu’il y a sous les vêtements.
Gaga se fiche de tout. Tout ce qu’elle désire c’est qu’on lui offre des sensations, qu’on la fasse vivre à travers nos mains et nos corps. Gaga dit facilement oui parce qu’elle veut tout essayer. Parce qu’elle est avide, trop égoïste et qu’elle a l’impression de vivre que grâce aux autres. Elle est comme une droguée, un jour elle en mourra. Mais pour l’instant tout ce qu’elle essaye c’est de vivre, un peu trop. Parce qu’elle ne sait pas vivre bien, elle ne sait que vivre dans l’excès, elle ne sait qu’en demander plus, en échange d’illusion d’un temps. Ca ne dur qu’un temps avec elle, ça se fini toujours, comme un château de carte, ça s’effondrer sous ses doigts trop fins. Gaga fini toujours par tout casser, sans le vouloir, sans le savoir. Alors elle pleure, elle crie trop fort, avec la même voix qui nous glisse un « je t’aime » un peu trop faux dans le lit. Gaga vit un peut trop et au dépend des autres.
Vriska n’est que connerie. Elle n’essaye pas de se donner une image, elle n’essaye pas de se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Vriska ne sait pas mentir, elle est franche, dira toujours ce qu’elle ressent, même si elle ne comprend pas sa propre vérité. Elle ne comprend pas se monde faux et lent. Elle emmerde ceux qui lui on fait croire qu’il était beau. Elle emmerde les autres. Elle crie le mensonge. Et puis doucement, de ses membres faibles, elle recommence. Elle t’enlace un peu trop tendrement, elle te demande de l’aimer, de lui donner. En échange elle te fera croire que tu es parfait, elle te fera croire que tu peux tout réussir. Vriska ferait tout pour qu’on la fasse se sentir vivante. Parce qu’en réalité elle est terrifiée par la mort. Elle a peur de mourir sans avoir tout essayé, elle a peur de mourir sans avoir vécus. Alors elle vit comme il n’en ai pas permis, en ce plaignant de tout, en abusant des autres, parce qu’elle le vaut bien.
Elle emmerde ce monde et ça va finir par la tuer. Elle emmerde ce monde qui a fait d’elle une Pute. Et elle abuse de ce monde. Vriska elle a la Gaga attitude.
YOU WOULD LIKE TO KNOW HOW TO DREAMdon ¤ Radiation
détail ¤ Capacité à émettre toute sorte de radiation à partir de son corps. Ca peut aller d'une simple radiation électromagnétique que tous les engins électriques émettent, aux radiations qui résultent d'une désintégration d'isotopes formant une explosion. En gros, c'est là capacité d'être radioactif (plus qu'un humain ordinaire )
maîtrise ¤ Mauvaise. Je sais plutôt étonnant pour une étudiante de huitième année (ou pas). Mais voilà Vriska n'apprend pas à contrôler son don. Ce n'est pas parce qu'elle ne l'aime pas, mais c'est parce qu'elle pense que ça ne servirait à rien. Après tout, quelqu'un a décidé qu'avec un don comme le sien, elle était obligée d'avoir un bracelet de protection à vie, ce qu'elle ne supporte pas. Virska déteste se sentir limité, ce bracelet est comme une prison pour elle et pour se révolter, elle a décidé de ne pas apprendre à contrôlé son don. Du coup, heureusement qu'elle a un bracelet, ça évite qu'elle envoie des radiations nocives à longueur de journée ou qu'elle se transforme en bombe vivante si on l'énerve. Le problème c'est que son bracelet lui donne de très grosses migraines, Vriska ressent donc le besoin de l'enlever à certains moments.
Vriska & les autres ¤ Vriska ne fait pas de différence entre les classes. Même si ça fait déjà deux ans qu'elle est à Aisling, elle n'arrive pas à se faire a ce concept qui consiste à classer les élèves en fonction de leur don. Vriska tout ce qu'elle cherche c'est faire la fête profiter de sa vie alors si quelqu'un arrive à la suivre elle l'acceptera.
Vriska & les adultes ¤ Vriska ne connaît pas le respect des plus âgés. Elle leur parle comme elle le fait avec les élèves, elle ne leur obéis pas plus qu'aux élèves et ne les respect pas parce qu'ils sont adultes. Pour elle il n'y a aucune différence entre eux et elle.My StoryElle avait une clope dans sa main droite, une Rolex dans sa gauche, son maquillage qui coulait, ses cheveux en bataille et ses vêtements étalés dans une chambre qu’elle ne reconnaissait pas, son regard vide et pourtant, elle souriait. Autour d’elle c’était le chaos. Il y avait une table en verre, couvert de bouteilles et de mégots, un parquet taché par on-ne-sait quelles substances et des montagnes de vêtements, vielles de quelques semaines. Mais même au milieu de ce chaos, elle souriait. Après s’être réveillée, elle se leva, ramassa ses vêtements et se couva un minimum, tout cela en évitant de réveiller l’homme encore allongé sur le lit. L’homme était beau, il avait un look de rock star, deux tatouages sur ses deux bras et les cheveux en pétard. Mais cet homme n’est pas important pour la suite de notre histoire, alors nous ne nous attarderons pas sur lui. Après s’être habillé du peu de vêtements qu’elle avait réussit à trouver, elle partie, avec sa clope à la main droite et la Rolex à la main gauche. Inutile de préciser que la Rolex n’était pas la sienne mais celle de l’homme encore assoupie et qui ne tardera pas à se réveiller avec une gueule de bois.
Quand Vriska quitta la caravane, le soleil était à son zénith dehors. Elle resta immobile presque une minute histoire de s’habituer à la lumière. Puis, elle rentra chez elle, calmement, en profitant du soleil sur sa peau et en admirant le cadeau qu’elle s’était offert. Chez elle ce n’était pas mieux que dans la caravane, le levier était plein de vaisselles, les vêtements gisaient par terre et la table était remplit de mégots de cigarettes. Vriska entreprit de se laver et de s’habiller avec des vêtements propres, avant d’aller réveiller sa mère. Dans sa vie, Vriska ne pouvait compter que sur elle, à quatorze ans, elle couchait déjà pour voler plus facilement et permettre à sa mère et elle de rester dans leur appartement. Quand elle entra dans la chambre de sa mère, la première chose qu’elle vit, fût la photo accrochée sur le mur en face de la porte. Elle y voyait, son père et sa mère souriant, la tenant dans leur bras quand elle était encore bébé. Vriska n’aimait pas regarder cette photo. À chaque fois, elle avait envie de la balancer par la fenêtre et à chaque fois elle se demandait pour sa mère tenait à la garder. Elle lui rappelait le départ de son père à ses sept ans, la misère que sa mère avait connue après et sa difficulté rester stable financièrement. Et puis ça lui rappelait que sa mère ne sourira plus jamais de cette manière à cause de son cancer. Cette photo n’était qu’une illusion, parce que Vriska ne se souvenait pas d’une famille aussi heureuse. Mais à chaque fois elle se retenait, parce que c’était la seule chose qui donnait espoir à sa mère.
▬ Vriska qu’est-ce que t’es encore allé faire ?
▬ Rien d’important. Il faut que tu te lèves.
▬ Hè gamine, tu ne peux pas faire ce que tu veux, je suis encore ta mère tu dois m’informer de ce que tu fais.
▬ C’est ça. En attendant je t’aies ramené un cadeau, puisque tu ne fais rien aujourd’hui va le vendre sur internet, tu dois avoir encore assez d’énergie pour ça non ?
▬ Putain Vriska ça va finir mal cette affaire.
Cette histoire avait déjà mal finie de toute façon. Vriska donna la Rolex à sa mère, puis sortie de la chambre. Suite la déclaration du cancer, le père de Vriska a dû signer un papier, comme quoi il acceptait de verser de l’argent à son ex-femme. Cependant ce qu’il envoyait, n’était pas assez pour payer la chimio de madame Aga. Vriska devait donc se débrouiller pour trouver l’argent à donner au médecin. Comme elle ne pouvait pas travailler à cause de son jeune âge, Vriska avait commencé le vol à quatorze ans, ce qui lui rapportait ce dont elle avait besoin.
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C’est à ses onze ans, alors qu’elle cherchait un endroit où se sentir bien, que Vriska rencontra Mick et toute sa famille, le cirque. Elle ne faisait que marcher en vagabondant, dans les rues. Elle n’avait plus envie de rien. (À cette époque sa mère n’avait pas encore de cancer, mais la vie n’était pas plus facile pour autant. Elle était dans une période assez noir et ramenait des hommes chez elles). C’est dans la rue qu’elle tomba nez à nez avec un clown. Voyant qu’elle n’allait pas bien il l’amena au cirque. Au début elle ne comprenait pas vraiment et ne faisait que raller et maudire le clown qui la forçait à le suivre. Mais quand elle entra elle fut subjuguée. La première chose qu’elle vit, fut les trapézistes avec leur numéro aérien. Suivit du numéro des acrobaties en moto, réalisé par Mick et son père. Sans trop savoir comment et pourquoi, Vriska se lia très vite avec toute cette famille et notamment avec Mick qui avait son âge. Ils étaient devenus son refuge. C’était là où elle allait quand tout allait mal ou simplement quand elle avait besoin de se sentir libre.
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▬ Putain Vrsika fait gaffe un peu tu vas te casser quelque chose.
▬ Mais non je te dis que je sais le faire. Regardes moi, c’est ta mère qui m’a appris.
▬ Peut-être mais c’est dangereux. Tu p…
▬ TU DIS QUOI ? JE NE T’ENTENDS PAS.
▬ C’est DANGEREUX.
▬ C’EST çA QUI EST MARRENT IDIOT. JE ME LANCE.
C’est d’au moins dix mètres de haut qu’elle s’élança, les mains accroché au trapèze au dessus d’elle. Quand c’est pied furent suspendu dans le vide, elle cria à plein poumon. Elle se laissa aller. C’est ça qu’elle aimait Vriska. C’est ce genre de sensation de liberté et d’adrénaline qu’elle aimait. Tout d’un coup le monde lui semblait beau et le chapiteau qu’elle avait toujours trouvé immense lui semblait si petit. Elle aurait voulu rester en l’air toute sa vie sans se soucier de personne. Mais elle finie par tomber, parce qu’elle n’avait rien d’une grande trapéziste du haut de ses quinze ans. Elle était morte de rire allongé dans les filets. Son cœur ne voulait plus s’arrêter de battre, ses lèvres riaient aux éclats, sa voix résonnée dans le chapiteau, où il n’y avait qu’elle et Mick. Il avait eu peur pour elle, alors il c’était précipité pour l’aider et finalement ils étaient tous les deux coincés dans le filé. C’était ça le monde dont elle avait toujours rêvé. Un monde où elle pourrait vivre sans s’arrêter, où elle n’aurait jamais peur de la mort, où elle serait envahie de sensation tous les jours, tous le temps. Elle fini par se lever et elle resta debout en plein milieu de la scène. Elle avait trouvé son rêve. Elle voulait se tenir sur cette scène. Mick s’approcha doucement d’elle, comme pour ne pas la sortir de son pays merveilleux. Mais elle se retourna et l’embrassa sans crier garde. Elle en avait envie, tout simplement. Elle était tellement excitée de ce qu’elle venait de faire qu’elle demandait encore plus de sensation. Elle en demandait encore, comme pour rattraper tous les manques qu’elle avait connus jusqu’à maintenant. Mick fini par la repousser, puis la fixa.
▬ Vriska tu devrais arrêter.
▬ QUOI ? Mais je m’en sors bien pourtant tu ne trouves pas ?
▬ Je ne parle pas de ça. Je parle de tes voles. J’en ai encore entendu parlé. Cette fois c’était le guitariste du groupe qui est venue joué la semaine dernière. T’as du faire quoi pour l’avoir ? Fumer, boire et pour finir par te l’envoyer ? Je ne comprend même pas comment ils font pour accepter alors que tu n’as que quinze ans.
▬ Arrêtes ça. Tu sais très bien pourquoi je fais ça, je n’ai pas le choix. Et puis il en faut peu pour qu’ils acceptent. C’est simplement que toi tu ne t’amuses pas.
▬ Ca ne m’amuserait pas de le faire avec toi.
▬ FUCK YOU !
Elle parti sans se retourner, il l’avait énervé. Il était le seul à ne pas vouloir d’elle, pourtant il savait bien qu’elle ne lui volera jamais rien, elle ne comprenait pas sa façon de penser. Elle marchât sur le trottoir, une clope à sa main droite, ses cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval haute et elle fredonnait une chanson des Rolling Stones. Elle ne savait plus le nom mais ca n’avait pas d’importance pour elle. Sa voix raisonnait dans la ruelle sombre de Brooklyn comme le chant d’un ange. Elle était énervée. Et comme toujours quand elle était énervée elle fredonnait le premier air qui lui venait à la tête, pour se calmer. Comme à son habitude, elle avait mis une jupe trop courte, des bottines noires, des collants trop transparents et un gant en cuire à sa main droite. Elle marchait comme ça, sans se soucier des regards des autres. Si quelqu’un l’abordait elle ne répondait pas et continuait à fumer tout en fredonnant sa chanson. Elle n’aimait pas se disputer avec Mick, c’était toujours pour un truc con, pour rien. Mais ils étaient cons tous les deux et qu’ils le veuillent ou non, ils étaient fourrés à deux pour un bon moment.
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C’est un soir en automne, un peu avant ses seize ans que Vriska se retrouva dans les coulisses du chapiteau. Ce soir là, le spectacle était un peu spécial, c’était la première fois que Mick et son père allait réaliser leur nouvelle prestation. D’habitude, Vriska préférait rester dans les gradins, elle trouvait que ça rendait les représentations magiques. Mais ce soir là, elle avait trop peur pour Mick, elle avait peur qu’il tombe, qui lui arrive quelque chose. Elle a donc fait en sorte de pouvoir rester dans les coulisses lors du show. L’atmosphère était très différente, il y régnait l’existassions, l’adrénaline et en même temps la peur, surtout quand les motos entrèrent sur la piste. Les artistes avaient peur, personne n’osait respirer pour ne pas déconcentrer les motards. Vriska ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait peur, après tout elle avait déjà vu Mick s’entraîner des centaines de fois et ça s’était toujours bien fini. Elle avait à la fois peur pour lui, qu’envie de le rejoindre pour pouvoir ressentir son adrénaline. Parce qu’elle savait qu’à ce moment précis, alors que les projecteurs étaient braqués sur lui, que le public criait pour lui, que tous les regards étaient rivés sur lui, il avait l’impression de pouvoir tous réussir. Elle connaissait Mick, il aimait ses sensations, il était comme elle. Et puis le show commença. Au début on n’entendit aucun bruit, tout le monde retenait son souffle. Puis des cris de stupéfactions prirent la relèvent et enfin un tonnerre d’applaudissement. Parce qu’ils avaient réussit et ils étaient tous vivants. C’était la folie dans le chapiteau. Quand Mick rentra dans les coulisse, Vriska ne put s’empêcher de lui sauter dessus pour le féliciter, pour lui dire qu’elle avait eu tellement peur et qu’il avait bien fait de ne pas mourir. Et la soirée continua.
La fête commença tard, pourtant même après une grosse prestation personne n’était fatiguée. Ils étaient d’humeur à faire la fête, à rigoler, à féliciter les deux vedettes de la soirée. Une clope à la main droite, la main de Mick à sa main gauche, Vriska riait aux éclats. Elle dansait, elle chantait elle ne savait plus s’arrêter. Ce soir-là elle était heureuse de faire partie de cette grande famille.
▬ Vous avez réussit. Je n’en reviens pas. TU AS REUSSIS MICK.
▬ Pourquoi t’en doutais ?
▬ Non, of course, Mais j’avais tellement peur tu peux pas savoir.
▬ Merci de t’être inquiété pour moi chérie.
Elle était belle dans sa robe rose. Elle était belle avec ses cheveux détachés, avec son sourire qui ne quittait pas son visage. Elle semblait si fragile, comme une pierre précieuse, un petit bout de verre. Et puis elle semblait tellement libre quand elle dansait et chantait. Sa voix était magnifique. Elle pourrait devenir chanteuse, d’ailleurs Mick n’arrêtait pas de lui répéter. Il disait qu’elle aurait vite du succès et qu’elle pourrait arrêter de voler pour arriver à trouver de l’argent. Mais Vriska ne voulait pas les quitter, elle était bien dans sa petite banlieue avec son cirque. Alors qu’elle ne faisait que danser, avec le plus petit de la famille elle se mit à briller. Au début personne ne le remarqua, mais très vite le petit se mit à avoir mal à la tête et remarqua que Vriska brillait. C’est là que tout bascula. Elle ne faisait que s’amuser, elle ne faisait qu’être heureuse, pourtant c’est à ce moment là que son don décida de se manifester. Plus Vriska avait peur, plus elle rayonnait. Puis elle sentait quelque chose l’entourer, elle ne savait pas quoi, pourtant quelque chose l’entourais, un sorte de champs qui la coupait du monde. On essaya de la calmer, mais à chaque fois que quelqu’un l’approchait, elle criait. Même Mick n’arrivait pas à la calmer. Elle se mit à courir, elle ne comprenait pas pourquoi elle brillait, elle en comprenait pas pourquoi un champ l’entourait et la coupait du monde, mais elle savait que c’était dangereux pour les autres. Son corps émettait quelque chose. Cette chose avait donné mal à la tête au petit et cette chose était dangereuse sauf pour elle. Elle ne pouvait rien faire et sous la pression, la peur et le trop plein d’adrénaline elle se mis à rigoler. Sens savoir pourquoi sans comprendre la rigolait toute seule.
▬ Fait chier mais qu’est-ce qui m’arrive ?
Et puis une lumière. Et puis un souffle destructeur. Et puis une sensation de perdre pied. Et puis plus rien.
Quand elle se réveilla, il n’y avait plus rien autour d’elle, juste de la poussière. Elle aurait du essayer de comprendre, mai elle avait mal à la tête et ne se souvenait pas vraiment ce qu’il s’était passé la veille, alors elle s’était contentait de rentrer chez elle bien sagement. Quand elle arriva dans l’appartement, elle s’attendait à être un peu seul, en tout cas elle l’espérait. Mais sa mère l’attendait assise sur une chaise dans la cuisse, avec un papier dans sa main gauche et un bracelet dans sa main droite. La première chose qui vient à l’esprit de Vriska, fût que le papier était une lettre de l’hôpital et le bracelet était là pour s’assurer que sa mère ne quitte plus la maison. Et puis une autre idée lui traversa l’esprit et si c’était pour elle ? Et si c’était la police qui avait vu ce qu’elle avait fait hier (même si elle ne savait pas vraiment ce qu’elle avait fait), qu’ils avaient envoyé se bracelet pour la tenir menotter à sa maison, elle avait vu ce genre de gadget dans une série.
▬ Maman je peux t’expliquer…
▬ Bien joué ma fille. Tu vas enfin pouvoir quitter cet endroit.
▬ On m’envoie en prison ?
▬ non dans une école. Pour apprendre à contrôler ton don.
▬ Mon QUOI ?
▬ Tiens lit se papier, parce que ça serait trop long à t’expliquer. Et je ne sais pas quel pouvoir tu as, mais c’est écrit que tu dois porter se bracelet alors met le avant de tous nous tuer.
▬ great ! Ca va être super…
Deux jours après Elle quitta Brooklyn sans dire au revoir à Mick ni aux autres.
#
▬ T’es sur que c’est une bonne idée de faire ça Vriska.
▬ Faut que je l’enlève j’ai mal à la tête.
▬ Pourquoi aller dans le labo ?
▬ Me dis pas que t’as la frousse Tyler ? Là-bas on ne viendra pas me chercher.
▬ Ok ok j’ai compris.
Elle et Tyler marchaient en directions des laboratoires de Stallone. Ca faisait presque un an que Vriska était à Stallone. Le début avait été difficile pour elle. Mais quand elle avait appris que grâce à ça sa mère était miraculeusement prise dans un hôpital à temps plein, elle c’était dit que ça pouvait être pire. Elle était partie sans rien dire à personne, mais c’était mieux, elle le pensait vraiment. Elle se contentait de vivre sa vie dans son école un peu trop stricte à son gout. Après tout elle n’avait pas vraiment le choix.
Vriska marchait plutôt vite, ce qui était signe de stresse. Ce n’est pas qu’elle n’est pas sportive, mais c’est qu’elle préfère courir et trouve que marcher vite n’est pas du tout classe (chacun ses priorités). Tout ça pour dire que ce n’était pas normal qu’elle marche vite, elle ne le faisait que dans un cas, quand elle était prête à exploser. Pas à cause de son don, vu que techniquement elle ne peut pas avec son bracelet au poignet. En faite si elle était prête à exploser c’était principalement à cause de se dit bracelet, qu’elle est malheureusement obligée de porter et qui lui donne des migraines insoutenables. Dans ces cas là il était courent qu’elle s’isole quelque part pour l’enlever quelques instants, grâce à son ami Tyler qui était un pro pour déjouer la protections des bracelets. Mais cette fois, Vriska avait eu la mauvaise idée de se diriger vers les laboratoires pour enlever son bracelet.
Et donc une fois seule avec Tyler, celui-ci entreprit de lui enlever son bracelet. Généralement personne n’était au courent parce qu’il n’y avait pas de problème. Enlever son bracelet quelques instants ne mettait la vie de personne en danger. Enfin c’est ce qu’elle pensait. Malheureusement elle n’était pas doué en chimie et encore moins en physique (peut-être parce qu’elle n’écoutait pas assez en cours). Quoiqu’il en soit, son ignorance, lui couta assez chère. Parce que Vriska avait oublié que dans un laboratoire où sont entreposait de nombreuses substances chimiques, ionisantes et autres dangers liés aux radiations, il est déconseillé d’en émettre. Pendant une minute il ne se passa rien, et puis une substance commença à bouillir, Tyler le remarqua le premier et s’en inquiéta, mais Vriska ne voulait rien entendre. Il décida donc de partir, heureusement pour lui, parce qu’une minute plus tard le laboratoire pris feu. Vriska eu à peine le temps de s’échapper de l’immeuble avant que la subtance explose. Bien sûr cet incident fit le tour de l’école et la principale n’hésita pas une seconde à virer Vriska qui avait mis la vie de ses camarades en danger. À ce moment elle décida de ne plus jamais apprendre à contrôler son don, après tout elle n’avait pas le droit de l’utiliser. Après c’être fait virée, la directrice arrangea un accord avec Aisling pour que Vriska soit accepté là-bas. Voilà comment notre blonde Gaga, atterrie à Aisling l’école des fous.
Vriska redoubla sa dernière année en ratant son examen de fin d’année. Ce qui était plus qu’évident, puisqu’elle ne comptait pas apprendre à contrôler son don et donc séchait les cours de PAD. Donc Voilà Vriska pour une année de plus à Aisling, finalement ça vie pourrait être pire non ?
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Dernière édition par Vriska G. Aga le Mar 30 Oct - 12:14, édité 14 fois |
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