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 On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !

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Orwenn McGallan
On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Rangphy
Orwenn McGallan

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On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Vide
MessageSujet: On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !   On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Icon_minitimeLun 3 Sep - 2:25

- Quel est donc la signification de tout ceci ?

Un coup d'oeil à droite, un autre à gauche, je ne vous ferai pas une blague lourde du genre " et même en haut et en bas ", c'est pas mon genre, bref, Or regardait autour de lui, quelque peu surpris. Une avalanche de corps sans vie se trouvait sur la plage. Enfin, sans vie. Disons qu'une tonne de poivrots était présentement en train de cuver. Du moins, c'était ce que semblait signifier le tas de bouteilles de bières présent sur les lieux du crime. À n'en point douter, si Astrée se trouvait dans les parages, on pourrait déjà entendre son sifflet faire des siennes. La vilaine réveillerait ces gens charmants.

Heureusement que le chevalier n'avait rien contre une bande de jeunes faisant la fête en se bourrant la gueule, et, très certainement, en s'enfilant les uns les autres, au vu des quelques personnes ici et là dormant le cul à l'air. On va pas juger, hein, ils font ce qu'ils veulent, je m'en cogne pas mal. Ils peuvent même sodomiser un flanby, c'est pas mon problème. Après tout, c'est très bon un flanby, et je ne doute pas de l'effet lubrifiant du caramel. Quoi que, ça doit être zarb.

- Une succube aurait-elle fait de cette plage vierge un temple de la débauche ?

Bah oui, bien sûr mon petit elfe, c'est connu qu'on trouve des succubes dans toutes les partouses: on appelle ça des putes. Ou des filles faciles. Des putes, donc. Mais on va encore dire que je suis radical, bouh c'est mal, les femmes ont le droit de s'amuser, gna gna gna. Perso, je vois pas ce qu'il y a d'amusant à se faire prendre sur une plage au sable froid. Non parce que ça caille en Irlande, hein, on est pas à Ibiza. Limite faut être givré pour venir faire trempette ici. Oh, vous avez vu la subtilité habitant ma plume ?

Une plage au sable froid, une température basse, givré. Oh oh, mais quel homme génial je suis ! En plus, double combo, on parle de partouse, et dans habitant, il y a "bit", et j'ai dit un. Un habitant a toujours une bite, et oui ! Merci à vous ! Quel public génial ! Bientôt, ce sera l'Olympia pour moi, si si, j'y crois. Même que mon humour sera reconnu comme la pointe de la comédie Française, le nouveau Coluche je serai. Mais revenons à Orwenn et son tas de sodomites, ça doit être plus intéressant que mes divagations de taré en puissance. Et on est pas là pour moi. Enfin, c'est ce qu'on dit, hein, parce que je suis un peu le zinzin derrière ces écrits débiles, donc c'est quand même pour moi que vous êtes là. Ou pour ma partenaire de topic. Mais elle est pas encore là, donc non, c'est bien pour moi. Bientôt, j'aurai ma secte, oh oh oh.

- Excusez-moi, messieurs, pourriez-vous m'indiquer le chemin du trésor des pirates, s'il vous plaît ?
- Gnhhhheiiiiiiiin ?
- Le trésor des pirates. Les coffres avec des sous sous dedans, des bijoux, des colliers. Tout ça.
- Haaaaaaaaaa, le trésooooor. Cool maaaaaaan.
- POSEZ VOS MAINS AUTRE PART, GREDIN !!!!

Orwenn asséna un violent coup d'épée en bois sur le vil junkie se mettant, sans raisons aucune, à approcher ses mains des bijoux de famille de notre elfe. Ce dernier était choqué par le comportement de cet ignoble individu. Non mais oh. Confondre un coffre de pirate avec les joyeuses d'un chevalier, faut pas être net. Ni hétéro, dans le cas du monsieur gisant au sol. Mais dans la mesure où la personne présentement dans les vapes était justement complètement déchirée, ce n'est plus si illogique que ça. Je crois. Hum. Bref. Excédé, le blond aux oreilles elfiques s'en alla un peu plus loin, là où la population de fêtards se faisait plus rare. Notre chevalier était quelque peu étonné du résultat de ce qui devait être une fête des Phy, ou des Spe, ou des deux classes réunit. Principalement parce qu'il n'en avait pas entendu parler. Huuum. Il faut faire appel à Sherlock.

En fait non. Parce que j'ai pas son numéro, et je suis une merde en anglais. De plus, était-ce si étonnant ? Dans l'optique où les fêtes ayant pour thème la baise, l'alcool et la drogue, n'étaient pas le genre où un héros de sa trempe se rendait, certainement que non. De toutes façons, il avait mieux à faire la nuit dernière ! Vous vous demandez ce qu'il avait bien pu faire, n'est-ce pas ? Hein ? Hein ? Vous voulez savoir ? Non ? M'en branle, ve vais vous le révéler malgré tout, ha ha. Tenez-vous bien, c'est de la révélation de gros oufo que je vais vous faire ! Hier, le grand, le superbe, l'héroïque chevalier, a ni plus ni moins terrassé Dracula après une énième partie de Akumajō Dracula X: Chi no Rondo, aka Dracula X !!!! Ça, c'est du charisme les mecs, ça, c'est un héros, un vrai ! Quoi ? Comment ça, " ouais, donc il a juste joué à un vieux jeu. " ? Ce jeu est super dur, okay bande de vilains pas gentils ?!

Oh, et pour les troufions venant me hurler " Han incohérence, Orwenn il hait la technologie, tu te plantes, il peut pas jouer avec des consoooles !!! ", je vous invite à revoir vos classiques, parce que le chevalier, il ne fracasse que les objets électroniques des autres, les siens sont, bien naturellement, protégés du démon ! Pas comme les machines d'autrui, abritant bien entendu le mal en elles ! Et de toutes façons, si vous êtes pas contents, je vous pisse à la raie. Parfaitement. Une bonne douche dorée, bien chaude, ça vous calmera, bande de malotrus.

- Bon, essayons avec ceux-là... Bien le bonjour mes braves ! Je suis à la recherche de... HALTE-LÀ, QUE FAITES-VOUS À CETTE DEMOISELLE ?!
- Oh, toi, ici, chevalier !*
- Tu viens entraver nos démoniaques plans, saleté de gardien ?!*
- Trucidons cette blondasse d'elfe !*

- Humpf !! Je m'en viens vous occire, manants !

Notons que les phrases aux astérisque sont ce que, dans son délire chevaleresque, Orwenn imagine recevoir en réponse. Dans la réalité, ça donne plutôt du " Putain mais c'est qui ce guedin en vert ? " " Oh, lui, c'est un taré de phy, si je me trompe pas. ", " Pourquoi ce débile brandit son épée en bois ? ". Bref. Ils hurlèrent ensuite en voyant le charmant monsieur au long bonnet rendre son épée soudainement bien réelle. Une belle épée, longue et bien dure, ne demandant qu'à vous ramoner l'intérieur ( hihi huhu - oui j'aime mes références. ). Ainsi, ils déguerpirent soudainement, se rendant compte que ce ne serait pas bien malin de rester actuellement dans la même zone que notre énergumène blondinet à l'épée ramoneuse de bidounet.

- C'est cela, fuyez, bandits ! Et que je ne vous y reprenne plus !

Rengainant son arme tout en bombant le torse, le chevalier se rapprocha de la jeune femme, visiblement inconsciente. Il reconnu bien vite Freyja, une ravissante jeune femme, dont il était secrètement pas du tout amoureux. Elle était très intelligente physiquement, et au moins aussi blonde que lui était blond. Une princesse quoi. Version actuelle. Donc une princesse à mini-jupe et couchant un peu avec tout le monde. C'est pas Orwenn qui dirait non, mais si en fait, si, il le dirait. Parce que bon, le chevalier, on peut vous l'avouer, il n'était pas trop porter sexe. Il trouvait que partir à l'aventure dans la boue, c'était largement assez marrant pour lui, surtout au détriment d'un infortuné collègue. Oui, pour un intellectuel, c'est tout de même un sacré con, je suis d'accord avec vous.

La belle, donc, était dans les vapes, pour une raison actuellement inconnue. Il fallait donc la réveiller. Orwenn, en tant que chevalier, avait le pouvoir de faire sortir les princesses d'un profond sommeil via un simple baiser... Mais ça, c'est bon pour ces gros connards répondant au titre de prince charmant. Donc, comme Golden Sun, il a légèrement un peu énormément beaucoup la haine des princes, il préférait faire autrement. Farpaitement. Et on va dire qu'après une nuit à pioncer dehors, Freyja, elle puait un peu de la gueule, quand même. Donc, le chevalier, il avait décidé de se la jouer plus guerrier, tu vois ? Avec du muscle et du poil même si en fait il est un peu imberbe. Ainsi souleva-t-il la gracieuse blonde, aux fesses ravissant la vue de bien des hommes, à bras le corps. Non pas pour en profiter pour la peloter, mais bel et bien pour la traîner jusqu'à la mer. Je hais ce mec.

Bien. Donc. La mer, cette merveille à l'eau salée et dégueulasse, à la beauté égalant celle d'une centenaire par temps pluvieux, et aux odeurs alléchantes donnant des envies de vomir dans tous les coins ( bon, je suis méchant, c'est juste la Bretagne ça ) ( et venez pas me dire que j'y connais rien, j'y suis déjà allé bien souvent, moi, dans votre coin pourri, amis bretons. ). Bref, donc, il avait traîné Freyja en direction de la mer qui pue. Ne vous inquiétez pas, il n'était pas fêlé au point de la balancer à la flotte. Ni assez sadique. Je veux dire, c'est pas bon et ça pique les yeux, la mer. Donc, à la place, le gentil gardien du royaume plongea son bouclier dans l'eau, l'utilisa comme récipient, et, je vous le donne dans le mille, renversa le tout sur notre belle pupute, qui se réveilla bien rapidement. Magique, non ?

- Bonjour à vous, Dame Freyja ! Je vois que cette eau purificatrice vous a réanimée ! J'avais peur de devoir annoncer votre mort au royaume !

Ce qui était encore plus magique, c'était le haut blanc de la jeune femme devenant plutôt transparent au contact de l'eau. En bon garçon, Gold s'y intéressa avec grand intérêt, et ce, en toute discrétion. C'était toujours intéressant d'observer l'anatomie des filles, tout le monde ferait pareil dans cette situation, je vous assure. Surtout moi.

* ... Ça, c'est de la poitrine. Dommage qu'avec sa tenue actuelle, elle n'a rien de bien affriolant. Elle est plutôt belle en général... Si au moins au niveau intellect ça pouvait aller, mais même pas. M'enfin... *
- Vous êtes si ravissante au réveil, ô femme aux cheveux solaire !


Oui, on est tous d'accord, une fille qui a dormi dehors toute la nuit, actuellement à moitié morte, et trempée à l'eau de mer, c'est le top de la féminité, qu'on se le dise ! Et si vous êtes pas d'accord, c'est que vous n'avez aucun goût. D'abord. Sur ce, moi j'ai faim. J'me casse.


Dernière édition par Orwenn McGallan le Jeu 13 Déc - 11:04, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !   On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Icon_minitimeDim 7 Oct - 7:30

Il y a des matins comme ça qui commencent mal.
Les soudains travaux du voisin un dimanche matin, un temps de merde, un café brûlé. Il en faut bien peu pour démarrer la journée avec ce poids, ce boulet qui se dépose d'un coup au fond de votre estomac et vous persuade intimement que bordel, ça va être dur jusqu'au coucher. Parfois, c'est simplement un infime détail.
D'autres fois, c'est un attardé en collants qui vous noie à l'aide d'un bouclier de bois.

AFJSQSKJDHbblbllll
Réveil en sursaut froid sommeil la pâteuse la casquette cheveux qui tirent la barre au front la vision approximative mouvements dans le coton ça tape ça cogne martèle danse mal mal sable frotte les sons affaiblis tympans abîmés eau algue. algue. ALGUE.

PFFRRRTkrrRREUHff
Une fois expulsée la substance visqueuse et verdâtre qui obstruait sa trachée, elle tourne sur elle-même pour s'écraser sur le sable avec la grâce de la fière otarie. Occupée qu'est Freyja à cracher ses boyaux -cinq bonnes minutes durant, quelques mots à peine parviennent à frayer leur chemin jusqu'à ses tympans encore partiellement noyés. Dame eau magique devoir mort. Le ton ne lui est pas inconnu. L'école a beau être un repère de cas sociaux plus désespérants les uns que les autres, on n'y trouve pas quarante aspirants chevaliers qui cherchent à causer comme dans un mmorpg. Orwenn fait partie de l'extrême minorité d'Aisling résistant aux charmes de Freyja. Elle se persuade que c'est à cause des problèmes de retard mental dont il fait constamment preuve. Mais quand même. Il pourrait s'agir d'un homme-tronc que ça ne rendrait pas la chose plus acceptable. Elle s'acharne à régulièrement lui suggérer quelques idées salaces qui feraient grimper au taquet n'importe quel gars normalement constitué, mais il possède l'art étrange d'interpréter chacune de ses phrases comme une envie d'aventure. D'aventure boueuse. Elle ne compte plus le nombre de fois où, convaincue de l'avoir finalement mis sur les rails menant irrémédiablement à la chambre à coucher, elle se retrouvait à patauger à pas d'heure dans les bois, à la recherche d'un artefact qui s'avérait n'être qu'un morceau de ferraille tout pourri.

Finalement, Freyja reprend le contrôle de ses sens. Ça ne rend pas la chose plus agréable. Elle est trempée, frigorifiée, il y a ces horribles élancements dans son dos et ses mollets, un hématome lui couvre l'intégralité du genou droit, le sable la colle de partout, squatte sa tignasse emmêlée en un inextricable merdier. C'est un massacre. Les idées lui reviennent peu à peu, elle s'accroche au baudrier d'Orwenn pour se redresser, titube un peu à droite, tangue dangereusement vers la gauche, s'équilibre de deux trois pas hésitants, parvient finalement à tenir debout. Pour mieux gueuler à plein gosier.

Mnfffgh... MES. MES LOUBOUTINS.
Puis quelques flashs lui reviennent en mémoire.
Ah non Camé les a. Putain j'aurais dû dégueuler avant de pioncer.

Elle se retourne soudainement vers le chevalier, avec ce regard décédé des fêtards qui n'ont pas encore décuvé.

OooOOo-RWENN. ORWENN.
Tentant vaguement de rafistoler sa jupe à moitié déchirée, elle s'approche jusqu'à buter contre l'épaule de celui qu'elle tente vaguement d'héler. Recule d'un pas. Ses notions de distance ne sont pas encore tout à fait revenues. À l'aide d'un index qui se veut menaçant et qu'elle gigote juste sous le nez du Legolas un peu barré, Freyja exige.

Ramène-moi à la maison.
Un petit hoquet crétin succède au ton grave qu'elle s'efforçait d'imiter. Lentement, son regard se concentre sur le doigt qu'elle agite et ses pupilles se mettent à loucher. Un sourire débile au possible tord progressivement ses lèvres. Avec un petit pouffement porcin, elle rentre l'index dans la narine qu'elle menaçait.

Freyja n'a jamais vraiment été une lumière.
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Orwenn McGallan
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MessageSujet: Re: On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !   On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Icon_minitimeJeu 13 Déc - 11:43

L'ironie du chevalier était presque insolente. Qualifier Freyja de ravissante alors que celle-ci crache des algues et s'en va vomir dans son coin. Pour sûr, c'est de l'élégance. Elle faisait un peu pitié dans cet état. On était loin de la sulfureuse bimbo aux hanches attirant le regard et au décolleté appétissant. Enfin, la plupart des fêtes avaient cet effet néfaste sur les jolies garces de l'école: une fois torchée, elles perdaient bien souvent de leur superbe. Du moins c'est ce que Orwenn constatait le plus souvent chez la gent féminine. Et en général, ce n'était pas mieux pour les mecs: la plupart devenaient des imbéciles obsédés. Encore heureux que le chevalier ne touche pas à l'alcool de son côté, il est déjà assez allumé dans son genre. C'est donc une pupute aux allures de zombie qui faisait acte de présence, un peu plus et le gardien du royaume aurait pu improviser une pseudo-bataille, prétextant que la damoiselle était maintenant un revenant. Il faut dire que les bruits sortant de sa gorge appuyaient la véracité d'un tel délire.

Mais non, Orwenn avait la flemme, et il avait du mal à jouer son rôle quand il faut pour cela frapper une fille, même avec une épée en mousse possédant un niveau de dangerosité proche d'un poussin dans le coma. Et bon, il fallait un peu épargner la pauvre fille, vu le traitement que lui infligeait régulièrement Orwenn. C'est que concernant notre bave bretteur, suggérer à une fille de passer une nuit de folie avec n'était pas exactement la vision que cela évoque à la plupart des hommes et femmes peuplant ce monde. Combien de fois la pauvre Freyja, pensant enfin décrocher le gros lot, s'était retrouvé à errer avec Gold dans un trou paumé random ? C'est que le chevalier, sous ses airs de gentil elfe, cultivait l'art d'être secrètement sournois. Ainsi faire tourner en bourrique la belle Freyja était une activité qu'il aimait pratiqué. Peut-être que le jour où il cédera aux avances de la catin des Spe, il deviendrait accro à autre chose, mais ça n'était pas à l'ordre des jours. Car aussi surprenant que ça puisse être, si note chevalier embrasse facilement les jolies filles, il ne semble pas très enclin à l'idée d'aller plus loin. Tant et si bien que la rumeur veut qu'il soit vierge.

Bien entendu, peu importe la vérité, Orwenn n'a ni validé, ni démenti ce bruit qui court: il trouve plus amusant de laisser les autres se poser des questions sans intérêts pendant que lui prépare des quêtes idiotes dans son coin. De toutes façons, il ne comprend même pas comment on peut en arriver à ce genre de commérages. La vie est-elle ennuyeuse au point de spéculer sur celle d'autrui ? Si les gens arrivaient à se distraire comme lui le fait, ça ne ferait pas de mal à l'humanité. Même si on peut se dire que ce sont deux formes d'imagination, m'enfin. Revenons à notre énergumène en vert et la blondinette aux airs de droguée/alcoolique/clocharde. Après une remise sur pied quelque peu difficile, elle hurla à propos de ses louboutins. Orwenn, en parfait étranger du monde de la mode, cru entendre " loup butin ", ce qui lui rappelait le farming obligatoire des mmorpg. Oui, ils parlent anglais, mais je vous merde et je fais des jeux de mots français, farpaitement.

- Mais voyons, Dame Freyja, il n'y a pas de loups dans les environs. Ici, la faune est plus aux sirènes et les fantômes de pirate.

Visiblement, elle n'avait pas entendue, et c'était sûrement tant mieux. C'est donc avec un regard rappelant celui d'un poisson rouge décérébré qu'elle se mit à articuler le prénom du chevalier. Ce à quoi il aurait pu répondre " Oui, c'est moi, Chevalier Orwenn, avec deux n ! ", mais vu l'état de Freyja, l'envie de se montrer plus idiot qu'il ne l'est n'était pas dominante dans son esprit. Voilà que le doigt vacillant de la dame venait tourner devant la truffe du chevalier, qui suivait du regard l'index, un air amusé sur le visage. Freyja aurait presque pu paraître mignonne sans sa dégaine actuelle. Et donc, l'ordre tomba: elle désirait que le beau chevalier la ramène dans sa demeure. Si l'ordre n'était déjà pas bien intimidant, le hoquet qui suivit n'aida en rien à la rendre plus charismatique. Et voilà qu'avec la délicatesse d'un poivrot à court de pipette, elle donne au nez du chevalier des allures de groin. De quoi donner des envies de facepalm à nombre d'entre nous. Orwenn retint non sans mal un soupir énervé, et à la place retira la main de Freyja en lui prenant le bras.

- Hélas, Dame Freyja, je suis actuellement en mission et ne peut accéder à votre demande de suite. Néanmoins, vous pouvez, si vous le désirez, m'accompagner. Une fois ma quête terminée, je m’occuperai de vous ramener à votre logis avec plaisir !

La main entourant toujours l'avant-bras de la donzelle, Orwenn se disait qu'il aurait peut-être mieux fait de la laisser comater dans son coin, après avoir tout de même fait déguerpir le trio de vicelard. Parce que bon, si d'ordinaire, il n'aurait pas dit non à enlacer Freyja, et encore moins à lui voler un baiser, là c'était pas vraiment ça. Franchement, qui aurait envie de rouler un patin à une fille qui a dormir toute la nuit dehors et qui vient de rendre ses tripes ? Même un otaku nerd obèse et moche ne connaissant que sa main droite refuserait. Du moins j'ose l'espérer. Bien, le baiser était donc exclu, cependant, il se devait d'être galant, n'est-ce pas ? C'est donc sans prévenir qu'après avoir rengainé son épée et son bouclier, il souleva pupute afin de la porter comme une mariée. Elle était plus légère que prévu.

- Tant que vous êtes avec moi, vous n'avez rien à craindre, ma mie ! Reposez-vous donc pendant que je poursuis mon chemin.

C'est non sans mal et tout en supportant les dires idiots de la jeune femme que Orwenn poursuivit sa marche dans le sable, se dirigeant au hasard de ses envies, un coup à gauche, un coup à droite, un coup tout droit, comme d'habitude, il se contentait d'improviser. Soudain, une idée le traversa, et c'est encore une fois sans prévenir qu'il déposa Freyja sur le sable. Il observa par la suite la robe déchirée de celle-ci et se demanda s'il pouvait utiliser son don pour en faire autre chose. C'est avec cette idée en tête qu'il prononça une étrange phrase en direction de la jeune femme.

- Dame Freyja, pourriez-vous, si cela ne vous gêne pas, retirer vos vêtements ?

Bien sûr, le sous-entendu salace était voulu de la part du chevalier, mais encore une fois, le but n'était pas de coucher avec la "belle". Néanmoins, après avoir prononcé ces mots, Gold se dit que ce n'était peut-être pas le moment de taquiner Freyja, vu qu'elle était encore loin d'être sobre. Surtout qu'il doutait fortement de pouvoir rendre réel ce qu'il voulait faire avec les vêtements de la blondinette: une robe de mage. Le chevalier revint donc sur sa parole.

- Oubliez ça, c'est une mauvaise idée.
* .... Oh merde. *


Pour quoi ce merde ? Tout simplement parce qu'il venait de se rendre compte que sa phrase renforçait d'autant plus le côté "avances" de ses précédents dires. Et ça, il y avait des chances que ça motive Freyja à faire n'importe quoi. Et quand elle fait n'importe quoi, c'est déjà assez difficile à gérer, alors en mode grosse loque... Non, Orwenn ne préférait pas envisager cette option. Il devait trouver une diversion, et vite !

- Reposez-vous encore, pendant ce temps je vais astiquer mon épée. * ... ... ... ... PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! Arrête ces double sens ! Crétin ! * C'est que depuis sa dernière utilisation, je n'ai pas pu la nettoyer comme il se doit ! Elle va perdre de son efficacité si je ne m'en occupe pas. * POUR. QUOI. POUR QUOI ?! *

S'insultant mentalement, Orwenn se dit sur le moment que jouer aux idiots avait dû finir par le rendre lui aussi complètement abruti. La vérité, c'est que peu importe l'état dans lequel se trouvait Freyja, elle avait bien souvent un effet sur les hormones du chevalier, ce qui avait semble-t-il le don de le rendre un poil trop joueur. Et lorsqu'il est joueur, il a la mauvaise habitude de parler avant de réfléchir. Preuve en est la conclusion de ce post:

- Peut-être voudriez-vous la voir de plus près ? Si vous voulez, vous pourrez aussi la toucher.

La seconde d'après, le chevalier hurla en son for intérieur comme jamais auparavant.
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MessageSujet: Re: On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !   On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots ! Icon_minitime

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On trouve l'or au fond des ruisseaux, j'en ramènerai plusieurs lingots !

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