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 I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen

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Albert E. McQueen
I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen Rangspepa
Albert E. McQueen

Messages : 34
Date d'inscription : 07/08/2012
Age : 133


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans
Nationalité: Écossais
Relationship:

I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen Vide
MessageSujet: I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen   I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen Icon_minitimeSam 1 Sep - 15:40

Albert Edgard McQueen

.
il est aussi grâcieux qu'un canard auquel manquerait une aile
I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen 6VDBj
✂ Surnoms : Sir McQueen, Prince Albert, Albus, Ali Baba depuis peu, et le mix des deux: Pince Ali. Pour le reste, on a droit à des termes du genre le parano, l'éclopé, le nabot, aristocrotte, le frère de la reine, ou encore à des références sur d'autres Albert: Camus, Einstein, Wesker, Le Grand, de Monaco ... Comme vous pouvez le constater, trouver un sobriquet à Bébert n'est pas chose difficile.
✂ Age : 18 ans, bien qu'on lui en donne généralement 16.
✂ Année : Septième année.
✂ Année d'arrivée : Pareille, il vient tout juste d'arriver à Aisling.
✂ Classe : Albert a définitivement du SANG BLEU, oh oh oh. Hum.
Je garde un cœur de pierre du Lundi au Dimanche

.
et pour tout l'univers, rien que de la méfiance

- Vous parlez de moi ? Pour quoi faire ? Vous êtes qui ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Vous portez une bombe sur vous ?!

Albert McQueen est une personne assez étrange. En effet, il est souvent sur la défensive, comme s'il s'attendait à ce qu'une galère lui tombe dessus n'importe quand, et cela même quand rien n'indique qu'un quelconque danger rôde dans le coin. Lors qu'il scrute ce qui l'entoure ( chose arrivant très souvent. ), une expression de pleine concentration s'affiche alors sur son visage, lui donnant l'air de chercher le petit détail des environs prouvant qu'il a raison de se méfier. Autrement dit, Albert est paranoïaque... Et refuse de l'admettre. En partant de ce constat, vous ne serez pas étonné de le voir fouiller la classe avant de s'installer à sa place, ni de foutre le bordel dans son casier à la recherche de dieu sait quoi. Aussi, ne lui dites jamais qu'il est parano, sinon, vous risquez fort de l'entendre hurler " LE DANGER EST PARTOUT !!! TU SERAS BIEN CONTENT QUAND JE TE SAUVERAI D'UN ATTENTAT, SALE INGRAT QUE TU ES !!!!! ", surtout que par la suite, il pourrait vous surveiller, persuadé que vous êtes dans le coup. Après tout, c'est louche de vouloir lui faire penser qu'il délire alors qu'il est parfaitement sain d'esprit !

Donc, en bon paranoïaque, Sir McQueen a tendance à regarder le reste du monde d'un oeil mauvais, persuadé que parmi ses camarades peut se cacher un tueur en série, un kamikaze, un violeur, ou encore un dealer, sans parler des agents du gourvernement. Il lui est donc assez difficile de se faire des amis avec cette tare qu'il traîne, cependant, comme il en a de quoi remplir une banque et que même en étant pas sur la défensive, il ne se ferait pas beaucoup plus d'alliés, on ne peut pas dire que ça changerait grand chose. Bref, si vous l'approchez dans l'optique de faire copain-copain avec lui, sachez qu'il haussera certainement un sourcil, l'air de se demander ce qu'il se passe, avant de faire un commentaire du genre " Je ne traite pas avec les terroristes, monsieur." et de s'enfuir à toute vitesse. Si tant est qu'on puisse rapidement s'enfuir quand on a pour corps une véritable ruine. Ce dont je doute fortement. Mais qui sait, peut-être que sa forte volonté à de ne pas croiser le reste de la populace pourrait suffire au prince Albert pour se carapater vite fait malgré son handicap ?

- Les dons ? Comment ça, les dons ? C'est un mensonge, nous n'avons aucun don ! On m'a enfermé ici parce qu'ils savent que je sais tout ! Mais vous ne m'aurez pas, malgré vos effets spéciaux et vos drogues ! Je ne suis pas dupe ! Je sauverai Elizabeth de cette maison de fou !!! JE NE SUIS PAS UN DE VOS PIONS !!!!

Albert, en plus d'être parano, est un éternel sceptique. Il est du genre à ne jamais croire sur parole les dires circulant dans les airs, car il faut l'avouer, les paroles, ça va ça vient, et ça change d'une bouche à l'autre. Alors lui, il remet naturellement tout en cause jusqu'à ce qu'on lui prouve qu'il a tort - autant dire qu'il n'y a pas plus athée que lui. Mais voilà, monsieur est aussi têtu que sa sœur, alors en fait, il chie sur vos explications et il clame haut et fort avoir raison, et cela avec une mauvaise foi déconcertante. Ainsi, il découle de ce trait de caractère le refus même d'accepter les dons comme réels. Qu'il soit un McQueen et fasse donc partie d'une longue lignée de détenteurs de dons n'y change rien: pour lui, tout cela n'est que tromperie !

Sérieusement quoi, contrôler les éléments ? Utiliser les pouvoirs de l'esprit ? Survivre des jours durant, sans rien avaler ? Et tiens, plus invraisemblable, pouvoir voyager dans le temps ?! Non, non et non. Il refuse catégoriquement que la vie soit semblable à un rpg. Y a pas de mana sur terre, ça se saurait, d'abord. Donc, quand on vient lui parler des dons, il lance un regard perçant, renifle fort, et s'en va en grognant des dires du genre " école de cinglés. ", " il faut que je sorte Liza de là, elle va finir par y croire, elle aussi. ", ou encore " ils savent que je sais que tout cela est faux, ils se moquent de ma personne ! Gredin ! "... En gros, le prince est un peu con. Ou trop sur ses gardes. Ce ne serait pas étonnant pour un paranoïaque, n'est-ce pas ?

- Il faut sortir Albert ! Tu as vraiment besoin de te couper les cheveux ! Allez, éteint cette console.
- Je veux bien sortir, mais je prends mon gameboy... Et si tu touches mes cheveux, je te tue.
- Herm...
- Je suis sérieux. Je te tue.


Albert n'est pas quelqu'un de sociable. Oui, je sais, les McQueen, on se demande comment ils font pour survivre avec des tempéraments de ce genre. Sûrement que l'argent et le charisme, ça aide. Manque de bol, monsieur queue de cheval n'a ni l'un ni l'autre. Ou du moins, pas sans l'argent de ses parents. Hors, vu que tout leur amour est destiné à Elizabeth, on ne peut pas dire qu'il soit vraiment favorisé niveau cadeaux, et donc, niveau garde-robe classe. M'enfin, à la limite, il s'en moque un peu, vous savez, une ficelle pour attacher sa longue chevelure, un débardeur traînant par là et un vieux pantalon froissé, ça lui va. Il se moque pas mal de son apparence, sauf peut-être lorsqu'il doit vraiment sortir de son trou à rat, histoire de ne pas avoir à supporter les critiques de Queen, ressemblant en général à " Tu es beau grand-frère, il faut te mettre en valeur ! En plus tu vas me faire honte si tu sors comme ça ! ", et quand on sait à quel point elle peut avoir une voix chiante, ne pas l'entendre est toujours plus plaisant...

Enfin, de son point de vue, quand on est un mec de 18 ans ne dépassant pas les 1m70, ça ne sert pas à grand chose de compter sur la séduction. Surtout que faire savoir qu'on est un McQueen est en général largement suffisant, allez savoir pourquoi. Oh, oui, même si sa famille le considère comme une honte et que, il faut le reconnaître, il n'entre vraiment pas dans les clichés de celle-ci, vilain petit canard qu'il est, il est toutefois fier de clamer haut et fort être des leurs. Après tout, ils sont puissants et respectés, donc, naturellement, on doit également soumission et dévouement à sa petite personne. Y a pas de raisons quoi, si on obéit au doigt et à l'oeil à sa soeur, alors lui aussi, il veut qu'on courbe l'échine quand il boîte dans le couloir... Allons mes braves, vous n'allez pas lui en vouloir d'être fier et quelque peu capricieux, si ? Je veux dire, regardez sa soeur. Il est limite aimable et raisonnable à côté de miss couettes turquoise.

- Donc, c'est toi le frère de la reine des elem ? Haha, c'est de nature chez vous de ressembler à des gamins ?
- C'est de nature chez les pauvres d'envier les riches et de chercher à les rabaisser afin de se sentir moins misérable ?


Albert, quand on lui prend le chou ( pour tout vous dire, cela arrive à peu près tout le temps: le monde entier le soûle. ), il se montre cassant, froid et hautain. Et je ne vous décris pas quelqu'un perdant rapidement son sang-froid, loin de là ! Non, lui, son ton est réellement froid et acerbe. En effet, on ne sent pas de colère dans ses paroles, ni d'hostilité. Juste du sarcasme à l'état brut. Car Al n'est pas quelqu'un de très réactif. Lui, il et plutôt blasé à l'extrême, amer, un brin cynique. Dès qu'il voit quelqu'un d'heureux dans les parages, il ne peut s'empêcher de lâcher un soupir exaspéré et de lever les yeux au ciel, le tout en faisant en sorte de ne pas être discret, histoire de faire savoir que ça le gonfle. Bref, vous avez dû le comprendre: dès qu'il entend parler des fêtes organisées par les Phy et les Spe, ses pensées se résument à " putain, ils vont encore empêcher tout le monde de dormir avec leurs conneries. Font chier ces connards. ", charmant rabat-joie qu'il est.

La fête et lui, ça fait deux, vraiment. Déjà parce qu'il n'aime pas les gens, le vilain, ensuite parce que le son est souvent trop fort, et que vraiment, il ne supporte pas qu'on vienne lui foutre en l'air ses tympans. On ajoute à ceci que l'alcool a une odeur lui donnant la nausée, Albert préférant de loin les odeurs sucrées. Pour finir, on y trouve des phy, aka l'architype du genre de personnes le rendant malade... Et en plus, dans les fêtes, la musique est souvent nulle à chier. Oui parce que bon, Sir McQueen, il a été élevé dans un certain trip aristocratique, alors la techno et compagnie, c'est du gros étron pour ses délicates oreilles. Il est plutôt typé classique et opéra, vous voyez ? Oh, et je vous arrête de suite: il déteste les comédies musicales, ça lui fait rendre ses tripes. Lui, il ne jure que par Beethoven, et quand on lui parle des stars de la chanson actuelle, il se dit qu'il a bien raison d'haïr ce tas de cons lui servant de sujets. Sinon, on peut résumer ce paragraphe par " Albert, il trouve toujours quelque chose sur quoi râler ", ça marche bien aussi.

- Albert, t'es bien un geek, hein ? Tu peux réparer mon ordi ? Il a attrapé un virus et...
- Je ne suis pas ce que tu imagines être un "geek", et je n'y connais rien en informatique. Maintenant, je te somme de partir, je ne peux pas jouer à Super Castlevania IV et te supporter dans le même laps de temps.


Autre chose à savoir sur Albert: c'est un retro gamer, et non, pas un "geek", terme qu'il déteste. Un retro gamer que je vous dis. Trompez-vous, et vous mangerez son poing dans la tronche... Enfin, ses remarques désobligeantes, plutôt. Donc. Il s'en contrefiche des ordinateurs, des programmes, des codes, et de la technologie en général. Notre charmant paranoïaque, ce qu'il aime, c'est les jeux, les vrais, les trucs moches avec plein de pixels. En fait, c'est plus ou moins un collectionneur: il a tout un tas de consoles et de jeux vidéos flairant bon le vieux grenier moisi. Dès qu'il voit une rareté, il ne peut s'empêcher de l'acheter, parfois même alors qu'il en a déjà plusieurs exemplaires ! Sa chambre est un véritable fourre-tout d'oldies en tout genre, un véritable temple de la période 16 bits - bien qu'il ne crache pas sur des machines plus récentes, comme la Dreamcast. Et là, je vous vois venir mes zigotos, vous voulez des exemples, eh bien soit, vous allez en avoir !

Tout d'abord: Pokémon noir 2 ? Rien à foutre, lui c'est un vrai, il joue à la version rouge sur son gameboy, et il a bien raison: vous avez vu la gueule des derniers pokémon ? Ensuite. Final Fantasy 13-2 ? D'la merde, le 6, ça c'est du vrai bon rpg ! Passons à Tales of Xillia: Du pipi de chat face à son vénéré Tales of Destiny 2 ! The Legend of Zelda: Skyward Sword ? Moui, ça peut aller, mais soyons honnête, The Legend of Zelda: A Link to the Past l'enterre. L'on peut donc en conclure sans être particulièrement perspicace que pour sa petite personne, les consoles next gen, c'est de la merde, que rien ne pourra jamais égaler sa super nes et sa megadrive - surtout pas la wii. Et tiens, pour les curieux, son jeu préféré, c'est Xenogears.

- Dis, pourquoi tu dois mettre ces... Protections ?
- Un canard m'a violé dans mon enfance.
- Pardon ?
- Les canards sont très violents.


Si vous avez déjà croisé Albert, vous devez l'avoir remarqué: le McQueen est handicapé, oui, et il déteste qu'on le lui rappelle. Que ce soit les phrases condescendantes ou bien les moqueries, rien ne passe quant il s'agit de son handicap. Au mieux, si vous lui en parlez, il répondra avec ironie, comme dans l'exemple ci-dessus, au pire, il trouvera un moyen de vous faire comprendre que la curiosité est un vilain défaut. Oui, il boîte, oui, il perd grandement en réflexes à cause de ses protections, et après ? Il est un McQueen, on s'en tape qu'il ne soit pas un éphèbe mettant à l'amende les sportifs les plus réputés. Devoir retirer et enfiler ses protections chaque jour est déjà assez blessant pour sa fierté, pas la peine qu'il attire la pitié en prime. Grosso merdo, s'il y a une chose qu'il déteste, c'est bien être vu comme un pauvre et faible petit handicapé.

Vraiment, ça le rend hors de lui. Chose se traduisant par des regards assassins, un ton sans répliques et une mauvaise ambiance constante. Ou comment vous expliquer à quel point il se montre aimable avec les gonzesses atteinte du trip infirmière. De toutes façons, même ainsi, il reste à ses yeux de très loin supérieur aux personnes l'entourant. Après tout, ce n'est pas n'importe quel quidam qui aurait sacrifié en partie son corps pour protéger un être cher à son cœur. Ce sont les preuves de son amour: quand il est attaché à quelqu'un, il est prêt à faire rempart avec son propre corps. On peut au moins lui accorder le fait que par amour, il peut se montrer brave. Dommage que la bravoure ne soit qu'un synonyme de ce que l'on nomme la stupidité. Enfin, coupons court à ces dérives, et résumons par le fait qu'il vous emmerde tous autant que vous êtes, vous qui ne voyez en lui qu'un éclopé. Et j'ajouterai qu'un coup de pied bien placé avec ce genre de protections, ça met n'importe quel mec à genoux.

- Fichtre ! Je viens de tousser !!!
- ... Et alors ?
- Et alors ? ET ALORS ? Et alors j'ai sûrement quelque chose de grave ! Oh sainte Marie mère de dieu ! C'est un cancer ! J'en suis sûr ! J'AI UN CANCER ET JE VAIS MOURIR !!! Vite, il me faut un scan pour voir si c'est encore soignable !!!!
- Euh, Albert, calme, c'est sûrement un rh-
- TAIS-TOI DONC MISÉRABLE, ET VA ME CHERCHER UN MÉDECIN !!!! J’ÉTOUFFE, JE VAIS MOURIR !!!!
- MAIS TU VAS TE CALMER PUTAIN ?!
- MON CŒUR S'EMBALLE, C'EST LA FIN !!! VITE, CONTACTEZ LES URGENCES !!! JE VAIS MOU... Geublbl HUUUU !!! HUUUU !!! Arrrrr... Gah.
- ... Albert ? Hey ? .... Putain. ... Ce con est tombé dans les pommes.


Hum. Alors, maintenant, vous êtes au courant: Albert a vraiment des tares, mais le problème, c'est que la liste n'est pas terminée. Surprenant, je sais. Bien. En effet, le chevelu est, en plus de paranoïaque, distant, cassant et froid, comme vous venez de le constater, un hypocondriaque en puissance. Comment vous dire... Pour vous faire une idée, s'il attrape un petit rhume, monsieur fait tout un drame et se met en tête qu'il est atteint d'un cancer de la gorge que les incompétents lui servant de médecins n'ont su déceler à temps. Y a du niveau, non ? Dans le genre, on peut aussi dire que si un mal de tête persiste, il sera alors persuadé d'avoir une tumeur, qui bien entendu, se révélerait mortelle, et entre autres, s'il trouve du sang dans ses selles, c'est sans nul doute un cancer du côlon, ou une déchirure intestinale ! Assez fatiguant comme type, vous trouvez pas ?

Enfin bref, il panique pour un rien. Sincèrement, même être à court de souffle lui ferait penser qu'il est en train de subir une crise cardiaque. Et bien entendu, comme ça le ferait paniquer d'être persuadé d'en faire une, son cœur s'emballerait encore plus, ce qui le conforterait dans sa réflexion débile, et au final, il finirait par faire une crise de panique, et ça se conclurait par une perte de connaissance, comme l'exemple présent ci-dessus. Voilà voilà. Il est grave, vraiment. Donc, si vous voulez évitez de le faire partir dans son délire d'hypoCONdriaque, restez loin de lui quand vous êtes malade, ça nous fera des vacances. Non parce que c'est rapidement gavant de le voir sortir son tube de savon lui permettant de se laver les mains sans eaux.

- Tu penses que ta sœur est disponible ?
- ...
- Tu pourrais m'arranger un rendez-vous avec elle ? Je sais qu'elle a un sale caractère, mais elle est mignonne, alors j'aimerai ben faire conn-
- Tu veux sortir avec ma sœur ?
- Qu... M-mais non ! J-je !
- Tu es sûr de toi ?
- ... Euh, je. Quoi ?
- Tu es certain de vouloir sortir avec elle ? Je ne sais pas si tu te rends compte, mais elle est pire que capricieuse, réclame sans arrêt des câlins, est ultra jalouse, refuse que tu fréquentes d'autres femmes, s'emporte dès qu'on parle de quelqu'un d'autre qu'elle... Et en plus, elle ronfle.
- ... Ah ouais.. Euh... Bon bah. Au revoir, hein.
- Non mais attends, je voulais bien que tu sortes avec !!! REVIENS ! Rah, saleté de jambe !


Albert veut trouver un gendre pour Elizabeth. Il n'est pas de ces frères voulant la peau de ceux approchant sa sœur, bien au contraire même ! Prince Ali, lui, il veut s'en débarrasser ! Oh, ne le jugez pas trop vite, je vous rassure, il aime sa sœur, vraiment. Mais... Avant de débarquer à Aisling, il n'avait qu'à supporter l'attention extrême de sa capricieuse de sœur que durant les vacances, vous voyez ? C'était déjà assez dur, alors savoir que dorénavant, il doit TOUT LE TEMPS subir ce traitement, ça lui fait un peu beaucoup froid dans le dos. Aussi aimant puisse-t-il être envers elle, il reste un ermite n'aimant pas le contact des autres, vous comprenez ? Et disons que Queen est vraiment, mais alors, VRAIMENT collante.

Le problème, donc, c'est que lorsqu'il trouve quelqu'un d'un minimum enclin à séduire la belle, Albert ne peut s'empêcher d'être honnête et de montrer les travers de sa sœur, alors forcément, il n'arrive pas à la refourguer à un autre clampin... Ce qui a tendance à le faire déprimer. Alors parfois, il tente de la "vendre", mais à vrai dire, c'est tout de même assez difficile comme exercice: Queen n'est pas de ces filles adorables facile à mettre en couple. Donc, au final, comme presque toutes les nuits depuis son arrivée, son "adorable" frangine vient le rejoindre dans sa chambre et le serrer fort contre elle. Elle ajoute alors de sa petite voix qu'il est son grand frère chéri rien qu'à elle, et qu'elle ne laissera personne l'approcher. Effrayant que d'être la cible d'un brother complex. En plus comme il l'a dit, elle ronfle: s'endormir devient vite difficile. Peut-être que cela explique en partie sa mauvaise humeur constante ? Hum... Non. C'est naturel ça.

- Tu penses que tu vas avoir de bons résultats ?
- Hum. Non.
- Mais... Pourtant, tu révises tout le temps. Pourquoi tu dis non ?
- Parce que je suis un raté.


Vous ne rêvez pas, malgré sa fierté de McQueen, le jeune homme à la chevelure blonde se désigne lui-même comme une ébauche imparfaite, une sorte de prototype foiré. Il n'a aucune confiance en lui, et se pense incapable de faire quoi que ce soit. Tout le monde est mieux que lui. La preuve: même le premier débile venu est capable de marcher correctement, alors que lui, il boîte comme un vieux pépé. De plus, avec son sale caractère, peu de personnes tentent de lui remonter le moral en lui disant que non, il est doué dans un domaine x ou y. Enfin, si jamais cela devait arriver, soyez sûrs qu'il ne vous prendra pas au sérieux, et vous répondra avec froideur que ce genre de blagues ne le fait pas rire. Lui, être meilleur que n'importe qui dans un domaine ? Oui, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'allu.

Cependant, Albert a beau être défaitiste, ne pensez pas qu'il ne fait strictement rien. Bien au contraire, par fierté, il donne toujours son maximum, enfin, tant que le sujet l'intéresse un minimum. Mais on est pas dans un shônen: la force de la volonté ne fait pas de vous un super guerrier méga trop fort. Vous voyez, il y a des gens qui sont faits pour être sur le devant de la scène. Des types beaux, forts, intelligents, le genre à avoir le rôle du héros super badass. Et à côté, il y a les figurants, ceux ne marquant pas les esprits, ne servant qu'à rendre le héros encore plus charismatique qu'il ne l'est déjà. Albert pense, à tort ou à raison, faire partie de cette caste de personnes. Il se voit plus ou moins comme le personnage sans nom ne servant qu'à se faire tuer dans la grande bataille opposant les forces du bien et du mal, existant dans l'unique but de remplir le nombre des gens tombés au combat pendant la grande guerre opposant les héros aux vilains , afin de rendre les méchants encore plus méchant. Bref, Albert ne croit en rien, et surtout pas en lui.

- Tu vas ouvrir, oui ?!
- Non.
- Tu fais chier !
- Si tu savais comme cela m’indiffère...


Bien, nous attaquons la fin de ce texte servant à vous présenter le frère de la reine, et quoi de mieux pour conclure que montrer à quel point il n'aime pas la présence d'autrui ? Eh oui, la plus grande différence entre Albert et sa sœur réside en cela: si la reine veut attirer l'attention, le prince, pour sa part, préfère de loin rester dans l'ombre et ne pas croiser ses sujets. Ainsi, bien que son comportement attire le regard des chalands ( un type scrutant le moindre recoin et hurlant à la mort en cas d'épidémie de grippe, ça passe difficilement inaperçu, même à Aisling. ), lui, il aimerait plutôt être invisible à leurs yeux, ou s'enfuir trèèès loin d'eux, le plus rapidement possible. Haaa, ça, autant il ne le connaît pas plus que ça, autant il aimerait bien l'avoir, le soi-disant don d'Adriel. Dommage que ça n'existe pas, la téléportation. ... Je vous dis que ça n'existe pas. Je vous le dis ! Roh, chut. Vous m'énervez.

Bref, mettre une distance entre lui et ses sujets rapidement, voilà qui serait intéressant, prendre la fuite face à la populace, en voilà un noble but ! ( de toutes façons il est noble, tous ses objectifs le sont donc. ) ( ... quoi ? ) Dommage qu'avec sa jambe, se taper le spint du siècle lui est impossible. Donc, le McQueen a naturellement tendance à s'éloigner des autres, et quoi de mieux pour cela que l'isolement ? Que Queen garde pour elle le bruit et les rues bondées, Albert préfère de loin les rues désertes et le calme. Après tout, c'est assez difficile de jouer à ses jeux avec le boucan de la foule, ou de lire des livres. Car oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, il délaisse parfois ses écrans pour le support papier. Même qu'en fait, il aime bien ça,les bouquins. Pour être franc, il préfère de loin se retrouver entouré d'objets inanimés que de personnes. C'est d'ailleurs sa tendance à se rendre souvent dans la "caverne" d'Ali Baba que ce nom est devenu l'un de ses surnoms les plus répandus. Sur ce...

- Albert, un mot pour la fin ?
- Hum... Les toilettes, c'est par où ?
- Euh... Plus loin, sur la gauche.
- Bien. Voudriez-vous vous y rendre de suite ?
- ... Pour quoi ?
- Oh, je me disais juste que votre face de pet siérait parfaitement aux lieux.
J'veux qu'on baise sur ma tombe

.
♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : KENNY, ou comment mourir tous les jours d'une façon atroce sans que personne ne s'en souvienne.

✎ En détail : Dieu a un sens de l'humour bien particulier, il faut le dire. Après s'être poilé la gueule en faisant du McQueen un handicapé, un beau jour, il a décidé de lui refaire une farce ne faisant rire que lui. Il lui a en effet offert un don entrant très facilement dans le top des pouvoirs sadiques ! Après Edouard l'immortel et Balthazar le type aux neuf vies ( qui n'en a plus que 8, mais chut. ), voici Albert, le garçon destiné à clamser tous les jours de la semaine, du mois, de l'année même ! Oh, et de préférence, d'une mort trash, sinon c'est pas drôle ! Donc, Albus meurt tous les jours, ce qui aurait tendance à sérieusement l'énerver s'il ne pensait pas qu'en fait, tout cela n'est qu'un rêve. Un rêve ? Mais qu'est-ce qui lui fait penser cela ? Tout simplement le fait qu'après chacun de ses décès, le blondinet se réveille le lendemain matin dans son lit, en "pleine forme" ( n'oublions pas qu'il est handicapé, donc, bon, hein, voilà. ). Dur alors pour lui de penser qu'il est mort la veille, surtout que personne ne s'en souvient. Pas même les médecins devant l'autopsier, et encore moins les journaux, vidéos ou photos, rien de rien, excepté le livre qui a fait savoir à l'école qu'il a bel et bien un don. Bref, tout est effacé jusqu'aux moindres détails: pour le monde entier, Albert n'est jamais mort une seule fois. La seule personne pouvant se souvenir de ces innombrables morts n'est autre que Albert lui-même. Même sa soeur, qui n'en pouvait plus de pleurer la veille, oublie tout. Y a pas, ce don est trop cool: tu crèves tout le temps, en morflant bien comme il faut, et le lendemain, tout le monde s'en tape. Et le plus salaud, c'est qu'après, ça recommence ! Pour expliquer un karma aussi pourri, je pense que Albert était nazi dans sa vie précédente. Je miserai même sur Hitler, rendu à ce stade de poisse.

✎ Maitrise : Albert, en bon garçon niant avoir un don, n'a qu'une maîtrise proche du néant de son pouvoir si doux et gentil. Il ne contrôle donc rien, et se contente de clamser tous les jours d'une mort bien gore, genre immolé par Sixtine, pris dans une explosion, fusillé dans un attentat, broyé sous les roues d'un camion... Tout est possible et imaginable ! De ce fait, pour coller à son image de honte de la famille McQueen, en plus de ne pas être elem, il se colle la maîtrise la plus mauvaise de l'école: le symbolique 0,5% ! Bien, ça c'est fait, mais pour les curieux, je vais vous dire ce qu'il se passerait avec une meilleure maîtrise, vu que je suis généreux, moi, comme mec. En gros, le contrôle de ce don réside dans un premier temps à réduire le côté violent de la mort: mourir sur le coup après une chute, c'est quand même plus sympa que de souffrir pendant des heures après avoir été brûlé jusqu'au quatrième degrés, on est tous d'accord, n'est-ce pas ? Pour ce qui est de la seconde partie de la maîtrise, elle réside tout simplement à ne plus mourir tous les jours... Hum. Autrement dit, bienvenue dans l'univers des dons quasiment impossible à faire abdiquer. Et après, vous osez vous plaindre de galérer avec la maîtrise de vos dons ? Bande de lopettes.

✎ Sir McQueen & les ELEM : Albert est assez connu du côté des rouges, Queen ayant pris soin de l'introduire parmi eux, contre son gré, bien entendu. Comme il se balade la plupart du temps avec son manteau rouge, il arrive que certaines personnes le croient elem. Pour les plus élitistes, il a beau être le frère de la reine, il n'en reste pas moins qu'un misérable spécial. Sir Queen, de son côté, se dit qu'il est bien content de ne pas être des leurs, aussi, il les déteste, convaincu que ces fous poussent Elizabeth dans son délire de contrôler l'eau.

✎ Sir McQueen & les SPE : ... Sa classe. Albert se demande ce qu'il fait avec ces branleurs de compétition, lui qui est si acharné au travail. Les dons qu'ils sont censés avoir sont les plus durs à faire avaler à ce cher McQueen: téléportation, voyage dans le temps, invocations de créatures mystiques, comment voulez-vous paraître sérieux en parlant de ça ? Parmi les élèves de cette classe, beaucoup ne sont pas au courant de quel est le don du prince, étant donné que personne ne peut confirmer qu'il meurt bel et bien tous les jours. Notons d'ailleurs que la première mort d'Albert à Aisling s'est déroulée au bateau des spe: on l'a fait tomber par-dessus bord, il s'est brisé la nuque. Pour lui, ce sont tous des cinglés, point.

✎ Sir McQueen et les PHY : Avec les spéciaux, ce sont les personnes les plus dérangées de toute l'école. Entre leurs fêtes placer sous le signe du party hard et leurs pouvoirs... Mais oui, bien sûr que tu te transformes en divers animaux, Bidule ! Oh, tu peux devenir géant ? Bah voyons ! Et toi ? Oh, tu es un chevalier, voyez-vous ça ! Plusieurs d'entre eux, ayant entendu parlé de son don, ont déjà tenté de le mettre dans des situations périlleuses. Albert les soupçonne d'êtres les patients de l'asile les plus atteints psychologiquement. Et franchement, pour que lui, il en arrive à penser que ce sont des tarés encore plus dérangés que les autres, c'est qu'ils font fort.

✎ Sir McQueen et les PSY : Eux aussi, ils sont bien atteints: il paraît qu'ils sont ceux s'entraînant le plus sur leurs dons. Rien que ça ! Les types s'entraînant le plus à contrôler quelque chose n'existant pas ! Vous ne trouvez pas ça magnifique ? Enfin, lorsque Albert passe outre le fait que ce sont des fêlés, ils sont, normalement, ceux avec qu'il s'entend le mieux, tout simplement parce que sa mentalité est assez proche de la leur... Si on lui enlève ses tares et le fait qu'il n'est en rien un génie, bien sûr. De tous les patients de l'asile, ce sont ceux qu'il tolère le mieux. Il peut tenir maximum 5 minutes avant de partir se trouver un coin tranquille. Un exploit.

✎ Sir McQueen et les ADULTES : Le personnel de l’hôpital psychiatrique. Albert ne les aime pas, il trouve ça ignoble de pousser les patients dans leurs délires. Le pire, c'est qu'ils pensent pouvoir le menacer avec leurs dons, eux aussi. Par moment, le prince se demande s'ils ne sont pas, eux aussi, des patients pensant être professeurs, surveillants, ou autre. Peut-être que la directrice elle même n'est qu'une résidente de l'hôpital ? Enfin, ça semble évident aussi: de ce qu'il en a entendu, elle aurait l'air d'une gamine. C'est n'importe quoi.
DARTH VADER

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sens la puissaaaaaaance
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Dernière édition par Albert E. McQueen le Sam 3 Nov - 14:27, édité 14 fois
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Albert E. McQueen
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Albert E. McQueen

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MessageSujet: Re: I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen   I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen Icon_minitimeSam 8 Sep - 4:59

Sans trône ou sceptre, je me déteste

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roi nu, je ne vaux rien

On dit que chez les McQueen, on est destiné à être des gens intelligents et beaux, et qu'en prime, on contrôle les éléments. Si vous voulez mon avis, tout ça, c'est des conneries.

J'ai toujours eu des notes assez moyennes, je ne suis pas une beauté fatale, et je n'ai aucun talents. On a bien tenté de m'apprendre le piano, mais j'étais une véritable calamité, et pour cause; je n'ai pas le sens du rythme. Alors, quand on a voulu m'enseigner la danse, là encore, c'était un massacre. Je marchais sur les pieds de ma partenaire, je trébuchais, je n'étais pas dans le bon tempo... Un déception ambulante. Pas découragé pour autant, mes parents m'ont fait essayer plein d'autres activités.

Sports en équipe, genre soccer, ou en solo, comme le tennis, même les sports de combat, et tout ça pour rien. Pourtant, j'en ai fait des efforts, moi, je n'étais pas de ces enfants se contentant du strict minimum, ou se considérant trop doué pour se donner à fond. Bien au contraire. Oui, je donnais du mien: j'appliquais avec rigueur les techniques qu'on voulait m'enseigner, je révisais mes devoirs avec assiduité, mais ça ne servait à rien. Même après des heures à me rentrer dans le crâne les dates importantes de l'histoire, les tables de multiplication, ou les divers romans me passant sous les yeux, je n'arrivais jamais à rien. Ma meilleure note n'est qu'un misérable quatorze sur vingt. Désespérant, voilà le mot qu'on utilise la plupart du temps pour me décrire.

Je suis Albert Edgard McQueen. Je suis la honte de ma famille. Je suis tellement à la ramasse que la rumeur veut que j'ai été adopté. Je pense que mes parents aimeraient que ce soit le cas.

Tant d'argents dépensés pour faire de moi quelqu'un, en vain. Je peux comprendre pour quoi ils font en sorte que j'en sois réduit au stade de rumeur chez nos amis les riches. On ne veut plus de moi chez les McQueen, j’entache leur réputation. Notre famille est censé représenter l'excellence. Moi, j'incarne la faiblesse. Je ne peux même pas me consoler en étant un idiot à la musculature parfaite accompagnée d'une gueule d'ange faisant tomber toutes les femmes, ou au cas contraire, d'être un laideron aux facultés mentales surdéveloppés, destiné à faire carrière dans l'informatique et amasser un maximum de thunes. Je suis une sorte d'ébauche, un prototype, un raté.

Tout ce que j'inspire, c'est la pitié. Je pense que même en étant en parfaite santé, je continuerai à inspirer ce sentiment. C'est souvent que l'on me demande pourquoi mon bras et ma jambe sont dans cet état. La plupart du temps, je me contente de lancer un regard noir afin de tourner court à la conversation. Malheureusement, je n'ai pas vraiment le physique adéquat pour intimider mes interlocuteurs. Je déteste parler de mon handicap. Je suis déjà assez pathétique comme ça.

Bref, comme tous les ratés, je m'évade dans des mondes où je me retrouve fort, charismatique. Il est donc naturel que je me sois tourné vers les jeux vidéos. Dans les jeux, je ne suis plus un éclopé dont personne ne veut. Dans les jeux, je suis le héros que tout le monde attend, celui dont on a besoin, celui qu'on adule. Dans les jeux, j'ai le pouvoir de faire ce que je veux. Mais j'ai beau adoré ça, je sais qu'au fond, je reste un misérable type boitant ici et là, grognant quand on l'approche, et n'ayant pour seul fait d'armes que d'être le frère de Elizabeth A. McQueen.

Ma petite soeur est la seule membre de ma famille qui, par un hasard étrange, ne me rejette pas. Peut-être parce que, plus jeune, pour trouver ma place, j'ai même testé le rôle du grand frère parfait. Il faut dire qu'elle en avait besoin, du grand frère protecteur: avec son caractère de cochon, se faire des ennemis était naturel. Peut-être que le fait qu'elle ne soit pas non plus ce qui correspond le mieux à notre famille aide. Remarque, les femmes McQueen n'ont pas besoin d'être d'une grande intelligence: être assez belle pour passer la bague au doigt d'un homme riche est généralement suffisant. Oh, je ne suis pas en train de médire sur ma soeur, je constate juste qu'elle aussi, n'est pas vraiment un modèle à suivre.

Quoi qu'il en soit, comme malgré son sale caractère, elle reste belle, et qu'elle a soi-disant un don puissant, mes parents l'adorent, à l'en pourrir. Je ne suis pas jaloux pour autant. Je mérite certainement ce qui m'arrive: avec mes gênes et l'argent de mes parents, j'avais tout pour devenir quelqu'un, mais comme le tout s'est mal assemblé, je ne suis finalement personne. Je ne laisserai rien sur mon passage, à part le vague souvenir d'un blond se trimbalant des protections sur un bras et une jambe.

Je suis Albert McQueen, et je ne fais que passer.


_______

Les parents d'Albert et Elizabeth sont des McQueen. Ceux de la lignée principale, même. Bien entendu, l'inceste étant mal vu, seul le père l'est réellement. La mère, pour sa part, est également la descendante d'une famille noble et respectée, et, tout comme son mari, possède un don. Les deux étaient dans les rangs des élémentaires d'Aisling. Bizarrement, malgré leurs nobles lignées, ils n'ont semble-t-il jamais pensé à étudier à l'Aurore. Aisling est visiblement une tradition familiale. Du moins, depuis son ouverture. Le père est l'incarnation parfait de sa famille: brillant, fort, bel homme, un modèle à suivre, qui plus est pdg de sa propre entreprise. La mère, pour sa part, est organisatrice de mariage, tendance mariage de riches. Ils étaient heureux à la naissance du petit Albert, et encore plus avec le temps: il était le portrait craché de son père. Le petit aux yeux dorés avait le prénom de son grand-père, on lui souhaitait aussi un destin tout aussi brillant. Comme vous le savez, ça n'a pas porté ses fruits.

Albert grandissait, et vint un autre enfant, une fille cette fois: Elizabeth. Au départ, le petit Albert ne semblait pas très enthousiaste à l'idée de partager sa mère avec cette nouvelle venue, mais il s'en accommoda tant bien que mal avec le temps, jusqu'à n'en avoir plus rien à faire. Déjà très jeune, l'enfant n'aimait pas spécialement les câlins, alors que sa mère trouve une nouvelle poupée à câliner, ça l'arrangeait, et il pouvait consacrer plus de temps à son armée. Son armée, c'était ses peluches: Gaston l'alligator, Edward le loup, Vladimir le requin et Caroline la lapine, parce qu'il faut toujours une fille dans un groupe, sinon on passe pour des tantes. Ces peluches étaient pour ainsi dire les amis imaginaires du petit garçon, et il refusait catégoriquement de passer une seule journée sans eux: personne ne lui prendrait ses doudous, sacré nom d'une pipe.

Pour le moment, ça ne posait pas vraiment problème: il était encore jeune et n'avait encore jamais fréquenté d'autres enfants que ses cousins et cousines. Et encore, fréquenter est un grand mot, en réalité, il ne faisait que les fixer et jeter ses peluches sur eux, avant de s'enfuir à quatre pattes, la marche à pied n'étant pas encore son mode de déplacement favori. Parfois, il essayait de montrer l'exemple à sa petite soeur, mais un bébé e bas âge, ça ne fait que manger, dormir, et gueuler, alors on en a vite marre, et à ce truc aussi,on lui lance nos peluches à la gueule, en espérant que Gaston le dévorera d'une seule bouchée.

Tiens, au passage, notons que seul Albert était au courant des noms des membres de son armée personnelle: très tôt, il avait compris qu'il n'allait pas jouer dans la même cour que ses illustres ancêtres, car en effet, il ne se décida à parler vraiment qu'une fois arrivé à ses quatre ans. Ses parents s'étaient fait un sang d'encre: un enfant parlant aussi tard n'était pas bon signe. Fort heureusement pour Albert, ce dernier faisait juste un blocage d'après les spécialistes et n'était atteint d'aucune maladie mentale. En fait, c'est surtout qu'il n'avait aucune envie de parler, et qu'il trouvait plus simple de pointer du doigt ce qu'il voulait. On peut très bien être tout jeune et avoir un caractère de cochon.

Donc, déjà très jeune, le petit McQueen n'était pas du genre bavard, ce qui ne l'aidait pas vraiment à se faire des amis. C'était même tout le contraire, car déjà, être aussi peu enclin à sociabiliser que lui, ce n'est pas recommandé pour avoir des relations sereines avec autrui, alors ajoutons à cela être un petit gosse de riche, et paf, ça faisait des chocapics. Bien entendu, cela s'estompait un peu dans son établissement scolaire, réservé aux enfants de sa caste, mais restait toujours sa mentalité ne plaisant pas à tout le monde. Albert, c'était l'enfant vous disant le plus calmement du monde que vous avez des goûts de chiottes, que ce soit vestimentairement, musicalement, ou pour autre chose. En gros, dans la cour de récré, c'était celui terminant la plupart du temps le nez en sang. J'aimerai bien vous dire que ses adversaires aussi terminaient dans le même état, mais ce serait mentir: il n'était bon en rien, pas même en bagarre.

Albert ne s'en plaignait pas: on lui avait dit que c'était mal de faire appel aux poings, alors il utilisait les mots. Le truc, c'est qu'avec lui, la parole avait plus tendance à aggraver les situations que les calmer. On lui avait expliqué qu'il s'y prenait mal, alors comme il était bon élève, il tenta une autre approche. Visiblement, ses nouvelles répliques lui donnaient droit à des passages à tabac encore plus sévère: il faut comprendre les enfants, quand un garnement vous dit qu'il va mettre votre père à la rue, ça a tendance à vous titiller. Pas décourager pour autant, Albert avait pris la décision de changer une nouvelle fois sa manière de répliquer. Depuis, on l'embêtait moins: sa nouvelle manière consistait à vous dire sur un ton las de vous calmer, et, le cas échéant, il se contentait alors d'appeler un plus grand dans la cour, et de le regarder vous éclater la tronche en échange de quelques bonbons. Au moins, le petit McQueen avait compris une chose: si t'es trop nul pour faire quelque chose, payer quelqu'un pour le faire à ta place, ça peut t'être utile.

_______

Encore un autre petit bond dans le temps. Dorénavant, plus personne ne venait l'embêter à l'école, et grâce à la reproduction de hiérarchie qu'il y avait instauré, personne n'osait s'en prendre à la jolie petite nouvelle de cette année, qui se révélait être sa petite soeur, Elizabeth. Ainsi, grâce à la domination du grand frère sur les autres élèves, la petite fille pouvait s'en donner à coeur joie pour parader comme la petite garce qu'elle était déjà. Si jeune, et déjà, elle cherchait à attirer l'attention des autres. Albert ne comprenait pas très bien cette volonté qu'avait sa soeur de se faire remarquer. Elle voulait être la plus belle de la cour de récré, et que tout le monde courbe l'échine devant elle. Se rendait-elle seulement compte que si elle pouvait agir ainsi sans craintes, c'était grâce à son frère ? Sans lui, elle se serait faite dévorer dès le premier jour par les autres gamines de l'établissement.

Mais que voulez-vous, elle n'avait que 6 ans, elle était trop jeune pour comprendre que si elle pouvait jouer à la reine, ce n'était pas parce que ses sujets l'adoraient, mais parce que dans l'ombre, on faisait en sorte qu'elle n'ait pas d'ennuis. À la maison, les servants ne disaient rien car dans le cas contraire, ils risquaient de se faire virer, tout comme à l'école, on faisait ce qu'elle voulait, sinon les sbires d'Albert se feraient un plaisir de vous plonger la tête dans les toilettes. Oh, vous allez me dire "mais comment Albert a-t-il pu faire pour dominer ainsi les autres enfants, alors qu'il n'est pas doué ? ", eh bien je vous répondrai simplement qu'avoir de l'argent comble aisément le manque de capacités. Quand tu es riche, tu peux tout avoir ou presque, combien de fils de riches sans mérite ont droit à de bonnes études quand des gens doués doivent travailler d'arrache-pied afin de dégoter une bourse pour espérer rejoindre la même place ? Quand tu as l'argent, tu as le pouvoir, c'est aussi simple que ça.

Enfin ça, c'est ce que pensait le petit Albert. Sauf que parfois, même avec des thunes, tu es obligé de prendre les coups toi-même. Et ces dans ces moments-là que tu te rends comptes que tu es resté le même garçon faible ne pouvant se protéger lui-même. Sauf que pour une fois, tu avais pris les coups pour quelqu'un d'autre. Dans cs moments-là, tu te dis que l'amour aussi, ça emporte que des emmerdes. Histoire de vous faire le topo, la petite Queen avait encore une fois fait des siennes dans la demeure familiale, ainsi au cours des semaines, plusieurs servants, femmes de ménages, et même cuisiniers, s'étaient fait virés parce que la petite peste avait une dent contre eux. Ce dont la gamine ne se doutait pas, c'est que quelques enfants de ces pauvres gens ne voyaient pas d'un bon oeil le fait que leurs parents se voient ainsi retirer leur travail. Bon, en fait, il était plus juste de penser que ce qui les énervait, c'est en fait ne plus avoir droit à des jouets et autres gourmandises.

Alors quelques-uns de ces enfants avaient attendu de pouvoir coincer Queen dans un coin pour se venger d'elle, mais Albert n'était naturellement pas bien loin de sa soeur, et la retrouva bien vite, elle et les enfants en colère. L'un d'eux, un garçon assez laid et enrobé, la tenait par le bras, tandis qu'un autre regardait en ricanant, et que le dernier, visiblement le chef, se rapprochait avec une barre de fer qui devait traîner dans le coin. Elizabeth, pour sa part, se débattait inutilement, la bouche recouverte par la main du sale garnement la retenant. Elle pleurait. Étrangement, même s'il n'était pas du genre à adorer sa soeur, il ne supportait pas la voir pleurer, là, à l'instant. Alors en bon grand-frère, à peine arriver sur les lieux, il décida de sauver sa cadette. Il savait pourtant, qu'il ne ferait pas le poids. Il savait qu'il allait passer un sale quart d'heure. Mais c'était son rôle de protéger la petite peste.

Alors Albert, il bouscula le gamin à la barre, arracha Elizabeth des bras du laideron grassouillet. Il hurla ensuite à cette dernière de partir pour retrouver papa et maman. Elle avait beau être secouée, la petite fille exécuta l'ordre de son grand frère: il était de toutes façons difficile de refuser de lui obéir, son expression faciale suffisant à accepter tout ce qu'il disait sur l'instant. Albert, il pensait qu'il allait prendre quelques coups, et que ça se terminerait rapidement. Albert, il n'avait pas prévu que le garçon à la barre de fer allait soudainement entrer dans une colère noire et le frapper comme une furie, pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que des adultes interviennent en entendant les hurlements du petit blond. Albert, il se doutait pas qu'en voulant protéger sa soeur, il allait se retrouver à l'hôpital, les os du bras droit et de la jambe gauche en vrac.

_______

Quelques années plus tard, Albert était maintenant âgé de 10 ans. Il en avait bavé avec sa rééducation, mais il arrivait tant bien que mal à se déplacer. Par contre, si on pouvait encore en douter, c'était maintenant foutu pour qu'il devienne une bête en sport. Ou alors, ce serait dans la catégorie handicapé, donc ça restait tout aussi impossible, car il se refusait clairement à faire mumuse avec des gens en fauteuil roulant et autre handicapés mentaux. Il était un cas, mais quand même, fallait pas déconner. Enfin, donc, maintenant, le jeune garçon était effectivement handicapé, mais ce n'était pas les dommages physiques qui étaient le plus frappant chez lui. En effet, depuis l'agression, c'est surtout sur le plan psychologique que l'enfant avait subi un violent traumatisme. Il ne faisait plus confiance à qui que ce soit, se montrait toujours sur le qui-vive, pensait que tout pouvait lui arriver à chaque coin de rue, bref, Albert était atteint de trouble de la personnalité paranoïaque. Pour lui, tout voulait le manipuler, lui nuire, lui faire du mal. Il n'y avait pas à débattre là-dessus: la terre entière était son ennemi.

Ainsi, il ne confiait ses pensées à personne, surtout pas aux psychologues ! Des enfoirés envoyés par le gouvernement afin de le manipuler, voilà ce qu'ils sont, ces vieux schnoks ! Et ces personnes lisant des livres dans les magasins, louche, très louche ! Sûrement des codes échanger entre tous ces gens feignant de lire ! Et cette serveuse aussi, elle était louche ! Lui demander ce qu'il voulait comme boisson ? Et puis quoi encore ? Elle voulait en savoir plus sur lui afin de placer de la drogue dans sa bouteille, il ne se ferait pas avoir ! Rah, tous ces gens complotant dans son dos, c'est d'un énervant ! Et la meilleure, c'était que ses parents voulaient maintenant lui faire avaler que sa soeur avait le pouvoir de contrôler l'eau. Haha. Non mais sérieusement. C'était bien beau, ces histoires comme quoi les McQueen ont des dons liés au contrôle des éléments, mais ça, c'était un peu dépassé hein, il avait plus 5 ans ! Alors oui, vos effets spéciaux là, ils étaient bien beaux, mais on allait pas lui faire avaler que c'était la réalité !

Albert, pourtant, il y avait cru, à ces histoires de dons. Il pensait même que s'il n'avait aucun talents en particulier, c'était parce qu'il deviendrait bon pour contrôler - ou même devenir, l'un des éléments, comme le feu ou la foudre ! Mais il fallait se rendre à l'évidence: c'était n'importe quoi. De toutes façons, il ne voulait plus y croire. Après tout, comment croire en un tel pouvoir alors que, lorsqu'il en avait besoin, ce dernier ne s'était jamais manifesté ? C'est vrai quoi, un bon éclair dans la gueule de ces sale garnement, ou devenir le feu lui-même, ça lui aurait épargner de finir le bras et la jambe dans cet état. Et d'ailleurs, quitte à parler de croire en quelque chose, on va aussi parler de Dieu.

Vous savez, ce soit-disant type omnipotent, vivant tout là-haut, il foutait quoi pendant que Albert se faisait passer à tabac ? Rien, que dalle, nada. Alors la religion aussi, Albert il ne voulait plus en entendre parler. Il ne se rendait plus à l'église avec sa famille ( de toutes façons, même avant l'incident, il n’était pas du genre à prendre au sérieux ce que racontait le prêtre du coin. ), il se foutait bien de jurer, et il blasphémait quand l'envie lui prenait. Bref, le garçon aux yeux dorés était en colère. Tout ce en quoi il avait cru, même très vaguement, ne lui avait servi à rien. et qu'on ne lui parle pas d'épreuves pour le tester ou je ne sais quelle autre connerie de ce genre. Vraiment, ça, c'était le meilleure moyen de le faire entrer dans une colère noire - et pourtant, le foutre en rogne est un exercice assez difficile. Depuis son agression, le jeune McQueen avait décidé de quelque chose, et depuis lors, jamais sa ligne de conduite ne changea. Vous voulez bien sûr savoir ce qu'avait décidé Albert, n'est-ce pas ? Je vous le donne dans le mille: le jeune enfant avait tout simplement décidé de ne plus croire en rien. Jamais.

_______

Encore une fois, les années avaient passées. Elizabeth étudiait maintenant à Aisling, la fameuse école faite pour les gens comme elle, où leurs parents s'étaient rencontrés, de ce qu'ils disent. Albert se demandait comment on pouvait encore vouloir lui faire avaler ces histoires idiotes. Ce que ça pouvait l'agacer d'entendre sa famille lui demander quand est-ce qu'il se déciderait à éveiller son don. Toujours, il se contentait de répondre sur un ton agacé qu'il n'en avait pas, de pouvoirs, et qu'eux aussi, ils étaient des êtres humains normaux. Autant dire qu'on lui riait bien souvent au nez durant les réunions familiales. Ils étaient agaçants, avec leur air supérieur. Il était tout autant un McQueen qu'eux, de quel droit se permettaient-ils de le juger ? Heureusement qu'il y avait Elizabeth. Elle au moins, elle ne le prenait pas de haut. Elle était la seule qu'il arrivait à supporter. Peut-être parce qu'avec lui, elle n'était pas aussi énervante qu'avec le reste du monde. On peut rajouter que Albert était quelque peu obligé d'aimer sa petite soeur: il avait sacrifier son intégrité physique pour elle, ce serait con de rejeter la personne pour qui on s'est sacrifié.

Pour sa part, Albert, dit le McQueen sans don, étudiait dans un établissement réputé: encore une fois, le pouvoir de l'argent lui avait permi d'y entrer malgré ses résultats guère brillants. Il n'avait pourtant rien demander, c'était ses parents qui voulaient qu'il suive des cours de haut standing. Ils le savaient pourtant, qu'il n'en valait pas la peine. À quoi bon s'acharner ? Albert leur avait pourtant proposer qu'ils dépensent leur argent pour un jeune plus prometteur que lui, mais non, on lui avait imposé ce choix. Il n'était bon à rien, pas même à décider de comment vivre sa vie. C'était bizarre, cette histoire. Peut-être que quelqu'un voulait qu'il aille dans cette école et pas une autre ? Mais pour quoi ? Il n'en savait rien. Peut-être faire un trou dans le budget de l'état. Ce serait une explication probable.

Que ses parents s'amusent donc à faire perdre leur temps aux professeurs de cet établissement, Albus lui, ferait quand même en sorte de donner tout ce qu'il peut, c'est à dire pas grand chose. Franchement, la moyenne des élèves de cette école était bien supérieure à la sienne. Il avait beau avoir le même prénom qu'Einstein, il était loin d'en avoir le cerveau, ainsi était-il clairement le vilain petit canard du coin. Pour changer, tiens. Il était déjà celui de la famille McQueen, pour quoi donc ne le serait-il pas ailleurs ? À lui tout seul, il devait entacher la réputation de cette école, comme il entachait celle de sa famille. Peut-être était-ce cela, son don ? Ternir l'image des noms les plus prestigieux ? C'était quand même triste, de faire tant d'efforts pour si peu de résultats.

Enfin, comme je vous l'ai déjà dit, il avait décidé de ne plus croire en rien, alors en lui-même, vous pensez. À vrai dire, il serait bien étonné que qui que ce soit lise encore son histoire actuellement. Il vous dirait certainement d'aller lire la fiche de quelqu'un de plus palpitant que lui, genre Adriel, Orwenn, Minze, Milly, Elizabeth... Même Lino est plus marrant, vraiment, qu'est-ce qui vous fait rester ici si ce n'est votre curiosité malsaine ? Vous devez pas avoir grand chose à faire de vos vies. D'ailleurs je me demande aussi pour quoi j'écris sur un type comme lui? C'est comme faire une rédaction sur un personnage dont tout le monde se fiche, genre, je sais pas moi, Chôjirô Sasakibe, dans Bleach. ... ... Ah, autant pour moi, j'avais oublié que Tite Kubo a quand même rendu ce type useless un minimum important dans les derniers chapitres, je m'excuse, tout ça tout ça, vraiment, j'ai rien dit.

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La vie faisait comme toujours son petit bonhomme de chemin, et le jeune prince avait encore pris quelques années au compteur. Nous mettons le temps sur pause cette fois à un jour bien précis de son existence. Aujourd'hui, Albert allait découvrir, ou plutôt nier fermement qu'au final, il avait lui aussi l'un de ces fameux dons. Oui, enfin, on va pouvoir attaquer ce que vous mourrez d'envie de savoir: comment foutre ciel le grand frère de Queen a fini par débarquer à Aisling ! Quel est ce Don ? Comment notre protagoniste n'en étant pas un va le découvrir ? Quels en seront les répercutions sur son existence ? La suite dans le prochain épisode !

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Oyez oyez, il est maintenant temps de répondre aux questions que vous vous posez, mes petiots ! Donc, en ce jour maudit, le jeune prince allait faire connaissance avec son don, mais pas avec subtilité, que non ! Exit le restaurant et le cinéma pour flirter ensemble, la découverte allait se faire de manière brutale, tel une baise torride dans une boîte de nuit: pas de chichi, on passe direct à l'action, on est des fifous tu vois ? Donc, maintenant, vous êtes au courant de quel est son don, à l'autre boiteux, et de ce fait, vous le savez que le seul moyen pour qu'il le découvre, c'est qu'il meurt. Ha ha. Jamais deux sans trois mes amis, il en fallait bien un petit dernier se la jouant " death is just a feeliiiing " ( si vous ne connaissez pas la référence, il n'est pas trop tard pour vous achetez de nouveaux goûts musicaux. ), et donc, après l'immortel et celui aux neuf vies, voici Kenny. Il est amusant de noter que le seul point en commun entre Albert et celui dont vient le nom de son don, c'est la couleur des cheveux. Enfin bref, si on passait à la partie qui vous fait envie ?

Comme je ne sais plus du tout en quelle période nous nous situons officiellement dans Aisling, je vais dire qu'en ce matin d'une journée totalement random de l'année, l'héritier des McQueen avait aujourd'hui pour but de se faire discret. En effet, des parents éloignés venaient faire une escale, bien entendu, tous avaient un don en rapport avec les éléments. D'ailleurs, la jolie mais néanmoins capricieuse Elizabeth était revenue de Aisling pour l'occasion. Bref, nous avions là une belle brochette de dotés, tous pouvant prétendre à devenir des gens connus et puissants. Il était donc tout à fait logique que Albert soit exclu de la fête, lui, le misérable éclopé, le sans don dépourvu de talents. C'est hors du manoir que nous le retrouvons, regardant avec ennui sa montre à gousset.

Il ne savait pas quoi faire en cette journée où il se retrouvait dans le rôle du détritus. Certains s'inviteraient quand même à la fête, histoire de faire savoir que même si on en veut pas les voir, ils étaient bel et bien vivants. Cette idée ne venait même pas effleuré l'esprit du chevelu: il n'avait pas la force de caractère adéquat pour s'imposer ainsi. C'est à peine s'il oserait entrer dans la grande salle pour se servir au buffet. Soupirant en ramenant sa montre à sa poche, le jeune homme se redressa tant bien que mal, avant de s'étirer pour fixer maintenant le ciel. Une étrange sensation vint le ramener dans le monde réel. Quelqu'un était en train de l'enlacer. Ça ne pouvait bien entendu qu'être elle. Soupirant, il se dégagea de l'étreinte, tout en essayant de ne pas brusquer la demoiselle aux longs cheveux turquoises.

- Elizabeth. Tu ne devrais pas être ici.
- Je veux être avec toi, Albert ! Tu m'as tellement manquéééééééééé !!!!
- Ce n'est pas une raison. Père va te chercher, et au final, c'est moi que l'on va réprimander pour t'avoir fait perdre de vue l'objectif de cette journée.
- Je m'en fiche, il n'a pas à me dire quoi faire. Si je veux passer ma journée avec toi, je le ferai !
- Pour quoi resterais-tu avec moi ? Tu ne connais rien au retro-gaming, et je ne risque pas de t'emmener dans je ne sais quelle boutique de bourge.
- Maiiis ! Tu m'as manqué ! T'as pas le droit de me rejeter !!!
- C'est moi l’aîné ici, c'est moi qui dicte les règles.
- Non ! Tu dois m’obéir ! Je suis ta petite soeur adorée !!!!
- Actuellement, tu es plus proche d'une gêne dont j'aimerai me passer.
- Grand frère ! C'est méchant !!! T'as pas le droit d'être méchant !!! FAIS-MOI UN CÂLIN !!!!
- Je ne suis pas méchant, je suis réaliste. Maintenant, retourne dans la grande salle, tu deviens pénible.
- Je. Veux. Un. CÂLIN !!!!!
- Tu n'en auras pas.
- TOUT DE SUITE !!!!
- Va enquiquiner quelqu'un d'autre.
- FAIS MOI UN CÂLIIIIIIIN !!!!!


La peste hurlait de sa voix stridente, une véritable plaie pour les oreilles d'Albert et des alentours. Néanmoins, il ne voulait pas céder à un énième caprices de sa soeur: il était pour ainsi dire le seul à la remettre à sa place parmi les membres de la famille. Il n’allait donc pas, lui aussi, laisser la petite pisseuse qu'est Elizabeth faire des siennes. Pas question. Après tout, il n'était qu'un rebut de cette prestigieuse famille, alors il n'avait pas à se plier aux règles des McQueen. Albert se contenta donc de tirer sa soeur par le poignet, sans aucun ménagement, d'ouvrir la porte de la grande salle une fois arrivé, et de l'y pousser, tout en baissant les yeux pour ne pas croiser les regards des autres membres de sa "famille". Il avait déjà affronté ces regards, tantôt méprisants, tantôt compatissant. Il ne supportait pas ça. Il en arrivait presque à détester tout simplement le reste des McQueen. Il n'avait pas demandé à venir au monde, encore moins dans ce clan.

En s'éloignant du manoir, il avait pu entendre au loin Queen faire des siennes, visiblement blessée de ne pas pouvoir soumettre son frère à sa volonté. Vous allez penser qu'il n'était pas très gentil, à refuser un simple câlin. Vous auriez certainement raison. Albert n'a jamais prétendu être bienveillant, donc ça ne lui ferait pas grand chose... Bref, en s'éloignant de la demeure, Albert ne se rendît pas vraiment compte qu'il s'enfonçait de plus en plus dans la ville à proximité. Il n'avait pas non plus fait attention à la pluie tombant peu à peu sur son chemin: mauvaise idée que de se promener sous un déluge de gouttes en se promenant avec un simple t-shirt. Bwarf, au pire, il aurait droit à un bon gros rhume...

* Hum... C'est bien ma veine, ça... *

Errant de magasin en magasin, Albert ne trouvait rien de bien intéressant dans les échoppes de ceux-ci. Il faut dire qu'il était maintenant habitué à fouiller les sites internet pour trouver ce qu'il désire. Bien entendu, il vérifiait toujours le paquet à son arrivé: on en sait jamais, quelqu'un aurait pu mettre un micro dans la vieille cartouche de jeu super nes ! D'ailleurs, je ne l'ai pas précisé, mais depuis qu'il déambule hors de la résidence, il passait bien entendu son temps à scruter les environs: on ne sait jamais, on pouvait très bien le suivre ! Bon, en même temps, il ne rapporterait pas grand chose si jamais on voulait l'enlever pour demander une rançon, aussi, il n'était pas étonnant que malgré le fait qu'il était persuadé d'être surveillé, le monde entier n'en avait présentement strictement rien à faire de lui.

Bref, j'écris, et vous, en bon gros sadiques, vous vous demandez " c'est pas tout ça, mais c'est quand qu'on baise qu'il meurt ? ", tout doux mes loupiots, il va passer l'arme à gauche, ne vous en faites pas. Mais il faut bien faire durer le suspens, parce que vous savez, la mort, c'est un peu rapide, alors si je ne devais me concentrer que sur ça, vous n'en auriez même pas pour deux lignes, et après je serai renié, comme Albert. Albert qui donc, se baladait dans la ville, trempé. Tout pour être malade, haha. Je vous le dis de suite, au fait: non il ne va pas mourir d'une maladie. Ce serait nase comme cause de décès, un mauvais rhume. Non, moi,je suis plus violent que ça. D'ailleurs, je vais vous le prouver: regardez ce camion arrivant à toute vitesse, il semble perdre le contrôle, vous trouvez pas ? C'est normal avec toute cette flotte. Oh bah zut, il déraille complètement. Tiens, il vient d'écraser quelqu'un. La pauvre victime se retrouve complètement coincée contre un mur. Elle doit plus en avoir pour longtemps après ce choc. Voilà que la foule se regroupe autour de la scène, certains disant qu'il faut l'aider, d'autre appeler une ambulance. Hum, trop tard, la victime avait l'ai de rendre l'âme.

* Regardez-moi tous ces vautours. Tsss. Ils n'ont qu'une seule envie, c'est bien de voir mourir cette fille. Ça ne trompe personne. *

Et là, j'ai envie de vous dire que si vous avez pensé que la victime disant bonjour au camion était notre petit McQueen, vous vous êtes royalement fait avoir. Donc, le blondinet, pas plus intéressé que ça par la scène, s'en retourna retrouver sa demeure. Non, il ne trouva pas la mort sur le chemin du retour, pourtant, ça aurait été drôle, qu'il se fasse agressé par un voleur pour finir poignardé, mais j'aime pas vraiment cette option, on se croirait dans un téléfilm à la con, ou une série de merde, genre " + bél la life tavu gro wesh marseille rpz". Et moi j'aime pas ces navets, moi je suis un guedin, je regarde Breaking Bad et Doctor Who t'vois ? Je suis l'élite, le top du top, la crème de la crème, la mousse du coca cola ! /pan

Bon, c'est bien beau de tergiverser, mais donc, je vais le faire clamser comment, mon clampin, là ? Je devrai peut-être mettre en place un système de vote bien sadique. Ha non, ça ferait show tv bas de gamme... Et contrairement à un show tv bas de gamme, les votes ne me rapporteraient pas un sous. Saloperie. Oui, bref, donc, notre jeune éclopé retrouva son foyer sans qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Oh oh ! Il va donc mourir chez lui ! Peut-être que l'un des McQueen veut sa mort ?! Ou alors, au vu du caractère du blondinet... Le suicide ? Ça ferait polémique, non ? En plus je suis déjà assez méchant avec mon jouet, ce serait pas super sympathique de ma part. Hum. Je sais ! Le colonel moutarde, dans la cuisine, avec le chandelier ! Hein ?Pas original ? Roh vous êtes chiants.

Voilà ! Mais c'est bien sûr ! Je sais comment le faire mourir, mwahahaha ! Mettons en place une dispute random le conduisant accidentellement vers la mort ! Mwahahaha, que je suis diabolique ! Alors, une dispute. Avec qui ? Elizabeth ? Huuum, non, vu comment elle est grave, ça finirait par un combo inceste feat nécrophilie. Genre " oh mon frère chérie, comme tu es beau même putréfié, hihihi ♥ ". Mais peut-être que je déraille encore et que je suis juste un psychopathe en puissance. Où est mon bébé cuit ? Roh, j'ai oublié de le sortir du congélo pour le mettre au frigo, crotte de bique. Je vais encore devoir couper un doigt à ma femme pour me faire un amuse-gueule. C'est la crise ma bonne dame, on mange ce qu'on peut ! Et maintenant, c'est l'heure de l'interlude !!!!

_______

Note: pendant les deux prochains paragraphes, j'ai, en mon âme et conscience ( genre je suis dôté de trucs aussi nases. lol. ), décidé de vous faire perdre votre temps en racontant de la merde. Vous êtes maintenant prévenus, alors venez pas vous plaindre, bande de blaireaux.

Mais revenons-en à Albert, parce que c'est pas tout ça, mais je me fous de vous depuis plusieurs paragraphes, à faire traîner l'instant fatidique. Ca me rappelle mon enfance. Vous savez, avec ces saloperies de scènes inutiles dans les anime jap ? Genre, je sais pas moi, Captain Tsubasa, aka Olive et Tom chez nous. Comme si on avait que ça à foutre de les regarder courir sur des terrains faisant approximativement la taille de ma bite. Oh la la, je deviens vulgaire, c'est mal, je suis un méchant garçon, il faut me p- oui, donc, ces rallonges, il faut en finir. ... ... Ça me fait penser à Dragon ball aussi, le combat entre Freezer et Goku. Franchement, vous avez vu ces rajouts de malade ? Le mec, il dit que tout va péter dans 5 minutes, 3 épisodes plus tard, on y est encore. Si je tiens les nems qui m'ont fait perdre autant de précieuses minutes de mon enfance, je les déglingue. Par chance, je me venge en continuant à me moquer royalement de votre attente, haha. Vous me détestez heiiiin ?

Bien, parce que j'ai envie de continuer ainsi. Question: qui connaît Biker Mice ? C'est avec des souris de l'espace conduisant des motos ultra badass. Parfaitement. Des souris badass. Sur des motos. Avec un qui a un bras en fer, genre, automail avant l'heure. Et en plus, il est borgne. Une souris borgne en moto avec un bras métallique, c'est juste awesome. Et que dire de la série où des ados se transforment en mutant requin, y en avait un se baladant en roller, il était terrible lui aussi ! Bref, entre ça et les tortues ninjas, faut pas vous étonner que je finisse taré. Voilà, c'était la partie inutile de ce rp, j'ai respecté la tradition des hs en faisant du remplissage inutile rendant complètement hors d'eux les fans. Je suis fier de moi, j'ai atteint le degrés de chiantitude des producteurs d'anime Jap, ramen !

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Après ce flot de paroles navrantes, il est temps de reprendre notre récit en cours, mes braves ! Sachez juste que pendant que je racontais ma vie, Albert est mort. Huhu. Vous avez la haine ???? Il est mort pendant que je focalisais votre attention, oui oui, vous avez tout raté par ma faute. Alors, vous voulez ma mort maintenant ? Hihihi hohoho huhuhu ! Bon, allez, je suis bon joueur, je vais vous raconter comment il est mort. Mais avant ça, je vais vous parler de ma tante. Ma tante donc, une femme charmante s'il en est ! Haaa, je me souviendrai toujours de ce jour où...
* Soudain, la foule en colère se jette sur le narrateur et lui arrache les yeux, avant de le brûler à vif et de le jeter dans un bain d'acide mérité. Bien fait pour sa gueule. *

Bonjour, je reprend la situation en main. Il est temps de rédiger à nouveau une histoire sérieuse ici. Nous avons garder nos lecteur avant la publication de la partie en gardant un aspect plus sérieux que d'habitude, nous devons leur rendre hommage en continuant dans cette voie ! Bien, reprenons depuis le début. Le jeune Albert McQueen, rejeté parmi les siens, avait, après une rencontre avec sa soeur, pris le large pour visiter la ville voisine, qu'il connaissait pourtant si bien ( - alors en quoi il visite ? on visite pas un coin qu'on connaît. on le fait visiter, oui, mais on le visite pas. c'est n'importe quoi. - la ferme, c'moi qui rédige c'moi qui décide. ). Là-bas, il avait assisté à un terrible évènement: la mort d'une vieille dame.

Il l'avait déjà croisé bien des fois, mais jamais il ne l'avait abordé. C'est alors qu'une douloureuse sensation s'empara de son être. Cette personne âgée, bien qu'inconnue, aurait-il pu la sauver ? ( - euh... il en a rien à foutre, de ta vioque, là. - chut, je dois attendrir les spectateurs. - mais il s'en branle total que la vieille peau soit clamsé, putain ! - tu te tais je te dis ! ) Aurait-il pu changer la donne ? Ces questions frappaient à son esprit et ne voulaient le laisser dormir. C'est la tête lourde de ces tourments qu'il quitta sa chambre( - arrête, personne te croit, on a tous compris qu'il a juste envie de pisser. - mais. ta. gueule ! ), et c'est alors que le drame survint. Manquant une marche, Albert trébucha, et bientôt, son cou heurta le sol: il était mort sur le coup, sans même pouvoir répondre à toutes ces questions lui déchirant l'âme. Albert McQueen n'était plus. ( - ... sérieusement ? mort dans une chute d'escalier ? - c'est probable, au moins. - non mais. vraiment ? t'as pas plus con en stock ? mourir comme un vieux pépé ? non mais fallait inverser les rôles, c'est la vioque qui aurait dû crever ainsi, et c'est albert qui aurait dû se manger le camion. - si t'es pas content tu dégages ! - non. toi tu dégages, moi je vais donner aux lecteurs ce qu'ils veulent. )

... Bien, maintenant, oubliez tout ce que nous vous avons raconter jusque-là concernant la mort de Albert. Il n'était pas mort AUSSI CONNEMENT PUTAIN DE MERDE, euh, je veux dire, dans une simple chute d'escalier. Ce soir-là, Albert avait bel et bien perdu la vie, mais d'une toute autre manière ! Je vais vous révéler les raisons de sa mort ! Comme vous le savez, Albert était convaincu d'être espionné par le gouvernement. Il avait raison. En effet, durant la nuit, un super ninja d’élite cybernétique s'était infiltré, dans le seul but d'éliminer celui qui en savait bien trop sur les plans démoniaques du gouvernement ! Albert devait mourir avant de révéler la vérité au monde entier ! Ainsi, le puissant ninja robot du gouvernement s'infiltra pour mener à bien sa mission. Il rencontra alors Albert sur son chemin: ce dernier avait deviné l’arrivée du puissant ninja ! Néanmoins, il ne se doutait pas que sous le masque, se cachait son meilleur ami d'enfance: le super ninja robot du gouvernement n'était autre que... Vladimir le requin !!!!!

- Vladimir, comment as-tu pu nous trahir ainsi ?! J'avais foi en toi, tu étais le dernier encore en vie après la grande bataille finale du ravin mortel ! Tu ne peux pas avoir rejoins le gouvernement... Tu ne peux pas !!!!
- Ha ! Tu es bien idiot, McQueen ! Je suis un requin ! On ne peut faire confiance à un requin !
- VLADIIIMIIIIIIIIR !!!!!
- AAALLLLLBEEEEERRRRT !!!!


Vladimir fonça sur son ancien ami, le sabre à la main, et le transperça de part en part, parce que bon, Albert, c'était une merde en baston.

- .. Kwooorf kof kof... Uuuur... Bleuargh.
- Voici ta fin, Albert McQueen. Le gouvernement a vaincu
- ... Je... Vladimir... Tu as fat ça parce que... Je n'ai pas du protéger... Caroline ?
- ... Un cadavre n'a pas à savoir ce genre de détails. Meurs.


Un dernier coup de sabre acheva le héros à la crinière blonde. Il était vaincu. Le mal l'avait emporté...
Mais une lueur d'espoir restait. Car le jour suivant, Albert se réveilla dans son lit,en parfaite santé. Avait-il fait un rêve prémonitoire ? Quoi qu'il en soit, il était maintenant convaincu de devoir défaire le gouvernement. Et peut-être qu'un jour, il pourrait sauver son ami, Vladimir le requin, des ténèbres du gouvernement...

_______

- Voilà, c'est comme ça que s'est déroulé ma première mort. Après cela, j'ai été envoyé dans cette prison, ou asile, je ne sais pas, qu'est Aisling. Maintenant que tu sais tout de moi, es-tu heureux ?
- ...
- Besoin de plus de précisions, peut-être?
- Tu te fous de ma gueule, McQueen ?
- Oh, c'est que tu es perspicace ! Eh bien, oui, comme tu l'as compris par toi-même, je te raconte des sornettes. Tu vois, les dons, ça n'existent pas, et je ne suis jamais mort. Désolé de briser tes illusions, c'est la vie. Autre chose ?
- ...
- Rien ? Tant mieux, j'en ai assez de perdre mon temps avec toi.


Ainsi donc, ce n'est pas ici que vous en apprendrez plus sur comment est réellement mort Albert ! Que voulez-vous, on ne va pas tout vous donner sur un plateau, et non, je vous le rappelle: je suis bien plus vicieux que ça. Maintenant, mes petits, nous allons ouvrir les paris ! Alors, à votre avis, comment est mort le prince ? Avouez, vous crevez d'envie de le savoir, vilain comme vous pouvez l'être ! N'est-ce pas ? Ha ha ha, ça promet d'être intéressant ! Mais n'allons pas trop vite en besogne, Il faut parfois prendre son temps pour démêler le faux du vrai, et ainsi, découvrir la vérité... Vous n'êtes pas d'accord avec moi, mes chatons ?

Note: j'ai complètement craqué pour la fin, mais ça m'amusait trop de troller comme ça.
Et sans ma touche de folie, cette histoire aurait virée en déprime-land, donc, bon.


Dernière édition par Albert E. McQueen le Sam 22 Déc - 12:45, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen   I'm the new blue blood, I'm the great white hope - Sir McQueen Icon_minitimeSam 8 Sep - 18:00

J'ai bien ri, tiens. Je valide ton monsieur là, tout ça.
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