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 Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons. --> Pavel.

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Edward A. Hopekins
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons.  --> Pavel. Rangpsy
Edward A. Hopekins

Messages : 166
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 29


Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons.  --> Pavel. Vide
MessageSujet: Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons. --> Pavel.   Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons.  --> Pavel. Icon_minitimeMar 28 Aoû - 14:35

Tu ressembles parfois à ces beaux horizons qu'allument les soleils des brumeuses saisons.  --> Pavel. Tumblr_m96w8nV2U71rerwqho1_500

« All I believe and all I've known
Are being taken from me, I can't get home. »

« Et le Temps m’engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de roideur ; »


A cette époque, la vie d’Edward Alexandre Hopekins ne ressemblait à rien qu’il eut connu. Quinze ans enfermé dans le cachot de ses pensées, prostré dans les jupons d’une éducation trop parfaite et intolérante pour lui permettre une adaptation adéquate au monde. Deux années à d’abord tenter de s’intégrer, à croire que c’étaient aux autres de s’acclimater à sa présence. Puis, doucement, glissant vers l’abandon de la compréhension, créant dès les premiers jours un fossé entre lui et le reste, érigeant des murs pour se protéger de ce qu’il ne savait pas. « Ne pas savoir ». Une idée grotesque. Bien sûr qu’Edward savait tout. Un génie, un gouffre de culture et de connaissance, une ressource inépuisable et surprenante d’acquis. Un garçon au-dessus, un homme qui ne possède que ça.
Aisling. Edward se réveilla, et ce fut sa première pensée. Quelques heures de sommeil qu’il avait réussi à arracher à l’obscurité, une fatigue alors si assommante qu’il n’avait pas cauchemardé. Il se leva, s’assit sur le lit. Passa sa main dans ses cheveux, se tira avec difficulté de cette torpeur douce, ce sentiment bien trop rare d’être reposé. Il sortit ensuite du lit sans perdre un instant, dépliant ses longues jambes, et s’étira. L’horloge lui indiquait l’heure propice pour se préparer à aller en cours. Edward décidait sur des coups de tête des cours dans lesquels il allait, et ceux qu’il séchait. De manière générale, il assistait toujours aux cours de mathématiques, de russe et… d’histoire, bien qu’il n’ait pas mis les pieds dans ces derniers depuis quelques temps.

« Je contemple d’en haut le globe en sa rondeur
Et je n’y cherche plus l’abri d’une cahute.»


En ce moment, Edward avait décidé d’assister à la quasi-totalité des cours proposés, à l’exception de l’histoire qu’il séchait pour son propre bien-être. Une autre idée de Nathan Strauss à laquelle il avait succombé et qui n’était pas désagréable. Il s’ennuyait à mourir en cours, cela ne faisait aucun doute. Cependant, Edward Hopekins possède une étrange faculté qui est celle de toujours savoir rester terre à terre. Il ne rêvasse jamais. Il ne part jamais dans ses pensées. Quand quelqu’un parle, il l’écoute avec attention. Il était bien sûr excessivement irritant pour le noble de perdre du temps à s’ennuyer. Mais il n’avait pas le choix, car il savait que s’il restait dans sa chambre, il ne serait plus capable d’autre chose que pleurer, et se morfondre. Autant dire qu’il préférait s’ennuyer plutôt que de penser encore et toujours à Lakhdar-Khaled Kharmaz. Un choix entre la peste et le choléra, en somme.
Edward s’habilla prestement, prit son cartable et sortit. Quelques minutes plus tard, il était devant la salle de classe où la plupart des élèves avaient pris place. Il entra dans une pièce silencieuse composée de PSY ne parlant guère et de SPE qui étaient en train de finir leur nuit avachis sur les tables. Un cours de littérature anglaise commun aux deux classes de 5ème année qui s’annonçait d’un ennui peu commun.

Edward s’arrêta au moment où ses yeux tombèrent sur Pavel. Pavel Němec. Un garçon qui n’avait rien fait pour attirer son attention. Un SPE de son âge qui partageait quelques cours avec lui, un jeune homme souriant et doux, rêveur et dessinateur à ses heures perdues de ce qu’il avait pu comprendre. Et pourtant, et pourtant, Edward était totalement fasciné par son sourire, par son visage, par l’aura qui entourait son camarade. L’apaisement, voilà ce que le noble ressentait lorsque son regard se fixait sur Pavel. Un baume sur le cœur bien trop lourd de ses responsabilités, un calme olympien dans son esprit se vidant de ses multiples préoccupations habituelles. Edward adorait regarder Pavel sourire, Pavel rire, parfois encore plus quand il était avec Wayne.
Et pourtant, il ne lui avait jamais adressé la parole. Des « bonjour » polis lorsqu’ils se croisaient ou étaient dans la même pièce, un regard échangé. Edward ne ressentait pas le besoin de lui parler où même de se sentir proche de lui. Le savoir à distance, pouvoir le regarder lorsqu’il se sentait étouffé par ses émotions, le croiser aux alentours d’un couloir tandis qu’il venait de voir Kharmaz passer. Ce n’était pas un besoin, juste une envie lui venant à l’esprit, qui se réalisait parfois. Et s’il n’était pas là, tant pis, Edward n’y pensait plus au bout de quelques secondes.

Pris d’un élan d’humanisme, ou plutôt un élan de courage mêlé à une espèce d’incompréhension, Edward s’avança vers le garçon assis à côté de la fenêtre, où la table annexe à la sienne était vide. D’habitude, l’adolescent choisissait des places en retrait, au fond ou sur les côtés. Aujourd’hui, il voulait juste s’assoir à côté de Pavel. Il ne s’en rendit compte qu’une fois devant la table vide, juste à côté de l’autre adolescent.

« Bonjour. » Une pause, et Edward se demandait bien ce qui l’avait mené jusqu’à cette table. « La place est-elle libre ? » En espérant ne pas paraitre très intimidant avec son regard glacial et les nombreux centimètres qu’il mettait à Pavel, déjà plus petit que lui, et qui plus est assis.
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