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 Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.

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Glenn Goodman
Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Rangphy
Glenn Goodman

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Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Vide
MessageSujet: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitimeSam 25 Aoû - 2:09

« They call me stupid »

« Didn't make sense not to live for fun »

Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Th_15-1

    • Surnom : l'Américain (et ça sonnerait un peu comme « Le touriste » - nullissime et illustre film de Johnny Deep) ou le têtard
    • Age : 17
    • Année : Sixième année  
    • Année d'arrivée : 4éme. Avant ca, le petiot était à Aurore.
    • Classe : Phy.


« Let's make a movie about me »

« They are coming to take me away »

Ce garçon qui explose sur la piste de danse en rires hystériques, c'est Glenn. Son corps se déhanche, ses lèvres s’écartèlent en un énorme sourire de sordide jouissance. Il aborde une première fille :

[b]« Salut, j'suis Glenn. J'suis américain, et j'adore tes eins. »

Elle le regarde, lui sourit, et se détourne presque aussitôt, comme gênée de céder à cette stupidité crûe, à ce regard goguenard qui la couve. Et qui glisse déjà sur son corps de Béyoncé.
Glenn attrape Ange par la nuque et l'attire contre lui (« Les potes, c'est important, aussi ») :

« J'SUIIIS FONCEDÉÉÉÉÉ. »

Quand le plaisir de vivre passe par l'inutilité. Le blond sautille sur la piste, le bras bloqué autour de la taille d'Ange. Les spots allument dans ses yeux de nouvelles fureurs. Un auteur cliché vous décrirait le bonhomme comme ayant la fureur de vivre. Il y a des moments oú Glenn se conduit comme un cliché car, naturellement, il a 17 ans, et on a entendu d'autres, disserter sur cet âge de grâce oú l'intelligence s'estompe derrière une brume de puérilité. Il secoue furieusement la tête, achevant d'assassiner ses derniers neurones.

Il jeta un bref coup d'oeil à des filles en train de s'embrasser sur la piste (comme si elles étaient seules au monde, ces gouinasses !) et gueula dans l'oreille d'Ange :

"Putain, c'est dégueulasse, ces tantouzes et ces gouines qui gâchent tout. Borddddddel."(Intolérant, le garçon. Méchamment intolérant) Ca le perturbe, c'qu'il n'comprend pas.

Tout en Glenn n'est qu'impulsion ; il bouge au rythme de son sang, secouant les hanches, mettant en branle les longs muscles de son corps d'asperge. La chanson qui passe, c'est « Back in time », de Pitbull, autrement dit, de la musique de merde, mais Glenn, c'est aussi un peu ça, des goûts hétéroclites et plutôt merdiques. Il suffit de jeter un coup d'oeil à ses vêtements pour imaginer ce qui peut bien se passer dans sa tête : l'important, c'est de se faire remarquer. Son caleçon rose fluo dépasse de trente centimètres de son pantalon jaune, mais l'américain continue de s'agiter, comme si rien ne pouvait le faire glisser plus bas. Des goûts purement américains, quand on y pense, du crillard, du sauvage, du mal adapté à la grâce irlandaise.
Et le voilà qui sourit encore, bouffant les mots qu'il marmonne à l'oreille d'Ange. Les couleurs éclatent dans ses prunelles bleues. Il entraîne carrément une fille dans la danse, la harcèle de caresses, cherche à l'embrasse, et s'étonne lorsqu'elle le repousse :

« Azy, fais pas ta pute ! Estime toi heureuse d'pouvoir profiter de moi ! »

Il ponctue sa réplique d'un : « Bi-bi-bi AAAATCH ! »

On aurait été dans une série télé, le blond aurait gueulé : « JE SUIS GLENN, PUTAIN. SUCE MA QUEUE » l'égocentrisme bavard lui va bien, aussi, autant que les vents à répétitions. Mais la franchise finit toujours par payer. Le tout dans un vocabulaire toujours très...varié et coloré. Il avale un shooter de gelée vodka et tousse, recommençant à emballer la première fille (le thon timide) qui s'est adossée au bar :

« On t'a d'ja dit que t'avais un cul d'enfer et la gueule de Jacqueline Stalone ? »

La fille lui adresse un regard effaré et retourne se perdre dans la foule après l'avoir gracieusement traité de connard. Glenn a beaucoup de problème à se concentrer sur ce qu'il dit. Il est pas méchant pourtant. Quoique. Il hausse les épaules et attrape au passage une canette de redbull abandonnée sur le bar. Il retourne ensuite vers Ange, l'enlace et s'étale glorieusement par terre, s'éclatant le nez contre les talons de la nana BeyoncéJacquelineStalone.

Bref.

J'ai passé une bonne soirée.


« Don »
 
« They said I could become anything. So I became a tadpole »


    • Don : Langue protactile
    • En détail : Sa langue, c'est un peu son fouet multi usage. Cette dernière a même son propre nom. Ce qui fait qu'elle semble aussi avoir acquis sa propre personnalité. Elle s'étend à volonté, ramasse un peu toutes les saletés d'Aisling et englobe chaleureusement les gens dans son étreinte baveuse. Ce long appendice rosâtre est capable de s'attacher à tout ce qui passe et c'est elle même qui choisit avec qui Glenn couchera le soir-même. Beaucoup d'inconvénients, quoi, comme un mec soumis par une nana trop envahissante.
    • Maitrise : Euh, 60%, Glenn s'est déclaré roi de la fellation et du cunni.
    • Lui & les ELEM : L'impulsion de la matière lui plaît.
    • Lui & les SPE : En fait, il aime tout le monde.
    • Lui et les PHY : Vraiment tout le monde.
    • Lui et les PSY : Même eux.



« Weirdo »

« je suis beau, lèche moi touuute la nuit »


Glenn regardait fixement la boîte de carton rosâtre, légèrement délavé et d'autant plus cucul, qui trônait au dessus de l'étagère. Avec son mètre 34, il ne pouvait jamais qu'atteindre le niveau des vhs disney, mais là haut, cette boîte semblait représenter le comble du mystère. Il alla chercher une chaise trop grande pour lui et grimpa dessus, tendant ses petits doigts boudinés autant qu'ils en étaient capable. Il effleura les fesses roses du carton, tenta de le tirer vers lui. La boîte pencha légèrement, oscilla quelques secondes qui laissèrent le temps à Glenn que quelques pensées naissent dans son crâne à la vitesse de la lumière, que dis je, à celle d'un vaisseau intergalactique qui traverse l'espace en hyper vitesse : « Ca fait comme dans Indiana Jones, 'faut que j'descende avant qu'c'te boulet rose m'écrase ! » et donnant une poussée contre l'étagère, Glenn se propulsa vers la moquette, évitant de peu le coin du lit qui lui aurait douloureusement mordu la nuque. Deux secondes après, c'était le carton rose qui s'éclatait par terre, vomissant son trésor de vhs et de magazines que Glenn, trop intéressé par les k7, n'essaya même pas de déchiffrer. Il préféra la compréhension facile aux lettres qui dansaient entre des seins nus. Le mystère au déjà éclairé  :

« T'as encore pété quelque chose ? »
« Nan, m'man, j'ai juste fait tomber une chaise. »
Cria-t-il, comme si la réponse valait vraiment la peine d'être entendu par la moitié de l'immeuble. Ici, les murs étaient de soie, comme les sous vêtements de sa mère, qu'il avait surpris à voltiger par la fenêtre ouverte

Il rampa avec une curiosité consommée vers les restes de la boîte et souleva une vhs, respectueusement – qui savait ce qu'elle pouvait bien contenir, après toutes ces interdictions parentales -, avant d'allumer le lecteur de cassettes. Il recollerait tout bien proprement, et il se disait qu'avec deux, trois larmes, le tout passerait inaperçu. La magie de la colle Uhu devrait ranimer bien des souvenirs chez le lecteur.
Dans la cuisine, Violet écoutait Gala, et une bonne odeur d'hamburgers cuits au four se diffusait lentement dans l'appartement, paralysant le nez retroussé de Glenn. Il posa son cul contre le lit et pressa son pouce sur « play », les lèvres figées dans un sourire d'appréhension. Que serait devenu Glenn s'il n'avait pas appuyé sur la télécommande à ce moment précis ? Aurait il été différent s'il avait découvert la boîte rose quelques années plus tard, ou aurait il quand même fini par comprendre l'odieux jeu de chair auquel se livraient ses parents, êtres divins dans son microcosmos d'ancien nourrisson ?

Un brusque étalement de chair nue apparut sur l'écran de mauvaise qualité, avec en fond sonore les cris qu'un gamin de six piges ne devrait jamais entendre. Mais c'était surtout le gros visage rose qui suçait amicalement le phallus du monsieur qui acheva de déstabiliser Glenn. Et ça gémissait doucement autour de lui ; comme si une lumière crue éclairait le visage gai de sa mère, il distingua chaque cil qui battait furieusement sur ses joues luisantes. Glenn se mit à hurler, des larmes coulant à gros bouillons sur ses joues :

« Glenn, j't'ai d'ja dit de ne pas aller sur les chaînes br... »

Sa mère n'acheva pas. Elle attrapa le télécommande au vol, éteignit la tv et bloqua Glenn au coin, tandis que celui ci hurlait. Voir l'endroit d'oú on sort n'a jamais rien eu d'agréable. La vérité donc tout le monde avait honte était que Violet avait rencontré Troy sur le tournage d'un film porno, rien de très romanesque, et ils s'étaient installés à Harlem, sans vraiment quitter le milieu. Mais tout ça, avait fini par s'effacer au profit de cet enfant surexcité (et encore, il y avait eu un problème de paternité, paraît il)
Elle avait continué à papillonner dans les bras de Troy, heureuse mariée, sous les grands yeux écarquillés de Glenn, jusqu'à ce que ce dernier manque de les prendre sur le fait. C'était un peu Christine et Claude Lantier, l'amour passait avant le môme, mais dans le Harlem des années 2000, rester heureux dans les bras de son mec en dédaignant un enfant qui n'avait pas besoin de ça pour être abandonné, ça faisait causer dans le quartier. Tant qu'à laisser le gamin seul, il fallait au moins ne pas s'aimer. Ça paraissait plus logique.

Ça semblait si stupide, de foutre des verrous aux portes, quand le môme est si petit.
Mais ne doutez point que cette chaleur douloureuse, cet éclat d'amour qui ne lui était pas destiné, s'était gravé sur la chair de Glenn jusqu'à le rendre vicelard.

Violet avait fini par se lasser de cet Harlem sordide, de cette misère qui éclatait à chaque coin de rue, et de ces sentiments qui n’avançaient qu'à travers le plaisir ; la star du porno avait étouffé la mère depuis un bon moment. Elle döcida de retourner vivre avec ses parents en attendant mieux et, par là, de couper tous les liens avec le domaine du porno, divorcer au passage de Troy (Décidément, l'amour ne dure pas plus longtemps dans le milieu du porno qu'ailleurs) et se refaire « une nouvelle vie » par la même occasion, selon l'expression trop librement utilisée. Mais rien n'est plus dur que de laisser son ancienne existence derrière soi, comme un vêtement abandonné. Traîner sur un carrelage froid et nu, abandonner un morceau de son être. Car Violet aimait ça. Elle passait par cet état de grâce, qu'on appelait l'extase, si quotidiennement, que l'abandonner, c'était scarifier son désir. Et à côté de ça, Glenn ne s'habituait pas à la France natale de sa mère, mais grandissait et devenait un vrai petit connard. Déjà, il n'avait pas sa langue dans la poche. Et jamais expression ne put autant s'accorder à quelqu'un. Il ne comprenait pas comment sa mère avait pu l'arracher à un pays qu'il adorait ; la surculture de l'Amérique était ce qui lui allait le mieux, et voilà qu'il était obligé de vivre dans un pays plus tolérant. Il n'y avait plus moyen d'être aussi libre qu'ailleurs, et les gens dévisageaient ce gamin qui ne savait pas se tenir. Avec sa langue, grandissait le fameux appétit de chair qui allait de pair avec l'héritage génétique que ses parents lui laissaient.

On était bien loin des Misérables. Glenn avait une tv et des parents, avant que ceux ci ne divorcent. Et Violet aurait très bien pu ne pas faire la pute pour survivre, se dit-il plus tard, en découvrant que la maison de ses grands parents ressemblait à Versailles, en plus petit. Du moins, c'était la ressemblance qu'il avait établie en fixant les cartes postales épinglées si snobinardement sur le frigo américain. C'est que sa maison à lui, son appartement de Detroit, était si misérable, si pouilleux, que dès qu'il entrait dans quelque chose qui pouvait mériter le nom de demeure, il levait les yeux vers le plafond comme si celui ci n'allait pas tarder à s'écrouler. Autant dire que ça lui semblait soudain ridicule, cet pitoyable entassement dans la banlieue américaine, quand, soudain il y avait cette nouvelle dimension qui s'ouvrait à lui. Woaw, ne put que dire le gamin, un frisson léger pinçant son cœur. L'épisode du carton commençait à s'éloigner, mais l'aigreur du petit à l'encontre de sa mère ne s’effaçait pas pour autant. Il y avait eu quelque chose de sacré dans cette chair nue qui lui avait éclaté au visage, impitoyablement étouffante, quelque chose de sacré, et de néanmoins massacré par cet innocent regard posé sur l'écran. Quand il faisait un câlin à sa mère, ça n'avait plus le même goût maintenant. Ce n'était plus sa gorge qu'il sentait contre sa joue brûlante, mais ce large écran hérétique, cette télé égorgeuse de familles.

En parlant de télévision, comme cette dernière était destinée à devenir un élément important de la vie du petit américain (Disney Channel et MTV furent ses plus belles hystéries), elle accompagna aussi les premiers pas de sa langue.
Étalé devant le show d'Oprah, le Glenn de 10 ans, nonchalant dans un baggy qui annonçait déjà ses goûts de merde en matière de fringues, la capuche rabattue sur son visage goguenard, était loin de se douter qu'il était en train de vivre ses derniers instants de – relative – normalité. D'habitude le show d'Oprah était passionnant, mais quand il ouvrit la bouche pour bailler, ce n'est pas un soupir qui en sortit, mais sa langue pour éteindre manuellement la télévision – à croire qu'Oprah n'était pas au goût de tout le monde -. Glenn s'en cassa la gueule. Et ouvrit la bouche aussi largement que possible, pour crier, bouché par cette langue énorme et serpentine, qui restait fermement accrochée au bouton de la télévision :

« MPFFFFR. » Parvint à marmonner la pauvre victime, à moitié étouffée par son propre appendice buccale, à défaut d'être celui d'une pulpeuse camarade de classe

Ce don le plaça automatiquement au rang de super héros. Gavé à la culture sur américaine, Glenn fut pourtant envoyé à Aurore, oú son statut de mutant lui avait réservé une place. Pas exceptionnelle, certes, mais il avait peur de finir par se transformer en grenouille. Sa mère accepta son sort avec philosophie, se disant que de tous les dons qui auraient pu lui tomber sur la gueule, posséder une langue aussi longue n'était pas ce qui pouvait lui arriver de pire. Après tout, ça lui allait tellement bien. Il donna même un nom à son appendice chéri, parce qu'un organe aussi développé méritait bien sa propre personnalité : Beth. Pour Elisabeth, parce que sa volonté était souvent royale.
Ses premiers pas à Aurore laissèrent échapper toute la vulgarité toute américaine que Glenn avait emmagasinée comme pour mieux la gueuler une fois qu'il serait loin de ce milieu faussement bourgeois dans lequel on l'avait forcé à pousser si longtemps ; et déjà, il n'était plus qu'insultes, obsessions, et sourires hystériques. Tout souriant, il fut poussé en première année, grognant un large « salut, moi c'est Gleeeeenn », aux mots tout mâchouillés par l'accent dégueulasse de l'américain moyen qui s'essaye avec difficulté aux belles nuances françaises. Ses yeux glissaient sur ses premières courbes, des courbes de gamines toute prépubéres, certes, mais qui éveillaient un singulier frémissement entre ses lèvres. C'est dans ce domaine que Beth se déchaîna le plus. La langue, organe sensuel par excellence, traînait dans la poussière pour se glisser au plus près des mollets imberbes. Beth était une vraie salope. C'était, tout du moins, l'excuse que le gamin donnait pour se laisser une identité de bon petit, quand sa langue avait tout autre chose en tête. Personne n'était dupe. Surtout pas Ange.

Glenn avait 12 ans et sa connerie se développait au moins aussi vite que son corps. Quand il vit Ange, ce fut plus un coup de langue (oho, admirez le jeu de mot gracieux) qu'autre chose. Beth jaillit et s'enroula autour de l'adolescent, traînant Glenn sur plus de 50 mètres. La gueule couverte de saleté, les yeux embués et la tête à l'envers, le blond tira sur sa langue, sans pouvoir en placer une :

« Mpfr, pas ma faute, fuuuuck. » (et c'était un gargouillis de mots imbouffables. Ici, on passera par dessus les énormes fautes d'élocution de l'américain)

Aucune excuse pour Beth. Mais Glenn, l'homophobe tenace, le texan dans l'âme, ne se laissa pas impressionner par cette envahissante personnalité. Il se prit d'amitié pour Ange, un peu près comme pour tout le monde. Maintenant qu'il y repense, Ange était un fil conducteur dans sa puberté. Attendez, le fil ? Ange l'avait traîné dans les conneries. Parce qu'ils étaient au moins aussi stupides l'un que l'autre.

14 ans déjà, et voilà qu'à deux, ils faisaient exploser le vase de la compassion. Le statut d'enfant de divorcés/problématique l'avait protégé, plutôt efficacement, même, des ennuis. Mais menés par l'alcool et la weed hors d'Aurore, les deux gamins se livrèrent à une orgie de vêtements arrachés , le sang bouillant de jeunesse, et Glenn filant au passage quelques claques buccales aux flics. Et tout le monde sait à quel point les poulets français sont commodes.
Se faire virer d'un lycée normal n'est pas très glorieux, mais Glenn tira de son exploit une certaine fierté, surtout lorsque sa mère, n'espérant pas trouver d'école assez efficace pour calmer une langue qui ne se tenait jamais tranquille, l'envoya à Aisling. Ça permettait au moins au gamin de parader dans les couloirs de l'école, en se vantant d'avoir failli passer par trois écoles différentes (en comptant l'américaine) mais l'anglais à l'irlandaise ne lui facilita pas la vie pour autant la vie. Ange fut lui aussi envoyé à Aisling et les deux imbéciles repartirent de plus belle dans leur outrageuse escalade. Premier baiser, pour Glenn, et le désir qui explose sous ses mèches blondes, et première bague de pureté qui lui fit tirer une gueule d'enfer, se retenant de balancer ledit bijoux de plastique à la fille pour éviter de passer pour moins cool qu'il ne l'était réellement. C'était que cette escapade juvénile au pays du porno avait vraiment dû laisser dans ses nerfs la cruelle morsure de la misogynie.

Le passage à Aisling entamait aussi un nouveau stade d'amitié avec Ange. Glenn n'était pas gay, non, mais, soudain, les choses n'étaient plus aussi simples. Il se précipitait sur toutes les filles, sur toutes les chairs, sans pitié, impulsivement amoureux de leurs jeunes lèvres affamées.

Les cours ? Notion toute à fait abstraite dans son univers de wesh encadré par de rigoureux principes d'homophobie et d'antisémitisme. Les bières kro qu'il parvenaient à décapsuler avec sa langue rythmaient leurs soirées. Parfois, si l'envie leur en prenait, ils s’encanaillaient à la brune Guiness qui claquait sur leurs lèvres le goût amer de l’Irlande. Mais c'était plus cher.

L'amitié fait que les liens se nouent autour des gorges, au moins aussi douloureux qu'un amour piétiné ; qu'il le veuille ou non, l'adolescent adorait Ange. Parfois quand il le voyait, ce n'était qu'un grognement de joie qui lui échappait, un grognement modelé par sa langue qui se collait fiévreusement à son palais. Pire qu'une quelconque passion, elle l'obturait plus solidement que n'importe quelle mère. Accès de conscience féroce et inconscient qui forçait Glenn, Glenn l'insouciant, Glenn le décadent pervers, à obéir à ce délicat fouet de chair rosée. Cette étrange sujet au féminin de son anatomie, parasite au creux même de sa misogynie, semblait mieux savoir les choses que lui-même. Ceci faisait que Glenn se débrouillait très bien avec son don, du moins quand il était en accord avec Beth.
Ange et lui partageaient la même antre et les mêmes joints. Parfois même, leurs lits. Pas de limites, à l'ancienne, comme dans une grotte révolutionnaire oú la nouveauté n'aurait pas été la République, mais plutôt cet appétit sans fin de jouissances. Quand on est jeune pour la première fois, tout paraît étrangement neuf. Ces corps anguleux qui disparaissaient sous des monceaux de vêtements sales rappelaient des entassements de lépreux. Les MST devaient gambader sous les oreillers.

Plongeant sa cuillère dans un sveltesse au caramel allongé de quelques smarties, Glenn se balançait vivement sur sa chaise :

« La provoc, c'est un peu has been pour draguer une meuf, t'trouves pas ? »
« ... »
« Ouais, hein. »


Délicieuse ambiance de fin du monde dans cette chambre dévastée, bourrée de deux canailles qui prenaient toute la place, jusqu'aux lits, qui croulaient sous les vêtements et les déchets. Qui pourrait s'aimer là dedans ?

Et tout en regardant Ange, l'homme têtard léchait doucement sa cuillère, comme si Lux, ce n'était pas Ange, mais lui, l'adorable gamin poussé en graine, plus si adorable que ça, tout compte fait, seulement énorme et souriant. La provocation, has been ? C'était ce type qui avait un caleçon jaune fluo avec marqué dessus « YELLOW SUBMARINE ». 'voulait surtout dire qu'il n'était pas assez intelligent pour de la provocation de haut niveau. Lui, c'était plutôt la chaleur qui coulait entre les corps, plus indicative que le snobisme élevé des provocateurs.

Trop simple de jouer à la salope quand on fait 1m85.

Trip & Lux ;

Et Glenn souriait comme si plus rien n'avait d'importance, ni ses stéréotypes pourris, ni cette ardente passion qu'il avait pour les corps de femme. Il retrouvait bien plus dans le visage d'Ange. Un rien androgyne qui bouleversait les limites et secouait ses stéréotypes tyranniques, contrariait sa vulgarité et laissait pointer en dessous de tout ça un étrange désir qui faisait rougir sa bouche moqueuse.

Et Ange se jeta soudain sur ses lèvres.

« Peu à peu, la statue s'animait toute entière. Les reins roulaient, la gorge se gonflait dans un grand soupir, entre les bras desserrés. Et, brusquement, la tête s'inclina, les jambes fléchirent, elle tombait d'une chute vivante, avec l'angoisse effarée, l'élan de douleur d'une femme qui se jette. »

L'idéal de la femme brisé dans un baiser.


Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Tumblr_mbahkvtESY1rsjnhio1_500

« Mantequilla »
 
« She's a maniac »


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    • Autre chose ? Bonniche (avec qui je vais SOUVENT manger à Ikea) m'a promis le don de la langue protactile (SISI. Et puis, ça va bien à Glenn) et au passage... Vous pouvez supprimer Hadrian Grimsson. Ce petit n'a plus d'existence fixe ;;


Dernière édition par Glenn Goodman le Jeu 4 Oct - 22:49, édité 4 fois
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Pavel Němec
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MessageSujet: Re: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitimeSam 25 Aoû - 8:55

Bonjour, et ben, encore une fois bienvenue, tout ça !

Allez, pour Glenn qui est. Glenn quoi, je te jette effectivement la langue protractile - parce que ça lui va bien, et que voilà comment refuser ça à quelqu'un qui le demande - mais sinon tu peux prendre l'insertion corporelle, dans la même classe, histoire de squatter le corps des autres.

Bonne continuation sur le forum.
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Glenn Goodman
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MessageSujet: Re: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 12:32

Et je prends la langue protactile >D (parce que j'ai déjà trouvé tant d'idées avec elle. La compagne des moments de solitude Glennesque)
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MessageSujet: Re: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitimeMer 3 Oct - 23:07

c'est emballé !
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Camélia Walter
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MessageSujet: Re: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitimeJeu 4 Oct - 0:17

Omg, planquez les femmes et les enfants.

Bon et bien je n'ai rien a dire ♥ Je te Valide . Va donc traumatiser les gens avec Beth~
Je crois que je te réclamerais un lien avec Camélia ...

Et n'oublie pas d'envoyer ton secret à Aelys. Bon jeuuu.
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MessageSujet: Re: Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck.   Braindead. Midnight, I'm drunk, I don't give a fuck. Icon_minitime

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