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 Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE

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Katharina E. Heisenberg
Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE Rangpsy
Katharina E. Heisenberg

Messages : 576
Date d'inscription : 02/12/2010
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18ans.
Nationalité: Semi-Allemande.
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Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE Vide
MessageSujet: Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE   Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 1:55

Spoiler:



Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE Tumblr_m8efr75ZrR1r663xio1_500
«Que j'ai prié, que j'ai prié
Moi qui ne crois plus en ce monde,
Qu'un Dieu qu'un maître pouvait m'aider,
Sortir mon coeur d'entre les tombes. »
Huit mois et des broutilles. Ma main se pose sur la poignée de la porte qui était déverrouillée, puis pousse lentement celle-ci. Ça sentait bon. Ça sentait elle. La porte fermée, le dos contre, mon regard balaye la pièce et se pose sur ses jambes. Puis, doucement, je grimpe dans le lac de ses yeux pour m’y noyer comme la première fois. Comme toutes ces fois. Où le néant, le vide, était comblé, piétiné, oublié, remplacé par sa voix, par sa présence, par ses doigts sur ma peau, brûlante. Un « Arielle. » S’échappe de mes lèvres en un son cristallin, éclat pur de mon âme qui appréciait chanter son nom. C’était comme une union impalpable, un baiser invisible, un nous prononcé, avoué par le chant de ma voix à l’évocation de la belle.

Mais je tremble.

Comme tous les soirs, toutes les nuits affreuses dans lesquelles je me noie. A bout de souffle, les dents serrées, je ne lutte plus avec l’hypocrisie. Cette folle m’a déjà tiré les traits du visage, elle m’a déjà déformée, il n’en ressort qu’un affreux rictus souillé par les regrets. Alors, mes doigts se crispent sur la poignée, j’affiche une mine inquiète, prête à sortir au moindre bruit suspect. Parce que je suis une imbécile née, une pauvre froussarde préférant souffrir en silence pour quelques artifices, au lieu de vivre, les poumons emplis de sentiments. Le cœur plein d’amour.

Cet amour.
Huit mois et des soupirs.

Les soupirs de mon âme dont les sentiments débordent éternellement pour s’écraser au sol, sous terre, là où sont les morts. Les soupirs qui s’échappent de mes lèvres, lorsque, imbécile, je me pince les lèvres pour ne pas tout lui dire. Le silence est notre arme et nous cachons les questions persistantes derrière un mutisme dégueulasse.
« J’ai une heure devant moi. » Du bout de l’index j’attrape une mèche de blés que je tortille autour de mon doigt. Un petit sourire pend sur mes lèvres, vrai sourire mais si amer, si imparfait, qu’il en était affreux. « Arielle. » De nouveau, son nom, de nouveau, son visage. Je bouge, viens plus près d’elle, me penche pour toucher sa joue et y déposer un baiser. Du bout de mes lèvres., là où ça brûle, où ça me pique, où tout devrait s’évader pour éclaircir ces huit mois. Pour offrir une chance à ce « nous ». « Réponds. » Ma main cherche son cou, trouve son autre joue.
Mes lèvres cherchent les siennes, elle ne me donne rien.
Et, le doute, horrible monstre, vient creuser un gouffre entre nos deux corps pourtant si proches. « Ça ne va pas ? » Avais-je lancé, naïvement, laissant tomber mes bras sur mes cuisses, et en même temps, mon sourire.
Son silence me tue. Et, je sens contre ma poitrine, quelque chose. Ca bat. Ça fait mal.

C’est fort.
L’amour pour toi.
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Et s'il me faut pleurer encore pour te voir revenir, alors je pleurerai si fort que toi toi toi, tu voudras repartir. - ARIELLE

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