C'est en France que l'histoire de notre jeune Edwin commencera. Et oui, avant d'entrer à Aisling, il lui est arrivé plus d'une bricole dans sa vie. Edwin est donc né en France, de parents tous deux français, possédant des dons eux aussi. Le père d'Edwin, Laurent, grand, blond, costaud, travaillait en tant que vigile d'une grande entreprise, toujours sérieux dans son travail, mais tellement joyeux et généreux en dehors de tout ça, possédant le don de peau renforcée, ce qui lui est avéré utile plus d'une fois dans son travail. C'est sans doute ce côté "Je souris tout le temps, j'aime tout le monde" qui a attiré les beaux yeux de la belle Gaëlle, professeur d'Histoire Géographie dans la grande académie française de don l'Aurore, elle même possédant un don. Le don de mémoire absolue, ce qui peut toujours servir pour retenir toutes les capitales, les villes ou encore les dates historiques.
Toujours est-il que malgré leurs deux métiers différents, ces deux personnes se sont rencontrées et sont tombés amoureux, et ont très vite fondé une famille. Famille qui sera composée d'eux deux, de leur chat, et... d'Edwin et de son frère jumeau, Axel. Et oui, Edwin est peut être arrivé seul sur Aisling, mais il ne l'a pas toujours été dans son enfance. En effet, comme tous jumeaux, les deux frères étaient constamment ensemble, faisant tous leurs jeux d'enfants ensembles. Ils paraissaient toujours si soudés, si heureux tous les deux. Mais ce n'était que ce qui semblait paraître. En effet, depuis qu'il est tout petit, Edwin, bien qu'inconsciemment, dominait déjà quelqu'un: Axel. Au début, tout ceci n'était pas bien grave, ce n'était que des petites broutilles qui allaient d'un refus d'Edwin pour qu'Axel touche à ses jouets, jusqu'à, lorsqu'ils furent un peu plus grands, qu'Edwin monte sur le dos d'Axel lorsqu'il était à 4 pattes. Des choses que les adultes pouvaient trouver ça drôle et amusant au passage, mais qui au final, allait se révérer dangereux pour Axel, et assez "maléfique" pour Edwin, qui petit à petit, se rendait compte du pouvoir qu'il avait sur son frère, et en profitait. Et oui, on passait de la domination inconsciente, à de la domination purement consciente. Et c'est arrivé vers la primaire que notre blond compris que son petit frère (oui oui, Edwin est le grand frère de quelques minutes) pouvait tout faire pour lui.

C'était en pleine cour de récréation, alors que tous les enfants jouaient dehors, Edwin et Axel étaient légèrement exclus, comme toujours, étant pas très appréciés par les autres élèves. Comme dans toute école, il y avait une brute. Un petit c*n sans cervelle, qui s'amusait toujours à les embêter. Bah oui, c'est tellement plus amusant d'aller frapper des petits jumeaux sans défense. Grégory. C'est comme ça qu'il s'appelait le petit joufflu. Il s'était avancé près d'eux, le sourire aux lèvres, accompagnés de sa bande d'abrutis finis. Bien sur, Edwin l'avait provoqué et regardé de haut quand Grégory était arrivé.

« Un problème le gros ? »

Et oui, c'était du Edwin tout craché. Il était sans défense. Tout maigre. Mais il cherchait les gens quand même. Mais ce qui se passa rappela à Edwin qu'il n'avait rien à craindre, ou quasiment, tant que son frère sera là. Car au moment où Gregory allait frappé Ed', Axel s'interpose, et se prit le coup à la place de son grand frère. Puis un autre. Et encore un autre, jusqu'à avoir une multitude de bleus et d’égratignures. Edwin resta tout de même choqué de ce que venait de faire son frère, mais ne l'avait pas aidé pour autant, paralysé par tout ça. Le soir, en rentrant, il avait été le voir dans sa chambre, alors que sa mère l'avait pansé comme il faut et lui avait demandé, en le regardant droit dans les yeux...

« Pourquoi tu fais tout ça Axel ? »

Son frère lui avait répondu tout simplement, avec un sourire aux lèvres comme jamais il n'avait eu.

« Parce que tu es mon frère. Et que je t'aime. »


Cher Journal,

Alors comme ça il m'aimait ? Juste parce que je suis son frère ? Pathétique. Si seulement j'avais pu lui dire ça en face. Lui dire à quel point il était faible et ridicule. Lui dire que je n'avais fait que me servir de lui durant toute notre enfance. Mais malheureusement c'est trop tard. Et oui. Axel ne fait plus parti de ce monde. Je suis enfin seul. Je n'aurais pas de frère pour traîner dans mes pattes. Je pourrais profiter pleinement de mes parents, obtenir tout d'eux. Obtenir mon inscription à l'Aurore. Cette école de don, dont maman en fait partie. J'aurais tout. Tout ce que je n'ai pas pu avoir à cause de lui. A cause du fait qu'on soit deux, et que je sois le seul à pouvoir maîtriser ce pouvoir. Si faible de rien avoir qu'il en est mort. Et oui, Axel est mort, et par ma faute qui plus est. Si seulement les parents étaient au courant, ils me tueraient sur le champ. Bien que je ne sois pas sûr qu'ils y arrivent vraiment. Bref. Journal, je vais te raconter comment j'ai tué mon frère. Même si ceci n'était qu'un accident.
J'avais donc récemment découvert mon don, ce don de contrôler les métaux. Mes parents avaient été si fier que moi lorsqu'à table, j'avais plié ma cuillère rien qu'en la regardant. Pensant que le don d'Axel allait faire surface aussi, ils avaient pris toute une soirée pour nous expliquer ce qui se passait. J'appris donc que mes parents avaient chacun un don, assez inutile je dois dire. Que ma mère, qui était censé être une simple vendeuse, était en faite une professeur de l'académie appelée L'Aurore, qui est une des plus prestigieuses écoles dans le monde, pour les gens comme moi. Je dois dire qu'apprendre tout ça à l'âge de 10, c'est tout de même un choc. Dès le début, j'en avais voulu à mes parents de m'avoir menti et caché certaines choses. Je pense que bien avant mes 10 ans j'étais en âge de comprendre et de savoir ça, bien que c'était loin d'être le cas du petit abruti qui me servait de frère. J'ai du lui bouffer toute l'intelligence dans le ventre de ma mère, parce qu'il n'avait rien dans le crâne. Il m'obéissait et me suivait, c'est tout.
Petit à petit, et grâce à l'aide de ma maman, je m'étais entraîné à utiliser mon don. J'étais plutôt doué pour mon âge d'après ce que me disait ma mère. Bien que je n'arrivais qu'à plier certains petits objets, ou encore à en projeter un peu plus loin après les avoir soulevés dans les airs. Mais je dois dire que mon don m'amusait, et j'en jouais pour martyriser Axel, qui ne disait rien. Le nombre de petite bille en métal qu'il s'est pris dans le crâne ou ces boutons de jeans qui se défaisaient tous seul. C'était tellement drôle de le victimiser de la sorte. Bien sur, je n'en jouais pas qu'avec lui, ce qui m'avait attiré quelques ennuis vis à vis de mes parents qui m'avaient surpris plusieurs fois l'utiliser. Par exemple, à la fête foraine, j'avais manipuler les boîtes de conserve du chamboule-tout. Mais j'avais surpris le regard noir de mon père, qui voulait dire " Ne recommence jamais ça."
Bref. Trois ans avaient passés, et mon frère ne contrôlait toujours rien, ce qui inquiétait quelque peu mes parents, car j'étais entré à l'Aurore, pendant que lui continuait la "vie normale". Cependant, le sort en a décidé autrement, car il ne continuera jamais sa vie normale. Ce jour là, j'étais dans notre jardin de notre maison de campagne, donc à l'abris des regards, et m’entraînait à faire voler différents objets, qui devenaient de plus en plus gros et lourd au fil des années, et depuis que j'avais eu des cours pour mieux maîtriser mon don. Mais quelque chose m'interrompit dans mon entrainement. Enfin devrais-je plutôt dire, quelqu'un. Et oui, Axel m'observait, comme à son habitude. Je pense qu'il était un peu jaloux de mon don, même s'il prétendait le contraire. Je lui fis un signe de venir, pour qu'il m'observe de plus près. Puis, voyant que j'arrivais à faire voler des choses de plus en plus lourde, je me souviendrais toujours de cette question qu'il m'avait posé.

« Tu penses que tu pourrais réussir à me faire voler moi aussi, grand frère ? ♥ »

Il avait l'air tellement absorbé par son idée de voler que je ne pouvais résister, car j'avais envie de tester mes limites. Et j'avais envie de lui montrer que j'étais devenu encore plus fort. Que cette année dans cette école de supers héros comme moi m'avait servi. Je voulais lui montrer qui était le meilleur ! Ca ne fera qu'un cobaye de plus, c'est tout. Alors pour me simplicité la tâche, je lui mis deux boules en fer dans les mains, et lui donna ma ceinture avec cette grosse boucle en métal que j'adorais. Et quelques minutes plus tard, mon frère lévitait légèrement au dessus du sol ! Il avait l'air tellement content. Mais moi j'en voulu plus. Ce petit plus qui le conduisit à la mort. Je lui ai proposé de faire ça au niveau du pont près de chez nous, qui menait en ville ! Comme ça il aurait vraiment la sensation de voler dans le vide. Il avait hésité un peu, ce que je peux comprendre, mais je lui avais bien fait comprendre que s'il m'aimait vraiment, il allait le faire. Et c'est ce qu'il a fait. Pauvre de lui. Nous primes donc nos vélos pour aller au dessus du pont. Après un quart d'heure d'effort, ce qui m'avait quelque peu essoufflé et fatigué, le pont était devant nous. J'avais choisi ce pont là, car il était fermé à la circulation pour le moment, cause de travaux. Et comme on était dimanche, personne ne pourrait nous déranger. Je me concentrais donc sur mon objectif, et j'avais dit à mon frère de se mettre près du bord, debout, avec les objets dans les mains. Comme dans le jardin, il lévitait. Mais je tremblais. J'étais trop exténué par l'effort demandé. Il était trop lourd. J'avais réussi pendant quelques secondes dans le jardin. Mais après le vélo, les efforts fournis, je n'avais plus assez d’énergie. Sauf que mon frère était dans le vide, et je l'avais trop éloigné du bord pour qu'il revienne sur le pont... Il savait que j'allais mal, ça se voyait, il paniquait, et se mettait à bouger un peu, ce qui ne facilita pas la tâche. Je le regardais une dernière fois dans les yeux, et les seuls mots qui me vinrent à la bouche n'ont été que:

« Au revoir... »

Et il tomba. Devant mes yeux. Faisant une chute vertigineuse d'au moins 10m de haut. Il avait lâché les boules. Je le regardais tombé en me penchant, il avait les larmes aux yeux, mais il me souriait. Il avait encore ma ceinture, j'aurais pu retenir sa chute je pense, mais il était vraiment loin. M'enfin, je n'ai pas essayé. Je l'ai regardé s'écraser au sol. Et je me suis dit que j'allais être seul, que je pourrais enfin vivre librement sans qu'il soit collé à moi. Tout le monde me dira que c'est une horrible façon de penser, mais je ne suis pas tout le monde. Je me sers de tout le monde, c'est différent. Le plus dur a été d'annoncer ça à mes parents. J'ai bien cru qu'un des deux allaient le rejoindre en bas du pont quand ils l'ont vu... Ma mère m'a vu, qui le regardait. Nos regards se croisèrent, alors je me suis mis à pleurer. Comme tout bon frère aurait fait. Et je me suis mis à hurler, en allant vers elle. L'implorant qu'elle me ramène mon frère. Mais intérieurement je souriais. Parce qu'elle me croyait. Elle ne savait pas la vérité. Je commençais déjà, je manipulais déjà les gens comme je le voulais. Et ça allait continuer, j'allais pouvoir m'amuser encore avec les gens de L'Aurore pendant quelques années..


L'Aurore. Edwin se souviendra toujours de cette rentrée. Sa deuxième année. L'année où la rumeur comme quoi son frère était mort s'était rependue en à peine une semaine. Une seule chose à dire: merci maman. Sauf que cela a pu permettre à note cher Edwin, d'attirer les gens près de lui. C'est tellement si facile pour lui de se faire passer pour une victime, que ce soit auprès de ses camarades, ou auprès de ses profs. L'Aurore. Ses gens soit disant parfaits. Si parfaits qu'ils ne pouvaient s'empêcher de venir le chouchouter, pour "bien se montrer". Quels bandes d'abrutis. Si seulement ils savaient que faire ses devoirs à sa place ne le réconfortait pas mais lui servait tout simplement. Pendant ce temps, il pouvait vaquer à ses occupations dans sa chambre. Le piratage et l'informatique. Grâce aux pleurs qu'il avait fait devant sa mère, il avait pu obtenir un très bel et puissant ordinateur. A croire que travailler dans cette école rapportait beaucoup. Bref, pendant que ses larbins faisaient ses devoirs écrits à sa place, notre cher Edwin, en plus de faire mumuse avec ses cubes de métal, s'amusait déjà à pirater des comptes de jeu d'amis à lui, de mettre en place des "cheats" pour gagner à coup sur sur ces jeux vidéos en ligne etc... Au début, rien de méchant, mais il faut dire qu'il était quand même assez doué.
Mais c'est le fait qu'il soit doué pour l'informatique qui le fit renvoyer de l'école. A croire qu'il n'était pas encore assez doué puisqu'il s'est fait attraper. En effet, alors qu'il en était à sa troisième année, son contrôle de son don était déjà bien avancé, merci L'Aurore. Sa réputation n'est pas que des dires, mais c'est bien réel. Cependant, il y avait un nouveau cette année là, qui était bien plus puissant et fort que lui, de plus, il était du style beau gosse, j'attire toutes les filles, et même les mecs tellement j'ai la classe. Edwin vit direct en lui, une sorte de rival, car il avait réussi à amadouer quasiment toute sa classe depuis 2 ans maintenant. Ils se servaient d'eux comme des jouets, et lui, il arrivait, et il allait foutre en l'air 2 ans de boulots. Hors de question pour notre manipulateur de laisser passer ça. Sauf que son rival ne se laissait pas approcher, il évitait Edwin, comme s'il savait quelque chose. Et pourtant, il fallait absolument qu'Ed sache qui il était ! Ce mystère ne lui plaisait pas. Un jour, vers le milieu de sa troisième année, il se décida enfin à agir. Il s'installa dans sa chambre, et était parti pour travailler toute la nuit, car ce qu'il allait faire était une tâche difficile. Pirater des données informatiques de L'Aurore. Avoir la fiche étudiante de son rival. Ce travail mis du temps, mais il parvint à y arriver, il était en train de télécharger les données. Lorsque. D'un coup. Sur son écran. Apparaissent une visage. Edwin le reconnut tout de suite. C'était le chef de la salle informatique de l'école. Merde. Il s'était fait griller ! Il éteignit son pc sur le champ, sans avoir finit son téléchargement, et s'apprêtait à prendre son sac pour s'enfuir mais c'était trop tard. Une horde d'adultes, personnel de l'école était déjà là. Cette fois c'est clair, il était allé trop loin. Sa mère était en retrait, les larmes aux yeux, le regardant d'un air " Tu me fais honte.". Il savait qu'il ne la reverrait pas de si tôt, et qu'il allait être envoyé ailleurs....
Mais jamais il n'aurait pensé que ce serait Aisling. Il aurait préféré aller aux Etats Unis, ou en Russie. Mais pourquoi l'envoyer ici, en Irlande ? Sa mère lui avait juste dit avant de partir " Tu n'as pas à te soucier de l'argent. Mais ne nous donne plus de nouvelles jusqu'à ce que tu réussisses tes études.". Elle avait donc vraiment honte de lui. Déjà que l'envoyé dans une école pourrie, elle ne voulait plus de nouvelles de lui ? Il était allé trop loin, mais il s'en moquait, l'arrivée dans cette école d'attardés ne pouvait que lui réserver des surprises, et d'autres gens à manipuler...

Bonjour, et bienvenue à Aisling !

Allez, tu viens par Bhou, tu sais que je t'aime déjà ? (comment ça je fais peur ? non. c'est faux) donc là sur le coup je suggère contrôle des métaux ou spike dont tu pourras trouver la description dans la liste, mais comme c'est plutôt ce qui m'est venu direct, hésite pas à venir me poker pour que j'y réfléchisse mieux.

Bonne continuation sur le forum ♥.

Désolé du double post, mais c'est juste pour dire que je penses avoir fini nwn
Bien sur, je peux modifier si jamais ça va pas x_x

Je valide avec tout mon amour (comment vais-je pouvoir aller faire mes maths alors que vous envoyez tellement des étoiles, srsly) et toi, n'oublie pas d'envoyer ton secret par MP à Bonnie ou à Discord !