Un gamine vraiment étrange, qui adore donner des ordres. franchement, elle se sent fraîche. Parfois trop. Elle a injecté un besoin vital à Rhéda de la calmer, de lui apprendre que la vie, ce n'est pas elle et les autres. Ou plus exactement, il aimerait vraiment lui faire comprendre qu'il n'est pas son esclave, et que donner des ordres, c'est mal. Non pas qu'il respecte particulièrement les autres, après tout s'il pouvait être seul, 90% de sa vie serait satisfaite. Mais il faut VRAIMENT qu'elle arrête de lui courir après en lui distribuant ses livres pour qu'il les range à sa place. Il ne l'a jamais fais et ne le fera jamais. On dirait que c'est une sorte de challenge pour elle, que de parvenir à le faire plier. Mais c'est voué à l'échec. Toutefois, il accepte une chose. Il lui raconte des histoires. Il lui parle de ses souvenirs. Il remet dans sa vie une petite touche de magie enfantine. Et pour une raison qu'il ignore, bien que parfois exaspéré, il se dit parfois quand il est seul que la présence de la gamine n'est pas aussi désagréable que celle des autres êtres humains. Après tout, elle cherche juste de l'affection.

U.C

Sally c'est un ouragan dans une vie tranquille, c'est un tornade dans un moment de silence pesant, c'est tout ce que Rhéda redoute. Elle est expansive, elle est libre, elle est naturelle, elle ne s'angoisse de rien, ne semble pas redouter les autres, passe pour une grande optimiste. Et elle trouve Rhéda marrant. Hilarant. Dès qu'il lui parle, pour une raison qu'il ne s'explique pas, son don se déclenche automatiquement. Certes, ça lui arrive, mais à ce point là ça en devient insoutenable. Du coup, la jeune fille lui cours après pour qu'il lui raconte des blagues, et le temps qu'elle passe avec elle, il se contente souvent de lâcher un mot laconique et de la regarder se rouler par terre. Cette situation le désespéré complétement. Il aimerait vraiment comprendre pourquoi il arrive si peu à se contrôler face à elle. Il doit bien y avoir une explication.

U.C

Ho bon sang, celui là Rhéda le fuit comme la peste. Il a toujours la petite main balladeuse, le petit clin d'oeil désagréable, et sa crête, bon sang, sa crête ! Ce type, son langage, son comportement, c'est juste une vaste blague. Rhéda ne s'étonne pas qu'il soit Chrétien. Franchement. Et Ca a l'air de beaucoup l'amuser, qu'il le rembarre dès qu'il s'approche, le Porn. Porn, déjà. Non mais sérieusement. On n'a pas idée d'avoir un prénom pareil. Au fond, il ne sait pas si Porn est nympho ou s'il se fou juste de sa gueule, et pour tout dire, il s'en fou pas mal. Il veut juste que ce type lui lâche la grappe.

Alors celui la, ça ne va pas du tout. Il a trouvé amusant de lui rouler une grosse pelle le jour de leur première rencontre. Le courant passait déjà mal, une blague pas franchement appréciable qui avait tendu l'ambiance déjà à chier. Et voilà qu'il s'est senti obligé, pour soit disant honorer un paris stupide, de lui mettre sa langue dans la bouche. Bordel. Bon, une fois, pour rire, ça ne l'amuse pas mais il envisage qu'une bande de tarés puisse avoir ce genre d'occupation. Teubés. Toujours est il qu'il aimerait bien comprendre POURQUOI Teodor se sent obligé de réitérer les signes gênants, ambigus, voir carrément sexuel à son égard. "C'est pour un paris, bordel, tu m'intéresses pas une seconde, je suis pas de ce bord là et t'façons tu serais pas mon genre !" OK MAIS ALORS POURQUOI C'EST LA SIXIÈME FOIS QUE TU ME MES LA MAIN AUX FESSES ????

Un jour, Azalée à hurlé : "TOUS SOUS VOS BUREAU !". Rhéda, étonnement, à réagis à sa demande, contrairement au reste de la classe qui s'est contenté d'un bête hochement de tête dubitatif -ces crétins.- Depuis, Azalée l'adore, et Rhéda pense l'apprécier. En tout cas, il ne sent pas stressé quand il est dans la même pièce qu'elle. Bon, ça reste une prof, et ça reste un être humain, mais... Oui, il l'aime bien. Vraiment bien. C'est sa pote, quoi. Dans la mesure où Rhéda envisage une amitié, bien entendu. De loin, et avec beaucoup de codes.

Encore une que Rhéda ne peut pas piffer. Cette fille n'a absolument aucune règle de savoir vivre : elle se vautre, elle se torche, elle se rend minable, et le pire, c'est qu'elle pense être amie avec tout le monde. Aucune tenue. Une fille qui se balade presque en soutient gorge, avec des short si... si... Il ne faut pas blasphémer. Si courts. C'est... C'est inconcevable. Rhéda a l'habitude, des filles qui lui courts après, des canons qui veulent sortir avec lui, mais ça ne l'a jamais intéressé. Et le pire, avec Vodka, c'est que ce n'est même pas ce qu'elle veut. Voilà le problème. Rhéda ne comprend pas ce qu'elle veut. Être ami avec lui ? Pour quoi faire, bon sang ? Ils ne sont pas du tout sur la même longueur d'ondes. Alors pourquoi se sent elle obligée de lui sauter dessus pour le traîner à des fêtes, tenter de lui faire rencontrer des gens, de l'intégrer-dans-son-cercle-d'amis ? Elle est têtue comme une mule. Une vraie plaie. S'il n'y avait pas le Coran, il lui dirait sa façon de penser, et ça s'arrêterait là. Mais non. Il faut faire bonne figure, même avec les boulets. Dire que son petit ami est musulman. Parfois, on se demande.

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Heu. Ok. C'est QUI, ce gars ? QUELQU'UN pourrait-il lui EXPLIQUER pourquoi il passe son temps à la stalker dans les couloirs, pourquoi il lui demande des conseils, pourquoi il lui BAVE SUR LES PIEDS ? NON Je ne suis pas un FUCKING clown, non je ne connais AUCUNE BLAGUE, c'est un FOUTU don, je ne le CONTRÔLE pas et je n'ai AUCUNE ENVIE de faire rire qui que ce soit. Alors. S'il te plaît... Je te le demande gentiment une dernière fois... Fiche moi la paix. T'ES UN PUTAIN D'ADULTE !

U.C

Ethanol. Que dire. C'est. Son nouveau colloque. Parce qu'Ailsing a finir par se dire que deux mecs squattant chacun une chambre entière méritaient d'être réunis. Rhéda prend vraiment ça comme une punition. Il ne supporte pas l'idée de devoir dormir avec quelqu'un d'autre dans SA chambre. Quelle horreur, bon sang. En plus, ce type, Ethanol, outre son nom profondément ridicule, à la réputation d'être violent. Super. Au moins, il paraît aussi qu'il ne parle pas. Il vaut mieux. Rhéda ne pense pas pouvoir le supporter longtemps.