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 Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.

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Lakhdar-Khaled Kharmaz
Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Rangadulte
Lakhdar-Khaled Kharmaz

Messages : 136
Date d'inscription : 25/03/2012
Age : 29


It's a kind of magic.
Age du personnage : 35 ans
Nationalité: Américaine, sang marocain.
Relationship:

Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Vide
MessageSujet: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeDim 25 Mar - 20:43

LAKHDAR KHALED KHARMAZ



SURNOM :"Le prof m'a encore tapé dessus !"
ÂGE : 35 balais et aucun dans le cul.
PROFESSION : Professeur d’Histoire/Géographie.
ANCIENNETÉ : Trois ans.
STATUT : Célibataire (on suppose)
ANCIENNE CLASSE : Physique.

DON : Lycanthropie, très bonne maîtrise, port du bracelet. La première transformation fut atroce, dix heures de souffrances ignobles. Lorsque Lakhdar ne contrôlait pas encore son don, il se transformait chaque nuit de pleine lune et perdait toute conscience pour laisser place à une bête féroce qui mangeait des gens (ouioui). Du coup, il s'est dit que pour vivre en société, il devait apprendre à se contrôler. Ainsi, sans relâche fit-il le nécessaire, et aujourd'hui, il peut se transformer à son grès dès que la nuit tombe, excepté les nuits de pleine lune où il est obligé de vivre pendant les heures nocturnes sous sa forme de Loup-Garou trop badass. Ayant une dégénérescence à la hanche fonctionnement périodiquement et occasionnant de très fortes douleurs (suite à un épisode sombre de sa vie, hahaha), lorsqu'il se trouve avoir assez mal pour que les médicaments par le biais desquels il se shoote tel Dr House (que je n'ai JAMAIS REGARDÉ JE PRÉCISE HEIN j'y suis pour rien) ne fonctionnent plus,il se transforme systématique dès qu'il le peut car sa forme de Loup-Garou lui permet de ne plus avoir mal. Surtout en Hiver. La nuit tombe tôt. Bref, si des fois il lui arrive de se faire lancer des cailloux par des gens qui ont peur de lui, ou frapper avec des bâtons par ceux qui s'imaginent que loup-garou c'est comme un loup jusqu'au moment où Lakhdar s’énerve, le bracelet qu'il porte constamment l'empêche de laisser place à la bêêêête et il est donc systématiquement conscient de ce qu'il fait sous sa forme lycanthrope.
RELATIONS : Lakhdar ne fait pas de distinction entre ses classes, il préfère considérer les gens individuellement (même s'il les trouve très cons en groupe.) Du coup, il ne privilégie aucune des classe et agit souvent au cas par cas.

Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. 480746tumblrlyksv1RR3Q1qg8xhto1400large
Keep calm and fuck what they think.
« Moi aussi, j’ai eu une vie de merde, et pourtant je me plains pas. » Lakhdar, faut pas le faire chier. Vos problèmes, il s’en fou. Il fait partie de cette catégorie très antipathique de personnes qui estiment que « chacun sa merde » est un proverbe fichtrement bon, et qui trouve son compte à l’employer comme leitmotiv social. Concrètement, ça signifie que vous pouvez effacer de votre esprit tout espoir de compassion de sa part. Lakhdar, c’est un Kharmaz, et les Kharmaz ne sont ni gentils, ni altruistes, ni compréhensifs. Lui, il pousse cette maxime à l’extrême. Droit au but pour vous expliquer sa pensée. Trop mielleux et assassin pour être fondamentalement hypocrite : quand il n’aime pas quelqu’un, tout le monde est au courant.

Parce Lakhdar, c’est le pro de l’acharnement. Un chien qui ne lâche jamais son os. C’est celui qui pousse les petits élèves fragiles au suicide dans les lycées Nippones. Celui qui te fais vomir tes tripes avant une interro. Celui que même avec un 95 D, tu ne peux soudoyer s’il n’y trouve pas largement son compte. Parce qu’avouons le franchement. Utilisons des mots simples. Harmonisons nous à son diapason de Marocain agressif. Lakhdar, c’est un gros, un immense, un incontestable troll. Oui. Il n’a peur de personne, même pas de Sadek (qui pourtant à sa petite réputation, nous y reviendrons.) Non. Lakhdar serait capable d’envoyer un enregistrement filmé de son cul avec son nom et son adresse étiquetés sur la pochette à Al Quaïda (ou le nom et l’adresse de Sadek, sait on jamais.) Bref, il vous rit au nez avec un grand R, doté qu’il est de cet irréversible ton à la Sherlock Holmes qui semble dire « bonjour, je suis un enfoiré, je te méprise et je le vaut bien. »

Indépendamment de son sens du savoir vivre digne d’une vache normande, Lakhdar est toujours bien habillé, et à l’occidental, s’il vous plaît. Il ne revendique pas une seule seconde une culture orientale éloignée (sauf dans certains cas précis mais chaque chose en son temps). Costume oblige, donc, avec un brun de laisser aller pour une petite touche flegmatique sexy. (Après tout, il est le genre de prof à faire cours vautré sur une chaise et les deux pieds sur le bureau.) Car oui, vous avez bien lu, Lakhdar est professeur, agrégé, tout ce qu’il y a de plus normé, bardé de diplômes dument acquérit à la sueur de son front –certes, il est suprément intelligent, beau et charismatique, mais lui aussi il fait caca, comme tout le monde (traduction : il n’est pas génial au point de pouvoir s’asseoir à une table en free fly et obtenir cinquante diplômes en claquant des doigts)- et enseigne cette matière si complexe qu’est l’Histoire. Et la géographie, des fois quand il a le temps. (ECJS ? Ne soyez pas vulgaire.) Et c’est peu de le dire, mais il a sa façon bien à lui d’enseigner. Un très bon professeur, les trois quarts du temps, bourré de culture. Juste peut être un poil rigide. Du genre à faire la loi dans sa classe. SA loi (SA classe, vous saisissez ?). Pas nécessairement avec des heures de colles ou des retenues, donc. Dire qu’il a déjà frappé un élève serait un doux euphémisme. Toute fois, ce n’est pas un adepte de la violence brute (il ne cherche pas à génocider son auditoire). Il s’agirait plutôt d’une grand claque amicale (et très humiliante) à l’arrière du crâne, ou un grand coup de pieds impromptue dans la table d’un dormeur. Il sait y faire, pour captiver l’attention. Son autorité naturelle est fortement mise en valeur par son excentricité : impossible de savoir comment ses heures vont se déroulées. Il fait beaucoup de choses au feeling. Ses cours, notamment. Si vous le soulez trop, il vous racontera n’importe quoi. Que Napoléon est né au XIIème siècle, ou que Louis XIV était marié avec Marie-Antoinette. Et osez le contredire. Juste pour voir. Comme ça, là. Pour déconner. Ok, deux heures de colles. On discute toujours ? Pas de problèmes, en voilà quatre. On augmente encore les enchères ? Eh allez, six ! Et dites vous que ça lui fait plus mal qu’à vous. Bref, dans ce genre de moments, il y a deux catégories d’élèves : ceux qui sont un peu renseignés sur le sujet et qui comprennent qu’il a décidé de rendre la pareille à ceux qui ont mis en doute son autorité de prof, et ceux qui notent assidument pour recracher les informations au prochain contrôle (et se prendre une bulle en plus d’une colle. Oui, c’est gratuit et injuste, mais Lakhdar est un troll, rappelons le.) Il agit ainsi aléatoirement. Aucun élève ne peut prévoir le moment où il va décider de se venger. Cela peut avoir lieux trois semaines plus tard comme dans la minute qui suit. Et cette méthode n’est qu’une parmi tant d’autres.

Bon, il faut avouer que si l’attention se relâche un peu, parfois, c’est aussi de sa faute. Parce que lui, son respect, il ne l’obtient pas en tapant du pieds ou en menaçant avec un couteau non. Il taille ses élèves. Une revendication ? Ok, j’écoute. Et je te montre comme tu as tords, ho oui. Et une fois que tu es calmé ben… Rien, s’il y a d’autres volontaires, on se les enchaîne, pas de soucis. Lakhdar est très endurant, parce que ça l’amuse beaucoup. Et flemmard comme un cheval, c’est à dire uniquement avec ce qui ne lui plaît pas. Bref. Sa salle de cours est une arène où pitié n’existe pas.

Cependant, il est, de fait, très proche de ses élèves. Il en terrorise certain, mais il reste malgré tout très ouvert au dialogue qu’il a, dans toute sa vie, considéré comme primordial (même s’il reste fondamentalement très directe.) D’ailleurs, quand on dit « proche de ses élèves » ça sous entend que lui, coucher avec, heu… Il s’en fiche ? Com-plé-te-ment. Par contre, ça ne vous fera pas un vingt de moyenne pour autant (décevez le au lit et c’est trois toute l’année directe LOUL)

Il a l’air plutôt hétérosexuel. Du moins, on le pense. Certains disent qu’il est homosexuel. D’autre qu’il est bi. D’autre qu’il est asexué. En fait, la perception qu’on les gens de sa sexualité est à l’image de la vision qu’on de lui les gens tout court. En gros, personne ne sait vraiment rien de lui. Ou plutôt si. Par exemple, à son arrivée à Aisling, on a su qu’il était Européen. Plus tard, on a découvert qu’il était en fait né en Russie. Finalement, on a réalisé qu’il s’appelait Kharmaz, comme Sadek, et que c’était un nom plutôt Marocain. Sauf qu’il viendrait de Tunisie ou de Syrie, à moins qu’il ne soit Ouzbek ou Mongol (mais non, c’est pas possible, pas comme Temujin, quoi.) Du coup, personne ne sait vraiment. On sait qu’il parle arabe, anglais, français, peut être russe mais rien n’est moins sur et il se targue lui même de parler six autres langues, mais allez savoir. Finalement, Lakhdar, tout le monde sait quelque chose de lui mais personne ne sait ce qui est vrai.

A supposer tout de même qu’il soit arabe (ça a fini par se savoir, avec ce bon vieux Sadek entre les murs d’Aisling), il l’est un peu quand ça l’arrange. Et c’est idem pour la religion. Oui, oui, il est musulman, mais uniquement quand il peut vous faire remarquer que vous venez de dire quelque chose d’offensant pour sa religion. Vous l’aurez compris, avec lui c’est en fonction des jours.

De la même manière, personne n’ignore qu’il a eu un passé douloureux, qu’il s’est dépêtré de problèmes compliqués. Mais lesquels ? Il raconte quelque chose de différent à chaque fois qu’on lui pose la question. Seul Sadek semble être au courant, et encore. Ne parlons pas de son parti prit politique, à moins que vous ne vouliez maculer le mur avec votre contenant neurologique (votre cerveau, quoi.) parce qu’il critique tout, et tout le monde. Eh ouais, par période, il est parfois même raciste de son propre pays. (la Russie, le Maroc, la Suisse ? Quelqu’un s’en souvient ?)

Toutefois, s’il semble aux premiers abords franchement inaccessibles (parce qu’avouant le, c’est une véritable huitre quand il s’agit de parler de ses sentiments) et souvent impressionnant (parles moi je te dirais si tu en vaut la peine), avec son regard qui semble constamment juger les autres, ce n’est qu’un masque de surface. Un troll jusqu’au bout. Parce que quand on l’aborde pour un sujet sérieux, lorsqu’un vrai problème surgit dans sa vie, lorsqu’on a besoins de lui, il retrouve immédiatement une maturité d’adulte exemple et cesse d’enfoncer le clou gratuitement. Les problèmes, il les saisit à bras le corps, dur, cash, et les règle d’une main de fer. Lakhdar n’a pas eu une vie facile. Les responsabilités, il connaît. On peut lui faire confiance. Même s’il a du mal à se dépêtrer de ses sentiments, parfois un peu trop foudroyant. Parce qu’il ne vit pas à moitié, Lakhdar. Ho non. Autant dire que le croiser avec Sadek dans un couloir signe très certainement votre arrêt de mort (selon leur humeur, peut être que si vous êtes très gentil et très bon élève…)

En parlant de Sadek. Ces deux là font la paire. Niveau orgueil et bastons, ils sont a peut près équivalent. Lakhdar a vécu dans un quartier franchement difficile et a apprit à se faire respecter aussi par la loi du poing dans ta gueule et coup de genoux dans tes couilles. Mais il ne frappe que quand on le frappe. C’est un mec mature, ho. Ca ne l’empêche cependant pas d’être un sacré bourrin avec une réputation de type un peu violent. Une chose est sure, c’est qu’il a apprit à se battre. Tout ça pour dire que Lakhdar considère plus Sadek comme son frère que comme son cousin, et c’est une des raisons pour lesquelles il a décidé de rejoindre Aisling. On n’est jamais trop de deux pour traumatiser un tas de dégénérés mentaux.

Non, jamais.


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Maman, si tu m'entends... Mais non, j'déconne.
Le septième jour, comme Dieu s’ennuyait un peu quand même, il se pencha au hasard sur un embryon, un futur petit être qui n’avait alors rien demandé et ne souffrait d’aucune qualité particulière, et dit : « Tiens, tu as l’air marrant. Tu t’appelleras Lakhdar-Khaled Kharmaz. Tu seras petit, brun, arabe, et tu en chieras toute ta vie. »

Je suis naît à peu près dans cet état d’esprit. Ne nous voilons pas la face, on sait tous à quel point il est difficile de venir au monde, combien cela se fait dans la douleur les larmes, le sang, toutes ces choses dégueulasses, immondes, qui composent les joie de l’accouchement (sérieusement COMMENT les gens font ils pour trouver un bébé dégoulinant de placenta mignon ????). Je ne crois pas une seule seconde au mythe du jardin d’Eden, non non, nous sommes voué à en chier dès les premières minutes, les enfants. Mais passez moi ce moment d’égarement pleins de philo de comptoir. La vérité, c’est que j’aurais aimé être un lézard, mais qu’il y aura toujours des gens comme la petite Riordan pour leur courir après. Et puis de toutes façons on ne vous pose pas la question avant la naissance. Personne ne pourrait se faire arnaquer, sinon.

Moi je suis la plus grosse arnaque du siècle. J’ai vu le jour à Détroit, en Amérique. Jusque là, bon. Ca arrive à des tas de gens bien, de naître à Détroit. Sauf que moi, en bonus, j’ai eu droit à un sublime patronyme Marocain, et un prénom composer à coucher dehors certainement destiné à rendre dingue mes professeurs et impressionner mes petits camarades de classe. Pendant un temps. Comme si j’avais déjà des aptitudes prédestinées à faire chier le monde en commençant par me faire chier moi même. Très utile. Je vous laisse imaginer à quel point j’étais bien intégré. Etonnamment, clamer « j’aime l’Amérique » avec l’étiquette « terroriste » collé sur le front, c’est assez paradoxale. Voir impossible.

Ho, non, je vous passerais les violons dégoulinants et la tristesse des sacrifices que j’ai rencontré au cours de ma jeunesse, on va la faire brève. Mon quartier était pourri. Comme chacun le sait, (vous le savez n’est ce pas ?) Détroit est une ville qui a beaucoup souffert de la désindustrialisation de masse. De nombreux quartiers ont étés totalement désertés, et jamais réinvestis depuis. Laissés à l’abandon, les lieux se sont dégradés au fil des ans jusqu’à devenir totalement insalubres et inhabitables, sauf pour quelques irréductibles qui se sont installés en périphérie du centre dans des immeubles de douzième qualités. La ville était franchement lugubre, la nuit, le jour, en été, en hiver, quelque soit l’angle obtus ou aigu sous lequel vous vous placiez. Je vivais dans la rue (ma mère a accouché dehors, pour ceux que ça intéresse, entre deux poubelles, quasiment.) et je subissait ainsi une double influence très enrichissante : celle de la méthode brutale, des bâtes de baseball en métal, des pieds de biche, de la drogue, du sexe dans les ruelles sales (j’étais encore trop jeune pour pratiquer mais j’ai eu des cours de reproduction très développés très jeune, si vous voulez. J’étais tel un reporter animalier.) Bref tout ce qui fait rêver quand un enfant de bonne famille regarde un film de gang. A six ans, je savais me servir d’une arme à feu, mais je n’arrivais toujours pas à appuyer sur la gâchette (oui, beaucoup de mes problèmes sociaux sont issus de cette incapacité chronique à descendre quelqu’un, je me sentais inférieur, vous comprenez, je n’avais pas la force PHYSIQUE d’appuyer sur la gâchette, vraiment, j’ai encore du mal à en parler aujourd’hui.) De l’autre côté, une mère rigoriste, Marocaine jusqu’au bout mais adapté à la notion d’égalité des sexes. Elle m’avait donné, pour m’éviter l’ennuie, deux sœur et un frères tous plus jeune dont j’avais la responsabilité. En fait, elle m’éduqua très tôt par le biais d’un professeur (dont j’ai gardé certaines méthodes) dans le but évident de me faire rapidement tenir la maison. J’avais constamment la responsabilité de mes frères et sœurs, et je prenais la place de père et mère de famille malgré mes neuf ans. Je n’étais pas scolarisé, il fallait s’occuper des enfants, car maman travaillait. A quoi, où ça, avec qui, je ne l’ai jamais su. Habituellement, elle revenait régulièrement, environ une fois par mois, et ne ratait jamais les fêtes. Elle nous envoyait de l’argent par la poste et nous emmenait au Maroc à chaque vacance, que nous passions plus avec nos cousins et nos grands parents qu’avec elle. Sadek et moi nous sommes rencontrés là bas, et nous sommes bien entendu : un peu de mal avec les conventions sociales parfois trop rigoristes qui ne ressemblaient en rien à notre éducation de base, et ce bien que nous soyons fondamentalement opposés. Je me cultivais dans mon coin et c’était souvent pour moi l’occasion d’en apprendre plus sur cette lacune éducative que je percevait bien comme un problème réel me concernant. Sadek était alors encore un exemple pour moi, le type parfaitement bien élevé, qui savait parler correctement et avait un uniforme. Un uniforme, quoi. Le reste du temps, J’oscillait entre la rue, les gangs, les arènes où on m’apprenait à frapper vite et au bon moment, et mes frères et sœurs.

Je compris que ma mère n’avait de Marocain que l’aspect le jour où elle ne revint jamais à la maison. Nous recevions toujours de l’argent, qu’elle envoyait régulièrement, mais il était devenu impossible de la voir, et les rares fois ou je tentai de l’appeler, elle inventa de telles excuses pour m’expliquer ses absences que je fini par ne plus y tenir. Mes sœurs, mon frère et moi étions très liés. Nous nous débrouillions. J’avais les épaules assez travaillées pour continuer à jouer le rôle de référence au sein de la maison sans que ma mère n’ai besoins de se pointer régulièrement, et nous ne voulions pas être séparés. Dans l’immeuble, personne ne nous demandait de comptes, tout était trop pauvre, et tant que nous payons le loyer, peu importait.

Mais rappelez vous. Dieu m’avait promis que j’en chierais.

De toutes façons, nous n’aurions pas pu continuer indéfiniment comme ça. Ma mère était folle. Et si elle estimait que nous n’avions pas besoins d’apprendre pour avoir un avenir, c’était bien parce qu’au fond, notre sort lui importait peu. Elle vivait dans un autre monde.

Bref. Le don se déclara. Hé oui. J’étais un enfant à don. La première transformation fut atroce. Dix heures de souffrances immondes, de douleurs aveugles qui me transpercèrent le corps et le marqua au fer blanc. Tous les mois, je subissais le même traitement qui devenait petit à petit de moins en moins pénible. Il m’est toutefois impossible d’oublier ce que j’ai ressentir la première fois que je me suis transformé en loup-garou, ni ces nuits de cauchemars dont je ne me rappelle qu’au travers d’un voile opaque et d’un goût de fer. Les nuits de pleine lune, je m’enchainait au fond d’une cave désaffectée, et parfois je me réveillais ailleurs, incapable de me souvenir de ce que j’avais fais durant la nuit. J’admets que j’ai eu peur. Cette période où je n’osais en parler à personne. Quatre fois douloureuses, quatre mois compliqués où j’avais conscience de faire des choses que je devais regretter sans la savoir. Mais ça ne dura pas. Car Sadek avait un don, lui aussi. Et un beau jour…

On écrivit pour me déclarer, à mes grands parents qui étaient de fait les derniers membres directs en plus de mes oncles et mes tantes, ma mère étant totalement injoignable. Ils me prirent en charge et me recommandèrent à une école Londonienne de manière à ce que je fasse mes classes dans le même établissement que Sadek. Une époque de ma vie plutôt marrante, surtout centré sur l’apprentissage total de mon don.

Sadek était alors le beau gosse. Le type que tout le monde aime et respecte au sein du lycée, qui charriait avec aigreur, égale à lui même. Si je devais faire une analogie filmographique, je dirais qu’il était le Don Lockwood du si célèbre chantons sous la pluie : acteur émérite, devant lequel les femmes se pâment en ventilant des litres de sueur grossière, et moi son Cosmo Brown, fidèle ami, écuyer, ou que sais-je, qu’on refoule à l’entrée des soirée VIP et que Don est obligé de venir chercher en garantissant que j’ai une place. Ce qui ne m’empêchait pas d’avoir mon petit succès, n’allez pas croire. Mais de fait, j’étais incapable de revendiquer la place du personnage principal. Je préférais faire le con en cours, défier les profs et le système parce que la société c’est chiant… La vérité, c’est que j’avais besoins d’extrapoler toutes les misères de mon enfance. Oui, oui. C’était difficile pour moi, il fallait que je trouve un moyen de m’affirmer autrement que pour mon talent à remplir des fonctions dont les adultes ne veulent pas. J’étonnais par ma maturité, mais je voulais qu’on me laisse tranquille. Pour une fois qu’on me considérait vraiment comme un enfant, il était hors de question de briser la magie. Sauf pour le sexe et les party hard. Evidemment. On ne néglige pas ses origines d’un revers de main, j’étais destiné à être chef de gang, de toutes façons.

Je travaillais dur, cependant, pour rattraper le retard accumulé par la grâce de ma mère. Intimement, je refusais de me mêler à ces cancres dépourvus d’intelligence. Petit à petit, ma modestie s’envola pour faire place à un sentiment d’invincibilité : si la première année j’étais encore considéré comme un cas irrécupérable, un cas d’échec scolaire rare, il ne me fallut pas six mois de plus, à ne dormir que cinq heures par nuit et passer tout mon temps libre à étudier, pour acquérir cette notoriété qu’on naturellement les élèves dotés de facilitées. Je me mis à vivre pleinement, comme quelqu’un de normal, un adolescent parmi d’autres, ou presque. Et j’obtins mon examen.

Etudier m’avait plu, et je ne voulais pas m’arrêter en si bon chemin. Avoir rattraper son retard est une chose, dépasser les autres par sa culture en est une autre. Hors, qui dit culture dit intelligence, et j’étais bien décidé à la booster au maximum. Je voulais m’élever au dessus de la masse par le biais d’un art noble. Avoir impressionné mes profs au lycée ne me suffisait pas, il fallait que je montre au monde entier de quelle manière j’avais dépassé avec brillance toutes les lacunes qu’on m’avait imposées. Inutile de vous dire qu’à cette époque la notion de famille était très vague dans mon esprit : elle s’était toujours résumé à deux sœurs et un frères pour qui j’étais plus un père et une mère de substitution qu’un frère, et Sadek, un des rare à être au courant de mes tribulations d’enfance. La perspective d’une liberté totale que m’offrait cet examen acquis me poussa à retourner en Amérique pour poursuivre des études supérieures dans plusieurs écoles renommées consécutives ou je fis successivement des études d’histoires, de géographie, de droit et d’histoire de l’art, sans toutefois parvenir à renier totalement cet état d’esprit de la rue, la dure, la vraie, qu’on m’avait imprimé dans le cerveau dans mon enfance. Je savais que j’étais destiné à toujours garder une part de moi proche de cette éducation là, qu’elle ressortirait toujours au plus mauvais moment. Puis se posa à moi cette idée étrange et incongrue de tenter une formation de professeur des écoles, et une agrégation. Je me demande toujours ce qui m’est passé par la tête. J’enseignais dans des facs, je donnais des conférences, bref, ça marchait pas mal pour moi. J’en avais profité pour reprendre contact avec ma fratrie. Mais ça ne me satisfaisait pas. J’avais besoins de quelque chose de plus dur. D’un contact plus vivant. C’est pour cette raison que je me retrouvais à postuler de mon plein grés pour un poste dans un lycée difficile de Détroit. Retour aux sources. Je pense qu’inconsciemment, je voulais aider certains de ces pauvres gars qui, comme moi, ramaient des masses pour supporter leurs problèmes au sein de cette ville atroce. J’avais pour elle un mélange d’amour et de haine qui m’avait poussé à revenir, autant aller jusqu’au bout.

C’est ainsi que je fis trois rencontres, presque simultanées, qui à nouveau furent déterminantes. Dans un premier temps, des voisins à moi hébergeaient chez eux depuis peu leur fille dont ils cherchaient à se débarrasser. Littéralement. Elle avait vingt six ans et un handicape mental depuis sa naissance qui l’empêchait tout simplement de se fondre dans la société : elle ne savait pas parler, ne pouvait pas manger seule, il était donc bien évidemment inimaginable qu’elle puisse travailler. Par ailleurs, les rares milieux sociaux-scolaires qu’elle avait fréquentés n’avaient rien pu pour elle. Elle était définitivement dépendante et vouée à être un croisement entre une gamine de six ans et une femme adulte pour le reste de ses jours. Moi, je passais du temps avec elle quand ses parents avaient besoins de sortir. Et j’en tombais amoureux. C’était complexe, mais j’étais sur de moi, et je ne pouvais me résoudre à la laisser vivre le reste de sa pauvre existence cloitrée entre les quatre murs aseptisés d’un hôpital psychiatrique, puisque c’est ce que ses parents voulaient pour elle. J’ai passé un deal, et ils m’ont légué sa responsabilité on nous mariant. C’était le moyen le plus simple pour en acquérir la charge totale et le seul moyen de lui offrir un traitement favorable. Je savais que je m’engageais dans une histoire qui ne pourrait qu’être fondamentalement douloureuse. Elle m’aimait, évidemment, mais comme une petite fille aimerait quelqu’un qui lui vient en aide. J’étais sa référence, je subissais ses caprices et son affection. Mais ce n’était pas exactement une vie de couple. Physiquement, j’allais voir ailleurs. Moralement, inconsciemment j’espérais qu’un jour elle sortirait de cette torpeur que lui imposait sa maladie. Je savais depuis longtemps qu’elle était destinée à en mourir, et je voulais lui faire vivre quelques années de bonheur avant qu’elle ne parte. Ce n’était pas toujours facile.

Parallèlement, je travaillais à mi temps au lycée où je fis la rencontre inattendu de deux élèves : Alekssa Hanssen et Spark Brennan. Un genre de couple fusionnel au delà de l’amitié mais qui n’avait rien n’a voir avec l’amour. Inséparables, dans leur bonne humeur, dans leur jeu, et dans leur connerie. Une fois encore, je me fis avoir ma profonde nature altruiste (sentez l’ironie.) Alek me rappelait moi à son âge. Il fricotait avec la drogue, la violence et le sang, comme j’avais pu le faire. Il traînait derrière lui une odeur de fer. Et il se plongeait dans un cauchemar dont il n’avait même pas idée, avec l’inconscience de l’adolescence. Je m’impliquais dans sa vie, de plus en plus, en dépassant cette barrière professeur/élève mais sans me départir de mon rôle. J’avais conscience des troubles qui agitaient sa maison, que son oncle était un con. Je l’avais rencontré, plusieurs fois. J’avais l’intime conviction que ça allait mal finir. Je discutais beaucoup avec Alek, et avec Spark, pour les empêcher d’aller trop loin. Tous les deux complémentaires, Alek ne pouvait s’empêcher de traîner son ami dans des combines peu recommandables. Et Spark, dans son caractère extrême, exploitait les trouvailles de son alter-ego jusqu’au bout. Il n’y avait aucun doute sur lequel des deux en crèverait. Je ne voulais pas que ça arrive.

La connerie de trop les conduisit à l’exclusion. J’avais eu beau prévenir Alek, le sermonner jusqu’au harcèlement, il était trop têtu pour estimer que j’avais pu, à une période de ma vie, être comme lui. Il n’était encore qu’un gamin qui ne voyait dans les conseils d’un adulte que des morales de vieillards bonnes à briser sa propre liberté. J’en désespérais totalement. Mais je ne lâchais pas l’affaire pour autant. Je tentais d’intervenir en leur faveur, trois fois de suite, au cours des conseils de disciplines qu’ils subirent. A nouveau, je me fis le conseiller des deux garçons. Quoi dire. Quoi faire. Sans résultat, la faute était trop énorme.

Il faut croire que j’étais moi même trop intégré dans la procédure pour pouvoir m’en défaire, et trop à cran pour éviter les problèmes. Je vous ai dis que j’avais des mots avec mes élèves ? Evidement. Quand on est arabe en Amérique à notre époque, il faut assumer. Sans compter ma manière de faire franchement peu académique, parfois les gosses dépassaient un peu les bornes, et j’avais régulièrement des rapports à rédiger, même si j’en mettais une bonne partie à la poubelle. Je déteste régler mes problèmes comme ça. Mais un cas est un cas, et je me heurtais à certains individus dotés d’une connerie catégorie concoure. Il fallut que ça explose. Je dirais pour ma défense que je n’ai pas porté le premier coup et que, si j’ai réagis physiquement, c’était uniquement pour maîtriser l’animal qui venait de me sauter dessus avec un poing américain. L’arcade sourcilière explosée, il a eu moins mal que moi. Peut importe, un prof ne doit pas porter la main sur un élève, même par légitime défense, il risque gros, d’autant plus si ses paroles et ses actes sont mal interprétés. J’ai eu pour moi un pannel de rumeurs qui m’accusaient d’avoir couchée avec des filles de certaines de mes classes. Je les avais ignorées jusque là. Mal m’en pris, elles me retombèrent dessus au plus mauvais moment. Et par là dessus, le fait indéniable que j’étais au courant des agissement souterrains d’Alek et Spark et que, si j’en avais référé, j’aurais pu éviter l’accident. Une montagne de problèmes qui m’obligèrent, par la grâce du proviseur et du conseil d’administration, à quitter le lycée de façon définitive.

Cela m’arrangea. Je me retrouvais libre, quoi que franchement blessé dans mon orgueil d’adulte de n’avoir pu me défendre, pour accompagner les derniers jours de celle qui partageais ma vie depuis plusieurs années. Sa maladie l’avait rattrapée, comme les médecins l’avaient prévu. J’avais repoussé ce moment le plus loin possible dans mon esprit. Jusqu’au dernier moment, ce qu’on pourrait appeler un karma de merde me permis d’embrasser toute la cruauté du monde. Elle parti en un mois, qui furent sans doute les plus insupportables de mon existence. Heureusement, j’avais pu reprendre contact mes deux sœurs et mon frère. Je n’avais pu toutefois le revoir, car il était parti s’installer en France, où il s’était marié. Grâce à eux et à Sadek avec qui je communiquais régulièrement depuis le lycée, je parvins à trouver la force de partir. Pour tourner la page.

Sadek était professeur dans une école pour enfants dotés de dons. Aisling. Un lycée difficile, à sa mesure. Je ne savais pas si je voulais me replonger dans l’enseignement après les expériences que j’y avais faites. Mais il fallait absolument que je prenne une décision. Que je bouge. Pour ne pas m’enfoncer dans la dépression qui me guettait. J’ai fuis Détroit en me forçant à ne jamais regarder en arrière, mais les blessures saignaient toujours. Sadek était là pour m’accueillir, en quelque sorte.

Je fus engagé, et repensais à Alek et Spark. J’étais faible, Alek était plus qu’un pauvre môme pommé. J’appris qu’ils avaient développés des dons. J’intervenais encore. Ils furent admis à Aisling. Puis la vie d’Alek fut bouleversée par la perte de son ami. Son oncle révéla toute sa perversité en battant sa sœur une fois de trop. On lui retira la charge des deux enfants. Moi, je ne pouvais me résoudre à ce qu’Alek quitte l’Irlande. Aisling ne pouvait plus le prendre en charge s’il n’avait pas pour le représenter un responsable légal. Je savais dans quel état j’allais le retrouver, brisé, plus que l’ombre de lui même. La vie l’avait rattrapé. Et moi, comme si j’étais incapable de vivre sans avoir à charge un boulet de sentiments brisés, je fis une demande d’adoption. Pour qu’Alekssa devienne mon fils, redresse la tête, et comme je l’avais fais, regarde droit devant lui.

Et cette putain de hanche…

Histoire en cours de refaisage LOL





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SEXE : Infamant.
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PARRAIN/MARRAINE : Kath parce qu’elle est bonne LOL !
AUTRE CHOSE : CHAMEAU FOR EVER WALLAH ! Non en vrai je suis désolée pour cette fiche de trois km de longs, pardon modos et admins de mon cœur, je me flagelle pour me faire pardonner de ce que je vous impose (et faites pas genre vous aimez lire des grandes fiches j'y crois pas.)


Dernière édition par Lakhdar-Khaled Kharmaz le Ven 13 Avr - 12:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeSam 31 Mar - 12:05

J'avoue c'est mal et pour cette raison, pas bienvenue.
Et sinon pour monsieur, la lycanthropie ou la rage primaire, c'est-à-dire que tu mets les autres en colère, jusqu'à les rendre fous ? Les deux nécessite un bracelet de protection même à son âge.

( ah toi et tes musulmans hein >D ♥ )
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeSam 31 Mar - 16:20

Je. Je. Il est pas musulman (c'est la faute de Sadek. Allez vous plaindre à lui ;Wink

ALORS J'AI UNE QUESTION.
Oui, oui.

Donc pour le don lycanthropie, j'ai lu que lorsque la personne avait une bonne maîtrise du don, il pouvait se transformer toutes les nuits. Est ce que du coup quand il choisit de se transformer il peut rester conscient ou en partie conscient ?
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeSam 31 Mar - 17:32

Avec une bonne maîtrise, il peut rester conscient s'il le décide, je pense. :3
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeSam 31 Mar - 18:23

Adjugé pour lyncanthropie alors /o/ merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitimeSam 7 Avr - 18:36

Et je valide, monsieur.
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MessageSujet: Re: Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille.   Lakhdar-Khaled Kharmaz, la famille. Icon_minitime

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