Rhéda Z. Al-Mansûr.

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Phrase/citation/autre.

✂ Surnom : Jekyll ✂ Age : 17 ans. ✂ Année : Sixième année ✂ Année d'arrivée : Trosième année ✂ Classe : psy

Wake me up before I change again.

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I'm becomin' Insane.

Le petit monde de Rhéda.

- Salut Rhéda !

Regard noir. Qui tu es toi ? Qu’est ce que tu me veux ? J’ai un truc à toi que je ne t’ai pas rendu ? Impossible. Qu’est ce que tu veux ?

- Salut…
- Ca va ?

Oui. Non. Pars, s’il te plaît, va t’en. Arrête de me parler. Je n’ai rien à te dire. Je veux juste que tu me fiche la paix. Qu’est ce que tu as à me dévisager comme ça ? Ton regard semble attendre quelque chose. De moi ? Tu rigoles ? Je n’ai pas envie d’être sympa avec toi, je veux juste que tu dégages.

- Heu… Ouais.

Non, n’espère pas que je vais lancer la discussion. Pourquoi faut il que ces salles de cours soient aussi petites ? Pourquoi les tables sont collées les unes aux autres ? Ils auraient mieux fait de laisser une marge de trois mètres entre chaque. Ca éviterait aux gens de se sociabiliser.
Bon sang petite, tu ne vois pas que je te dis d’aller te faire foutre avec mes yeux ? Qu’est ce qui est difficile à saisir dans mon comportement ? J’ai l’air d’avoir envie de parler ? J’ai l’air de t’apprécier ? Ok. Concentrons nous sur le tableau. Peut être qu’en l’ignorant…

- J’étais à ton dernier concert… C’était vraiment… Waou !

Pourquoi tu te penches autant pour me le dire, je ne suis pas sourd. Bordel. Non, sérieusement, reste… Pourquoi tu… REDRESSE TOI, ARRÊTE DE ME CRACHER TON HALEINE AU VISAGE.

- Merci…

Allez, ça suffit maintenant, je fais des efforts. Pour Allah. Vraiment. Ne me pousse pas à bout.

- Tu sais, avec des amies on a prévue de monter un fan-club… Et… Enfin… On voulait savoir si tu…

Je n’entends pas la fin de sa phrase. C’est une fan… d’accord… Juste une fan… Ou alors un agent dissimulé sous l’enveloppe corporelle dérobée à une petite fille qui m’accule lentement dans un piège oui son comportement n’est pas normal bientôt sa vrai nature se révélera mais il sera déjà trop tard si je ne fais pas attention je dois rester sur mes gardes rester sur mes gardes rester sur mes gardes ne pas me laisser abuser par son regard attendrissant et par sa gentillesse tout ça n’est qu’un masque un masque rester sur mes gardes mes gardes mes gardes gardes rester gardes...

- Qu’est ce que tu dis ?
- Rester sur mes gardes…
- Heu, Rhéda ?

Elle fait semblant non il fait semblant mais il ne m’abusera pas je suis préparé à toutes les éventualités je sais qu’ils sont à ma poursuite je sais je sais JE SAIS

- Je ne te crains pas, je suis préparé. Contre vous tous. Je vous observe. Depuis longtemps. Je sais que vous êtes là, dissimulés quelque part à attendre votre heure, fourbes, suintants, je sais à quoi vous ressemblez et pourquoi vous en avez après moi, mais je ne vous crains pas, je suis préparé, PRÉPARÉ ! Allah protège ceux qui savent et punira ceux qui sont je ne crains rien, Allah est à mes côtés psalmodiepsalmodiepsalmodiepsalmodiepsalmodiepsalmodie

Mais au fond, Rhéda n’est pas un méchant garçon. Il n’a pas beaucoup d’amis, à cause de son comportement paranoïaque maladif. Totalement associable. Il ne révèle sa vrai nature que devant ses platines, dans la sécurité d’une salle de concert, quand le public et lui sont séparés par cette scène qui le grandit. Plus rien n’existe alors, ni Allah qu’il sert depuis sa naissance et à qui il destine la plus grande partie de ses gestes, ni aliens ou autre espèces qu’il prétend dissimulés au sein de la population humaine. Il semble ne rien craindre mais on le sent systématiquement les nerfs à fleurs de peau, prêt à bondir pour défendre sa vie. Il ne comprend pas pourquoi certains cherchent à le faire changer. Pour quoi ? Il se méfie d’eux encore plus que des autres. Mais peut être certains seront-ils capable de briser sa garde ? Son attitude lorsqu’il chante, lorsqu’il se donne à son Art, lorsqu’il s’exprime… Non, Rhéda ne peut pas être seulement ce type au regard lourd et la démarche fuyante. Quelque chose d’autre existe là dessous. Loin, très loin. Peut être.

- Rhéda… Tu n’as pas beaucoup d’amis ?

Encore un qui me pose une question. Je n’ai pas envie de répondre. Qu’est ce que ça va m’apporter ? Non. Je n’ai pas beaucoup d’amis. Je n’en ai aucun. Je m’en fiche. Tant mieux. Les gens ne sont pas ce qu’ils paraissent être.

- Pourtant tu es plutôt populaire.

Venez en au fait.

Le professeur lève la tête de ses copies et dévisage le jeune homme, nonchalant et pourtant tendu sur sa chaise. Il jette autours de lui de brefs coups d’oeils comme s’il s’attendait à avoir quelque chose sortir de l’ombre. Pourtant, il semble plutôt calme. Le professeur lui tend sa copie sans trop savoir quoi dire. Rhéda fait souvent cet effet là aux adultes. Ils ne savent pas quoi en faire.

- Ta note est mauvaise… Je ne comprends pas ce qui ne va pas chez toi. Tu as un énorme potentiel. Si tu le voulais, tu serais dans les meilleurs. Pourquoi cette obstination à t’enfoncer vers le bas de l’échelle ?
- Allah veille que ceux qui l’ont bien servit prennent place à ses côtés.
- Heu…

Rhéda est musulman. Presque trop. Un peu rigoriste, parfois. Les femmes le mettent mal à l’aise, il craint de poser sur elles un regard de luxure. Les femmes pour lui, c’est comme le saucisson. Ca fait envie. Très envie. Mais il ne faut surtout pas toucher. Un sacré poison.

- Rhéda… Il faudrait que tu réalises que Allah, tout ça, la religion, c’est très bien d’être impliqué et tout, mais Allah ne te permettra pas d’avoir un métier, situvoiscequejeveuxdire.

Il hausse les épaules, comme d’habitude. Parce que Rhéda, il s’en fiche de ses notes. Il y a deux choses dans sa vie.

Ma musique et ma religion.

- Allah vous pardonnes pour vos paroles.

Soupir. Au fond Rhéda, qu’est ce que c’est ? Un putain d’intégriste Algérien atteint de paranoïa aiguë qui n’en branle pas une par flemme et je m’en foutisme, qui préfère développer des musiques transe-psychédéliques Arabe qui certes, ont un succès fou, mais ne l’aideront pas nécessairement à progresser dans la vie une fois sortie d’Aisling… Une voix d'or, des doigts de fée, et un grain gros comme un camion. Un putain de grain. Il repousse tout le monde et pourtant tout le monde semble vouloir devenir son pote.

Ca, c’est parce que sa religion lui interdit une conduite de vie injurieuse envers autrui, et qu'il n'a conscience que de ses talents musicales : il se fiche d'être beau, exotique ou toutes conneries du style. Qu'est ce que ça lui apporte ? Rhéda ne saurait pas faire du charme à un champignon. Un jour peut être comprendra t-il que c'est bien sa capacité à tout réussir, son laconisme, son mystère qui attire les autres.

Même s'il pense que la burka, c'est bien, et que des fois il aimerait bien être une femme pour pouvoir en porter une. Il passerait presque inaperçue.

Un jour, il faudra qu’il se trouve un coach pour apprendre à dire tout haut ce qu’il pense tout bas. Peut être que comme ça, on lui foutra la paix.

It's the end of the world as we know it.

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✎ Don : Clown
✎ En détail : Très peu d’avantages pour Rhéda qui déteste parler aux autres. La majeure partie du temps, le contrôle de son don lui échappe et tout le monde se marre alors qu’il est très sérieux ou a fait un gros effort pour demander quelque chose dont il avait vraiment besoins. Autant dire que le fait de pouvoir faire rire n’importe qui d’une simple parole n’est pas un don du ciel. Sauf sur scène ou il l’exploite à son maximum, quand il est vraiment lui.
✎ Maitrise : 100% de maîtrise de son don lorsqu’il est sur scène. 20% pour le reste de sa vie.
✎ Lui & les ELEM : je
✎ Lui & les SPE : veux
✎ Lui et les PHY : pas
✎ Lui et les PSY : leur parler.

Dans le désert avec les CHAMEAUX

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chameaux chameaux chameaux !

Rhéda est né dans un petit village d’Algérie en bordure du Sahara, là où la sécheresse fait rage et où l’argent n’est pratique qu’en forme de cuiller. Il se situait à peu près à six sur une échelle de huit frères et sœurs, pour la plupart à moitié de son sang, qu’il ne considérait par plus que le reste de ce qui est traditionnellement appelé une tribu par les occidentaux spécialisés. Rhéda ne parlait pas. Il ne gazouillait jamais. Même quand il rotait profondément après un bon repas maternelle on n’entendait presque rien. Seulement, comme il évoluait au sein d’un organisme où l’espérance de vie s’élève en moyenne à trente ans et où les enfants meurent régulièrement avant l’adolescence, c’était déjà une bonne nouvelle de le voir capable de respirer. Du coup, personne ne se souciait trop de son handicap et il était promu à un brillant avenir en tant qu’éleveur de chameaux. A six ans, il savait déjà, toujours sans dire un mot, faire plier la bête d’un seul geste du doigt. Ce qui était assez étonnant quand on sait que les équidés sont, la plupart du temps dans son cadre de vie, élevés à la voix. Il était unanimement reconnu que malgré son jeune âge, le garçon se révélait très habile dans tout ce qu’il entreprenait et comprenait beaucoup plus que de tradition.

Mais il ne parlait toujours pas. Alors on l’appela l’enfant Silence.

Jusqu’à l’âge de sept ans où il donna enfin son premier mot. Personne ne le remarqua parce qu’il s’adressa alors à son poney, et si certains le surprirent ce ne fut que purement fortuit. Il avait alors la voix rauque et un certain mal à articuler correctement, mais il était déjà trop tard, et on insista beaucoup autours de lui pour qu’il parla comme tout le monde. Ce qu’il fit. Après tout, il connaissait la langue. Ca ne l’empêcha pas de rester fondamentalement taciturne et de ne parler que quand cela lui était vraiment nécessaire.

C’est à peu près à ce moment là qu’il découvrit son don. Peut être en était t-il doté depuis longtemps déjà, personne n’en savait rien puisque de toutes façons, sans parole il ne pouvait l’utiliser. Lorsqu’il se manifesta pour la première fois, personne ne comprit qu’il s’agissait d’un pouvoir extraordinaire dont seul lui était doté. On le prenait juste pour quelqu’un de fondamentalement drôle. Sauf que Rhéda ne se considérait pas du tout comme tel, qu’il estimait être un gros troll (il faut dire qu’il avait un certain savoir faire pour n’ouvrir la bouche qu’au moment de lancer une grosse vanne qui plombait bien l’ambiance) et il souffrait beaucoup de tous ces rires incompréhensibles face à son grand sérieux. Il ne parvenait plus à aborder un sujet sans que tout le monde ne se perdit dans un grand rire franc. Ca le gênait beaucoup, le complexait même, et le renforçait dans l’idée que moins il en dirait, mieux il se porterait. Les éclats systématiques se calmèrent au fil des mois pour ne devenir plus que totalement imprévisible, et le suivre tout au long de son parcourt.

Un jour, une petite école vint s’implanter non loin du village et on lui apprit qu’il devrait s’y rendre tous les jours. Ca ne l’amusa pas, mais il y alla quand même. Comme il réussissait tout, il se révéla bientôt très doué dans toutes la matières qu’on lui proposait. Un occidental proposa à sa mère de l’emmener avec lui en Europe pour lui donner l’occasion de faire des études. Ses parents refusèrent : ils avaient besoins de lui pour garder les animaux.

Un autre jour, un groupe de bandits nomades prit la décision de s’en prendre aux siens, parce qu’ils aimaient voler des gens pour les revendre contre des chameaux un peu plus tard. Rhéda fit partit de ceux-là et fut échanger contre trois chèvres à un vieil arabe d’un quartier d’Alger qui l’éleva comme son fils pendant cinq ans. Rhéda se tourna alors vers la religion qui devint l’un des points culminants de son éducation. Le vieil arabe était un érudit qui se chargea de terminer en partie ce qu’il avait commencé à apprendre dans sa petite école : lire, écrire, compter. Il apprit également le Français : ce fut difficile car il refusait de parler. Par ailleurs, on découvrit qu’il parvenait à s’exprimer sans utiliser ses lèvres (oui en d’autres termes il était ventriloque) et qu’il exploitait ce savoir faire lorsqu’il était seul. C’est à cette époque de sa vie que Rhéda découvrit la musique (Il monta son groupe qui prit de l’influence.) qui, en plus d’Allah, fit de lui le Rhéda qu’on connaît.

Quoi que. Il manque encore l’élément principal. Un choc trouble et violent, physique, qui manqua de le tuer et le laissa comateux pendant de longs mois. On dû le transferer en Irlande où le service était plus compétent. Conclusion de l’affaire : de violents dommages traumatiques cérébraux qui lui valu une longue réadaptation et ses crises régulières de non sens incontrôlables. Et la raison majeure pour laquelle il ne rejoignit Aisling qu’aussi tardivement, ayant reçu la lettre au cours de son séjour en Irlande. Accordé à son tuteur, il choisit d’y rester le temps d’apprendre à contrôler son don.

Comme de juste, il ne s’est pas vraiment sociabilisé au sein de l’école mais à reformer un groupe et a retrouvé son succès habituel.

(je saiiis l'histoire est très édulcorée mais j'ai besoins de temps pour développer tous les détails et je suis plus à l'aise inrp donc j’espère que ça ira et je reviendras dessus /o)

Malik Justice TINLINLIN.

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Bella est un gros caca !

✔ Age : gnihihihi ✔ Sexe :C’est privé, wsh. ✔ Avatar : Desmond Miles, de Assassin’s creed <3 ✔ Comment avez-vous connu le forum ? DC Malik A. Dalech ✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Je m’auto-parraine comme un BG ✔ Autre chose ? Aisling est bow ! Plus sérieusement, est ce que ce serait possible de réserver à la fois Altaïr et Desmond, vu qu'ils sont assez proches physiquement et que les deux sont difficiles à exploiter en avatar (pas des masses d'images de Desmond et beaucoup impossible à utiliser d'Altaïr), ça me laisserai un choix un peu plus large.

Bienvenue sur Aisling ♥ !

Pour ton chanteur asocial, je te propose CLOWN, histoire de ne pas du tout l'aider puisque ce don rendra chaque parole de ton personnage extrêmement drôle (même une blague pourrie carambar ferait rire Athos... Ah. Non. Même sans ça, il rigolerait) ; ou alors, SOUTERRAIN parce que j'ai un peu pitié de ce pauvre monsieur. Il pourra, ainsi, creuser des souterrains, être comme une taupe humaine et s'enfuir sous terre lorsque quelqu'un d'un peu bête, comme Athos, l'aborde.

Enjoy ♥.